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Critiques de Brady Udall (194)
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Le polygame solitaire

Une brique à lire mais on ne s'ennuie pas une minute. C'est drôle parfois mais c'est surtout très instructif sur les familles mormones, polygames. L'histoire de ce père mou, se laissant mener au fil des événements avec tout ce que ça comporte comme blessures, déchirures, deuils. Et l'histoire en parrallèle d'un de ses fils qui manque cruellement d,attention et d,amour. Excellent.
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Le polygame solitaire

'ai trouvé ce livre très original avec un titre qui m'a très vite sauté aux yeux (et ne parlons pas de la couverture).



J'ai pensé en le lisant à une série que je regardais et que j'avais plus ou moins appréciée qui était "Big Love" qui est justement sur une famille polyg'. D'ailleurs, beaucoup de choses se retrouvent dans le livre et dans la série.







Je me suis posée des questions par rapport au titre dont celle-ci "Comment peut-il être solitaire avec autant de femmes et d'enfants?" mais la réponse m'a sauté aux yeux, ce n'est pas le nom qui fait le bonheur.







J'ai apprécié l'écriture et l'histoire pendant la première moitié du livre mais je ne sais pas pourquoi, en fait si je sais pourquoi, mais l'histoire ne m'a plus trop plu à un certain moment et les passages de Golden était relativement les passages que je n'aimais pas, je préférais lire les moments où Trish et Rusty étaient les personnages principaux du chapitre. Peut-être parce que c'est les deux que je prenais en pitié? Possible.







Puis, je me posais beaucoup de questions sur l'époque où l'histoire se déroule car il me semble qu'on en parle pas vraiment. Et, je me demandais également si le polygamisme existait toujours chez les mormons (car j'ai lu quelque part que ça ne se faisait plus). C'est peut-être ça qui a fait que la lecture me semblait plus aussi bien.







Quoi qu'il en soit, c'est un auteur que je ne connaissais pas mais je pense relire.
Lien : http://sayyadina.over-blog.c..
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

"Si je devais ramener ma vie à un seul fait, voici ce que je dirais: j'avais sept ans quand le facteur m'a roulé sur la tête." C'est ainsi que commence l'histoire d'Edgar. Et de miracles (trop ?) en malheurs (trop ?) de l'HP à l'orphelinat, on s'attache peu à peu au parcours chaotique de cet enfant. Malgré la dureté de certains passages et cératines descriptions sordides, l'humour et la verve d'Udall emmènent le lecteur au bout de l'histoire, un peu à la manière d'un John Irving.
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

si vous avez aimé "Le monde selon Garp", alors ce livre est fait pour vous
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

si vous avez aimé "Le monde selon Garp", alors ce livre est fait pour vous
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Le polygame solitaire

Qu'est-ce que c'est que le "grand roman américain"? Quand on lit des romans des États-Unis, c'est un vocable qui revient souvent. "Grand roman américain". Est-ce que ça a à voir avec la taille? Dans ce cas-là, effectivement, Le Polygame Solitaire est un grand roman américain. 816 pages, c'est pas dégueu. Mais je ne crois pas. Je crois que ça a à voir avec l'âme américaine. Les grands espaces, le rêve d'une nation de liberté, ce genre de choses... Le "grand roman américain" c'est celui qui explique ce que c'est d'être américain. Pour le coup, ici, je ne suis pas certaine que le Polygame Solitaire en soit un. Parce que même s'il y en a plus qu'ailleurs, je n'ai pas la sensation qu'une famille polygame comptant un pseudo-patriarche, quatre épouses et vingt-huit enfants soit emblématique des États-Unis, même si un mormon a failli en devenir président.[...]
Lien : http://www.readingintherain...
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Magnifique et émouvante histoire, un livre qui nous hante longtemps. J'ai tellement adoré que je l'ai lu deux fois !
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Le polygame solitaire

C'est un roman qui donne toujours envie de lire la page suivante sans le lâcher jusqu'à la fin. Il nous emmène au sein d'une famille polygame dans un univers inconnu et assez déroutant... histoire poignante mais racontée avec humour des doutes du pères, du quotidien des enfants et du statut et des aspirations des épouses.
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Le polygame solitaire

J'avais bien aimé "Le Destin miraculeux d'Edgar Mint" du même auteur, l'histoire d'un jeune garçon au destin pour le moins farfelue.



Cette fois-ci, Brady Udall s'attaque à un père, polygame de surcroit, en pleine crise de la quarantaine. Il ne sait plus comment gérer sa famille, ses femmes et ses enfants ni son travail qui l'oblige, lui le prude mormon, à construire une maison de tolérance.



Mais ce qui m'a le plus intéressé dans ce roman, c'est l'histoire en parallèle de son fils n°5 Rusty. Celui-ci, garçon de 11 ans qui se cherche, persuadé que personne ne l'aime, fait les 400 coups pour se faire remarquer, même si, au fond de lui, il reste "le garçon à la fenêtre".



J'ai trouvé que dans ce roman, le conteur donnait sa pleine mesure pour nous faire vivre cette famille hors-norme que j'ai eu du mal à quitter.



J'ai beaucoup rit, aussi, car certaines situations sont pour le moins caustiques (comme lors des visites de Golden au village mexicain où il va de surprise en surprise).



Un coup de coeur pour ce roman qui est loin d'être une apologie de la polygamie.



L'image que je retiendrai :



Celle du garçon à la fenêtre, justement, qui rêve...
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Le polygame solitaire

j'ai adoré le héros de ce roman,débordé par sa vie de famille et ses 4 femmes,le voici qui tombe amoureux d'une cinquième inaccessible sans risquer sa vie.On meurt de rire et on pleure devant les flash backs de cette vie bancale qui nous parait absolument fictive et puis on s'aperçoit que la nôtre lui ressemble!
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

C'est en effet un destin hors du commun que celui d'Edgar. Une histoire assez triste qui m'a beaucoup touché et que je vous recommande.
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Le polygame solitaire

tout simplement, un régal on trouve tout dans ce roman, l'aventure , l'amour, l'humour parfois le désamour et aussi la famille, les femmes

bref 600 pages à dévorer.
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Grand livre, merci à l'auteur...
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Lâchons les chiens

L'Amérique n'est pas faite que de paillettes et Brady Udall s’intéresse à ceux qui en sont bien loin. Onze nouvelles pour nous plonger au cœur de vies sans dorure.



J’avais découvert Brady Udall avec Le polygame solitaire, roman qui m’avait conquise ! La sagesse dit souvent que les enfants doivent écouter les bons conseils des parents. Dans mon cas, il s’agit de l’inverse. L’année dernière, Fifille ado number one avait dévoré le fabuleux destin d’Edgar Mint en deux jours et m’avait dit « il faut absolument que tu lises cet auteur, il est génial ! ».



La suite sur :

http://fibromaman.blogspot.com/2011/07/brady-udall-lachons-les-chiens.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Le polygame solitaire

Ce livre est une merveille ! J'avais déjà beaucoup aimé Le destin miraculeux d'Edgar Mint et là c'est le même ton. Surtout, c'est le fait que Brady Udall présente la vie de personnages misérables et pitoyables en les rendant exceptionnels qui me fait adorer cet auteur.

On ne peut pas s’empêcher d'adorer cette famille composée d'un mari absent, quatre épouses rebelles et divisées et 28 enfants tous plus excités les uns que les autres !

C'est drôle, tendre, émouvant. J'ai ri, j'ai eu envie de pleurer. Ce livre fait plus de 700 pages et pourtant on est ravis et on voudrait qu'il y en ait plus encore !

Je crois qu'il restera un des meilleurs livres de l'année pour moi. Le thème de la polygamie est difficile à aborder et puis à vendre surtout ! Les gens sont toujours dégoutés lorsque je dis de quoi ça parle et pourtant ! c'est un livre fabuleux.
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Le polygame solitaire

Pendant plusieurs jours, j’ai arboré un sourire banane qui frisait la niaiserie. Rien qu’à l’idée de penser que j’allais retrouver Golden Richard, ses quatre femmes et ses 28 enfants me remplissait de joie ! Nul besoin d’être un adepte ou un défenseur de la polygamie pour aimer ce livre car il est tout simplement génial! Et une fois commencé, il est très difficile de lâcher ce roman…



Golden n’est pas souvent auprès de sa famille. Son entreprise de maçonnerie connaissant quelques difficultés, il a accepté un chantier de construction un peu à part (une nouvelle maison close!) dans le désert du Nevada. Golden s'absente plusieurs jours durant la semaine et ne rentre que rarement chez lui . Bien entendu, ses quatre épouses ne sont pas au courant de la nature du chantier. Berverly, sa première épouse est très à cheval sur les principes mormons. Elle a mis en place un programme d’échange pour les enfants entre la Grande et La Vieille Maison. Ainsi, Rusty se retrouve chez sa tante Beverly.



La suite sur : http://fibromaman.blogspot.com/2011/04/brady-udall-le-polygame-solitaire.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Quelle histoire !



Tout mon avis sur : http://3bouquins.over-blog.com/article-le-destin-miraculeux-d-edgar-mint-56589378.html



C'est le premier roman que je lis avec pour toile de fond : les indiens. On y apprend beaucoup de choses sur cette partie de l'Amérique fort méconnue.

Leur mode de vie, leurs mœurs, leurs relations aux autres.

C'est également le premier roman (de mémoire) qui alterne une prise de parole à la 1ère et à la 3ème personne, c'est original.

Enfin, l'histoire...

Edgar nous dépeint sa vie -dure- en 3 grandes parties...

Les suites de son accident, donc la période hôpital.

Truculent !

Le pensionnat, les sévices, la loi du plus fort, l'amitié.

Excellent, réaliste, génial.

Sa famille d'accueil, la vie chez les Mormons.

C'est la partie la plus longue selon moi, mais comme la fin approche et qu'elle est totalement inattendue, on oublie les longueurs.

La construction est originale, les chapitres sont courts. On a presque l’impression que l’auteur joue avec la cadence de son écriture en introduisant parfois des chapitres avec un moindre intérêt pour mieux rebondir derrière.

Je conseille (mais attention : PAVE de 550 pages)

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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

"Si je devais ramener ma vie à un seul fait, voici ce que je dirais : j'avais sept ans quand le facteur m'a roulé sur la tête. Aucun événement n'aura été plus formateur. Mon existence chaotique, tortueuse, mon cerveau malade et ma foi en Dieu, mes empoignades avec les joies et les peines, tout cela, d'une manière ou d'une autre, découle de cet instant où, un matin d'été, la roue gauche arrière de la voiture de la poste a écrasé ma tête d'enfant contre le gravier brûlant de la réserve apache de San Carlos."



Père parti, mère alcoolique, Edgar n'a pas tiré la bonne paille à la naissance. Mais s'il tombe, il se relève, et survit à des situations où d'autres seraient morts ou sérieusement amochés.

Après des semaines de coma, il se remet, sa tête est cabossée et il ne pourra jamais apprendre à écrire, mais sa fidèle machine à écrire Hermès Jubilé le suivra partout.

Partout où?

Dans une institution pour gamins plus ou moins abandonnés, qui fait en comparaison paraître l'orphelinat d'Oliver Twist comme une pension suisse haut de gamme.

Dans une famille mormone qui songe à l'adopter.

Chez le "facteur" qui lui a roulé dessus, et qu'il cherche à retrouver pour lui montrer que lui, Edgar, a survécu.

Et revient toujours le mystérieux docteur Barry Pinckley qui lui a sauvé la vie à l'hôpital mais ne veut plus le lâcher...



Après Lâchons les chiens, recueil de nouvelles que je recommande chaudement (meilleur que ce roman, à mon avis, car exempt de longueurs), je voulais découvrir mieux Edgar Mint.

Dans ce roman truculent et parfois émouvant, Brady Udall ne fait pas dans la dentelle; son héros et ses rares amis semblent attirer les malheurs. Il en profite pour brosser le portrait d'une Amérique tendance quart monde ou bien repliée sur elle même, où il ne fait pas toujours bon être métis. Le passage à Willie Sherman m'a semblé long, mais à Richland j'ai vraiment repris goût à l'histoire... En fait il faut lire tout le roman pour avoir une vue d'ensemble et comprendre l'intérêt de cette fresque.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Un roman poignant, terrible, avec un style net et précis pour une histoire sans concession.



Le destin miraculeux d'Edgar Mint est tragique à bien des égards, mais nous montre aussi une certaine merveille du monde : malgré une vie des plus dure, on trouve la lumière partout où on ne l'attend pas. J'aime que cette histoire soit aussi nuancée, elle nous montre que chacun n'est, au fond, que le produit de son milieu. Les gueules cassées de l'hôpital sont brisés, mais certains ont bon fond, les médecins peuvent être détraqués, les victimes peuvent devenir les bourreaux, les sauveurs des menaces... Le roman ne nous épargne rien du caractère impitoyable de la vie d'un petit natif américain de cette époque, et c'est peut être en cela qu'il est le plus fort : Edgar Mint ne se complaît jamais à s'apitoyer sur son sort, pourtant, il nous fait réfléchir de manière subtile sur les inégalités du quotidien. Celles entre les blancs et les natifs, bien-sûr, mais aussi entre riches et pauvres, entre parias et privilégiés...

C'est un roman engagé qui nous embarque sans nous frapper par son message, il nous le fait voir à travers les yeux d'un enfant qui perd à toute vitesse son innocence, et c'est très beau de le vivre ainsi avec lui.



Le style par ailleurs m'a aussi marqué. Il est très caractéristique de ce genre d'histoires à mes yeux : incisif et précis, mais jamais faiblard. C'est une forme de poésie à part entière selon moi que de capter le réel et le retranscrire, tel quel, avec un rythme aussi musical. Car oui, je dirais que tout est dans le rythme des phrases, la cadence et le débit. On sent Edgar comme une personne réelle proche de nous, ça me fait penser à des romans comme "Piège Nuptial" ou "Le garçon avale l'univers".



Enfin, j'adresse quand même quelques remarques avant de conclure cette critique. Certains passages me sont parus un peu longs (les nombreuses tortures infligées par les gamins de la prison à Edgar et son copain, en particulier, qui certes servent l'ambiance et l'horreur du lieu, mais rendent la lecture éreintante à force de détails et de désespoir). Et surtout, mon principal reproche tient dans le personnage de Barry, le médecin qui sauve Edgard. Il nous apparaît comme une menace au fur et à mesure du livre, mais jamais l'on ne sait pourquoi : à savoir que son obsession envers Edgard n'a pas vraiment d'aspect malsain, on comprend même plutôt bien pourquoi il souhaite autant lui venir en aide. C'est son miraculé, après tout. J'ai donc eu du mal avec le fait que notre protagoniste le déteste avec autant de vigueur sans justification, et cela rend la fin d'autant plus amère à mes yeux. J'imagine un thème sous jacent de l'injustice, ça fait sens avec le reste, mais la manière dont c'est présenté ne m'a pas vraiment convaincu...



CONCLUSION :

Une lecture qui demeure en tout cas très bonne, pleine d'émotion et de subtilité, je ne la mettrais cependant pas entre toutes les mains à cause de son caractère brut et violent qui heurtera sans aucun doute. Pour les lecteurs avertis : oui, il faut foncer.
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Lâchons les chiens

A la fin de la première nouvelle, les chiens sont lâchés.

La situation est burlesques, les personnages complétement frappés et le texte fort bien écrit, bon style.



Après cela j'ai complétement décroché agacé par l'impression que l'auteur cherchait à sombrer avec des personnages à bout de souffle.



Le nom de l'auteur permet tout de même de valider la lettre U au challenge ABC ==> j'y reviendrai donc au moins pour le style.
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