Mépriser ouvertement les femmes comme Aristote ou saint Paul, affirmer qu'elles sont définitivement inférieures par l'intelligence comme Auguste Comte, (pour ne citer que lui), juger comme Rousseau, Proudhon, Napoléon ou Nietzsche que l'esclavage est leur état naturel, reste le principe fondamental qui régit les rapports entre les sexes et une évidence pour la majorité des penseurs, auxquels viendront se joindre quelques femmes de la noblesse cultivée cherchant à démontrer qu'elles peuvent égaler les hommes en misogynie.
Pour eux, la fente, c'est le Diable : velue sous la robe, elle est ouverte à l'ordure et charrie le sang menstruel qui est l'"horreur informe de la violence". Très vieux langage qu'un style parfois admirable ne suffit pas à justifier. Le désir se réduit au goût pour ce qui est sale, dégradant et destructeur, donc pour la mort. Nous progressons là en terrain connu et sous la houlette du "Divin Marquis", qui eut au moins le mérite de manifester ouvertement "le plus monstrueux mépris de la femme qui ait jamais fondé une philosophie".
Quand l'élevage en vase clos, la privation d'instruction, de toute capacité juridique et de tout droit civique ne suffirent plus à maintenir les femmes où l'on voulait qu'elles soient, on recourut sans hésiter à l’exclusion de al société et même à la peine de mort. Elles sanctionnaient l'ambition, l'esprit de révolte et le courage, toutes choses considérées comme des qualités chez un homme et des crimes chez une femme.
N'est-ce pas ce roman qui a été adapté à la télévision et a été diffusé récemment, avec Florence Pernel dans le rôle de Marion ?
La loi salique, unique en Europe.
Aujourd’hui le féminisme n’est plus masculin ou féminin, il est en train de se fondre dans l’humanisme.
Les belles sont trop sujettes à caution. Les laides sont extrêmement ombrageuses et veulent être aussi bien servies que si elles donnaient la plus belle monnaie du monde.
Les enfants sont des morts de la veille et les vieillards des morts du lendemain,qui d'ailleurs retombent en enfance,refermant le cercle de la vie.
Connaître l'avenir tue l'avenir.
Tout est fou dans ce pays,dit Brian.
"L'Irlande c'est une névrose" a écrit un de nos poètes,je ne sais plus lequel,il y en a tant...
En fait si j'osais,je serais une mère 1900:
"Mon petit il ne faut rien faire avec les messieurs,prête-leur ta main,tes lèvres à la dernière extrémité,un point c'est tout."