Blanche Martire

Lilly et le labyrinthe est un roman jeunesse que j’ai trouvé très facile à lire. Il y a une très belle fluidité et le lexique que nous offre l’auteure est vraiment superbe. On ne se pose pas de questions, on le sait, on est là pour lire ce récit et on n’en perd pas une miette. C’est un très beau roman que j’ai vraiment aimé lire par sa simplicité et par la manière dont l’auteure amène les choses. On a tendance à oublier l’innocence des enfants et pourtant, on est tous passés par cette case-là.



Très sincèrement, c’est un très beau récit qui fait réfléchir et qui nous laisse le temps de comprendre ce qu’il s’y passe. Contrairement à d’autres histoires jeunesse que j’ai déjà pu lire, l’auteure aime prendre son temps, que ce soit dans le déroulement des actions avec notamment la relation entre Lilly et sa mère - avec ses quelques divergences bien évidemment - ou dans la rencontre avec Sarah.



Par ailleurs, le récit est très poétique, ce qui ajoute encore un point positif à cette chronique puisque, je dois le dire, j’ai vraiment beaucoup aimé lire cette histoire. J’avais besoin de lâcher prise et grâce à ce roman et à ce que nous offre Blanche, j’ai pu le faire purement et simplement.



Pour ce qui relève de la couverture, j’aime beaucoup le côté simple qu’elle possède, ce côté innocent de l’enfant qu’on voit de dos - Lilly, je présume. Le fait que la chevelure de la jeune fille s’emmêle est vraiment très bien pensé et cela n’ajoute qu’un nouveau point positif pour moi.



Je n’ai pas relevé de point négatif pour cette histoire et je tiens à remercier l’auteure de m’avoir accordé sa confiance pour cette chronique. C’était un petit bonheur de lire ce récit !

     Un roman d'une centaine de pages (pile !) qui se lit d'une traite, pour un moment de poésie.



     Lilly est en maternelle. Mais Lilly n'est pas une enfant comme les autres. Elle est un peu solitaire et les autres pensent qu'elle a un problème, notamment les adultes.

     Elle n'est pas à l'aise avec son corps. Elle pense à beaucoup de choses qu'elle ne peut pas dire aux autres (ils ne comprendraient pas.) Elle veut protéger la planète, sauver les animaux de la maltraitance et que ses parents se remettent ensemble.

     Lilly est surtout hypersensible, ce qui n'est pas simple tous les jours. Elle s'enferme dans son monde, comme si la vie était un roman.

     Elle est prise d'insomnie. Il s'agit d'une sorte de protection pour elle. En plus, sa meilleure amie a changé d'école. Lilly est surtout une enfant gorgée d'histoires. Seule, elle s'évade et vit mille aventures.



     Et puis elle rencontre Sarah. Sarah est pétillante. Les deux enfants se complètent et s'apportent mutuellement quelque chose.

     Lilly tombe amoureuse. Mais peut-elle faire accepter aux autres son amour pour une autre petite fille ?



     Depuis qu'elle est seule à l'école elle s'occupe comme elle peut à la récré, plongée dans son monde. Mais ses occupations ne plaisent pas à Madame Piquet. Car ce ne sont pas des occupations normales. Pour elle, cette petite fille est folle. Et les jeux auxquels elle joue avec Sarah une fois qu'elle se sont rencontrées, leur complicité, leur attachement manifeste... la dérangent.



     Blanche Martire évoque plusieurs choses dans ce roman dont l'homosexualité à travers cette petite fille. Elle nous dévoile le regard des autres. Le jugement est difficile à porter. L'autrice a choisi de traiter ce sujet avec douceur, dans une écriture très poétique.



Lilly est une enfant poète-philosophe. Le tout donne à ce texte des allures de contes. Le livre est à destination des adultes. A conseiller pour un instant poétique, comme une pause dans son quotidien.
Lien : http://blondes-and-litterair..

Je ne chronique que depuis peu, mais j'ai la chance d'avoir été sollicitée par des auteur.e.s atypiques, dont l'âme habitent leurs récits.



C'est le cas de Blanche Martire, qui m'a sollicitée via la plateforme Simplement Pro et je la remercie de m'avoir confié son roman, Luciole.



Luciole, conte aux accents autobiographiques, ne rentre dans une aucune case. Ni romance, ni vraiment feelgood, et c'est là, la première difficulté lorsqu'on commence la lecture. Il faut accepter de le parcourir tel qu'il est, se laisser envoûter par les mots soigneusement choisis par l'auteure.



La plume est splendide, c'est indéniable, on se laisse flotter comme en récitant une poésie à voix haute. Les phrases s'enchaînent, longues parfois, puis, plus rapides, pour suivre les pensées de Blanche, l'une des deux protagonistes principaux du roman.



Le récit à la première personne est intéressant car permet une immersion totale dans les pensées de cette jeune lycéenne. Un esprit entre-deux, sensible et réfléchi, qui la place en marge autres, qui ne la rend pas aisée à cerner. En Hugo, garçon solaire et fluctuant, elle pense reconnaître son alter ego et se lance à corps perdu dans une relation vécue, à de nombreuses reprises, à sens unique.



En hypersensible qu'elle est, Blanche ne conçoit pas l'à peu près. Lorsqu'elle s'intéresse à Hugo, elle s'immerge totalement dans son étude, décortique chacune de ses réactions, chacune de ses attitudes. Il est arrivé plusieurs fois que je me sente désolée pour elle, que mon mode de fonctionnement adulte se rebelle et grince devant cette tocade adolescente.



Et puis, je me suis souvenue de mes années de lycée et tout s'est peu à peu remis en place. Je me souviens combien on cherche à être le miroir des autres, tout en essayant de marquer sa différence.



Blanche, elle, ne cherche pas à être autre chose que ce qu'elle est, ce qui m'a beaucoup plu. Hugo, à mon sens, a un comportement insaisissable. Tantôt pure représentation du lycéen lambda, tantôt âme bien trop libre pour son âge. Et c'est en cela que leur histoire est bancale.



À noter, j'ai peiné à suivre quelques digressions, le récit saute souvent du coq à l'âne. Par ailleurs, et cela n'engage que moi, je trouve que le texte aurait mérité d'être un peu plus aéré. Le découpage a, parfois, endommagé ma lecture.



Pour conclure, Luciole est une histoire touchante, portée par un style maîtrisé et peu ordinaire. Cependant, elle n'est pas accessible à tous et nécessite de s'affranchir de certains automatismes de lecture pour s'y plonger pleinement. Relèverez-vous ce défi ?

Tout d’abord, merci à l’auteure de m’avoir proposé de lire son roman.



Je ne sais pas où commencer tant j’ai aimé ce petit roman de moins d’une centaine



de pages. Nous y faisons la connaissance de Lilly qui nous raconte son histoire.



Ici, il est question de l’enfance de Lilly, elle se pose pas mal de questions. Lilly qui doute,



qui est un peu dans son monde. Lilly qui découvre l’affection, l’amour... L’amour entre filles.



Pour aboutir à l’acceptation de soi et à la paix intérieure.



Moi qui ne lis que du thriller, j’ai apprécié que l’auteure vienne me proposer un bouquet d’amour et une petite Lilly ô combien attachante. J’ai eu énormément d’empathie pour elle et j’ai adoré la fin !



Je vous conseille ce roman pour mettre un peu de douceur entre deux romans.
Lien : https://clairechronique.blog..

D'un côté, l'auteure nous livre le récit de 4 jeunes adolescentes amies depuis l'enfance. Pour elles, le sexe est une obsession, elles lui vouent un véritable culte. Pas l'amour, non. Le sexe. Entre les magazines, les émissions de télé-réalité, les réseaux sociaux et autres, tout pousse ces jeunes filles à l'excès et le sexe est partout autour de nous.



D'un autre côté, l'auteure nous livre ses recherches et considérations sur le sujet.



Je dois vous avouer que j'ai énormément de mal à vous parler de ce livre et de mon ressenti. Je ne sais pas avec quels mots m'exprimer pour le faire avec justesse.



Je suis mal à l'aise et assez choquée par le récit de ces 4 filles. Comment peut-on en arriver là ? Comment ont-elles pu en arriver à de telles extrémités alors qu'elles ne sont que de jeunes adolescentes tout juste arrivées au collège ? Qu'est-ce qui peut les pousser à cela ?



L'auteure a fait un énorme travail de recherches qu'il faut saluer pour ce livre. Elle nous démontre par des articles de magazines, des chansons, des publicités, des images que le sexe est partout. Comment les jeunes filles ne pourraient-elles pas être obsédée par leur image, les garçons et le sexe avec tout ce qui passe sous leurs yeux?



Un livre choc, coup de poing pour lequel je n'arrive néanmoins pas à donner d'avis tranché.

Pour avoir tant aimé son roman "Luciole", j’ai accepté de recevoir son nouvel ouvrage "Lilly et le labyrinthe" en avant-première, sous format numérique. Blanche Martire récidive dans cette écriture délicate qui n’appartient qu’à elle. En la lisant, j’imagine sa voix, une voix douce, à peine perceptible, cette voix faite pour endormir un enfant.



Je l’imagine assise sur le lit, son récit à la main qui raconte l’histoire de Lilly. Lilly est une petite fille, elle ne sait pas encore lire et attend de sa maman, chaque soir, une histoire, la même, celle de l’Ange. Lilly est une petite fille à part, elle est hypersensible. Mais elle va petit à petit…non, je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse découvrir sa vie au rythme lent, mais magique, de l’ouvrage.



Je parlais d’emblée de l’écriture de l’auteure, car je l’apprécie infiniment. Je disais délicate, mais elle est aussi poétique, particulièrement apaisante. Elle traduit à merveille les émotions d’enfants, leur besoin de s’évader, leurs difficultés parfois à se couler dans le moule que la famille leur a façonné. Elle raconte l’éveil à la vie, à l’amour quel qu’il soit, à l’amitié parfois ambiguë, aux envies d’ailleurs. Elle explique l’envie de sortir du carcan.



J’ai beaucoup aimé "Lilly et le labyrinthe", livre magnifique de douceur à partager, base de discussion, support d’échanges. Et si j’étais encore enseignante, il trônerait à coup sûr dans la bibliothèque de ma classe.



J’ai également adoré la couverture joliment illustrée, d’une délicatesse assortie à l’écriture.




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Je voulais commencer ce retour en remerciant Blanche. Merci de m'avoir confiée ce roman en avant première. Quelle fabuleuse histoire ! Une histoire qui commence par "il était une fois", comme un conte, ne peut être que belle.

Blanche, de sa plume délicate, nous embarque dans un voyage à mi-chemin entre rêve et réalité, tout ça au travers de yeux d'enfants. Et c'est très réussi. Elle soulève des thématiques d'actualité et intéressantes, arrivant à canaliser mon attention en peu de pages. Parmi ces thématiques, l'auteure aborde l'amour, l'Amour entre enfants, l'Amour entre filles. Autant de tabous dans notre société que l'auteure évoque avec beaucoup de poésie et de pudeur.

Elle nous partage une tranche de la vie de Lilly, son enfance, ses questions, ses doutes, et ses aventures. C'est un peu une quête de soi, de la découverte de sa nature profonde. Et enfin, de l'acceptation.

Ce fut pour moi une lecture des plus apaisantes. Un texte où la pureté et l'intensité des mots frôlent et finissent par percuter l'amour et l'amitié. C'est parfois déroutant de sincérité tout enfantine. C'est surtout majestueux de beauté, et fracassant de vérité.

C'est une ode à l'amour. Peu importe quel amour. Juste l'Amour.

Et parce qu'il n'existe que trop peu de textes abordant l'homosexualité féminine, je vous invite à entrer dans le labyrinthe de Lilly. Dans le labyrinthe de Blanche. Car ici, tout y est magnifique.

Blanche hypersensible, peu à l'aise avec les autres est obnubilé par Hugo dont elle veut percer le mystère et lui ouvrir sa bulle imaginaire. Mais Hugo sera t-il à la hauteur de son idéal et surtout se laissera-t-il faire ?



"Luciole" joue le jeu des transparences, tout en filigrane. C'est à la fois complexe et évident. On entre dans l'intimité, la psychologie de Blanche qui se laisse envahir par les émotions.



Cette histoire d'une amitié amoureuse est brute, intellectualisée et à fleur de peau. L'écriture est poétique, virevoltante. On est balloté par les états d'âmes qui s'agitent et s'entrechoquent, à chaque interprétation.



La relation entre Blanche et Hugo est unique et extraordinaire, ne répond à aucun code. L'un à l'autre, ils sont différents, s'attirent, se rétractent, et se repoussent. On évoque ici l'hypersensibilité avec une infinie justesse, et aussi les apparences. Ici, on veut dire, sonder l'invisible et le porter aux étoiles. Avec ces deux personnalités, on est ému, à la torture.



"J'ai envie de passer la journée entière à l'observer. Je vais à la rencontre de sa personne. Je cherche sa profondeur. Je la sens. Une goutte doré est tombée en lui. Un cœur en or. Une luciole. Uniquement visible par ceux qui savent ou regarder."



On y dit la maladresse, les incohérences, les contradictions, l'oscillation permanente entre être soi, et accepter de jouer un rôle.



Ce récit court autant qu'il est intense, exprime une rare fragilité, un lien tout aussi indomptable qu'insoupçonné.
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Un merveilleux roman plein de poésie qui vous transporte. J'ai aimé découvrir cette relation si particulière entre Blanche et Hugo. Chercher à comprendre Hugo en même temps que Blanche, et la voir quant à elle évolué au fil de pages, sauvée par les mots.
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Lu d'une traite, j'ai l'impression de reprendre mon souffle après être restée tout le long de ma lecture en apnée. Ce roman m'a bouleversée.



Blanche tente de connaître Hugo. Elle cherche à voir à travers lui, à découvrir son âme. À faire partie de son cercle.



Hugo est différent. Il tient à Blanche, mais ne le montre pas. Il est solaire et volage. Elle idéalise leur relation. Il la fait souffrir autant qu'il la fait sourire.



Leur amitié si compliquée est forte. J'ai eu mal pour elle, j'ai été en colère contre lui. J'avais envie qu'ils parlent à cœur ouvert. Mais je voulais aussi qu'ils conservent leur façon de faire. Cette histoire m'a inspiré une multitude de sentiments contraires.



Le style d'écriture est magnifique. Je me suis laissée porter par la plume délicate de cette jeune auteure qui mérite d'être (re)connue.

Ce court témoignage illustré évoque sans détours les travers du collège, sa nécessaire uniformité , la versatilité des adolescents, l'ignorance des adultes.

C'est assez sombre, Blanche souffre et s'enfonce de plus en plus dans la morosité.

Mais n'y a t'il vraiment plus d'espoir ?



Je retiendrai deux points qui sont, selon moi, les atouts de ce livre.

Tout d'abord le style d'écriture, l'auteure alterne entre passages poétiques, délicats et phrases abruptes, parfois une simple énumération nominale qui fait penser à du slam. C'est assez déroutant, j'ai parfois eu l'impression de perdre le fil car il en ressort une certaine incohérence. Mais ce que je retiens surtout de ce style c'est que l'auteure parvient ainsi à  montrer la dichotomie entre Blanche et ses camarades et plonger le lecteur dans le cerveau d'un adolescent. Elle réussit parfaitement à mettre en lumière la principale explication du harcèlement : l'immaturité. Ce livre montre les deux idées à la minute, le chaud et le froid qui font un adolescent.



A la fin de ma lecture il m'est restée une sensation d'impuissance, une forme de résignation. Les adolescents sont ce qu'ils sont de par leur nature d'adolescents, les adultes d'un établissement scolaire ne peuvent pas tout voir ni changer ce que les jeunes ont dans la tête. Peut-être ce livre esquisse-t-il un début de solution mais surtout il est un bon point de départ à la réflexion sur le sujet du harcèlement scolaire.



Je remercie Blanche Martire pour son livre que je recommande aux ados, effet miroir garanti.

Blanche rencontre Hugo au lycée, elle est bouleversée par ce garçon solaire, complexe, aux multiples facettes, brillant, lumineux, insaisissable, bref, une luciole. L'aime-t-elle ? L'aime-t-il ? Le regard des autres, le comportement fuyant, volatile...

Une histoire d'amour ou pas ? Difficile de comprendre, je ne suis pas rentrée dedans, mais la (dé)construction de l'histoire marque bien la période de l'adolescence, on part dans tous les sens, les mots viennent comme ils veulent... Déroutant pour moi, il devrait plaire à mes ados...

Entre récit et essai, Blanche Martire dénonce (regrette?) l'omniprésence des images sexuelles dans notre société qui dévalorisent la femme et faussent les relations amoureuses. Elle part de l'histoire de quatre amies pour ouvrir la réflexion, alimentée de nombreux exemples et références. Chaque souvenir de collège de la narratrice, Louise, permet de montrer l'impact du culte du corps ("les gens sont obsédés par leur physique"), des publicités à caractère sexuel (Uma Thurman qui "confond le mot Schweppes avec le mot sexe", entre autres), des clips vidéo ("montrer des femmes disponibles sexuellement fait vendre"), de la télé-réalité et de la banalisation de la pornographie ("Ça t'a pas choquée? -Non parce que j'étais avec mes cousines").



On voit les quatre filles évoluer chacune à leur manière entre volonté de rester "naturelles et authentiques" tout en étant "sexy aussi". Les adolescentes sont en effet tiraillées par cette contradiction qu'une femme se revendiquant aussi libre qu'un homme (dans sa façon de s'habiller, dans ses relations sexuelles) est vite "qualifiée de pute"... Et quand elle cherche à inverser les rôles, à réduire l'homme à son apparence et sa performance sexuelle, c'est jugé vulgaire - et ça l'est, ne tombons pas dans le même travers. Entre militantisme et ton désabusé, l'auteure condamne le sexe comme "bien de consommation comme un autre": comment se construire dans un monde où les filles sont en concurrence, où les stéréotypes sexuels inondent les couvertures de magazines, le sexe et la séduction leurs articles, où la sexualité est réduite au plaisir du corps en toute ignorance des attentes de l'âme? Témoin des frasques sexuelles de Julie et Aurore (13 ans!), Louise avoue: "Elles nous ont dégoûtées des garçons, de l'amour, du sexe".



A l'aube du XXIe siècle, le romantisme est-il donc "un concept dépassé"? L'univers décrit par Louise (en partie autobiographique?) est cruel, très noir, elle utilise des mots très durs laissant paraître une souffrance profonde. Le texte offre matière à débattre mais n'est pas à laisser entre n'importe quelles mains car il contient beaucoup de vocabulaire cru, de vulgarités. C'est ainsi que Louise ressent les choses ("ces images extrêmement violentes"), elle nous interpelle, nous enjoint à agir. Nous les adultes. Qui n'avons pas toujours conscience du traumatisme. Prenons l'exemple des cours de SVT: "l'apprentissage de la sexualité est dénué de sentiments, d'amour, on reste centré sur les parties intimes, la connaissance de la physiologie des organes sexuels, et l'acte est évoqué de manière mécanique. On aborde les questions de procréation, de contraception, de MST, sans jamais aborder les aspects affectifs et psychologiques de la sexualité"...



Dès lors comment concilier "recherche d'amour et désir sexuel"? Comment faire comprendre aux jeunes que "le plaisir naît de la découverte de l'autre, grâce aux jeux de séduction"? Comment lutter contre le regard que certains garçons vont poser sur les filles, "influencé par les films et images pornographiques qu'ils ont visionnés"? Certaines adolescentes saisissent-elles "la nuance entre habillage sexy et style pute? Entre jeu de séduction et provocation"?

Que d'interrogations oppressantes soulève l'auteure! Mais ouf, petit élément positif glissé dans toute cette noirceur (j'ai une fille de 15 ans...): "Dans la majorité des cas, les jeunes ne sont pas en danger. A 13 ans, ils ne pensent pas tous à se faire prendre en sandwich comme Julie, mais ils accordent de l'importance aux nombreux clichés et banalisent de plus en plus la relation sexuelle, selon moi".



L'absence de conclusion, d'ouverture, m'a semblé un peu abrupte: l'auteure détaille le problème sans avoir de solutions à apporter malgré ses nombreuses lectures (citées en fin d'ouvrage): "Les professionnels n'ont pas l'air au courant du nouveau rapport à la sexualité qu'ont certains jeunes". Néanmoins on retiendra qu'il y a un juste milieu à trouver, entre "romancer les histoires comme une petite fille niaise" et "sexualiser l'amour comme une pute". A défaut de pouvoir empêcher l'hyper sexualisation de notre société, il est en effet nécessaire d'éduquer les jeunes à prendre un recul critique vis-à-vis de ses agressions.
Lien : https://www.takalirsa.fr/cha..

A découvrir ! Un voyage immersif à travers réflexions et ressentis d'une adolescente.

Fortement teintée de poétique, une écriture vive et puissante.

Il y a des romans qui sont comme une belle journee de printemps, on s'y sent bien, on prend le temps d'apprecier, on voudrait que ca ne finisse jamais....

très joli recueil de poésie que j ai beaucoup apprécié; poèmes parlant entre autre des troubles du spectre autistique mais qui nous questionnent sur la vie et sur sa perception de chacun d entre nous; la vie est un condensé de ressentis et d émotions propre a tous;

Passionnée par la poésie je suis comblée par la plume sensible de l autrice qui par ses mots me rejoins dans mon écriture;

SI vous aimer la poésie n hésiter pas a découvrir l' autrice;

ceci est le deuxième livre ,que je lis,écrit par elle et ne sera pas le dernier

Sans grand intérêt, se dit féministe mais culpabilise et accable les femmes au plus haut point. "Elles se disent victimes mais ouvrent grand la bouche pour une fellation" Et les stress post traumatiques alors ? Et les mal êtres psychiques ? Les états dépressifs ? Beaucoup de maux et de recits expliquent les phénomènes autodestructifs des adolescents par des comportements addictifs dangereux tels que les drogues, les mutilations ou le sexe dans le cas précis. Les personnes ont besoin d'accompagnement, de soutien et de thérapie, en aucun cas d'insultes ou de condescendance faussement bienveillante. Plutôt que d'accuser bêtement la société comme excuse à tout, apprenez à déceler ces mal être là chez vos jeunes, cherchez à comprendre les vraies raisons en profondeur et non en superficiel. Quelqu'un qui a un comportement dangereux ne le fait jamais gratuitement et sans raisons.

C'est un sujet dense, il y avait tellement de choses à faire avec, ça aurait pu être intéressant mais non.

Les réflexions de l'auteur n'ont rien de pertinentes, elles sont binaires, empruntes de jugement, et sans aucune empathie. Elles n'apportent aucune vraie analyse de la situation, c'est juste un defouloir pour l'auteur qui semble vouloir régler ses comptes avec son passé et qui lave son linge sale en public de la pire des manières.

En bref, c'est un récit vomitif où s'enchaînent des propos vulgaires et choquants et où on a l'impression de se sentir en trop tant ce récit est personnel. C'est pathétique, passez votre chemin. Je me torcherais bien avec mais j'aurais peur de m'irriter.

J’ai été émue de découvrir Lilly et ses interrogations d’enfant, ce sont aussi celles des adultes. Créative, cette petite fille se sent incomprise par son entourage, l’école, ses amis et limitée à cause de sa non-maîtrise de la lecture et de l’écriture.



Avec un imaginaire débordant, elle tente de comprendre le sens de la vie et sa place dans ce monde qu’elle ne comprend pas. J’ai été touchée par cette histoire, j’ai eu l’impression de me retrouver dans les descriptions.



Je n’aimais pas l’école, je me sentais différente et je voulais être dans n’importe quel endroit sauf dans cette classe. Je me suis toujours considérée comme un ovni, un peu comme Lilly. Cette histoire touchante, admirablement écrite et poétique, est très agréable à lire et témoigne du talent de @blanche.auteure.



Les questionnements de Lilly sont ceux de nombreux enfants qui se sentent perdus dans ce monde hors de portée, incompréhensible. La négativité des autres, les moqueries et la méchanceté n’aident pas.



Cette lecture montre qu’une rencontre amoureuse ou amicale peut tout changer, donner un sens à la vie. On se sent puissant et rien ne semble hors de portée. Ce livre devrait être lu par tous les enfants, ils comprendraient que leur "différence" est une force et les parents identifieraient certaines réactions en mettant des mots sur des maux.



Je remercie Blanche Martire pour ce livre édité par Fabert, il a fait naître en moi des sensations oubliées, des craintes mises de côté et j’ai adoré ce passage : « attention, c’est très dangereux, car si tu oublies toi-même que tu existes, tu pourrais te retrouver une fois de plus par terre. Il n’y a pas chose plus triste que de se délaisser soi-même, accepter d’être perdu à jamais ».
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Lilly est une petite fille qui a 5/6 ans, ce n'est pas précisé exactement mais certains indices comme le fait qu'elle ne lise pas la situe dans cet tranche d'âge. Une petite fille tout en douceur qui s'endort avec un ange et qui a un esprit en forme de labyrinthe qui regorge de tours et détours.

C'est une petite fille rêveuse, dans son monde, sa mère, sa maîtresse, la psychologue...essayeront de la comprendre mais ce n'est pas celles qui arriveront le mieux.

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Lilly va donc vous ouvrir les portes de son coeur et de son esprit au fil des pages, cette petite fille va être le rayon de soleil de votre lecture. Elle vous embarque dans son cheminement intérieur jusqu'à la dernier phrase qui résonne comme un secret à garder.

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Lilly et le labyrinthe c'est les premiers émois, la sexualité enfantine, les rêves et les aspirations précieuses d'une enfant que l'on prend pour différente.

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Malgré le fait que le personnage soit trop jeune pour moi, je salue la plume et les thèmes abordés de @blanche.auteure qui sont essentiels dans la compréhension de l'enfance. Merci à l'autrice de m'avoir confié son manuscrit, c'est très valorisant pour nous lecteurs d'être sollicités et à chaque fois ça touche mon cœur.

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Je souhaite que tous tes rêves se réalisent ma chère Lilly 💛

J'ai lu votre roman, je le trouve très bien écrit, l'histoire est originale et très bien construite.



J'ai passé un très bon moment de lecture.



Félicitations pour cet ouvrage qui plaira à un grand nombre de lecteurs !



Je suis flattée d'avoir eu la chance de découvrir votre livre.