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Citations de Boris Quercia (134)


Elle prend mon sexe de ses deux mains, je suis partagé entre le désir et une foule de questions qui tournent dans ma tête. Elle défait ma ceinture, baisse mon pantalon et commence à me masturber à deux mains, en appuyant toujours son corps contre mon dos. J’essaye de me retourner mais elle ne me laisse pas faire, elle continue à me travailler sans répit.
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Elle mord mon dos au travers de la chemise. Ça ressemble à une attaque cannibale. Je m’excite de plus en plus et j’ai du mal à me retenir, j’ai envie de la pénétrer, mais elle ne se laisse pas faire, elle continue à me travailler et à faire pression sur mon dos avec ses seins.
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Jiménez prenait les choses avec philosophie. « La mort est la seule chose qui n’a pas de solution », disait-il. On ne peut pas mieux dire.

À Valparaíso, tout le monde sait que la vie n’est pas une sinécure, « il y a des nuits où le diable était sans doute de sortie dans la ville », il disait ça d’un ton sérieux, comme s’il y croyait vraiment.
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Si je pouvais arrêter le temps, je ferais sans aucun doute durer éternellement l’époque où j’ai vécu dans la communauté mapuche. Mais je ne sais pas pourquoi, dans ma vie, le calme ne dure jamais très longtemps. Je vais d’un extrême à l’autre, des petites joies aux gros problèmes.
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Une fois qu’on t’a mis en taule, tu n’en sors plus, même si tu sors. C’est "l’université du crime", pour reprendre l’expression à la mode dans l’émission du Flaco Fuenzalida.

Et pendant qu’on joue aux gendarmes et aux voleurs, les balles perdues tuent des innocents sans jamais toucher les vrais délinquants.
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On était déjà allées au commissariat et ils avaient envoyé le dossier au tribunal, mais il y avait un pont ce week-end là et personne n’avait envie de faire quoi que ce soit. Tout le monde s’en foutait. Je les comprends. Chacun a ses propres blessures, alors pourquoi souffrir en plus pour celles des autres ?
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Jiménez disait que la plus grande sagesse du monde, d’après un savant chinois, était de ne rien faire. "Ne fais rien, laisse les choses venir, il t’arrivera ce qui doit t’arriver", qu’il insistait.
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Plusieurs pistolets-mitrailleurs nous tirent dessus et les balles ricochent de partout, je suis planqué dans un cagibi où sont entreposées des bouteilles de gaz et les balles me sifflent aux oreilles.
Depuis le début je ne le sentais pas. Je devrais être de permanence au bureau, pas dans ce trou à rats qui va exploser d’un moment à l’autre.
Jiménez est à deux mètres de là, une balle lui a traversé la cuisse et il se tord par terre. Du dehors, on lui crie de ne pas bouger mais Jiménez est fou de douleur.
On est dans la cour d’une maison de San Luis, à Quilicura. Dès qu’on a défoncé la porte, on a été surpris par les rafales ; il n’y a que Jiménez et moi qui avons pu entrer. Comme il est passé le premier, son corps m’a servi de bouclier. Je n’ai pas eu d’autre choix que de me jeter dans cet abri, mais si une balle touche une bonbonne, je vais être réduit en bouillie.
Jiménez crie de nouveau, fou de douleur, un autre projectile l’a atteint malgré son gilet pare-balles et on dirait qu’il a une côte cassée. Je ne peux pas bouger d’un millimètre, je ne peux même pas lever le bras pour viser sans risquer qu’on me fasse sauter un doigt, j’ai la tête collée contre le mur et mon casque est sur le point de tomber. Du fond de la maison, les types du gang lâchent les chiens. Des rottweilers, des diables noirs qui bavent et grognent férocement.
Ils se précipitent sur Jiménez, droit à la gorge. Je le vois se défendre en essayant de leur donner des baffes. Moi, ils ne m’ont pas vu. J’essaie de viser l’un des chiens qui l’attaquent, mais je ne tire pas, j’ai peur de toucher Jiménez. Les collègues, depuis l’extérieur, lancent des bombes lacrymogènes, l’air devient irrespirable. La fusillade s’arrête, j’en profite pour me jeter au sol et m’extirper de ma cachette. J’attrape Jiménez par une jambe pour le traîner vers la porte. Les chiens disparaissent, sauf un qui ne veut pas le lâcher et lui mord rageusement l’avant-bras. Je colle mon arme sur la poitrine de la bête et je lui mets deux balles. Malgré ça, il n’abandonne toujours pas. On dirait un vrai démon, ce chien, la fumée lui sort par le museau à cause des coups de feu tirés à bout portant.
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[...] Je me suis rendu compte que tu n’avais pas dormi ici cette nuit, je ne suis pas idiote. » Elle se retourne et me regarde pour la première fois. Il n’y a aucune trace de tristesse ou de colère dans ses yeux. Ce sont ces pilules qui la mettent dans cet état d’éveil, froidement cérébral. « C’est pas la peine de se raconter des histoires, c’est fini.
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[...] Il semblerait que ton copain Jiménez était allé très loin dans son enquête sur les abus et disparitions dans les foyers de protection pour mineurs.
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[...] Comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, elle me dit : « J’ai besoin de tuer quelqu’un. »
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[…] Personne ne commence en étant déjà flic. Même le plus flic des flics. Ce n’est qu’avec les années que tu le deviens. Et une fois que tu es flic, c’est fini, il n’y a pas de retour en arrière. Même si tu ne tires plus un seul coup de feu et que tu te consacres au jardinage, tu resteras flic jusqu’au bout.
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