Quoi de mieux qu'un conte pour transmettre les histoires, surtout si le conteur est un vieux baobab qui connaît la vie depuis le bout de ses racines jusqu'au bout de ses branches, et plus encore, car il sait écouter ce qui se dit à son pied, ou saisir au vol les paroles que le vent lui apporte.
La poésie des mots nous transporte au-delà des temps, au-delà des lieux, pour nous révéler une vérité toute simple, toute bête : il ne faut pas chercher la vérité, la prouver, mais il faut l'écouter, la regarder, la sentir.
Diouf Boucar est pris entre deux réalités. Fils d'éleveurs de chèvres, de vaches et de zébus, il a quitté sa savane natale du Sénégal pour immigrer dans un pays froid, dans un pays riche, le Canada. C'est un scientifique, à la recherche de la vérité, à la recherche d'un sens à la vie. Mais il est aussi enfant de la savane, bercé par les contes, les croyances ancestrales. Ses ancêtres connaissent les lois de la nature, ils savent, sans avoir besoin de le prouver, d'où ils viennent et où ils s'en iront. Ils font en sorte de respecter ce cycle : recevoir et donner.
Le vieux baobab, comme s'il était pressé, comme si ses jours étaient comptés, lui confie son savoir millénaire. Tout se bouscule, tout se mêle, on a du mal à comprendre le fil de l'histoire. C'est peut-être justement parce que cette histoire, la nôtre, celle des bactéries…des arbres…des hommes … est unique et indissociable. Elle est à la fois simple et complexe. Les branches se croisent et s'entrecroisent, elles se ressemblent, elles coopèrent, elles craquent à la moindre modification.
La vie pourrait s'apparenter à un arbre, dont les racines plongent très profondément sous terre, se nourrissant de ce qui tombe à ses pieds, qu'il soit végétal ou animal. En échange de ce qu'il reçoit, il donne… il donne les fruits de son arbre. C'est un cycle sans fin, une alliance ancienne et efficace.
L'homme fait partie de ce cycle, mais il est trop gourmand. Même si sa curiosité insatiable et son insatisfaction permanente sont le moteur de son évolution, il oublie parfois de donner, de partager, de penser à l'autre, qu'il soit végétal ou animal, et même s'il appartient à son espèce. Il oublie qu'il n'est pas le plus fort, le plus beau, le plus intelligent. Il court à sa perte, entraînant avec lui ses partenaires, mises à part les bactéries… les plus petites…qui elles s'en sortiront.
C'est un conte qui parle de la société moderne, de l'immigration, de la transmission, de la famille, de l'éducation, de la science, de la religion. le conte de Diouf Boucar peut paraître un peu trop feuillu, un peu trop fouillis, car l'histoire part dans tous les sens. On peut le comprendre ; le chemin est long des racines jusqu'au sommet du baobab, des bactéries jusqu'au végétal… du végétal à l'animal.
L'important est de ne pas se perdre en chemin, de tendre l'oreille quand les anciens de ce monde émettent des sons, des odeurs, des craquements. Il ne faut pas croire qu'ils sont immobiles et ne ressentent rien. Ils sont beaucoup moins turbulents que les hommes, ils sont presque silencieux. Un peu comme le papa de Diouf Boucar dont les silences sont plus audibles que la parole. Les discrets ont beaucoup à apprendre aux grands de ce monde.
Un conte très riche, qui nécessite une lecture attentive, un peu comme s'il fallait laisser le temps au vieux baobab de sortir ses mots, du plus profond de ses racines, de ne pas faire de bruit, de peur de le déranger, mais seulement de se laisser bercer au creux de ses branches, écouter la sève s'écouler tout doucement, sentir la brise l'effleurer et ses feuilles frémir de plaisir, lui laisser le temps, tout simplement de nous transmettre sa sagesse, sa philosophie, sa simplicité.
Rendez à ces arbres ce qui appartient à ces arbres m'a rappelé Jean Marie Pelt dans « le tour du monde d'un écologiste » pour son savoir et son humanisme, ainsi que la magie du conte « Voyage au pays des arbres » de J.M.G. le Clézio
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Un très beau livre difficile à lire et surtout difficile à critiquer.
J'ai eu le syndrome de la page blanche jusqu'au moment où j'ai pensé : "Cafarnaüm
Lieu plein d'objets entassés sans ordre".
Une foule d'informations fantastique sur les arbres, leur coopération, sur les plantes et leur évolution comme celle des orchidées, de la coopération entre les différentes composantes de la nature, des remises en question comme celle ci à la page 55 : "Or, cette loi de la jungle, où bagarres et courses incessantes dictent la survie à long terme, eh bien !, elle commence à perdre en prestige." De la sagesse, de la poésie, et une présentation de l'homme comme un élément de cet ensemble et non comme son maître...
Remise en question de cette prétention de la science à vouloir tout expliquer alors ces gens près de la nature se contentaient de le ressentir.
Ce n'est pas un livre à lire d'une traite donc il faut l'acheter, le mettre sur sa table de nuit et le lire morceau par morceau sans tenter d'en faire un tout.
J'irais même plus loin, je le verrais sous la forme de fiches et l'on pigerait au hasard celle que nous lirions et sur laquelle nous réfléchirions.
Oui je sais, ma critique ressemble à un cafarnaüm et c'était voulu. Sachant à quoi vous attendre, si vous l'achetez, vous ne serez pas déçu.
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Un mélange d’anecdotes autobiographiques et de réflexions personnelles.
Boucar Diouf est Québécois d’adoption. Il raconte son enfance au Sénégal et l’importance de l’amour de mère. Affligé d’un handicap, d’une « mauvaise jambe » qui l’empêchait de jouer au foot avec les gamins de son âge, il restait en arrière et son père l’accablait de réprimandes. Sa mère, elle, l’encourageait et le mettait au défi de réussir. Et il a réussi, il a fait des études et est venu compléter un doctorat à Rimouski. Devenu professeur, il a également entrepris une carrière d’humoriste.
Ce qu’il raconte de son histoire et de celle sa mère est rempli d’émotions avec de petites touches d’humour. On y rencontre les différences de culture, différences que Boucar a vécues aussi. Il peut à la fois décrire de l’intérieur la société sénégalaise traditionnelle et porter un regard extérieur depuis son pays d’adoption.
Même si son discours devient parfois un peu long lorsqu’il prend son chapeau de scientifique pour parler du microbiote et que ses propos semblent un brin moralisateurs lorsqu’il dénonce les inégalités entre les hommes et les femmes, c’est un petit livre agréable, joliment illustré de photos et de dessins d’enfants.
Une lecture intéressante, mais Boucar Diouf est encore meilleur en spectacle…
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Récit merveilleux à lire avec le sourire, bien qu'il traite de sujets alarmants concernant l'écologie et le pillage des ressources de notre planète.
L'histoire se passe dans l'estuaire du Saint Laurent au Québec, où nous rencontrons une famille de bélougas.
D'autres personnages se mêleront à l'histoire; "Jo Groenland", le phoque philosophe et l'écrevisse "Cajun", qui forment un duo inséparable et hilarant.
Cette histoire évoque la banquise qui s'émiette, les eaux souillées par les industries chimiques , la surpêche avec les navires usines, les filets des pêcheurs qui piègent les animaux marins, la mer devenue une poubelle.
Jo Groenland, se moque avec raison de l'homme, ce grand prédateur, qui idolâtre les bélougas, les dauphins, alors que dans un même temps il détruit leur milieu de vie.
Le récit se termine ainsi:
"Certains humains ont probablement mal compris la volonté de leur Seigneur : "Croissez et multipliez ! Remplissez la terre et soumettez la ! Commandez aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, à tous les animaux qui se meuvent sur la terre !" C'est ce qu'on leur conseillait dans la Genèse. Je pense qu'il est temps que les choses changent."
Comment éveiller la conscience des hommes?
C'est donc un livre très intéressant, qui nous en apprend beaucoup sur les mammifères marins (bélougas, les phoques , les baleines), qui cohabitent dans ce lieu de passage et de croisement qu'est le Saint Laurent.
Un bon moment passé avec Jo Groenland et son ami cajun, qui enfilent avec humour des perles philosophiques pour se moquer de nous et dénoncer notre bêtise et notre inconscience.
À mettre entre toutes les mains, surtout celles de nos enfants, qui sauront peut -être mieux que nous, préserver notre planète.
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" Si la mort exigeait une rançon, je paierais celle de mon grand-père "
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Quittant la Savane de son enfance pour venir s’établir dans le Bas-du-Fleuve, sur la rive sud de l’estuaire du St-Laurent, Boucar Diouf fit ses adieux à l’homme envers qui il vouait la force de son amour et la richesse de son admiration, un homme parmi les hommes, son grand-père Diouf. Sixième d’une famille de neuf enfants, éleveurs de zébus et cultivateurs d’arachides, il aura grandi dans la province du Sine, le fief de l’ethnie sérère du Sénégal. Berger jusqu’à l’âge de quinze ans, il se souviendra d’avoir parcouru la savane durant la saison des pluies. Et d’avoir mélangé la terre de ses ancêtres à son cœur d’enfant avide de découvrir les paroles du grand homme.
« La rivière a un tracé sinueux parce qu’elle n’a pas d’ancêtres pour lui montrer la voie à suivre »
Sous l’arbre à palabre, un baobab géant fut donc témoin de l’amour d’un petit-fils pour son grand-père. Au pied de son immense tronc, l’ombre des souvenirs fut autant de richesse que l’est la sagesse d’un vécu transmis de génération en génération. C’est à « Boucar le vieux », son aïeul, que les pages de ce récit sont dédiées. Plusieurs passages m’ont fait monter les larmes aux yeux tant j’ai ressenti toute la tendresse du petit-fils sous ses motivations de rendre hommage à l’homme qui l’aura élevé. D’ailleurs, si le don nous était donné de pouvoir revenir en arrière, je viendrais honorer de tout mon amour pour eux ces grands-parents qui ont tenu lieu de refuge à la petite fille que j’étais alors et à cette femme aujourd’hui qui leur doit ce qu’elle est devenue.
« Regardez ce baobab qui nous sert d’arbre à palabres. Ce géant de la savane plonge ses racines dans la terre où reposent nos ancêtres. Son tronc majestueux représente les vieillards, et chacune de ses branches prépare l’avenir d’une nouvelle génération. Pour qu’un baobab reste vigoureux, il faut que la sève continue de circuler des racines aux bourgeons et des bourgeons aux racines… »
Sous l’arbre à palabre, les gens du village se sont rassemblés pour qu’ait lieu l’assemblée. Ici, tout le monde peut exercer son droit de parole, mais d’abord, il faut écouter les vieillards. Ils ont un savoir à nous transmettre, une expérience sur la vie et les choses qui nous entourent, en plus de ce don dont ils disposent de nous émouvoir et nous faire réfléchir. Leurs paroles arrivent même à faire oublier l’estomac vide du petit Boucar qui s’endort, rêveur.
« Sous l’arbre à palabres, mon grand-père disait » est un récit émouvant de sa vie, façonné à travers des proverbes et adages qui ont marqué son enfance. À travers aussi des coutumes et traditions, qui ont conservé une grande part d’animisme, et dont la plupart des pensées proviennent des ethnies sérère, wolof, toucouleur et bambara, qui peuplent l’Afrique de l’Ouest. Il partage avec nous quelques aspects des rites initiatiques des Sérères du Sénégal. Et, pour donner de la couleur au texte, il s’amuse à mélanger les expressions africaines aux expressions québécoises, où le baobab côtoiera la fleur de lys.
« Le talent incomparable des maîtres de la parole dont papa Diouf savait s’entourer a suscité en moi le désir de raconter des histoires »
Mais avec Boucar Diouf, les émotions passent aussi à travers l’humour. Dans un chapitre intitulé « De la Savane à la neige – entre choc culturel et choc thermique », j’ai ri à m’en décrocher la mâchoire. Même qu’une journée, mes enfants m’ont entendue rire, du quai où je me trouvais confortablement installée sur une chaise longue, jusqu’à l’autre bout du lac où ils étaient en train de pêcher et ce n’était pas dû qu’à l’écho! Quand il nous raconte avec maints détails comment la poudre des ailes des papillons peut faire pousser les poils de pubis ou comment insérer un objet dans le derrière d’une tortue pour qu’elle sorte la tête, ben ça a le don de me faire mourir de rire.
Après, comment décrit-on l’hiver au Québec à son grand-père africain qui n’est jamais sorti de sa savane? Comment décrire à quel point « y fait frette »? Que la guerre froide est loin d’être terminée et qu’elle recommence chaque année au mois de novembre? Que pendant l’hiver, les sept jours de la semaine sont remplacés par trois : la veille d’une tempête, le jour de la tempête et le lendemain de la tempête? Qu’on peut se taper trois saisons dans une même journée? Qu’à -40 c’est au moins deux fois plus froid que dans un congélateur?
« Grand-père, je t’écris aujourd’hui pour te parler non pas du choc culturel, mais du choc thermique. Pendant longtemps, j’ai pensé que les habitants des pays chauds étaient résistants aux températures froides. La théorie sur laquelle je me basais, c’est mon père qui me l’avait enseignée. Il m’a dit un jour : « Mon fils, dans toute chose, il faut un juste milieu. Tiens, par exemple, si tu prends un homme et que tu lui mets la tête dans le feu et les pieds dans un congélateur, tu devrais pouvoir faire pousser des cocotiers dans la région de son nombril ». Cette théorie vient de tomber à l’eau. Hier, la température est descendue à -40. Pour te donner une idée, en revenant de l’université, j’ai pissé dans la rue et, crois-le ou non, le jet est resté figé en l’air. Un arc de glace me reliait directement à la terre! Je te vois déjà demander comment j’ai réussi à me libérer. Eh bien, je suis resté planté là! Il a fallu que mon voisin sorte et me dise : « Il faut casser la glace mon homme! »
« Surveille ta blonde. Quand elle commence à porter son string en flanellette, c’est le temps de sortir tes combines à panneau. Lorsque le froid pointe son nez au Québec, le string en flanellette devient à l’hiver ce que la marmotte est au printemps »
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Merci à « Boucar le jeune » qui, sur le chemin de ses mots, m’a permis de revivre l’Afrique et l’Haïti des grands-parents de mon enfance. Il a fait remonter en moi l’odeur des bananes plantains au sirop d’érable, les épices du riz créole, les parfums du mafé au poulet et ces beignets de manioc dont je garde encore le goût en bouche, pour peu que je me ferme les yeux quelques secondes!
Je revois encore ces longues tablées à quinze autour d’une table. Leur maison n’étant jamais assez grande pour accueillir toutes ces familles orphelines venues d’ailleurs et avec lesquelles j’ai eu la chance de grandir. À travers leur présence et leur tendresse, je leur dois ces moments précieux où ils m’auront transmis l’Amour et le goût au bonheur. Les éclats de rire aussi et l’envie de découvrir le monde.
Sous l’arbre à palabre, j’ai touché à la mémoire d’un temps et mon cœur est emplit de reconnaissance…
Nos racines poussent là où une vie les a précédées afin de les embellir…
Avec Amour xxx
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Boucar est un amoureux de la nature, il sait comment marier le conte à la science, il nous fait voyager dans le temps et au coeur de son village, là où il a passé son enfance. C'est à travers les Baobabs soignés par son père qu'il nous transmet les valeurs ancestrales et qui imprègnent le conteur. Il y a beaucoup de sagesse et d'humilité dans le récit de Boucar, il nous invite à la réflexion, un texte apaisant, plein de bonté, à lire sans aucun doute.
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un très bon livre pour la jeunesse, portant sur l'écologie, l'exploitation à outrance des ressources, la pollution, la captivité des animaux pour en faire des animaux de spectacle, mais aussi la solidarité d'un groupe, l'entraide, les valeurs familiales, et l'amitié.
un très beau récit en compagnie des baleines, phoques etc sous un ton un brin jovial malgré le sujet grave, une pointe d'humour également.
Malgré tout, on a du mal à savoir si c'est vraiment un roman ou un documentaire romancé, il m'a manqué ce liant et l'entrain d'un vrai roman ou récit. Trop d'évocations pour dérouler le sujet, pas sûr qu'un enfant parvienne à tenir tout le long du livre, malgré un brin d'aventure, pas suffisant pour que ça soit à la fois intéressant et palpitant.
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Boucar Diouf, Pour l’amour de ma mère - 2019 - ⭐️⭐️⭐️
Quel bel homme que ce biologiste-philosophe-humoriste qui explore notre destinée à partir de son amour filial, à partir de sa mère, grande sage du Sénégal. En lui rendant hommage, il rend hommage à toutes les femmes et dénonce les abus de pouvoir des hommes sur leur vie.
Nous avons droit ici à un tour d’horizon de l’enfance de Boucar Diouf, des rites parfois bizarres de son pays et de son immense attachement à la cause féminine. Et cela fait du bien. Le style simple, proche de la langue parlée parfois, donne un ton intimiste à l’œuvre. J’ai préféré « Rendez à ces arbres ce qui appartient à ces arbres », mais j’aime la pensée qui se dégage de cette œuvre.
« Ne te lasse pas de crier ta joie de vivre et bientôt tu n’entendras plus d’autres cris ! Ainsi disaient les Anciens. »
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Pas facile de commenter ce livre qui se situe aux confins de l’essai sur la condition humaine, du conte sur la culture sénégalaise et de la vulgarisation scientifique concernant le génie végétal. Chose certaine il représente une lecture atypique, a la fois captivante, instructive et même drôle par moments.
Le talent de conteur de Diouf, éclatant en spectacle, se transpose merveilleusement dans son écriture et il réussit a partager des bouts de sagesse ancestrale sans jamais paraître ni sentencieux ni pédant.. Le ton est décontracté malgré le sérieux des propos, à l’image de l’homme. Il insiste tout au long sur la notion de continuité, autant par rapport aux humains que dans l'évolution de la Terre.
En plus d’un hommage senti a la nature, les végétaux et les arbres plus particulièrement, ce bouquin contient plusieurs réflexions inspirantes sur l’immigration, la quête identitaire et l’intégration, propos d’une actualité brûlante… Exemple vivant d’une intégration parfaitement réussie, Diouf a toute la crédibilité voulue pour adresser la question et proposer une analyse a la fois pénétrante et complètement enracinée dans son vécu.Intéressant sur toute la ligne.
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À travers les arbres, Boucar nous livre encore une fois des perles de sagesse africaine qui sont à la fois universelles et d'actualité. Son amour de la nature et de l'humain ainsi que sa vision lucide nous touche droit au cœur.
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Je connaissais Boucar Diouf comme humoriste et animateur à la Première Châine de Radio-Canada. Je le découvre comme écrivain. J'ai grandement apprécié ce livre autant que par son écriture que par le contenu. En le lisant, j'ai eu l'impression de l'entendre raconter cette histoire. Façon écologique de nous parler des relations humaines ainsi que de la cupidité d'une partie des être qui composent notre société.
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Beau livre de réflexion sur les arbres, rempli d'anecdotes et de comparaisons, écrites à la manière de Boucar Diouf, c'est-à-dire mi-poétiques mi-humoristiques. Très intéressant à lire si on aime le sujet ou l'auteur.
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Boucar Diouf, Le brunissement des baleines blanches - 2011 - Conte écologique - ⭐️⭐️⭐️
Un phoque, des baleines, l’histoire d’une amitié, un rêve de liberté, loin des humains voyeurs et harceleurs, humains parfois aussi. Ce livre vient d’être republié aux éditions La Presse. La narration est jolie, mais les amoureux de la nature n’apprendront rien de bien neuf. On aime cependant se faire raconter l’histoire de ceux que l’on maltraite et qui ne rêvent que de vivre leur vie dans leur habitat naturel. Boucar Diouf écrit bien et avec une certaine émotion. J’ai aimé.
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J'aime beaucoup l'écriture de Boucar Diouf, tout en humour et en poésie. Je n'ai pas été particulièrement attirée par l'histoire ayant pour sujet la vie aquatique du Saint-Laurent, mais j'ai été sensible à la beauté de l'écriture et à la sonorité des mots.
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Boucar Diouf a adopté le Québec, comme le Québec l'a adopté. Ex-professeur de biologie, docteur en océanographie, il représente l'immigrant parfaitement intégré à sa communauté d'accueil. Ce bouquin est un assemblage d'explications biologiques et/ou culturelles et/ou etnographiques sur des sujets tournant autour de la sexualité. Lecture très sympathique
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Réflexion intelligente et pleine d'humour concernant l'intégration des immigrants au Québec.
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