La lecture de ce roman était bien partie, référence à John Irving - un de mes auteurs favoris - dernier roman pour boucler mon challenge ABC 2014. Tout s'annonçait sous les meilleurs cieux. Sauf que - Bien sûr, il y a un "sauf que" - c'était sans compter sur Noël, les fêtes, les repas, la famille, les amis, les chocolats et le manque de temps pour lire. Résultat, j'ai lu les 500 et quelques pages de façon plus qu'hachurées et j'ai perdu l'envie de lire ce roman.
Pourtant je sais qu'il m'aurait plût. Je n'ai pas réussi à m'atttacher outre mesure à Edgar. Pauvre petit bonhomme malmené par la vie et les gens. Il faut dire que cela semblait mal parti dès le début. Mais bon. Il se raccroche à son Hermès. ^^
Certains personnages, assez hauts en couleurs comme dirait l'autre, sont très sympathiques. Je pense surtout à Art, cet homme qui a tout perdu et qui s'attache à sa façon, à Edgar. Barry par contre m'a complètement déconcertée, ange malsain ou démon, on ne sait pas trop... Mais il y en a d'autres. En contre partie de ce côté loufoque des personnages, nombre d'entre eux ont un destin pour le moins difficile et douloureux. L'auteur s'en donnerait presque à coeur joie. Peut-être une forme de thérapie pour lui?
En tout cas, tout ce malheur et cette douleur en période de fête, n'ont pas aidé à me motiver dans la vitesse à laquelle tournaient les pages. Peut-être y en avait-il trop? Étonnamment un petit clin d'oeil au "Polygame solitaire", avec la référence aux Mormons, à travers la famille Madsen, a redonné un coup de punch à ma lecture de ce roman. La remise en question de la foi, est une nouvelle fois, cela semble être un point de perpétuel questionnement pour Brady Udall.
Un point qui déconcerte un peu c'est la narration. Je m'explique. Un paragraphe va commencé avec un narrateur extérieur, puis subitement passé à l'utilisation du "je" sans avertissement ni retour à la ligne ni rien. Bizarre. Néanmoins, cela n'empêche pas la compréhension du récit. (...)
Lien :
http://lillyterrature.canalb..