Benoît Abtey

Cette série sera composée de trois tomes en tout et raconte comment le jeune Arsène deviendra le gentleman cambrioleur que nous connaissons tous. Pour le moment, les scénaristes se sont concentrés sur sa rencontre avec le Comte de la Marche et sur les viles actions de la Confrérie des Lombards, ordre issu de la franc-maçonnerie.



J'ai beaucoup aimé cette bd et l'ambiance assez sombre qu'il s'en dégage tant dans le scénario que dans les dessins. La vie des enfants à cette époque était dure, surtout quand on était orphelin et que peu de gens faisaient cas de leur devenir. La réalité de l'époque est bien retranscrite et me semble essentielle pour donner une crédibilité au récit.



Ma seule interrogation concerne les dessins de Christophe Gaultier qui pourraient refroidir les jeunes enfants. Son trait s’attache à faire transparaître les caractères des personnages plutôt qu’à les reproduire exactement. Cela peut gêner les enfants qui ont l’habitude de graphisme plus lisses mais il serait d’hommage qu’ils restent sur cette impression.



Car la lecture de cette bd me semble une belle introduction aux aventures signées Maurice Leblanc.
Lien : http://boumabib.fr/2015/10/1..

Kamarades possède cette infime différence relevant du subjectif qui vous fait apprécier un album plus que de raison…
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..

un bon roman brodé autour de vérités historiques comme je les aime. Le style est fluide, les héros, de vrais héros auxquels on s'attache.... dur de reposer le livre une fois commencé.

Un vrai pavé, ce roman de cape et d'épée en forme d'hommage aux grands prédécesseurs. il faut avouer que B. Abtey a su retrouver le souffle épique des feuilletonnistes qui ont donné ses lettres de noblesse au genre. la lecture se poursuit au rythme des coups du sort, des retournements de situation. Fidèle à ses modèles l'auteur n'hésite pas à créer des situations propres à ce type de livres. Les personnages se croisent, se séparent se retrouvent de coups de théâtre en coups de théâtre. A ce propos, l'on a plaisir à fréquenter monsieur Poquelin qui reçoit dans ce livre son nom qui le rendra célèbre à jamais. Louis XIV enfant est humanisé et même s'il n'était sûrement comme ça, au diable la vérité, on s'amuse, on frissonne en s'inquiétant avec lui du sort des personnages. D'artagnan a perdu ses amis mousquetaires, mais quelle vaillance avec ses nouveaux compères.

Hardi sortons les rapières, monsieur Abtey, je vous en prie continuez de suivre les voies du roman populaire de cape et d'épée. Des aventures que diantre! nous vous suivons.

Alors. Par où commencer.



Tout d'abord, je dois saluer le travail en amont d'un point de vue historique. C'est une bonne surprise de ce point de vue là. de temps en temps, il y a de jolies tournures de phrase. L'histoire en elle-même est intrigante, et l'un des antagonistes marque un point par rapport à l'avancement de la technologie.



Mais c'est dans presque tout le reste que j'ai éprouvé des difficultés à accrocher à ma lecture. Je ne suis pas familière avec Lupin, et peut-être que cela en vient de là, mais j'ai DÉTESTÉ celui qui nous sert de protagoniste. Les auteurs ont pris le parti de le rendre assez distant vis-à-vis du lecteur - ce qui est un choix audacieux mais rend difficile de s'attacher à lui et de se demander comment il va faire pour s'en sortir, puisque nous suivons toujours les moments où il est sur le point de réussir. Tous les passages où je me suis dit « Ah ! On va voir comment il se débrouille, quelles sont ses prouesses, ses stratégies incroyables dont on nous parle depuis des pages ! » sont au final esquissés sans jamais rentrer dans le détail. Je pense encore à cette montée en tension pour l'affrontement d'Arsène contre un homme réputé quasi invincible. On nous fait toute sa biographie, tous ses exploits pour nous montrer à quel point il est fort… Pour au final que le combat se passe dans un huit-clos auquel dont le lecteur n'est pas convié. Ce problème se répétera plusieurs fois et donne l'impression que les auteurs ne savaient pas comment décrire l'action, ou pire, se sont montrés paresseux. Rajoutez à cela que tous lui embrasse les bottes ou le déteste (tout en l'admirant qu'en même un peu), m'a fait lever les yeux plusieurs fois.



Bref, au bout d'un temps, j'espérai qu'Arsène meure pour de bon et qu'on suive Letellier ou Archembault qui étaient un chouilla moins agaçants.



Au niveau personnage féminin, c'est assez catastrophique aussi : elles sont au nombre de trois et on ressent le complexe de la « Madonne et de la putain » en plein dans la figure. Mais pour le coup, je m'y attendais un peu (Arsène est peut-être un gentleman, mais ça s'arrête là niveau considération de ses consoeurs).



Pour revenir au style, il a tendance à être un peu pompeux par moment (et c'est extrêmement rare que je pense ça d'un livre, je crois même qu'Arsène Lupin : Les héritiers est le premier à me donner une impression aussi franche. Comme quoi, il est véritablement extraordinaire, notre Lulu !) en énonçant tous les titres des personnages dans la narration, en s'étalant sur des lignes sur la vie de personnages que l'on ne verra qu'une fois ou en faisant des métaphores pas toujours très judicieuses  « Qui lui resterait fidèle après que le nom du coupable l'aura contaminé par contagion », (p340, partie 4 chapitre 9)… Ai-je vraiment besoin de relever ce qui ne va pas dans cette phrase ?



Pour conclure, cet Arsène m'aura fait plus froncer du nez ou rire malgré lui que séduite, je le crains. Peut-être que l'un des originaux me convaincra plus !

J'avais beaucoup aimé la série diffusée sur Netflix avec Omar Sy, j'ai donc été tentée de découvrir ce roman publié avec les éditions 1018. Je ne connais sans doute pas assez l'histoire du gentleman cambrioleur pour apprécier cette histoire. Je n'irais donc pas vers le tome 2 même si le bouquin est bien conçu et intéressant à lire.



Par contre, je n'ai pas pu apprécier l'univers d'Arsène Lupin à cause de méconnaissances, j'ai eu l'impression d'être larguée sur le bas-côté de la route et d'être spectatrice du livre. Je n'ai donc pas été emportée par la narration, mais je n'ai pas forcément de points faibles pour cette lecture.



Je pense que le principal souci, c'est moi. Il faudrait peut-être que je lise d'autres livres d'Arsène Lupin, notamment les originaux : ceux de Maurice Leblanc pour apprécier un peu plus cette histoire qui a donc été créée par deux auteurs.



En ce qui concerne l'histoire, Arsène Lupin voit sa vie bouleversée puisque l'incendie du Bazar de la Charité cause le décès d'une personne proche. Il décide donc comme à son habitude de disparaître et il revient 10 ans plus tard. Bien sûr, le personnage reste fidèle à lui-même, il prend plusieurs apparences, mais j'ai trouvé qu'il était peut-être un peu moins gentleman cambrioleur.



J'ai découvert un Arsène Lupin un peu plus engagé avec un groupe. Ce sont peut-être mes idées reçues concernant cet homme qui ont fait que je n'ai pas pu être embarquée par l'histoire. J'aurais tendance à conseiller ce roman aux fans du personnage, ils pourront peut-être juger plus facilement et avec objectivité cette lecture.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Cette année, vous l’avez sans doute remarqué, c’est vraiment l’année Lupin. Après la série Netflix avec Omar Sy qui a fait un véritable carton, le gentleman cambrioleur a le vent en poupe et les éditeurs l’ont bien compris. C’est ainsi qu’est publiée en un seul volume intitulé Arsène Lupin Les origines, la trilogie Les disparus / Le dernier des romains / Il faut mourir !, initialement parue entre 2013 et 2016.



Au scénario des aventures de ce jeune Lupin, préquel aux romans de Maurice Leblanc, Benoit Abtey (dont j’avais adoré Kamarades) et Pierre Deschodt qui font des clins d’œil au canon tout en proposant de chouettes trouvailles quant à la jeunesse du héros mythique.



Comment le jeune Arsène est-il devenu Lupin, le gentleman cambrioleur, héros inoubliable ? Quelles amitiés l’ont mené des bas-fonds aux riches salons ? Quelles blessures, quelles trahisons ont fait de lui le Roi des voleurs ?



Depuis le bagne de la Haute-Boulogne jusqu’au pensionnat suisse, le parcours initiatique d’Arsène passera par le combat contre la terrible confrérie des Lombards.



Les pièces de l’échiquier se mettent en place pour une partie haletante dans laquelle Arsène, attaqué de toutes parts par un destin implacable, n’aura d’autres choix que de basculer dans l’ombre pour combattre les forces du mal et devenir le célébrissime cambrioleur.



Une saga d’aventures pleine d’humour, menée avec brio et panache, porté par un Arsène adolescent, particulièrement pugnace, courageux et combatif ! J’ai beaucoup aimé le scénario, les péripéties que doivent affronter le héros et les différents personnages qui peuplent ces trois histoires.



Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..

Arsène Lupin est un personnage intemporel. Des romans de Maurice Leblanc au succès Netflix avec Omar Sy en passant par la série tv avec George Descrières, il a une place à part …celle du gentleman cambrioleur.



Cette intégrale nous propose d’imaginer la jeunesse d’Arsène Lupin. 3 tomes pour comprendre comment ce jeune homme est passé à la fin du XIXème siècle du bagne de Belle-île au pensionnat d’élite suisse. Arsène va grandir, confronté aux amitiés trahies, à la rivalité amoureuse et s’aguerrir pour devenir bientôt « le prince des voleurs, le voleurs des princes. »



Le 3ème tome m’a passionné, on a même envie que la série se prolonge, on traverse l’Aiguille creuse et on s’approche du Lupin que l’on connait.



Le graphisme épais, noir et le dessin des personnages peuvent dérouter mais c’est bien adapté à l’histoire et ça se lit très bien !



Au final, une belle intégrale pour un préquel original et intéressant sur un personnage unique de la littérature française, Arsène Lupin, devenu une star mondiale grâce à Netflix.

Depuis que le personnage d'Arsène Lupin est passé dans le domaine public, les auteurs s'en donnent à cœur joie et on voit apparaître régulièrement des "suites", "nouvelles aventures", "nouvelle vie" d'Arsène Lupin en librairie. Pour moi qui suis une fan absolue du personnage créé par Maurice Leblanc, je devrais m'en réjouir, mais les résultats ne sont pas toujours à la hauteur du "mythe".



C'est le cas dans cette série de trois bandes dessinées qui nous présentent les "origines" d'Arsène Lupin. Pour les lecteurs assidus de l'œuvre de Maurice Leblanc beaucoup de détails sont donnés au fil des romans, enfance en Normandie, sa mère est une jeune fille noble, Henriette d'Andrésy, reniée par sa famille pour avoir épousé Théophraste Lupin, professeur de gymnastique et de savate. Alors que son père est emprisonné pour escroquerie, Henriette est accueillie chez des cousins à Paris qui la traite comme une servante. Arsène, alors âgé de six ans, vole chez eux le fameux collier de la Reine et Henriette est renvoyée. Ils trouvent alors refuge chez Victoire, la fameuse nourrice, présente dans de nombreux titres, qui l'élèvera à la mort de sa mère. Le film avec Romain Duris était sur ce point assez fidèle.



Dans cette série, on ne retrouve plus ces éléments, les scénaristes partent sur une autre enfance. Un jeune garçon, est envoyé au bagne pour avoir assisté au meurtre de son ami Théophraste Lupin, tué par deux policiers. Un jour le comte de La Marche le fait libérer pour l'adopter et lui donner une éducation de gentleman. Il voit en lui le remplaçant de son fils disparu, à qui il confiera la mission de poursuivre son combat... Il ne prendra que plus tard le nom de Lupin comme pseudonyme.







J'ai eu beaucoup de mal à me passionner pour le personnage, que j'adore pourtant. Les dessins ne m'ont pas aidée non plus, je les ai trouvé trop durs, même si effectivement l'histoire racontée n'est pas tendre. J'avoue avoir hésité à poster même un billet sur cette série, et depuis j'ai lu Arsène Lupin, les héritiers des mêmes auteurs, mais cette fois-ci au format roman, et qui en est la suite. Du coup il fallait que j'en présente au moins la préquelle...



Même s'il est toujours intéressant de se pencher sur la jeunesse de certains héros, je trouve que Maurice Leblanc l'a fait beaucoup mieux et puis c'est quand même sa création... Donc grosse déception pour ma part.
Lien : http://dviolante5.canalblog...

Arsène Lupin a été accusé d'un crime qu'il n'a pas commis pour son ennemi de toujours, Bérenger de la Motte. Ce dernier espère faire arrêter Lupin, mais un incendie ravage le bazar de la Charité. La femme que les deux hommes se disputaient en est victime. Arsène se réfugie alors dans les montagnes marocaines.

Les auteurs de ces nouvelles aventures restent fidèles à l'esprit d'origine et réussissent à embarquer le lecteur avec ingéniosité et brio. Benoît Abtey et Pierre Deschodt sont les scénaristes de la trilogie « Arsène Lupin, les origines » en bande dessinée. Cette dernière retrace la jeunesse supposée d'Arsène jusqu'à ce qu'il devienne Lupin. Ici remettent en scène le «gentleman cambrioleur», personnage fascinant qui a séduit des générations de lecteurs et qui revient à la mode. Rien à dire c’est bien fait


Lien : https://collectifpolar.com/

J'ai retrouvé Arsène Lupin, celui de mon adolescence, celui dont j'avais lu tous les romans sous la plume du maître, Maurice Leblanc et sous celles de Bouleau Narcejac

Dans les grandes lignes vraiment on le retrouve

L'histoire est très immersive et se délire aisément

Et pourtant petit bémol... l'épilogue... on devrait éviter de le lire car - spoiler - il attire inévitablement a une suite, un tome 2 que ma foi depuis 2016 j'attends toujours .. les auteurs vont ils réellement la faire d'ailleurs ou restent ils cantonnés à leurs projets de bd ?

Le scénario il faut quand même en parler.. eh bien c'est l'insouciance de Lupin, ses amours, l'action, le panache, un peu de Monte Cristo dans la chute de Bérenger à l'assemblée, un peu de James Bond avec l'araignée le tout saupoudre d'un esprit 1900

Avec une suite ce serait 5 étoiles....

Une lecture plutôt plaisante reprenant un héros de notre enfance.

La reconstitution historique est plutôt fidèle et les auteurs nous dressent le portrait d'une société aux mains des grands bourgeois et des financiers. J'ai trouvé cette vision plutôt sombre avec ses ferments des guerres à venir.

Arsène Lupin est aussi beaucoup plus investi et un peu moins gouailleur que dans mon souvenir. Ce n'est plus juste un gentleman cambrioleur mais un homme profondément meurtri et patriote. On se retrouve au milieu d'une lutte entre 2 factions qui remontent à des siècles.

En tout cas ça m'a donné envie de relire les originaux.

Pour résumer ce livre : je n’ai rien compris à cette histoire ! Les auteurs ont pris partis, pour écrire les nouvelles aventures d’Arsène Lupin, de lui faire endosser plusieurs identités. Jusque là, tout va bien, puisque c’est bien l’essence même de ce personnage. Mais, où cela se complique, c’est de comprendre quel est le lien commun entre le point de départ qui est l’incendie du Bazar de la charité et dix ans plus tard, la rencontre avec cet ignoble propriétaire du journal Le Patriote. Pour moi, les auteurs ont joué sur le changement d’identité du héros et on placé Arsène Lupin dans différentes situations. Mais au final cela en devient brouillon à chaque fois qu'apparaît un nouveau personnage, on se doute que c’est le gentleman cambrioleur. Un coup à Paris, un coup au Maroc, et puis un autre coup à Paris…. C’est juste un étalage des différentes transformations d’Arsène Lupin. Bref une histoire sans queue ni tête qui est sauvé grâce à l’écriture facile et fluide et qui a fait que je n’ai pas arrêté ce livre en cours de chemin.

Pas convaincu par cette intrigue qui m'a paru artificiellement complexe.

Arsène Lupin a accompagné toute mon enfance mais pas l'univers de Maurice Leblanc. Mes souvenirs de ce personnage reste la série diffusée de 1972 à 1974 avec l'acteur Georges Descrières. Je le revois avec son haut de forme et sa cape noire, sa cigarette, sa petite moustache et son éternel sourire en coin. Je ne peux donc pas comparer les deux écritures.

Normalement, dans une écriture à quatre mains on ne doit pas sentir les différences d'écriture, le récit s'effectue avec fluidité. Là, j'ai trouvé l'écriture inégale : toutes les parties historiques, qui sont très recherchées, ressemblent plus à un cours qu'à un récit. C'est très théorique même si cela apporte un éclairage sur l'environnement et la période. Et puis, il y a les aventures d'Arsène où là, c'est vivant, prenant.

Je trouve que l'emballement médiatique suscité par ce livre me semble un peu trop présomptueux. C'est un bon moment de détente, de découverte mais nous sommes loin du chef d’œuvre annoncé.
Lien : http://jelisquoi.blogspot.fr..

J'ai connu le personnage de Maurice Leblanc avec ses romans au cours de ma jeunesse et aussi à la télévision avec Georges Descrières[2] (le générique chanté par Jacques Dutronc reste très facilement en mémoire).

[...]

En effet, Benoît Abtey et Pierre Deschodt sont les scénaristes de la trilogie « Arsène Lupin, les origines » en bande dessinée. Cette dernière retrace la jeunesse supposée d'Arsène jusqu'à ce qu'il devienne Lupin.

[...]

Ici, on retrouve un Lupin adulte qui est devenu un expert dans son domaine. Les auteurs se sont basés sur le travail réalisé dans la bande dessinée pour le prolonger dans ce roman. Donc si vous avez lu la BD, vous avez déjà des bases pour comprendre certains personnages, comme Bérenger de La Motte, ou bien l'ordre des Lombards. Benoît Abtey et Pierre Deschodt développent un nouvel univers au gentleman cambrioleur légendaire.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..

Ce tome a les mêmes qualités que le premier et les mêmes défauts :un excellent scénario et un dessin banal. Au point que l'on a parfois du mal à savoir qui est qui.

Arsène a grandi et il rentre dans une période ou on relève les challenges. Il ne va pas en manquer, et ne manque pas non plus d'adversaires !

Son père adoptif également : le tome finit d 'ailleurs sur le père d'Arsene entre les mains d'un policier véreux !

Une fin qui relance l'envie de poursuivre la série !

1888. Le jeune Arsène Lupin a 12 ans quand il est envoyé à la Haute Boulogne, une maison de redressement sur Belle-Ile en Mer, en Bretagne. Après quelques mésaventures, il sera adopté par le Comte Perceval de La Marche, qui l'entraînera dans la lutte contre la confrérie des Lombards.



Trop d'intrigues se télescopent : les activités funestes de ce pensionnat isolé, l'enquête du journaliste Roubaud, l'apparition de l'inspecteur Bellemain, le massacre perpétré chez le marquis de Kerrichard, les origines du fils décédé du comte de la Marche, le mystère entretenu autour de son épouse, ses rapports avec le jeune Arsène, etc... De fait la construction est brouillonne, l'action sautille trop rapidement d'intrigues en intrigues, les actions sont menées à grande vitesse, les personnages sont seulement esquissés, avant d'être assassinés, tout va trop vite, trop d'informations se bousculent dans ce premier tome. L'homme au masque de fer fait même une apparition éclair, comme si les auteurs avaient voulu à tout prix placer des références historiques, mais sans les exploiter suffisamment -pour l'instant.



L'univers des romans de Maurice Leblanc avec l'humour et la classe inséparable du célèbre gentleman cambrioleur sont dissous, dépassés par ce trop-plein d'intrigues. La quatrième de couverture promettait "Une saga d'aventures pleine d'humour menée avec brio et panache !", il est certain que si les aventures se succèdent, l'humour lui a fui vers d'autres latitudes...



Le dessin est assez sombre, l'usage des traits noirs accentuant encore cette absence de netteté ressentie à travers le scénario.



Une déception !
Lien : http://www.lecturissime.com/..

J'attendais impatiemment cette BD, et je ne suis pas déçu. C'est une série pour ceux qui ont été baignés dans la série d'Arsène Lupin, interprétée par Georges Décrières.

On y retrouve les mêmes ingrédients : du suspens, du brio, de l'intelligence et des intrigues.Le personnage est mythique....y compris dans sa jeunesse, ou il va rencontrer de vraies difficultés et les surmonter avec la chance et le brio qui le caractérisent.....



Je ne suis pas fan du dessin, un peu simpliste. Par contre, les couleurs sont réussies.

J'avoue ne plus avoir beaucoup de souvenirs des aventures d'Arsène Lupin pourtant dévorées en intégralité à l'adolescence. Une chose est certaine, il ne me reste que le souvenir d'aventures pétillantes aux situations rocambolesques ( glisser Rouletabille, autre héros sensiblement de la même époque me sera difficile).A moins que ne soit présente à mon esprit la série télévisée à succès avec Georges Descrières... Bref, la lecture de cet album, présentant les jeunes années du gentleman cambrioleur m'a un peu surpris par le traitement choisi.

Nous sommes fin 19ème, dans une maison de correction sinistre, à Belle Ile, où est enfermé tout un ramassis de délinquants dont un jeune Arsène, arrêté pour avoir assisté au meurtre d'un moniteur de savate. Il se liera d'amitié avec un dénommé Jacob et le fait d'avoir des yeux vairons lui portera chance. Il sera adopté par le comte de la Marche, dont le fils décédé avait la même particularité. Arsène recevra la meilleure éducation et on lui inculquera au passage le combat de toute une vie de cette noble famille : éradiquer la sinistre confrérie des lombards, un genre de mafia.

La quatrième de couverture promet aventures, humour et panache, comme dans l'oeuvre de Maurice Leblanc... je ne l'ai pas vraiment éprouvé en le lisant. L'histoire avance certes, presque chapitrée, mais cela reste un album d'exposition, Il met en place l'intrigue, les personnages, qui devraient prendre de l'ampleur par la suite. C'est bien fichu, un peu touffu parfois. Le dessin est au diapason de l'histoire, plutôt charbonneux. Il m'a rappelé par moment les tableaux de Bernard Buffet, peintre aujourd'hui déconsidéré, Cette noirceur de trait rend le récit finalement très sombre, inquiétant.

Difficile d'être emballé par cet album qui n'est que la mise en bouche d'une série qui pourrait promettre beaucoup comme le montre une magnifique dernière planche, donnant soudain envie de connaître la suite. Il y a donc des chances que je me plonge dans le numéro 2 de ces nouvelles aventures d'Arsène Lupin...
Lien : http://sansconnivence.blogsp..