Citations de Benjamin Flao (95)
Tout le monde a besoin de rêver, eux pas moins que toi. La vie ne nous a juste pas attribué les mêmes rôles. Ils rêvent de sécurité et toi tu rêves de liberté...
Ah ça... Ici les choses prennent un peu plus de temps...
Mais tout finit par arriver... Faut juste pas être pressé...
Regarde les cocotiers, il leur faut sept ans avant qu'ils ne donnent des fruits... Ça vaut la peine d'attendre !
p121
Nous revoilà légers, mobiles, heureux, comme des oiseaux qui découvrent qu'ils ont des ailes
Deux ou trois foir par jour, on entend un grand POC, c'est une noix mure qui tombe par terre ...
On peut dormir pour toujours sous un cocotier
"il y a ce qui disparaît et il y a ce qui émerge. "
— Ce n'est pas pour moi que je m'inquiète, c'est pour tous ces pauvres bougres... À quoi rêvent-ils ces gens-là ?
— Pour le savoir il aurait sans doute fallu qu'on ignore tout du vent, de la pluie et de la lumière qui scintille sur l'eau... Et que l'on se croie d'une autre espèce que ces miracles... Sans doute aussi que ces gens-là n'ont pas besoin de rêver. Ce qui expliquerait beaucoup de choses...
— Tout le monde a besoin de rêver, eux pas moins que toi. La vie ne nous a juste pas attribué les mêmes rôles. Ils rêvent de sécurité et toi tu rêves de liberté...
- Et ça peut vivre vieux?
- ... Jusqu'à la mort !
Car celui qui chérit le fleuve, le soleil et la pluie chérit la liberté, l'amour et la justice !
On peut excuser toutes les peurs, à condition qu'on ne nous oblige pas à subir les conséquences...
Respirer, boire, manger et prendre soin des choses lui suffisent.
Il n'a pas besoin de faire de phrases...
Là où les autres posent des mots...
... Lui pose des actes.
Écouter les flots bigarrés des pensées humaines est un jeu troublant qui me rend l'Homme aussi fragile qu'un pétale de coquelicot...
(p. 145)
Quand le tyran se met à chanter, à rire et à danser, c'est qu'il a mis à terre son propre tyran, et ainsi chacun peut se mettre à danser avec lui...
(p. 139)
Quand la nature envoie un signal, l'Homme ne comprend jamais le message. Il plonge dans le déni comme un gamin qui fait une connerie.
Et comme un gamin, il construit des digues.
Oui, sans voir que toutes les digues ne sont rien d'autre que les murs d'une grande prison à laquelle il faut ajouter le formidable arsenal sécuritaire censé permettre à tout ce beau monde de poursuivre sans interruption leur voyage vers le grand vide, en classe confort, comme avant, sans avoir à remettre en question une seule seconde des habitudes de vie qui n'ont plus rien à voir avec la vie !
(p. 109)
Aimer vaut mieux que haïr,
mes enfants, et toute la colère
du monde ne déplace pas
les choses avec autant de
puissance que l’amour…
Un cœur trop grand disent les uns, une âme trop jeune disent les autres, ou bien ni l'un ni l'autre, seulement le jeu implacable des crues et des décrues de l'amour.
Il y a ce qui disparaît et ce qui émerge. Et il y a le ciel.
Se souvenir d'où l'on vient, ça peut être utile dans la vie, et entretenir cette mémoire n'est jamais superflu !
Aimer vaut mieux que haïr, mes enfants, et toute la colère du monde ne déplace pas les choses avec autant de puissance que l'amour...
Nos ennemis ne le sont que pour nous faire grandir dans ce monde-là. Les véritables ennemis sont en nous et pas ailleurs !
Que veux-tu, la vie n'est pas faite pour être facile... ça pique, ça frotte, ça fait mal et ça rend plus fort.... quand il ne se passe plus ça, c'est qu'on est mort.