Citations de Boucar Diouf (151)
Si le pouvoir et l’argent poussaient au sommet des arbres, certaines personnes n’hésiteraient pas à épouser des singes.
si l'arbre savait ce que lui réserve la hache, il ne lui fournirait pas le manche.
- [...]Une vague c'est un peu comme la rumeur, mon cher Cajun : elle commence très petite, s'amplifie en s'éloignant de sa source, et finit par donner quelque chose de complètement différent de ce qu'elle était au départ.
- Eh bien..., si j'étais un poisson, je ne m'aventurerais pas dans des endroits pareils !
- Si j'étais un poisson, renchérit Jo, le premier qui me sortirais avec sa ligne de cette porcherie, je l'embrasserais sur la bouche et je lui dirais : " Merci ! ça fait des années que j'essaye de sortir de cette merde. "
- Est-ce qu’il serait dépressif? demanda le Cajun.
- Non; à cause de la menace qui pèse sur son espèce, l'ours polaire serait devenu bipolaire.
- Désolé de ne pas pouvoir t'éclairer Jo ! Je ne comprends rien à ces histoires de marées hautes et basses.
- Qu'est-ce que tu ne comprends pas?
- Je pensais que la marée était basse le matin, haute l'après -midi, et que, la nuit il ne se passait rien parce qu'il faisait noir. D'où proviennent les eaux qui font monter la marée?
- Tu ne le sais pas? De tous ces téléspectateurs qui vont aux toilettes et tirent la chasse en même temps pendant les pauses publicitaires.
- Es- tu sérieux?
- Mais oui , je suis sérieux ! Plus l'émission est écoutée, plus la marée qu'elle provoque est haute !
-Tu veux dire la marée humaine?
- Non, je parle de la vraie marée.
- Je pense que tu me racontes encore des conneries.
- Bien sûr que je te raconte des conneries ! En vérité, c'est l'attraction exercée par la Lune et le Soleil sur les masses océaniques qui provoquent les mouvements associés aux marées. C'est d'ailleurs incroyable de voir que ces astres qui sont si loin de la Terre ont une influence si forte sur nous. C'est comme si le pet d'un éléphant au fond de la savane africaine provoquait un déluge au Saguenay !
Un morceau de bois peut rester tant qu'il veut dans une rivière, il ne se transformera pas pour autant un crocodile.
Le vent agite les feuilles des arbres comme la mort secoue les vivants, sans distinction d'espèces.
[...] si l'arbre savait ce que lui réserve la hache, il ne lui fournirait pas le manche.
Les vagues sont des rythmes marins qui font valser les bateaux.
"Jeter des coups d 'œil en arrière sans jamais garder les yeux rivés sur le rétroviseur", c'est ce que recommandait le grand singe comme antidote à la nostalgie.
- Oui, un bouc émissaire.[...] C'est une vieille expression qui vient de la tradition juive. À l'époque, le grand prêtre d'Israël posait sa main sur la tête d'un bouc pour y transférer symboliquement tous les péchés de son peuple. La pauvre bête était ensuite envoyée dans le désert, où elle errait pour disperser sa cargaison de péchés. [...] Le grand Abalbogo disait : " L'épine dans la chair d'autrui est toujours plus facile à enlever."
Le conte est une histoire d'hier, rapportée par les hommes d'aujourd'hui, pour les générations de demain.
Le rire, disait un grand penseur, c'est un peu comme les essuie-glaces : ils n'arrêtent pas la pluie, mais ils permettent d'avancer.
Si tu donnais le Sahara à certains humains, dans quelques années ils auraient besoin d'acheter du sable.
" Comme disait l'écologiste, tous les égouts sont dans la nature."
Se tromper de chemin, c'est aussi apprendre à connaître son chemin.
" Quand l'homme aura tué le dernier animal, coupé le dernier arbre et pollué la dernière goutte d'eau, il comprendra peut-être enfin que l'argent n'est pas comestible."
- Il faut avoir les deux pieds sur terre. N'as-tu pas remarqué, soldat, que les gens qui ont les deux pieds sur terre sont moins susceptibles de nous mener en bateau?
Le mensonge peut faire deux semaines de route, la vérité finit par le rattraper en une journée.