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Critiques de Blandine de Caunes (89)
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La Mère morte

Je termine ce livre, ce poème d'amour à sa mère et à sa fille, dans un état de sidération. Il va me falloir du temps pour le lire et le relire, tant d'amour et tant de souffrances - hélas, un lot partagé par beaucoup d'entre nous. J'ai à la fois dans mon entourage une femme qui lutte pour sa mère Alzheimer et deux couples qui ont perdu un enfant, jeune adulte et qui ne s'en remettent pas. Je vais lire les livres que Blandine de Caunes cite, y compris les poèmes de Emily Dickinson. D'un point de vue littéraire, décrire tant de douleur sans tomber dans le pathos ni le voyeurisme tient de l'exploit.

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La Mère morte

Après avoir lu la bd de Catel consacrée à Benoîte Groult, j'ai repêché en bas de ma pile ce livre de sa fille Blandine de Caunes. Trouvé dans une boîte à livres , je l'avais mis de côté , redoutant un peu sa lecture…





Récit de la fin de vie de Benoîte Groult , atteinte de la maladie d'Alzheimer comme sa mère et sa soeur avant elle et qui devient petit à petit ce qu'elle a toujours craint et refusé de devenir : une « ruine humaine ». Elle qui militait pour le droit de mourir dans la dignité avait écrit, au sujet de sa soeur Flora placée dans une résidence : « À t-on le droit de soigner, pour qu'il vive, un être qui se déshonore et qui serait horrifié s'il se voyait ? » Nul doute qu'elle serait « horrifiée », Benoîte, si elle voyait, en lisant ce livre, ce qu'elle est devenue. Et apprécierait-elle de voir ainsi décrites dans les moindres détails les étapes de sa déchéance ? J'avoue que cette « franchise » m'a un peu gênée.





Auprès de Benoîte, ses deux filles Blandine et Lison , assument comme elles le peuvent la lente disparition d'une mère dont elles étaient très proches : « Une seule chose positive, peut-être, dans toute cette horreur : je commence à te pleurer de ton vivant. Ni ma mère, ni la femme que tu étais ne sont plus là ».

Au milieu du récit survient un autre drame pour l'auteure : le décès accidentel de sa fille unique à 36 ans, qui va la plonger un peu plus profondément dans la souffrance.





Au delà de ces récits difficiles à lire, il y a la présence réconfortante d'une tribu visiblement très unie, essentiellement féminine car chez les Groult/ Guimard/ De Caunes ,on a surtout fait des filles, et c'est d'ailleurs sa petite fille, Zelie 9 ans, qui poussera Blandine de Caunes à reprendre pied.





Un livre assez déprimant (quoiqu'en dise la 4 e de couverture : « ce livre n'est pas triste, au contraire » !), ponctué de citations de Benoite Groult ou de divers poètes, qui a le mérite de poser le problème de la fin de vie mais ici dans un milieu favorisé qui peut entourer la malade de 4 personnes à domicile. Il y a d'ailleurs quelques maladresses dans l'exposition inutile de ce niveau de vie (ex : « Pour Charlie Hebdo, j'étais à l'heure du déjeuner chez Armani pour les soldes »)



Resteront quelques belles phrases :

« J'ai perdu le 1er avril ma fille unique et le 20 juin, ma mère unique. Maman est un mot qui a disparu de ma vie. je ne le dirai plus et ne l'entendrai plus »
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La Mère morte

Un titre à double sens puisque Blandine De Caunes va accompagner sa mère Benoîte Groult atteinte de la maladie d'Alzheimer jusqu'à son décès mais aussi, quelques mois plus tôt, elle va perdre tragiquement sa propre fille dans un accident de voiture. Cette lecture fait réfléchir. A l'heure où cette maladie poursuit ses ravages, à l'heure où nous parents vieillissent, saura-t-on être à la hauteur pour les accompagner au mieux ?

Ce témoignage est édifiant sur les qualités humaines qu'il faut développer pour à la fois aider son père ou sa mère dans ses derniers instants tout en restant connecté à soi et à ses propres besoins.

Quant à la perte d'un enfant, le drame ultime. Et comment continuer à vivre après ces deux deuils successifs ?

C'est un témoignage fort en émotions qui se lit comme un roman.

Petite citation pour finir : "J’ai maintenant compris que mon chagrin était une maladie chronique, avec laquelle je dois apprendre à vivre."



Challenge multi-défis 2021.
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La Mère morte

Un livre magnifique qui m'a profondément touchée. Blandine de Caunes, bouleversante dans ce récit autobiographique, raconte les deux drames qui l'ont frappée en quelques mois.



D'abord la lente décadence et la fin de vie de sa mère, Benoîte Groult, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Comment cette icône du féminisme, cette maîtresse-femme toujours active et militante, cette écrivaine qui a tant apporté aux femmes, peut sombrer de la sorte ? C'est impensable, voire surréaliste. Mais c'est surtout très attristant et cela a réveillé en moi quelques souvenirs personnels douloureux. Qui n’a pas été confronté à l’accompagnement d’une personne souffrant d’Alzheimer ou de démence sénile, ne peut se rendre compte des difficultés de tous les jours. L'auteure décrit avec sobriété, humanité mais aussi humour le quotidien de sa mère avec ses pertes de mémoire et d'autonomie, toutes ces petites choses qui confirment un état de déclin cognitif et laissent envisager une fin prochaine. Benoîte Groult a toujours détesté la vieillesse et a milité pour le Droit de Mourir dans la Dignité. Son rêve était de s'endormir pour ne plus se réveiller. Ses filles étaient prêtes à l'aider et ainsi respecter ses volontés.



Entre temps, Blandine de Caunes a eu l'immense douleur de perdre sa fille Violette dans un accident de la route, laissant derrière elle une petite fille de 10 ans, Zélie. Une épreuve cruelle, révoltante et injuste. Une jeune femme de 36 ans perd brutalement la vie alors que sa grand-mère âgée de 96 ans s'accroche toujours à la sienne, même si elle n'est plus elle-même.



L'auteure écrira un peu plus tard « J'ai perdu le 1er avril ma fille unique et le 20 juin, ma mère unique. Maman est un mot qui a disparu de ma vie. Je ne le dirai plus et ne l'entendrai plus. » C'est bouleversant.



J'admire vraiment Blandine de Caunes pour avoir trouvé la force de se relever et d'écrire ses témoignages poignants avec autant de sensibilité, de vérité et d'humanité.

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La Mère morte

« La mère morte », un titre super gai pour une histoire qui l’est tout autant ! Blandine De Caunes y raconte en effet les dernières années de sa mère, la féministe Benoite Groult, qui s’est battue toute sa vie pour défendre le droit à une fin de vie digne. Pas de chance, atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle se décrépit à vue d’œil sous le regard de ses deux filles, dont l’une d’entre elles (Blandine De Caunes donc) décide de consigner cette déchéance dans le présent livre. Mais le plus terrible n’est pas là : pendant que sa mère s’oublie, sa fille meurt dans un terrible accident de voiture…

Vous connaissez mon goût pour les journaux et autres récits autobiographiques, mais là j’avoue que j’ai été un peu gênée : pourquoi rendre publique la déchéance d’une femme tant connue et admirée ? Peut-être pour montrer que la mal touche tout le monde sans distinction de culture ou d’origine, mais l’auteure se met je trouve terriblement à nu. Le livre est écrit comme un journal consigné jour après jour, ce n’est pas de la grande littérature, mais il contient quelques réflexions très poignantes, comme le fait qu’ayant perdu sa mère et sa fille, le mot « maman » disparait totalement de son vocabulaire.

Bref, une avis mitigé.
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La Mère morte

J'ai découvert Benoîte Groult quand j'avais 20 ans. Immédiatement, ce fut le coup de foudre. J'ai tout de suite aimé la femme qu'elle était à travers ses mots. Elle touchait juste, revendiquait la liberté dans tous ses états, le tout teinté d'un goût certain pour la culture, la littérature et elle incarnait pour moi une figure féministe forte.

Alors, quand ce livre m'a fait de l'oeil et que j'ai commencé à le feuilleter, quelle n'a pas été ma surprise de découvrir qu'il était écrit par sa fille et que j'allais retrouver à travers ces pages bouleversantes de sincérité , la grande dame des "Vaisseaux du coeur". Mais, à la différence de ces précédents romans, c'est la dernière version d'elle-même qui a pris forme sous mes yeux de lectrice.

Cette version, c'est celle d'une longue descente dans les abîmes de la maladie d'Alzheimer. Peu à peu Benoîte Groult se perd et ses filles la perdent. C'est ici le premier sens du titre "la mère morte". Elle est là mais ce n'est plus elle. le deuil se commence de son vivant. Il n'en est pas moins douloureux. Mais au milieu de cette tempête, il y a cet incroyable esprit de famille, cette sororité puissante, ce grand respect de l'autre et de ses convictions aussi qui dominent. Toute cette force réunie transcende le récit .

Mais "la mère morte", c'est aussi le récit d'une double peine. Blandine de Caunes va tragiquement perdre sa fille alors qu'elle se débat avec la maladie de sa mère.

Il n'y a pas de mot pour désigner un parent qui perd son enfant mais il y a une réalité : celle de ne plus jamais être appelée "maman". le titre du roman prend alors un double sens. Happée par les mots de l'auteur, par cette épreuve qu'elle tente de décrire au plus juste, sans jamais masquer sa souffrance, j'ai été emportée dans un tourbillon émotionnel fort. Mais le plus beau, c'est que j'y ai vu aussi de la lumière, de la bienveillance et bien sûr beaucoup d'amour.
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La Mère morte

Le titre ne trompe pas sur le contenu. Il est question de deuils dans ce livre, un deuil annoncé et un autre brutal et impensable.

Blandine de Caunes est la fille aînée de Benoîte Groult. Alors que Blandine travaille avec sa mère à la mise en forme de son fameux Journal d'Irlande, Benoîte s'enfonce peu à peu dans la maladie d'Alzheimer. Et voilà cette femme d'une grande intelligence fière et orgueilleuse, pour qui vieillir a été difficile, contrainte de tout lâcher peu à peu. Ses filles font tout pour que leur mère reste à son domicile ( à Hyères) , avec une importante organisation puis lorsque le quotidien n’est plus « digne » elles programment son « départ » avec l’aide d’un médecin ami.

Dans cette famille, les relations mère/ filles ont toujours été fortes, parfois conflictuelles, mais les choses se disent même si cela ne fait pas plaisir. Et c'est dans cet esprit qui est celui de la mère que la fille ne dissimule rien de la déchéance de Benoîte. L'amour est au centre, mais ce n'est pas un amour béat.

Et puis dans ce parcours d'accompagnement de sa mère, Blandine perd sa fille unique dans un accident de la route. C'est alors la sidération et la douleur qui paraît insurmontable.

Dit comme cela, le récit pourrait paraître plombant. Mais il n'en est rien. Il y a une énergie et une sincérité touchantes, on assiste à ce qui est mis en place pour ne pas sombrer. Parce qu'il y a Zélie, la petite-fille de 9 ans qui n'a plus de mère, la grand-mère se donne une mission et une raison de vivre. Et puis elle découvre ce qui lui a été transmis par Benoîte : un grand amour de la vie et une forme d'égoïsme salutaire. C’est donc une histoire de vie et de gratitude aussi pour ceux qui ont été présents dans ces moments si difficile.

un beau récit qui ne peut pas laisser indifférent et qui ne fait pas l'impasse sur la complexité des relations.



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La Mère morte

Bien que les sujets de ce récit m’interpellent (Alzheimer et deuil d’un enfant), l’auteure n’a pas réussi, ou si peu, à me rejoindre. À mon grand étonnement j’ai même régulièrement ressenti de l’agacement. Étant d’une nature fortement empathique, j’ai d’autant été ébranlée par cette réaction viscérale de ma part à laquelle s’ajoutait parfois une pointe de mépris pour l’auteure devant certains propos. Snobisme et superficialité sont les 2 principaux mots qui me viennent pour expliquer ma perte d’intérêt envers ce récit. D’autant dérangeants compte tenu des sujets traités, qui auraient dû éloigner quiconque selon moi du besoin de mettre en avant un statut social en disséminant gratuitement des noms de personnalités et de lieux connus qui n’apportent rien à l’histoire...? Répétitions et langage descriptif plat sont aussi des problématiques pour ma part. Comme si l’auteure savait qu’elle tenait un sujet d’intérêt pour le public et qu’elle devait remplir un certain nombre de pages, mais qu’elle-même flottait un peu en surface (trop de Prozac?) ou manquait de talent littéraire pour vraiment rendre sa douleur au monde comme elle aurait aimé le faire. Le mysticisme relaté par l’auteure me portait aussi sur les nerfs. Si il y a une chose que l’auteure rend très bien, c’est sa personnalité égocentrique dont elle parle ouvertement d’ailleurs. Ça on le sens bien, les mots sonnent justes contrairement aux émotions de pertes et de douleurs qu’elle communique plus ou moins habilement. Au final, tout n’est pas à jeter, j’ai été attristée et touchée par la descente aux enfers de Benoîte Groult aux prises avec cette maladie terrible qu’est l’Alzheimer. Tous les détails sont là pour bien comprendre l’horreur de la situation. Au final, selon moi, ce livre n’est pas un fiasco dans son genre, il est même intéressant à plusieurs égards, mais il apporte très peu au monde de la littérature.
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La Mère morte

Avant de lire ce récit ,je ne savais pas qui était Blandine de Caunes . Son nom me disait vaguement quelque chose,probablement entendu quelque part . Je vais "blâmer" le fait que jusqu’à mes 20 ans j'ai vécu ailleurs qu'en France,donc son parcours ainsi que celui de sa mère,Benoîte Groult m'a échappé.

"La mère morte" est un récit bouleversant et riche en émotions . Blandine nous raconte l'accident de sa fille,Violette et la mort de mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Mais ce n'est pas tout. Je me suis retrouvée dans ses propos plusieurs fois . La relation qu'elle a avec sa mère ,sa sœur, sa fille,leurs échanges,leurs partages, m'ont touché particulièrement, moi même étant la dernière d'une sororité de 5 filles et très proche de ma mère.

Ce livre nous parle d'un double deuil. Il nous parle de la tendresse,de la joie de vivre,de l'oubli,des compromis, de la douleur,de la rage ,de la violence qu'on retrouve dans la perte d'un enfant .

J'aime bien l’écriture simple,sans tabou ,j'aime la façon dont l'autrice nous dévoile son ressenti face à la mort ,face à l'impensable...

Mais ce livre nous parle aussi de l'amour. L'amour tendre,l'amour inconditionnel, l'amour qui nous sauve...

En refermant ce livre j’étais certaine d'une chose : quand on voit les personnes qui nous sont chères,sur le chemin de la mort,on prend conscience de l'amour qu'on leur porte.

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La Mère morte

https://unmotpourtouspourunmot.blogspot.com/2020/02/la-mere-morte-de-blandine-de-caunes.html

J’avais très envie de découvrir ce récit. Benoîte Groult est une figure féministe importante pour les femmes sur plusieurs générations, je partage ses valeurs et j’adhère à la majorité de ses combats. J’étais donc impatiente de la découvrir à travers sa fille. Même si le sujet ne parait pas très heureux et vivifiant, il m’intéresse grandement. Je suis restée un peu interloquée et désenchantée de son traitement par Blandine de Caunes. Ce sujet est touchant mais je n’ai pas réussi à m’identifier à sa peine. La forme du récit distancie l’auteur comme le lecteur de ces sujets, pourtant universels, et c’est bien dommage !



Au bout de quelques chapitres, un agacement pointe, en effet on y lit une démonstration permanente de la place de l’autrice et sa famille dans la société privilégiée, les citations de personnalités connus s’accumulent parfois sans aucunes plus-valu (mon ami untel, mon amie unetelle). Cela donne un côté people au propos qui n’a pas forcément de sens. Un étalage un peu crispant et questionnant : est-ce une façon de se valoriser ou une simple habitude ? J’aurais presque plus d’indulgence envers la valorisation qui dénote d’une certaine vulnérabilité que de ce qui pourrait passer pour une absence presque d’humilité. Evidemment qui s’est un peu intéressé aux écrits de Benoîte Groult sait qu’elle fait partie de l’élite sociétale et que par rayonnement sa famille également. Mais autant je m’intéresse au processus de création et donc (puisque toute œuvre découle de l’existence ), à la vie de l’auteur, autant je suis absolument indifférente à un entourage bourgeois et ou intellectuel s’il n’apporte rien de plus au propos. J’ai d’ailleurs préférer les citations d’amis anonymes qui me semblait plus vivants et chaleureux.



J’ai aimé les propos sur la filiation, la maternité et le rapport intergénérationnel. L’impact qu’il a dans nos quotidiens et dans notre construction identitaire, mais je trouvais parfois le récit trop descriptif et un peu convenu.



La deuxième partie débute de façon moins cérébrale, plus vivante, plus émouvante. Elle dit la douleur, mais malheureusement, l’autrice continue également sa fresque des personnalités qui sont amis, connaissances et soutiens et c’est excessif.

Certains détails frisent l’indécence, (pourquoi préciser : j’étais à un déjeuner chez Armani le jour où j’ai appris les attentats de Charlie Hebdo, pourquoi ne pas juste dire j’étais en plein déjeuner lorsque ma fille m’a appeler pour m’annoncer les attentats ?)

Certains propos sont clairement idéaliste et dénote une mauvaise connaissance de la vie réelle d’une femme dans ce pays, expliquer : je préférais payer une jeune fille pour me seconder comme maman l’avait fait malgré son petit salaire, est ahurissant. Qu’est-ce qu’un petit salaire ? A ne vivre qu’entouré de privilégié on se sait pas ce qu’est la vie ordinaire. Avec un petit salaire parfois, on ne mange même pas, on compte chaque centime, alors avec un petit salaire, non on ne se paye pas de nurse à domicile, et on n’a pas non plus de quoi accueillir de jeune fille au pairs…

Certains propos sont condescendants, écrire la mort d’un raté est triste mais pas révoltante, est presque aberrant venant de quelqu’un vivant cette vie-là. Qu’est-ce qu’un raté ? Il est facile de ne pas l’être, de rebondir quand on vient de ce milieu qui ne souffrira jamais complètement la misère, parce que justement, les relations effacent tout, permettent tout. Elles ne devraient cependant pas permettre n’importe quels propos.

Cette accumulation de commentaires souffrant un milieu de vie particulier dénature l’objectif a priori fixé, celui décrit sur la quatrième de couverture, à savoir, le deuil, l’accompagnement d’une mère en fin de vie, la difficulté de survivre à ses enfants, de concilier vie individuel et poids familial contraignant.



Finalement, le mysticisme des derniers chapitres à fini d’achever les réserves que j’émettais encore, je n’y suis pas du tout réceptive. Même si je ne doute pas que la foi soit génératrice de mieux être, la pragmatique en moi aurait préféré plus de sentiments et moins de croyances !



Un sujet qui avait tout le potentiel pour me convaincre mais un récit globalement décevant. Un style d’écriture agréable mais certains propos grandement générateur d’antipathie pour moi.

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La Mère morte

La mère morte ne peut que nous émouvoir, surtout les femmes de ma génération pour lesquelles Benoite Groult était un modèle. C’est un texte intimiste qui tient du journal que chez les Groult les filles ont été poussées à écrire dès leur plus jeune âge et qui finissait par être lu par toute la famille. Pas étonnant que Blandine de Caunes sache si bien écrire.

Benoite a beaucoup milité pour le droit à mourir dans la dignité et voilà que paradoxalement elle s’accroche à la vie en déniant de toutes ses forces sa maladie. Sa fille nous décrit avec lucidité son envie de garder sa mère longtemps en vie et son rêve d’une mort rapide en plein sommeil. Mais qui n’a pas fait le même rêve pour abréger les souffrances d’un proche et être égoïstement soulagé? L’égoïsme Benoite l’a d’ailleurs enseigné à ses filles comme un droit.

C’est son expérience que l’auteure raconte face à l’Alzheimer de sa mère. Ce qui aurait pu être un récit universel est un peu dénaturé par tout le côté grande bourgeoisie et l’étalage des amitiés dans l’intelligentsia. Malheureusement tous ceux qui ont un proche en Alzheimer n’ont pas les mêmes facilités.

Et il y a l’autre partie: Violette, la fille unique de Blandine décède dans un accident de voiture. Alors que son esprit était tout occupé par sa mère, l’inimaginable la terrasse et elle hurle sa douleur. Pour moi, c’est arrivé comme un coup de poing dans ce récit que j’imaginais complètement tourné vers la fin de vie d’une de vieille dame de 96ans. C’est bouleversant mais il y une telle énergie et tant de connivence dans cette famille très recomposée que je suis sûre que Blandine de Caune saura trouver la force de se reconstruire pour passer le flambeau à sa petite fille.

#Lamèremorte #NetGalleyFrance
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L'Involontaire

Le roman de Blandine de Caunes, "L'Involontaire" nous conte la vision de Jane, vingt ans, qui se pose des questions sur sa jeunesse et surtout sur le temps qui passe. Elle va aimer follement et rencontrer un vieil homme avec qui elle va établir un contrat tacite.

J'ai découvert ce livre de Blandine de Caunes après celui de sa mère Benoîte Groult ''Les vaisseaux du coeur'' que j'ai DÉVORÉ tant elle relate parfaitement le désir amoureux au fil du temps, malgré les différences des protagonistes - voir ma critique si ça vous intéresse :). Le livre de Groult étant l'un de mes livres préférés aujourd'hui.

C'est ainsi que j'ai découvert le travail de sa fille, Blandine de Caunes, et de son ouvrage. Je n'ai pas été déçu tant le regard que porte l'auteure sur la jeunesse et la vieillesse nous parle à tous.tes, et que les questions qu'elles incombent ont aussi été les nôtres, et le sont surement encore.

Je conçois ce roman en deux voire trois parties. L'une abordant la question de la jeunesse et de l'amour inconditionnel porté à un autre, la deuxième autour de l'expérience de vie avec ce vieil homme, et enfin une troisième partie où Jane est plus lucide, et davantage mature, en portant un regard sur la vieillesse et sur la beauté de la vie - qui reste assez court. Cependant, je trouve que la première relation qu'entretient Jane me laisse dubitatif tant, à mon avis, elle est importante, car elle est un tremplin pour la suite et une expérience due à son âge, mais elle prend trop de place dans l'histoire. Toutefois, des élans d’écriture parsemés dans le texte sont d’une telle beauté que la lecture en parait délicieuse.



Concernant la forme du roman, l'auteure prend le parti d'ajouter des morceaux de textes avant chaque chapitre, écrits par d'autres, et qui nous aiguillent sur le chapitre à venir, en nous faisant aussi réfléchir. Je trouve que c'est une très bonne chose afin de nous faire découvrir des citations, mais aussi des auteurs et des livres peut-être méconnus. Enfin, à noter que la réédition de ce livre est magnifique avec une première de couverture aussi troublante qu'attirante tant elle parait réelle et décrit parfaitement le dessein du roman.

Un livre à relire, tant l'auteure intègre des ressentis propre à son personnage et sa vision de la réalité, qui reste subtilement énoncée, où chaque mot à sa place et fait naître des phrases magnifiques.
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La Mère morte



"Ça pourrait être drôle", lit-on dans le résumé de l'éditeur, ci-dessous. Ça ne l'est pas du tout.



Une mère, âgée mais indépendante, se trompe de jour, de lieu de rendez-vous avec ses filles, achète des objets superflus et coûteux, oublie dans le coffre de sa voiture les fruits de mer bretons, et se lève la nuit, croyant partir pour une destination inconnue.

Cela pourrait être drôle, si ce n’était une maladie mentale due à l’âge, et surtout si cette femme si confuse n’était pas la romancière Benoîte Groult, la mère de l’auteure de ce livre d’une force rare.  Blandine a soixante ans passés. Elle et sa soeur Lison vont faire de leur mieux pour leur mère. Benoîte Groult, luttant, jouant avec sa propre fin, mais refusant avec rage de céder à la fatalité et à la vieillesse, elle qui a été une militante de l’association « Pour le droit de mourir dans la dignité  ». Benoîte s’éteint en juin 2016 à Hyères, à 96 ans. Écrivaine comblée, mère et grand-mère heureuse, femme de combats remportés. Mais ce que ce livre raconte, ce n’est pas juste le deuil hélas ! prévisible d’une mère admirée et aimée, mais un double deuil : voici le terrible sens du titre, La mère morte. « Maman, mon dernier rempart contre la mort. Bientôt, ce sera moi le rempart pour ma fille ». Le 1er avril 2016, la fille de Blandine de Caunes, Violette, 36 ans, meurt dans un banal accident de voiture, laissant orpheline sa fille Zélie. L’ordre du monde est renversé : Benoîte s’accroche à la vie, Blandine sombre, Violette n’est plus. 





Il s'avère que ce livre, qui avait été décrit comme "lumineux", j'ai, moi, eu extrêmement de mal à le lire. Ordinairement je l'aurais lu en deux heures. Là, ce fut en trois jours. Je ne sais si la cause en est mon problême de santé, pas grave mais dont l'arrêt du traitement pèse sur mon humeur, ou si vraiment ce livre est tellement tragique qu'aucun de mes "filtres" habituels, ni ma faculté naturelle à prendre du recul n'ont fonctionné.



Cette famille d'écrivains, de gens de culture, d'intellectuels, multi-racinaire (les Groult, les de Caunes, les Guimard, les mariages et les recompositions) est pleine d'amour. J'ai lu, plusieurs fois dans ma vie les "journaux à quatre mains" de Benoite et sa soeur Flora (décédée en 2001 d'un Alzheimer également, comme leur mère, pourtant créatrice de mode avec leur oncle Jean Poiret). Oh comme j'aime cette famille, depuis toujours, et tant Flora que Rose (le vrai prénom de Benoite). Et les autres. Mais voir la déchéance physique et mentale de celle qui a tant milité avec l'ADMD (association pour le Droit de Mourir dans la Dignité), qui n'est toujours pas acceptée (voir les affreuses affaires dernièrement, tellement médiatisées) est abominable. Le récit est pourtant pudique, mais le nombre de personnes nécessaires pour protéger Benoite d'elle-même nuit est jour est énorme, en plus de ses filles et ses nièces, les filles de Flora. 



L'horreur de l'accident soudain de Violette, fille de Blandine, rajoute à l'horreur de ce que devient sa mère. Blandine tient par le xanax et l'alcool, mais doit tenir, pour sa petite-fille Zélie. en deux mois et et demie, Blandine va enterrer sa fille puis sa mère. 



Le récit est très bien écrit. Plein de souvenirs, d'amour, d'amitiés, de partage, de famille. C'est magnifique. Mais c'est tragique.



 La mère morte - Blandine de Caunes, ed Stock, Janvier 2020, 297 pages.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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La Mère morte

Cela commence par trois fois rien : l’oubli d’un rendez-vous, d’une date, des achats en plusieurs exemplaires, une certaine confusion qui s’installe. Bien sûr on ne veut pas voir les signes et on en plaisante au début. Et puis un jour il devient impossible de nier plus longtemps et le diagnostic tombe : Alzheimer.



Blandine de Caunes nous raconte l’inexorable déclin de sa mère, Benoîte Groult, dans un texte rempli d’amour et très honnête sur sa propre attitude face à cette maladie qui frappe sa mère.



Est-ce encore pire parce que cette maladie mentale touche une femme brillante, intelligente, combattante ? Probablement pas. La maladie mentale est terrifiante pour tout le monde. Voir une personne qu’on aime perdre pied, ne plus comprendre les choses, bientôt ne plus nous reconnaître est une déchirure.



Blandine de Caunes raconte très bien cela, ces moments où elle oscille entre révolte et résignation, entre amour et envie que tout cela s’arrête pour sa mère mais aussi pour elle-même. Elle nous raconte le combat perdu d’avance d’une femme forte qui se révolte contre la désagrégation de son esprit mais dont le déclin est inexorable.



Benoîte Groult était engagée auprès de l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) et le récit de Blandine de Caunes milite clairement pour une vraie réflexion autour de ce sujet.



En parallèle de ce qu’elle vit avec sa mère, Blandine de Caunes doit faire face à un autre drame : la mort de sa fille, Violette, dans un accident de voiture quelques mois avant le décès de Benoîte.



Si le deuil de sa mère était prévisible, celui de sa fille n’est pas dans l’ordre des choses. Pendant que Benoîte lutte encore, Blandine doit trouver la force de se relever de cette terrible injustice aidée en cela par la présence de sa petite-fille, désormais orpheline de mère.



Ce livre est d’une incroyable intensité et à la fois lumineux par la description des relations que Blandine entretient avec sa mère, sa sœur et les membres de sa large famille décomposée/recomposée.



Il est en parfait accord avec l’œuvre et les pensées de Benoîte Groult qui écrivait dans son Journal : « La déchéance physique, passe encore, si l’intelligence reste, sinon intacte, du moins correcte. Mon métier, m’a dignité, c’est de parler et d’écrire. A quoi servirait de végéter en disant des conneries ? »



Il ouvre aussi une vraie voie de réflexion sur la fin de vie à laquelle chacun d’entre nous sera confronté sans être moralisateur ni donneur de leçon. Un bel hommage à une femme engagée et à l’amour filial et maternel.
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La Mère morte

A travers ce livre, Blandine de Caunes nous livre les dernières années de vie de sa mère Benoîte Groult. De leurs vies chamboulées à elle et sa soeur Lison quand il n'y a plus d'echappatoire et qu'alzheimer prend possession de la mémoire de leur mère. Elle nous raconte le déclin de cette femme qui perd peu à peu tout ses repères, la mémoire et se laisse dépérir car il n'y a plus l'envie de rien à la fin.

De ces deux dernières années de vie, Blandine va devoir affronter la perte de sa mère mais aussi la perte de sa fille.



Ce livre ne se veut pas triste mais réaliste. Les mots sont justes, parfois durs, souvent touchants. Il y a des rires, des pleurs, de l'égoïsme mais aussi un avenir.
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La Mère morte

J’ai lu ce livre pour deux raisons : tout d’abord les sujets de l’accompagnement d’un malade d’Alzheimer, le deuil d’un enfant et l’euthanasie m’intéressaient vraiment, ensuite la notation très bonne sur babelio.

Et bien pour résumer ce livre en deux mots : énorme déception.

Je n’ai pas réussi un seul instant à avoir une quelconque empathie pour l’auteure. Au contraire, au fil des pages, j’ai même ressenti un agacement croissant devant tant de niaiserie, de répétitions pour nous faire sortir les mouchoirs, la déconnexion avec la vie du commun des mortels. On est submergé de détails bling-bling inutiles à l’histoire et aux thèmes abordés, les seules phrases intéressantes du livre sont des citations et ne viennent pas de Blandine De Caunes. Il n’y a aucun doute sur le fait que le but de ce livre était l’effet thérapeutique pour Mme De Caunes mais il n’apporte strictement rien à la littérature. Il n’y a aucune réflexion sur l’euthanasie, c’est à peine si le livre nous invite à réfléchir sur ce thème et on est vite consterné par tant de superficialité de platitude, par cette manie récurrence qu’a Blandine De Caunes de mettre en avant son statut social, de montrer qu’elle fait partie de l’élite en disséminant à longueur de pages des détails sans intérêt et qui tournent parfois à la condescendance. On a aussi une forte impression de remplissage de page par des redites, des répétitions, comme si il fallait de la quantité pour pouvoir dire que c’est un roman.

Bref, Blandine De Caune nous montre qu’un sujet passionnant, émouvant, sensible et riche ne donne pas forcément un bon livre, loin de là.

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La Mère morte

L’auteur partage avec beaucoup de sensibilité et de franchise, des événements privés, intimes de la vie de sa famille. La vieillesse très active de sa mère Benoite Groult glisse peu à peu vers l’Alzheimer. Les deux sœurs, vivent cette période avec une grande complicité, elles se trouvent confrontées à des choix douloureux. Pendant cette période, Blandine de Caunes perdra tragiquement sa fille. Ce livre témoigne de la difficulté de prendre soin de sa maman, dont les facultés diminuent peu à peu, cette mère qui s’est battue pour le droit à mourir dans la dignité. Ce droit n’étant pas encore reconnu en France.

On retrouve dans ce livre les textes écrits par Benoite Groult, qui sont des invitations à des lectures pour la suite.

J’apprécie tout particulièrement dans un livre, l’ouverture vers d’autres lectures, ainsi que la défense d’idées essentielles pour le bien-être de l’humain.

Comment est reçu en France l’aveu fait dans ce livre courageux ?

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La Mère morte

Que j ai aimé ce livre !

Une fille rend hommage à sa mère

Ce n'est pas n'importe quelle mère,La dame dont il est question est Benoite Groult , écrivaine que ma mère m' a fait découvrir il y a 40 ans j en avais 20

Ce n'est pas la peine de vous préciser que je vais essayer de relire les ouvrages de Benoite.

C'est aussi un hommage à sa fille Violette.

Est il normal qu'une femme perde son enfant avant sa maman qui ne demande qu'une chose cesser de vivre.

Ce livre est très émouvant , très réaliste , la mort n'est pas un sujet Tabou et le plus a été de découvrir la vie de Benoite.
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La Mère morte

Dans ce récit incroyablement humain, Blandine de Caunes lève le voile sur l’intimité d’une famille face à la maladie d’Alzheimer. Face à l’accompagnement des personnes en fin de vie. Face à la surcharge physique et psychologique des aidants.



Avec une prose tantôt emprunte d’un amour infini, tantôt d’un ras-le-bol face à une situation inextricable, l’auteure dresse de portrait de sa mère, Benoîte Groult, dans les dernières années de sa vie. Benoîte, cette femme cultivée, intelligente et battante. Difficile de l’imaginer ne sachant même plus comment tenir une fourchette. Et pourtant.



Blandine de Caunes dit la déchéance, le besoin d’être constamment sous surveillance, la grabatisation, la perte. La perte de tout.



L’auteure revient également sur le décès de sa fille, survenu quelques mois, seulement, avant celui de sa mère. L’ordre des choses est chamboulé. Blandine de Caunes se préparait à devenir orpheline… la voilà privée de toute forme de sentiment maternel. Sa mère n’est plus vraiment présente ; sa fille n’est plus.



Alors, puisque chez les Groult, on a toujours écrit, elle pose ses émotions sur le papier et nous livre un témoignage d’une beauté éblouissante. Mais également un témoignage sur la dure réalité de l’accompagnement pour les proches. Ces moments où, c’est trop. Simplement trop. Ces moments où l’on voudrait que tout s’arrête. L’auteure le dit sans fard, simplement. Parce que c’est peut-être aussi ça, l’amour. Dire, vraiment, réellement, lorsque l’on n’en peut plus. Comme le dit si bien Blandine de Caunes pour un entretien au Monde magazine : « le secret de cette famille, c’est justement de ne pas en avoir. »



Au-delà d’un témoignage sur la famille Groult, Blandine de Caunes se fait également la voix de toutes ces familles, ces proches qui, eux aussi, se battent pour que l’être aimé puisse partir dans la dignité.
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La Mère morte

Ça aurait pu être triste, voire pathétique. Moins de trois mois s'écoulent pour l'auteur, entre la perte de Violette sa fille et de Benoîte Groult sa mère. Les deux personnes les plus chères à son monde. Deux raisons de ne plus entendre ni dire le mot "maman".

Deux peines insondables, bouleversantes dont l'auteur tire un récit lumineux, doux et tendre, qui laisse la mort frôler son univers et la maintient pourtant à distance.

On s'interroge d'abord sur le lent déclin de Benoîte Groult, écrivain engagé, féministe, vive et si forte. Alzheimer et la décrépitude de la vieillesse, les chutes et les draps tachés, les oublis et les ellipses, les angoisses.

Et au travers du deuil de cette mère si brillante, l'auteur prend de plein fouet la mort de sa fille, encore si jeune.

Pourtant, c'est un récit traversé d'amour, au travers de la douleur et des larmes (parfois des cris), un amour fusionnel qui ne s'épargne ni les conflits ni les déchirures, un amour comme un message d'espoir pour traverser les épreuves.



J'ai repensé au livre d'Emmanuelle Bernheim, et j'ai aimé la pudeur et la "joie" qui se dégageait de ce récit aussi. Un bel hommage que livre Blandine de Caunes.
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