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Critiques de Boston Teran (67)
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Satan dans le désert

Fans de douceur et de bienveillance, fuyez ! Satan dans le désert est un terrible roman et Boston TERAN, son auteur, vous entraînera dans de biens sombres méandres…







Encore une fois, Gallmeister signe là une des faces sombres de l’Amérique, entre junkies et satanistes. Une plongée violente dans le désert de Mojave, où règnent les crotales de toutes espèces. D’un côté, Bob Hightower, flic planqué grâce aux petits soins de beau-papa le shérif ; de l’autre, un psychopathe ultra violent, grand gourou d’une secte sataniste façon Charles Manson. Entre les deux, Case Hardin, ex-junkie échappée de la secte et qui a un sérieux problème de revanche sur la vie.



Un road-trip sanglant où le Bien et le Mal se font face et s’entremêlent rapidement sans que l’on ne sache plus bien faire la différence. Vie et mort s’affrontent allègrement et violence, massacres et chaos se partagent les chapitres : « C’est pas à l’Amérique propre et puritaine que vous avez affaire, sur ce coup-là. Cette merde, c’est l’enfer. Une histoire de drogue, de sang et de foutre, déjantée à un point que vous n’avez pas idée. »



Seule lueur (mais affaiblie) : Gabi, la fille de Bob, enlevée par le sataniste. Parviendra-t-elle à être sauvée ? Qui obtiendra vengeance et / ou rédemption ? Le diable n’est pas forcément là où on l’attendrait finalement…



Un roman très très noir, à lire toutes lumières allumées, en serrant les dents. Une certaine vision de l’enfer, assurément.
Lien : https://deambulationsrennais..
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Méfiez-vous des morts

Aucune conscience professionnelle !

C'est ce qu'a dû se dire Sully, en s'extirpant péniblement d'une fosse à laquelle il était promis, refroidi, de préférence. La faute à ces deux gonzesses, mère et fille, infoutues d'exécuter un contrat proprement en éliminant ce petit flic qui a vu des choses fichtrement compromettantes.

Les années ont passé.

Sully a changé.

De retour sur ses terres, le gars est bien décidé à aller au bout de cette histoire, dût-il y laisser sa peau...une deuxième fois, ce qui serait de la pure gourmandise, convenons-en.



Méfiez-vous des morts est un bon p'tit polar bien trop bavard.

S'il déroule un scénario aguicheur, plutôt bien rendu, au phrasé recherché, il n'en demeure pas moins une certaine lassitude à la lecture récurrente de tergiversations sans fin alourdissant un récit qui y aurait peut-être gagné en taillant dans le gras, procurant alors intensité et plaisir coupable sur la durée.



Le jeu du chat et de la souris harponne.

Les personnages, suffisamment fouillés, affichent une réelle épaisseur.

Le combo Amérique des oubliés mixé à une énième magouille véreuse tient l'asphalte.

Cependant, je ne peux m'empêcher de ruminer à l'idée d'un récit bien plus ramassé qui aurait épargné ces intempestifs décrochages de mâchoires en lieu et place d'un palpitant au bord de l'implosion face à tant de vilenies en ce bas monde qui fait rien que se chicailler.



Merci à Babelio et aux éditions Gallmeister pour ces morts finalement bien vivants.
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Méfiez-vous des morts

« Le passé se modifie sans cesse autour de nous. Rien ne vous oblige à lui céder corps et âme. »

Oubliez le rêve américain, Boston Teran embarque le lecteur dans une sombre et sanglante histoire de magouilles, de vengeance et de rédemption.

Lorsque Charlie Foreman est accusé de trafic de drogue, Dee Storey, tueuse professionnelle est chargée de se débarrasser du shérif John Victor Sully qui doit témoigner contre le truand.

Elle élabore alors un scénario machiavélique pour faire passer le jeune policier pour véreux et l'attirer en plein désert en se servant de sa fille adolescente. Malheureusement pour elle, Sully, grièvement blessé, se relève de sa tombe. Comprenant qu'il a été piégé, il disparaît. Dix ans plus tard, il refait surface grâce à un journaliste qui lui propose de rétablir son honneur et de faire éclater la vérité.

Un très bon roman noir avec une intrigue solide et des personnages marquants : des écorchés vifs, cabossés par la vie, qui tentent coûte que coûte de se défaire du poids du passé et d'échapper à un destin tragique. On ne peut pas s'empêcher de s'attacher à la jeune Shay Storey qui, hantée par ce que sa mère l'a obligé à faire dans le désert, essaie tant bien que mal de s'extraire de son emprise mais il n'est pas si facile de rompre les liens maternels.

Et quel final étourdissant !

Une très belle découverte !

Merci à Babelio et aux éditions Gallmeister pour ce roman obtenu dans le cadre d'une opération masse critique.
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Discovery Bay

Boston Teran s'empêtre dans le Delta de Californie !



Ouf, j'ai eu peur de retomber dans une énième histoire de trafic d'organes, mais ça n'est pas le cas (il y a peut-être quelque chose de "Créance de sang", de Michael Connelly, pour le côté "j'ai une dette envers le donneur").

J'ai trouvé que certains personnages, notamment les 2 personnages principaux, prenaient le temps de beaucoup philosopher (pas au sens noble, mais plutôt ratiociner ou bien penser à des riens), avaient beaucoup d'états d'âme dont la subtilité m'échappait. Mais bon, pourquoi pas des personnages qui pensent ?!



L'auteur essaie de nous maintenir dans la tristesse pendant 517 pages; j'ai bien marché au début, mais il y a des limites à mon empathie.

La culpabilité, omniprésente, est le sentiment le plus partagé dans ce récit. En tant que lecteur, je n'ai eu ni l'envie ni le courage de porter "les valises" des autres.



Voici ce que je reproche au livre :

-Certains "méchants" s'offusquent qu'il y ait tant de méchanceté dans le monde...

-Une grande partie des personnages passent 517 pages (je le redis) à pleurer la disparition d'un des leurs. Difficile de partager leur peine, puisque l'auteur fait du disparu une coquille vide, complètement insipide. Difficile d'être affecté durablement par un portrait guère plus étoffé qu'une rubrique nécrologique en fin de journal.

-Les tueurs ne tuent pas (ou si peu...). Avaient-ils dépassé leurs quotas avant le début du bouquin? Pas de frayeur, tout le monde peut dormir sur ses deux oreilles. Si les tueurs se décident, ils préviendront avec accusé de réception, ils arriveront avec gyrophare et sirène, et ils sonneront avant d'entrer. Le "héros" aurait pu se permettre de rester impavide. Bref, pas de frissons!

- L'ensemble est trop bavard à mon goût. L'auteur fait des efforts stylistiques pénibles (à la limite d'un mauvais pédantisme d'atelier d'écriture, avec de grosses ficelles).

-Les personnages, eux, sont du genre à répéter sans cesse : "Tu sais, par le passé, j'ai fait des choses horribles qui dépassent l'entendement... Mais, je préfère pas te raconter."

Et effectivement, ils ne racontent pas!



Je suis mitigé, parce que je me suis délecté de certains passages, tandis que certaines métaphores m'ont plongé dans un brouillard total, la recherche de style se faisant de plus en plus empesée.

Très honnêtement, à la moitié du livre, je lui aurais attribué cinq étoiles.

C'était alors mon meilleur roman policier de l'année, ensuite...
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Satan dans le désert

Bob est un flic qui vit une existence assez banale à la lisière du désert. Un soir, le pire arrive. Sa fille Gabi a disparu. Son ex-femme et son nouveau mari ont été tués de la façon la plus violente qui soit. La scène est horrible à supporter pour Bob mais pourtant un espoir le fait vivre : ils ont pris sa fille et il fera tout pour la récupérer.

Case, ancienne toxicomane et ancienne adepte d'une secte extrêmement barbare, reconnaît dans le meurtre des proches de Bob la signature de Cyrus, le gourou de cette secte abominable. Elle va donc essayer d'aider Bob à retrouver sa fille. Et pas seulement par acte de charité, mais aussi pour se venger de tout ce que lui a fait subir Cyrus.



Tous les deux vont donc partir dans un road-trip vengeur où ils vont devoir se confronter aux pires monstres qu'a créés l'humanité. Sous un soleil de plomb, on suit leur périple cauchemardesque, et je dois avouer que j'ai beaucoup aimé ce roman !



Âmes sensibles, s'abstenir ! Vraiment, je ne rigole pas, ce livre suinte le sang, la sueur, la violence et la mort. Pas un moment de répit. C'est bizarre parce qu'il m'a rappelé "Le diable tout le temps" de Pollock, dans le sens où Dieu et le Diable s'affrontent vraiment au sein du roman. Les personnages sont aussi timbrés que ceux de Pollock, avec leurs démons assoiffés de sang.

Vraiment une belle découverte pour ma part, et je le conseille à tous ceux qui cherchent un roman bien noir, avec de l'action et du sang !
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Satan dans le désert

Road trip en enfer



Ames sensibles, s’abstenir. 



Nous avons affaire à un roman complètement déjanté, trash, jubilatoire. 



Un flic divorcé et paumé, une ex-camée rescapée d’une secte sataniste ultra-violente, des flics véreux, des prospecteurs immobiliers douteux, un antagoniste psychopathe, double de Charles Manson, un tatoueur mystique. Un massacre. Un kidnapping. 



Voilà la recette de ce formidable thriller hallucinant, porté par le duo héroïque inattendu aux dialogues percutants et caustiques, saupoudrés de réflexions philosophiques et critiques. Bob et Case, au fil des pages, deviennent incroyablement attachants, si bien que j’ai été peinée de les laisser.



Dans la lignée d’un Tarantino (que je n’affectionne pas particulièrement) ou d’un Rodriguez, on suit Bob et Case dans leur recherche de la jeune Gabi, mais aussi leur recherche de pardon, d’absolution, d’abnégation. Ils sont boiteux, cassés, balbutiants, mais rien ne les détourne de leur but.



Très visuel, le roman nous laisse poisseux, le souffle court dans un crade motel au fin fond de la Californie, accablé de chaleur, la bouche pleine de poussière et de sable, sonné par cette traque sanglante et étourdissante.



Je l’ai lu la rage aux tripes, emportée par une écriture très fluide, sarcastique, percutante.



Pour lecteurs avertis.



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Satan dans le désert

Boston Teran livre plus de 430 claques, dans cette quête inédite. Si les ingrédients peuvent faire penser à du réchauffé rassurez-vous le contenu est loin de ce que vous imaginez. C'est trash, c'est très sombre. La différence entre la folie d'un homme qui cherche sa fille et celle de celui qui la détient est parfois très minime. Qui est le monstre ? Qui tue qui ? Comment devient-on l'un ? Pourquoi nous ne sommes pas l'autre ? C'est vraiment bien écrit, bien traduit, rythmé et addictif. Un roman qui laisse des marques, qui retourne le cerveau. On ne peut être totalement étranger à aucun des personnages, l'analyse de chaque personnalité est très fine et poussée. J'ai adoré ce totem !
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Satan dans le désert

En 1995, en Californie, tout près du désert, un couple est sauvagement assassiné. Gabi, l’adolescente fille de Sarah, la jeune femme assassinée, est enlevée par la bande sataniste ayant commis le crime.

Fou d’inquiétude, son père, Bob Hightower, part à sa recherche, assisté de Case, ancienne junkie repentie. La jeune femme connait très bien la bande de criminels parce qu’elle en a autrefois fait partie, sous l’emprise de la drogue, avant d’échapper à Cyrus, leur chef sans foi ni loi, amateur de chair fraiche.

Ils partent tous deux pour une longue quête à travers le désert du Mojave. Bob, flic tranquille guidé par sa foi en Dieu, va rencontrer le mal le plus abject, incarné par Cyrus, capable d’horreurs qu’il était loin d’imaginer…

La traque a pour décor les paysages grandioses du désert, dont on perçoit la chaleur écrasante en même temps que les personnages. Bob et Case sont décrits avec beaucoup de profondeur : ils forment un duo inattendu, mais même si tout les oppose ils finissent par créer une belle relation née d’un objectif commun. Cette relation apporte un peu de lumière parmi les déchainements de violence décrits dans le roman.

Le personnage de Cyrus est extrêmement violent ; son moteur est la souffrance à infliger à autrui. Pédophilie, tortures, meurtres, il est le mal incarné. Son côté gourou fait penser à Charlie Manson, en pire.

Un roman noir d’une grande violence, à l’action menée à toute vitesse, où l’on plonge dans ce que l’âme humaine a de plus sombre. Ça secoue, mais qu’est-ce que c’est bien !

Florence
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Satan dans le désert

En 1995, en Californie, tout près du désert, un couple est sauvagement assassiné. Gabi, l’adolescente fille de Sarah, la jeune femme assassinée, est enlevée par la bande sataniste ayant commis le crime.

Fou d’inquiétude, son père, Bob Hightower, part à sa recherche, assisté de Case, ancienne junkie repentie. La jeune femme connait très bien la bande de criminels parce qu’elle en a autrefois fait partie, sous l’emprise de la drogue, avant d’échapper à Cyrus, leur chef sans foi ni loi, amateur de chair fraiche.

Ils partent tous deux pour une longue quête à travers le désert du Mojave. Bob, flic tranquille guidé par sa foi en Dieu, va rencontrer le mal le plus abject, incarné par Cyrus, capable d’horreurs qu’il était loin d’imaginer…

La traque a pour décor les paysages grandioses du désert, dont on perçoit la chaleur écrasante en même temps que les personnages. Bob et Case sont décrits avec beaucoup de profondeur : ils forment un duo inattendu, mais même si tout les oppose ils finissent par créer une belle relation née d’un objectif commun. Cette relation apporte un peu de lumière parmi les déchainements de violence décrits dans le roman.

Le personnage de Cyrus est extrêmement violent ; son moteur est la souffrance à infliger à autrui. Pédophilie, tortures, meurtres, il est le mal incarné. Son côté gourou fait penser à Charlie Manson, en pire.

Un roman noir d’une grande violence, à l’action menée à toute vitesse, où l’on plonge dans ce que l’âme humaine a de plus sombre. Ça secoue, mais qu’est-ce que c’est bien !

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Satan dans le désert

Lorsqu’après le meurtre d’une violence inouïe de sa mère et de son beau-père, Gabi disparaît, son père Bob part à sa recherche avec l’aide de Case, une ex-junkie rescapée des enfers dans lesquels il leur faut retourner pour avoir une chance de retrouver Gabi vivante.

Sauf que, sur 438 pages écrites tout petit et tout serré…. Les enfers on a largement le temps d’en faire le tour. Et plutôt deux fois qu’une. Des redondances interminables à mon sens. Je n’ai absolument pas été tenue en haleine par ce road trip sanglant.

J’aime la violence dans les romans. La violence psychologique, la violence pure, la violence dure. Mais j’aime la violence qui s’explique, qui se contextualise, qui s’appréhende sous couvert d’une psychologique ou d’une pathologie. Avec ce roman j’ai trouvé ma limite. Je n’aime pas la violence pour la violence. Des actes sans queue ni tête, sans encrage. Des personnages qui feraient pâlir le diable en personne mais dont on ne sait d’où ils viennent ni où ils vont. Je termine ce roman avec un grand « mais pourquoi ? ».

Le style de Boston Teran et sa traduction quant à eux, sont de beaux exemples de la richesse que peut contenir un polar.
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Satan dans le désert

Dans le désert, de la Californie au Nouveau-Mexique, vit une bande. Sordide, satanique et avide. Bob en a fait les frais, son ex-femme et son compagnon ont été massacrés. Sa fille a disparue. Il va alors mener l’enquête, accompagné de Case, une ex-droguée qui a fuit l’horreur de la secte et qui pense savoir où se trouve la jeune fille. Pourquoi cette bande s’en est prise à une famille sans histoire? Quelle revanche avaient-ils à prendre ?

On va suivre ce duo insolite, les paysages vont défiler.

J’ai aimé l’ambiance du roman, peut être un peu trop de descriptions qui ne sont pas forcément utiles. Les personnages, notamment Case, sont attachants. On en apprend aussi sur les relations humaines, le changement de l’Homme au contact du Mal et de ce qu’il y a de pire sur terre.

Les points négatifs sont pour moi, le manque d’enquête véritable, car c’est réellement ce que j’attendais. On sait dès le départ qui a tué la famille et enlevé l’enfant. On ne sait pas pourquoi mais on le devine très vite, pas dans les détails, certes, mais tout de même. L’intérêt de l’histoire réside ainsi dans la quête de l’enfant, va t-elle s’en sortir?
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Satan dans le désert

C'est sur le conseil de mon libraire de Port Maria que j'ai découvert cet auteur et son monde. Whaou!! Çadécoiffe... C'est noir très noir mais il y a dans ces ténèbres une petite lumière synonyme d'espoir. J'ai vraiment beaucoup aimé. On n'en sort pas indemne. Je le conseille fortement.
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Satan dans le désert

Qui aime l’esprit sanguinaire de Quentin Tarantino appréciera forcément cette virée dans le désert Mojave, véritable porte des enfers.



Qui que soit derrière le pseudonyme de Boston Teran, c’est un véritable conteur machiavélique qui nous offre ce récit démoniaque.



Il est conseillé d’avoir le cœur bien accroché, et de ne pas être effrayé par tous ce sang qui entache ces pages où le mal est partout, du côté des bons comme des méchants.



Dans cette traque sauvage d’une violence infinie, l’espoir parfois surgit au détour d’un chemin mais sans jamais s’éterniser pour que l’on oublie pas que Satan dans le désert nous attend et n’est guère propice aux retrouvailles câline.



Une véritable claque qui vous emportera à la frontière du mal où seul deux êtres réussiront en unissant leurs forces à vaincre un psychopathe d’une violence sans bornes.



Une écriture d’une force incroyable, des personnages marquants dans une atmosphère brûlante, endiablée, pervers, satanique pour nous offrir un récit explosif impossible à quitter qui m’a mis K.O.



Vivement le prochain.
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Satan dans le désert

Inattendu. 440 pages haletantes, parsemé de morts, de viols, de secte, de drogues, de rapt d’enfant, le tout dans un ambiance poisseuse totalement What The Fuck. Le roman repousse les limites du thriller sadique. Malgré un trop-plein d’actions dans le dernier quart, Satan dans le désert est un roman foutrement sale qui laisse un gout de poudre sur le visage.
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Satan dans le désert

1995. Cyrus, psychopathe sans foi ni loi, et sa bande de tueurs sataniques s'attaquent à un couple un soir dans leur maison, les tuent sauvagement et enlèvent Gabi, la fille de Sarah. C'est un meurtre commandité qui s'est transformé en vengeance. Cyrus se venge vingt ans après d'un crime qu'il impute à John Lee, l'homme qui lui a demandé de tuer Sam le nouveau mari de Sarah après avoir compris que Sam était l'amant de sa femme. Mais Cyrus est surtout un psychopathe autoproclamé prophète de la Voie de la main gauche qui bousille ses adeptes à coups de drogues et de viols pour mieux les asservir. Case a réussit à échapper à son emprise mais elle vit avec ses démons dans un centre de désintoxication. Quand elle apprend ce qu'il est arrivé à Gabi, elle écrit au père de celle-ci, Bob Hightower, policier sous les ordres de John Lee, pour lui offrir son aide. Tous deux vont s'allier malgré leurs différences et parcourir les routes de Californie et du Mexique sur la trace de Gabi et du tueur démoniaque…

Un roman plein de bruit et de fureur, de sang et de larmes qui, même mené tambour battant, ne laisse pas sur le bas-côté les belles tournures de phrases, les personnages ambivalents et les descriptions ad hoc. Un polar al dente shooté aux amphétamines !
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Satan dans le désert

Oh la la ! J'ai réussit à finir la lecture de ce livre, car on a besoin d'en connaître la fin, mais trop violent pour moi !

Je ne pense pas retourner dans le monde de Boston Teran que je découvre, mais je peux comprendre que certains apprécient ce type de lecture, car cela peut être très addictif !
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Satan dans le désert

RÉSUMÉ:"1995. Aux confins du désert californien, Gabi, quatorze ans, est kidnappée par un psychopathe ultra-violent et sa secte satanique. L’insondable scène de carnage laissée par les ravisseurs ne livre aucun indice, la police patine, le sort de la jeune fille semble scellé. Fou de désespoir, son père, Bob Hightower, le flic local, se voit obligé de faire confiance à une ancienne adepte du culte : Case Hardin, une ex-junkie avec des comptes à régler. Leur quête commune ne tarde pas à se transformer en une traque sauvage marquée par la drogue et la violence, qui les oblige inexorablement à regarder le diable dans les yeux.



MON AVIS: Une fois la dernière ligne lue, me reste en mémoire cette vision de l'enfer que m'a donné à voir l'auteur, Boston Teran. Une fiction terrifiante où l'humanité a perdu tout son sens, où chaque être est soit abîmé, soit perverti, soit mort. Si la folie meurtrière a emporté Cyrus et sa bande de junkies, la douleur et la peur ont poussé Bob et Case à des choix impossibles, des actes dont on ne revient pas indemne.

C'est un livre dur, sans pitié, mettant à nu chaque être et la frontière qui sépare le bien du mal devient floue.

Je garderai longtemps en moi ce combat titanesque, perdu d'avance mais mené avec l'énergie du désespoir par Bob et Case deux personnes que tout sépare mais unis jusqu'au bout. Dantesque, funeste, réalité fantasmée jusqu'à la nausée.
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Satan dans le désert

Choc, hallucinant par contre âme sensible s'abstenir. Du début à la fin c'est trash, mais on se prend au jeu.

Bob, séparé de sa femme, ne vit plus que pour sa fille. Perdu dans les souvenirs, il se rend tous les jours au commissariat tel un automate.

Le jour où son ex-femme et son amant sont retrouvés assassinés et que Gabi est portée disparue, tout bascule.

La seule personne pour l'aider n'est autre que Case, ancienne junkie, au caractère bien trempé. Certaine que ce massacre n'est autre que l’œuvre du terrible Cyrus (un mélange entre un fou, psychopathe, violeur, tortionnaire, gourou du secte de junkies, dealer et j'en passe), elle propose son aide à Bob pour retrouver Gabi.

Ensemble, ils vont partir à sa recherche et ils vont devoir se surpassés afin d'affronter tout ce que la noirceur humaine est capable de faire.

Je recommande Satan dans le désert car ce livre m'a vraiment scotchée, abasourdi et aussi car j'ai retrouvé un côté de S. Craig Zahler.
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Satan dans le désert

Âme sensible s abstenir!

Ce road movie trash est furieusement violent et sanglant. Mettant en scène un père flic qui s associe a une ex junkie pour retrouver sa fille kidnappée. Rien ni personne n est épargné par la noirceur du Mal.

Très bien construit, rythmé avec une tonalité réaliste à glacer le sang, ce roman est simplement : terrible.
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Satan dans le désert

Déjà, première chose : Monsieur Harlan Coben a le don d exagérer quand il dit qu on prend une claque à chaque page et qu il a eu du mal à se remettre de ce coup de force ! Ces commentaires faits par d autres auteurs pour nous inciter à acquérir les livres sont parfois franchement de trop. Suffit de venir sur Babelio pourtant et se faire une idée à partir des critiques des lecteurs. Mais bref !



Je n ai pas réussi à entrer dans cette histoire sans grand intérêt finalement. Pas cru à l amitié de la junkie et du flic ramolli façonné par la violence à laquelle il va se confronter pour tenter de sauver sa fille. Il ne suffit pas d évoquer des horreurs pour rendre ce bouquin intéressant d autant que ce n est pas si à vomir que voulaient bien le dire certains critiques ici mais chacun se fera sa propre idée.



Une sorte de course poursuite road movie mortel qui ne m aura pas laissé un souvenir impérissable.
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