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Critiques de Boston Teran (66)
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Satan dans le désert

Voilà un livre qui promet du sang, de la folie et des horreurs... Certes au début on a notre lot d'hémoglobine, de cadavres et de cerveaux malades. Mais, par la suite, tout cela est dilué dans l'histoire un peu nulle de Bob et Case qui jouent à cache-cache avec Cyrus.

C'est interminable et pas forcément très bien écrit.
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Satan dans le désert

Que dire de cette lecture atypique, trash, dystopique ?

Dans tous les cas elle ne vous laisse pas indifférent par ses côtés "choc des mots" et "choc des images" dus aux chocs des mots,...et de part ses aphorismes pléthoriques.

Ce qui me laisse déjà pantois sur la forme, est la traduction littéraire de ce livre : si l'équivalent français de cette traduction est vraiment fidèle à l'original, alors la langue de Shakespeare est AUSSI une très belle langue. Ce style est unique, condensé, terriblement bien choisi en vocabulaire jubilatoire, pointu et plein de métaphore créatives.

L'histoire est elle même assez banale pour un thriller, mais tout le cheminement psycho des 3 protagonistes est saisissant (yc le personnage de Cyrus, le Démon dans toute sa splendeur. Mais entre démons et anges, tout se mélange quelques fois...

Bref j'ai beaucoup aimé, et je conseil ce livre, mais âmes sensibles s'abstenir quand même, car la violence y est quand même bien présente.

PG
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Satan dans le désert

Sans conteste sur le podium des livres préférés de cette année,, et très peu de risques d'être delogé.



Par contre qui a eu l'idée loin d'être géniale de traduire par "Satan dans le désert " le titre original "God is a bullet ", titre en relation directe avec le roman ("Dieu est une balle ") ? C'est certes moins vendeur comme accroche, mais plus proche du roman....



Le roman, plus noir que l'encre de la plus vieille seiche qui n'ait jamais existée, est tout simplement somptueux.

Un décor hors de l'humain, écrasant théâtre de la genèse, du déroulé et de l'apothéose de ce récit "bigger than live", des personnages exceptionnels, des situations hors gabarit quasiment indescriptibles...

Bref un sommun du roman noir , le vrai, brutal, sans concessions, amoral, digne des maîtres Thompson ou Willocks entre autres.

Tout y est : la violence, sauvage et quelquefois redemptrice, opposant le mal représenté par Cyrus figure tutélaire de Satan et gourou d'une secte jumelle de celle de Manson, à celle du bien, du père de la jeune fille enlevée et son alliée Case ex adepte ladite secte ; la rédemption par l'épreuve du père policier lancé à la recherche de sa fille, et de l'ancienne junkie Case alliée de circonstance , se rachetant dans leurs estimes. Et tant d'autres choses dans ce roman quasi-philosophique quant à la perception de la vie et de la survie.

Les personnages principaux, Bob et Case, présentés au début en classique association contre-nature, évoluent très rapidement et leur rapprochement sur un but commun permet à l'auteur de développer en profondeur ces protagonistes, accompagnés d'acteurs secondaires, soit tous les autres, formidablemebt bien campés et disséqués.



Une absence de manichéisme, une trame de destins inéluctables, des personnages et scenari parfaitement ancrés, d'obsessionnelles quêtes personnelles jusqu'au boutismes, font de ce roman inclassable un chef d'œuvre dans son genre à apprécier par les armateurs de ce style, mais à ne pas laisser entre toutes paires d'yeux.

Une vrai bonne surprise. Bonne decouverte aux convaincus.



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Satan dans le désert

Bob Hightower, un policier, se lance à la poursuite des ravisseurs de sa fille, Gabi, qui a seulement 14 ans. Il devra s'allier à Case, une ancienne junkie qui connaît très bien les kidnappeurs. Ces derniers font partie d'une secte satanique et sont d'une violence sans nom. Bob est prêt à tout pour récupérer sa fille quitte à poursuivre le diable en personne.

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Dire que je n'ai pu lâcher ce roman est un euphémisme. Nous sommes plongés dans l'intrigue rapidement, avec beaucoup de violence, et on s'inquiète tout de suite pour Gabi, il était donc impossible d'interrompre ma lecture. Case est très touchante de par son désir de vengeance et cette peur d'être confrontée au leader de ce groupe et à une partie d'elle-même. Bob quant à lui est un homme intègre, droit dans ses bottes et qui n'aura d'autre choix que d'oublier la frontière entre le mal et le bien. On est confronté aux pires horreurs de ce que l'être humain est capable de commettre. La traque de ce groupe sataniste est riche en rebondissements et en tensions, on ne peut qu'espérer une fin heureuse.

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C'est un roman intense, dur avec de nombreuses scènes violentes, un récit qui prend aux tripes.

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Satan dans le désert

Zéro construction, zéro intérêt, des personnages dont on se fout complètement (malgré quelques passages intéressants sur les addictions vues de l'intérieur), des phrases à effet qui sentent la sueur entre chaque mot sans parvenir à combler le vide. N'importe quelle page de Jim Thompson vaut les 480 de Boston Teran. Il faut du talent pour accompagner le goût du sang.
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Satan dans le désert

Une bonne histoire gâchée par le style. L'auteur ne pouvant s’empêcher de glisser à chaque page et souvent plusieurs fois des descriptions, comparaisons ou autres, alambiquées et incompréhensibles qui à chaque fois me laissaient dans le choix soit de passer outre et m'en foutre et donc de lire en diagonale, soit de rester bloquer dans l'interrogation.
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Satan dans le désert

Vous aimez le cinéma et l’univers à la Tarantino? Vous attendez chaque nouvelle aventure du Bourbon Kid? Ce roman est alors pour vous. Tout commence en 1970 avec la découverte du cadavre mutile d’une « sorciere » dans le désert californien. 1995 Gabi est kidnappée pendant que sa famille se fait massacrer. Son père flic va se lancer à sa recherche avec une ex-camee et tueuse qui pourrait connaître le kidnappeur.



C’est âpre comme le désert. Rock’ roll. L’univers est hyper glauque. Ça tire de partout. Il n’y a aucun temps mort. On rencontre la pire fange des criminels. L’écriture est rythmée, je n’ai pas réussi à lâcher ce livre qui trône dans ma pal depuis quelques années. On est quand même loin d’un roman policier classique, on est plutôt dans le genre noir très très foncé 😂 Je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de roman et je vais continuer à découvrir cet auteur (mais je vais laisser passer un peu de temps).
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Satan dans le désert

Une histoire de drogue, de sang et de foutre, déjantée à un point que vous n’avez pas idée*.



Voilà, vous êtes prévenus ! Encore une fois, âmes sensibles, passez votre chemin, quant aux autres, subjugués par sa couverture hypnotique, n’hésitez pas à vous plonger dans ce cauchemar chauffé à blanc.

Le pitch est assez simple, de prime abord : la fille de Bob Hightower, flic, plutôt raté, d’une petite bourgade de Californie, a été enlevée. Le hic, c’est que ceux qui l’ont kidnappée, après avoir tué (très) sauvagement son beau-père Sam et sa mère Sarah, sont une bande de dégénérés qui carburent à la dope, sous la coupe de Cyrus, sorte de gourou auprès duquel Charles Manson passe pour un enfant de chœur… Pour retrouver Gabi, Bob n’a d’autre choix que de faire équipe avec Case, ex-junkie et ex de la secte de Cyrus. Case connait exactement le sort réservé à Gabi puisqu’il a été le sien pendant plus de dix ans, elle sait aussi comment débusquer Cyrus… Dans un road trip halluciné dans le désert de Mojave, ces deux personnages que rien ne prédestinait à se rencontrer vont devoir apprendre l’un de l’autre, apprendre à se faire confiance aussi…

Dire que j’ai aimé ce livre est au dessous de la vérité (ouai, je sais, je dois avoir besoin d’aller voir un psy !).

Côté intrigue, c’est top : au fil des pages, à l’instar de Bob, nous comprenons pourquoi Sam, Sarah et Gabi ont subi les assauts de la bande de tarés de Cyrus, comment son cerveau malade a conçu cette noire vengeance pendant 25 ans…

Côté personnages, c’est encore plus top : Cyrus, alias Satan, inutile d’en dire plus, je vous laisse découvrir à quel point ce type est barré ; Bob le mec paumé qui va se « révéler » en quelque sorte, et Case, la femme abimée au-delà de tout, qui possède en elle une force inimaginable…

Et il y a le décor, le désert, la Vallée de la Mort (la bien nommée), des kilomètres carrés où il n’y a rien, que des pierres, du sable et de la poussière, quelques serpents aussi (pour les « amateurs », je vous conseille une certaine scène, chapitres 47 & 48)…

Enfin, mention spéciale pour la magnifique couverture concoctée par Gallmeister, collection Totem,

Trash, hallucinant, inclassable.

*ce n’est pas moi qui le dis mais l’auteur, chapitre 13, page 80

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Satan dans le désert

𝗪𝗼𝘄 𝘄𝗼𝘄 𝘄𝗼𝘄 !

𝗦𝗼𝘆𝗲𝘇 𝗮𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀, 𝗰𝗲 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗹𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲.

Me croyant difficilement « choquable » : faites couler l’hémoglobine, racontez moi des overdoses ; même pas peur qu’elle disait… Oups, aurais-je parlé trop vite ?



Ce roman, c’est un coup de poing dans toutes les parties de ton corps.

C’est aussi puissant que what the fuck. Le pire, c’est que tout tient debout. On parvient à s’attacher aux personnages et même à refermer le livre avec une petite morale sur la vie.

Je ne vais pas vous mentir… J’ai terminé les 100 dernières pages en diagonale, parce que mon apnée durait depuis trop longtemps, que j’avais reçu un trop plein de sang au visage, parce que j’avais le sentiment que la résolution du problème durait 1000 ans et que l’on souhaitait juste m’offrir du gore gratos - j’avais tort. Le pire ? C’est que j’ai regretté. C’est que ces 100 pages, j’aurais dû les lire intensément. Quitte à le finir deux jours plus tard. Parce que tout a un lien, parce qu’on est milles lieues de s’imaginer la fin, parce que … wow ça a du sens !



Je vous incite à le lire alors que j’ai le sentiment d’être passée à côté et en admettant que pour moi, ce n’était pas le bon moment. Mais y a-t-il un bon moment pour ce livre ? Très certainement NON !



📖 Nous sommes en Californie. Sarah et Sam sont retrouvés morts dans leur maison. Fin’ … torturés jusqu’à leur dernier souffle plutôt. Une mise en scène atroce qui a tout l’air d’un rite satanique. Gabi, la fille de Sarah est portée disparue. Les assassins l’ont-ils kidnappé pour lui infliger d’autres horreurs ?

Bob, le père de Gabi, flic « pépère » se refuse à attendre que la police trouve une piste. Le temps est compté. Il décide de faire confiance à Case, une junkie anciennement membre de ce « culte ».

𝗗𝘂 𝘀𝗮𝗻𝗴, 𝗱𝗲𝘀 𝘃𝗶𝗼𝗹𝘀, 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘁𝗼𝗿𝘁𝘂𝗿𝗲, 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗰𝗶𝗱𝗲… 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗰̧𝗮 𝗺𝗲́𝗹𝗮𝗻𝗴𝗲́ 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝗿 𝗲𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗺𝗯𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗼𝗽𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗧𝗮𝗿𝗮𝗻𝘁𝗶𝗻𝗼.



Alors ? Prêt pour le voyage ?
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Satan dans le désert

J'ai lu ce livre grâce à une critique de libraire à la TV.

Elle ventait la noirceur du livre et son univers glauque.

Noirceur il y a certes mais je me suis beaucoup ennuyé de cette noirceur sans interêt.

On a l'impression de revivre le meme chapitre inlassablement...

je n'avais qu'une envie en terminer au plus vite !!!
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Satan dans le désert

“Si tu as d' la joie au coeur, frappe dans tes mains”, ou plutôt bats à mort les victimes désignées.

“Si tu as d' la joie au coeur, frappe du pied” ou plutôt piétine tout ce qui reste, l'espoir, la dignité, leurs âmes.

“Si tu as d' la joie au coeur, claque la langue” mais fais attention, Cyrus pourrait bien te la couper…et la déguster ensuite.



Cyrus? Gourou de "La main gauche" succédané de Manson, entouré de junkies pervers et meurtriers.

Dernier crime en date : l'enlèvement de Gabi et le massacre de sa mère et de son beau-père.

Bob, flic mouton un peu ramollo, père de Gabi, va devoir passer du côté des loups, accompagné de Case, ex-membre de "La main gauche", pour retrouver sa fille. Et là, on va voir de quel bois il se chauffe nondidiou! Non en fait, on ne peut pas faire de blague tellement c'est violent et pas drôle. Pas à vomir non plus comme j'ai pu lire, essayez Elijah de Noël Boudou par exemple…



Je ressors de cette lecture mitigée et un peu déçue. Je m'attendais à quelque chose de plus dynamique, allant crescendo, peut être une ambiance plus cinématographique, mais j'aime beaucoup la couverture de la dernière édition chez Gallmeister (ok on s'en fou?). L'écriture est fluide, le livre se lit vite et bien, c'est incisif, c'est déjà ça mais je n'ai pas vraiment été tenue en haleine. J'ai parfois eu l'impression que le glauque de l'histoire embourbait et ralentissait aussi le rythme.



Le méchant est très méchant, oulàlà, mais rien de très original. C'est un psychopathe avide de contrôle et mystique qui dirige ses disciples d'une main de fer en faisant miroiter le St Graal dans une seringue, okay. Les gentils sont gentils mais cassés : le personnage de Case est assez attachant. Bob, déchiré entre le Bien, le Mal, le Super Mal, et Dieu a dit que…a au moins le mérite de tout faire pour atteindre son but. Difficile aussi de croire à ce tandem assez mal assorti, l'alchimie ne se fait pas pour moi. Il y a également des gentils qui ne le sont pas, il y a des secrets derrière les secrets, c'est sanglant…mais il m'a manqué un soupçon d'originalité, j'ai eu un sentiment de déjà vu, déjà lu.
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Satan dans le désert



Ce road-book bâti sur un schéma assez traditionnel : un père (Bob Hightower, policier bureaucrate de son état) s'allie avec une ex-junkie (Case Hardin), pour retrouver sa fille de 14 ans enlevée par une secte satanique...est détonnant. Aucune seconde de répit, pas d'étalage complaisant de violence, une intrigue soutenue, des personnages cherchant la rédemption le long de la frontière mexicaine...et un méchant (Cyrus), sorte de Manson au discours horriblement pervers et dérangeant (Satan l'habite).



Le style n'est pas laissé de côté et Teran sait conduire une histoire scabreuse sans faillir, en portant le propos au-delà du fait divers, plongeant le scalpel dans le corps d'un pays malade. Si le lyrisme n'est pas totalement absent, il ne vient pas amoindrir la confrontation entre le Bien et le Mal, à la fois espérée et redoutée. On suit avec douleur et compassion, la lente transformation des personnages. On termine sur les genoux au bout des 436 pages, tout en criant pitié et encore, face à ce thriller écrit "au fusil à pompe". Hollywood va-t-elle passer plus longtemps à côté de ce bâton de dynamite ?
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Méfiez-vous des morts

C'est surtout la mort d'ennui qu'il faut craindre.

Autant "Satan dans le désert" était bluffant en première lecture avec une écriture "au fusil à pompe", autant ce "Méfiez-vous des morts" m'est tombé des mains et j'ai arrêté à mi-chemin.

C'est brouillon, touffu, ennuyeux, les personnages sont mal définis. On est obligé de passer son temps à revenir en arrière pour savoir qui est qui et c'est épuisant.

Mortel, même.
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Satan dans le désert

Une révélation, dommage que la fin du livre soit un peu baclée ou qu'il y ait un manque de vitalité dans la chute, on aurait aimé un peu plus d'imagination, moins de lenteur, je ne veux rien dévoiler, le plaisir doit rester intact, sans ce bémol 5 étoiles sans problème.
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Satan dans le désert

Satan dans le désert de Boston Teran

Je ne pouvais pas ne pas le voir, sur son présentoir dans ma petite bibliothèque avec sa couverture rouge, présentant un serpent. En avant plan un homme moustachu porte sur son épaule un fusil de chasse en second plan une jeune femme cheveux aux vents détient dans sa main droite un pistolet, au milieu de la chaussée un véhicule est en flamme.

Nous sommes en 1995, aux confins du désert californien, Gabi 14 ans est kidnappée par un psychopathe ultra-violent et sa secte satanique. Sur la scène de l'enlèvement un carnage est le mot est un peu juste. La police cherche un peu et patine beaucoup . Le sort de la jeune fille semble scellé. Mais, c'est sans compter le père de Gabi, Bob Hightower, flic local, tranquille un peu pépère, divorcé qui adore sa fille et qui va devoir faire confiance à Case Hardin une junkie ancienne adepte d'un culte satanique qui a des comptes à régler. Voilà, la quatrième page de couverture présentée.

Très rapidement,vous allez découvrir l’extrême violence dans lequel cet enlèvement s'est produit et là vous devez bien faire attention à tous les noms des protagonistes de cette histoire au risque de perdre un peu le fil, c'est ce qui a failli m'arriver. L'auteur ou le commanditaire de cet enlèvement vous allez le connaître. Case au regard d'un article paru dans le journal local rapportant les faits, reconnaît dans sa manière de faire la marque de Cyrus, un type qui prend plaisir à détruire l'innocence des enfants les faisant tomber dans la dépendance en leur faisant subir les perversions sexuelles les plus abominables, qui prend plaisir à torturer les adultes avec un raffinement que vous aurez du mal à supporter. Case ayant été victime de Cyrus et s'en étant a peu près sortie vivante de ses griffes, voit dans l'enlèvement de cette très jeune fille l'occasion de se venger. Pour cela elle doit se faire accepter de Bob qui ne l'oublions pas est un flic. Une ancienne junkie et un flic l'attelage paraît difficile. C'est pourtant ainsi que ce road movie vers l'enfer va se dérouler ou tout les coups seront permis. Là cher lecteur, vous allez devoir vous accrocher car comme l'on dit dans la marine cela va souffler très fort et faudra mieux se tenir aux bastingages. Comment transformer un mouton en un loup , la quête commune ne va pas tarder à se transformer en traque sauvage, marquée par la drogue, l'ultra violence de quoi rendre septique un psychiatre s'interrogeant sur pourquoi des gens équilibrés peuvent cacher une face si sombre lorsqu'ils sont confrontés à des psychopathes ! Vous avez deux heures !

Mais revenons à notre livre. Si maintenant que vous êtes arrivés ici vous aurez du mal croyez moi à le quitter emporté dans cette course vers la mort dans ce territoire ou il n'y a pas âme qui vive au Nouveau Mexique. Vous serez aussi je pense, surpris par l'écriture de ce livre des phrases courtes incisives surtout lorsque Boston Teran décrit les scènes d'horreur et d'action. Je vous avez prévenu quelques lignes auparavant. En 400 pages vous saurez si Bob et Case arrivent à vaincre Cyrus ? Si Case va également se venger et de quelle manière et si elle arrivera à juguler ses vieux démons et ses souvenirs horrifiants. Si Gabi sortira vivante de cette histoire et dans quel état physique et psychologique . Si enfin le bien triomphera du mal.

Vous découvrirez aussi l'histoire de Cyrus et de sa bande . Cyrus est un psychopathe assurément, un sadique aux multiples talents également, un expert ou la violence est pour lui un véritable orgasme ( dans le texte ). La question que l'on se pose mais comment en est-il arrivé là ? Vous le découvrirez également.

Si vous êtes prêt à supporter du sang, des larmes, des scènes de tortures, de shoot, des morts ultra-violente des héros pas tout blanc tout blanc ; Satan dans le désert de Boston Teran est écrit pour vous.

J'allais oublier le principal. Rappelez-vous lors de l'enlèvement de Gabi, celle-ci s'est déroulée lors d'une tuerie ? Qui a commandité le crime et qui l'a exécuté ? C'est un road movie vers l'enfer que nous a concocté Boston Teran. Ce n'est qu'au dernier paragraphe que vous aurez votre réponse. si vous aussi vous voulez regarder le diable dans les yeux, lisez Satan dans le désert de Boston Teran . Bien à vous.

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Satan dans le désert

Que dire de ce roman … hormis qu’il est époustouflant par sa noirceur et par la violence qui s’en dégage. Il y a dans ce livre tous les ingrédients pour faire en sorte que cela marche avec moi et c’est effectivement ce qu’il s’est passé, j’ai adoré. C’est une lecture qui ne laisse pas indemne tellement l’ambiance qui s’en dégage est lourde, noire et violente. Cela parle de religion, de drogue, de racisme… Il décrit une Amérique sur le déclin, personne n’est épargné par l’auteur, les mots choisis sont acerbes et crus.



J’ai été happé par cette histoire nous parlant d’une sorte de gourou complètement psychopathe, enlevant une jeune fille et exécutant sa mère et son beau-père dans une scène réellement sordide. Dans laquelle nous allons suivre un duo totalement improbable partant à la recherche de cette jeune fille. Bob, son père, un flic extrêmement croyant et avec l’alcool facile va donc faire équipe avec Case, une ex-junkie et ancienne fidèle du gourou. Ce binôme part donc dans une sorte de road trip sur les traces laissées par les membres de la secte.



Comme vous vous l’imaginez depuis que vous avez commencé à me lire, la violence est reine dans ce roman, et les scènes d’actions, de viols, de drogue et de meurtres ne manquent pas et n’en sont pas exemptées.



En bref, un roman très très noir comme je les aimes, un roman comme seul les américains savent les écrire et encore une pépite dans la collection Totem de chez Gallmeister.
Lien : https://readlookhear.wordpre..
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Satan dans le désert

Cette histoire n'a vraiment pas fonctionné avec moi.

Je ne vois pas ou veut nous emmener l'auteur, je ne suis rentrée à aucun moment dans l'histoire.

Les personnages, une course poursuite indignes d'interet de la violence gratuite franchement ca ne va nulle part je n'ai compris aucun de leurs comportements, le style litteraire exclut tout suspens bref perte de temps
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Méfiez-vous des morts

“Méfiez-vous des morts”. Une phrase prononcée très tardivement dans le roman alors même que les morts-finalement-vivants hantent l’histoire du début à la fin. Une phrase qui résume tout, prononcée par Dee Storey, un personnage plein de noirceur, de vices et parfois de tendresse, dont la cruauté est un peu à l’origine de l’histoire. Cette mère toxique embarque sa jeune fille dans l’assassinat d’un policier, organisé par une bande aux membres plus corrompus les uns que les autres, qu’elles vont enterrer vivant. Un assassinat raté qui donne lieu, des années plus tard, à une intrigue des plus renversante, teintée d’action, de règlement de comptes, de sang et de tendresse.



Dans Méfiez-vous des morts, l’on retrouve la mécanique duo qui fonctionnait déjà à merveille dans le premier roman de l’auteur et qui broie les codes sexistes. Chez Teran, les méchants, les vrais, et les personnages dont il faut le plus se méfier, sont très souvent des femmes. Des femmes aux cœurs de pierre, animées par la soif de sang et/ou de vengeance, qui n’ont peur de rien et besoin de personne pour tenir leur rôle, et surtout pas des hommes. Loin d’être cependant exclus de l’intrigue, les hommes ont une place importante dans le roman, mais sans qu’aucune hiérarchie homme/femme ne se crée. Les femmes et les enfants tuent, les hommes et les caïds aiment, on est très loin du monde de Bisounours qui habille trop souvent la littérature, quoi qu’un peu moins avec le roman noir qui ose bien plus.

Si je mets l’accent sur cette facette des romans de Boston Teran, c’est parce qu’une fois de plus, ce sont les duos principaux du roman qui le font briller, des duos homme/femme dont l’un sait parfaitement laisser la place à l’autre, si bien que le sexe des personnages n’est jamais marqué sur leur front. Si on y réfléchit bien, c’est assez rare pour être noté ; les rôles, dans les romans, étant très souvent “sexualisés” et peu surprenants, et lorsqu’une femme prend les commandes des intrigues, elle emprunte bien souvent les codes masculins, notamment dans le policier. Or, dans ce roman, Boston Teran donne une vraie parole aux femmes, construites selon un rôle qui leur correspond, en appuyant, par exemple, sur l’instinct maternel et la relation mère/fille. Une relation qui par ailleurs apporte énormément de matière au roman, qui fascine, dégoute et dont on ne voit jamais la fin tant la mère est toxique. Mieux encore, l’auteur ne s’arrête jamais au sexe de ses personnages, puisque le caractère féminin des filles Storey ne les empêche pas d’être de redoutables garces et tueuses ; là où on ne les attend pas forcément, formatées par les rôles habituels. Au placard les potiches qui restent dans l’ombre des méchants mafieux, l’action ne se passera pas sans elles !



Méfiez-vous des morts est donc un roman très noir et parfois dur, dont l’intrigue prend place au cœur d’une magouille. Au départ, un évènement somme toute banal : la construction d’une école. Puis, des suspicions, des preuves, et les premiers morts tombent, la vérité est étouffée, et il faudra attendre plus de dix ans pour la voir enfin exposée au monde. Mais avant cela, il va falloir être plus malin que l’adversaire. Cela tombe bien, notre flic mort-vivant sera bien entouré, de personnages tous aussi passionnants les uns que les autres : je vous laisse tout le plaisir de découvrir l’agoraphobe Landshark, ou encore l’impitoyable Dee Storey qui va donner du fil à retordre à tout ce beau monde.

Je savais Boston Teran doué, pour l’avoir déjà lu et avoir grandement apprécié sa proposition, mon avis à son sujet est désormais un peu plus précis et enthousiaste. Cet écrivain anonyme, qui reste un mystère pour beaucoup, est avant tout un inventeur d’histoires hors du commun qui saute à pieds joints dans la gadoue, quitte à éclabousser un peu. Et c’est tant mieux.
Lien : https://aufildelhistoire.com..
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Méfiez-vous des morts

Avant le somptueux Satan dans le désert, Boston Teran avait déjà mis la patte au polar pulp. Un désert, des politiciens corrompus, du chantage, de l’argent sale, des fusillades… Tout y est. Pour notre plus grand plaisir. Personnages cabossés & faux-semblants sont les jouets de l’auteur qui s’amuse comme un fou à placer ses personnages dans des situations toujours plus jubilatoires et excessives. Si le jeu commence à lasser en fin de parcours avec une avalanche d’action & de détails, toute la première partie se savoure à la manière d’un shot. On sent l’alcool brulé dans tout l’oesophage et le plaisir monte. Petite gueule de bois à mi-parcours avec trop de dialogues, trop de personnages secondaires, trop d’explications peu nécessaire. Mais au final, Méfiez-vous des morts est un polar jubilatoire, sanglant et sexy.
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Satan dans le désert

Fans de douceur et de bienveillance, fuyez ! Satan dans le désert est un terrible roman et Boston TERAN, son auteur, vous entraînera dans de biens sombres méandres…







Encore une fois, Gallmeister signe là une des faces sombres de l’Amérique, entre junkies et satanistes. Une plongée violente dans le désert de Mojave, où règnent les crotales de toutes espèces. D’un côté, Bob Hightower, flic planqué grâce aux petits soins de beau-papa le shérif ; de l’autre, un psychopathe ultra violent, grand gourou d’une secte sataniste façon Charles Manson. Entre les deux, Case Hardin, ex-junkie échappée de la secte et qui a un sérieux problème de revanche sur la vie.



Un road-trip sanglant où le Bien et le Mal se font face et s’entremêlent rapidement sans que l’on ne sache plus bien faire la différence. Vie et mort s’affrontent allègrement et violence, massacres et chaos se partagent les chapitres : « C’est pas à l’Amérique propre et puritaine que vous avez affaire, sur ce coup-là. Cette merde, c’est l’enfer. Une histoire de drogue, de sang et de foutre, déjantée à un point que vous n’avez pas idée. »



Seule lueur (mais affaiblie) : Gabi, la fille de Bob, enlevée par le sataniste. Parviendra-t-elle à être sauvée ? Qui obtiendra vengeance et / ou rédemption ? Le diable n’est pas forcément là où on l’attendrait finalement…



Un roman très très noir, à lire toutes lumières allumées, en serrant les dents. Une certaine vision de l’enfer, assurément.
Lien : https://deambulationsrennais..
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