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Critiques de Brady Udall (194)
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Hummm ! la sensation au bout du premier paragraphe de sentir qu'on tient une perle entre les mains.... Un régal. Des personnages attachants, un récit de vie réaliste et empreint d'humour, presque du Ken Loach littéraire... A vos libraires !
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Un pavé tellement aérien que le lecteur n’est pas rebuté par le nombre de pages
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

La lecture de ce roman était bien partie, référence à John Irving - un de mes auteurs favoris - dernier roman pour boucler mon challenge ABC 2014. Tout s'annonçait sous les meilleurs cieux. Sauf que - Bien sûr, il y a un "sauf que" - c'était sans compter sur Noël, les fêtes, les repas, la famille, les amis, les chocolats et le manque de temps pour lire. Résultat, j'ai lu les 500 et quelques pages de façon plus qu'hachurées et j'ai perdu l'envie de lire ce roman.



Pourtant je sais qu'il m'aurait plût. Je n'ai pas réussi à m'atttacher outre mesure à Edgar. Pauvre petit bonhomme malmené par la vie et les gens. Il faut dire que cela semblait mal parti dès le début. Mais bon. Il se raccroche à son Hermès. ^^



Certains personnages, assez hauts en couleurs comme dirait l'autre, sont très sympathiques. Je pense surtout à Art, cet homme qui a tout perdu et qui s'attache à sa façon, à Edgar. Barry par contre m'a complètement déconcertée, ange malsain ou démon, on ne sait pas trop... Mais il y en a d'autres. En contre partie de ce côté loufoque des personnages, nombre d'entre eux ont un destin pour le moins difficile et douloureux. L'auteur s'en donnerait presque à coeur joie. Peut-être une forme de thérapie pour lui?



En tout cas, tout ce malheur et cette douleur en période de fête, n'ont pas aidé à me motiver dans la vitesse à laquelle tournaient les pages. Peut-être y en avait-il trop? Étonnamment un petit clin d'oeil au "Polygame solitaire", avec la référence aux Mormons, à travers la famille Madsen, a redonné un coup de punch à ma lecture de ce roman. La remise en question de la foi, est une nouvelle fois, cela semble être un point de perpétuel questionnement pour Brady Udall.



Un point qui déconcerte un peu c'est la narration. Je m'explique. Un paragraphe va commencé avec un narrateur extérieur, puis subitement passé à l'utilisation du "je" sans avertissement ni retour à la ligne ni rien. Bizarre. Néanmoins, cela n'empêche pas la compréhension du récit. (...)
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Lâchons les chiens

des nouvelles parfois sans chute véritable, mais qui rendent bien l'ambiance des petites gens en Amérique, leur solitude parfois, leurs douleurs(perte d'une femme), la solidarité qui les unit... et la difficulté d'échapper à son destin; ma préférée: la première "lâchons les chiens", rencontre de deux paumés et "il se saoule profondément et fameusement" , l'histoire d'une vengeance qui avorte

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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Il m’est arrivée de voir un roman qui commençait par "Le soleil se leva à l’est". Devant l’usage abusif de ce lieu commun en introduction, je me suis refusée à aller plus loin. En ouvrant Le Destin miraculeux d’Edgar Mint, j’ai lu : " Si je devais ramener ma vie à un seul fait, voici ce que je dirais : j’avais sept ans quand le facteur m’a roulé sur la tête". Cette accroche fort peu commune m’a immédiatement plongée dans l’univers tragi-comique de Brady Udall.

La suite sur mon blog :
Lien : http://tagrawlaineqqiqi.word..
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Un merveilleux roman sur un petit orphelin métis qui oscille entre émotion, humour avec une pointe de surréalisme (et sans misérabilisme!). Et pour ne rien gâcher, la fin est une sacrée surprise. Je vais, de ce pas, me procurer les autres romans de l'auteur.
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Le polygame solitaire

J'ai extrêmement adoré ce lire. J'aurai presque envie que l'histoire se prolonge encore, tellement les personnages sont attachants. Il y a tout dans ce livre : la religion, les chagrins et la difficulté de l'enfance, le mensonge, les non-dits, les envies non exprimées, les doutes, l’Amérique profonde, les trahisons, les maladresses, les abandons, la cruauté de la perte d'un enfant, la jalousie, et surtout l'amour plus ou moins bien vécu, avoué, dévoilé, partagé.... le tout enveloppée d'un d'humour ravageur, d'une fine sensibilité et d'une profonde tendresse.
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Le polygame solitaire

Point de vue très personnel : j'ai d'abord eu du mal à pénétrer dans cet univers, tant le fondamentalisme est étranger à ma culture et ses pratiques, le mariage plural en particulier, contraires à mes convictions. Mais petit à petit, l'auteur nous fait comprendre que la plupart de ses personnages ont subi leur vie. Dès lors, il nous donne à voir comment chacun va entrer en révolte. Rusty, le premier à refuser le style d'existence qu'on lui impose et à vouloir provoquer l'émergence d'autre chose, deviendra petit à petit le catalyseur de cette révolte. Les grands et les petits drames qui s'entremêlent avec les situations cocasses sont à l'image de toute vie. Le fou rire général autour du cercueil de Rusty en est peut-être la plus belle illustration. Et même si, au terme de cette longue saga, tout va finalement continuer comme avant, tous sont plus heureux parce que cette fois, ils ont choisi cette vie.
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

superbe tout simplement
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

La jeune vie tumultueuse d'Edgar qui s'est fait rouler sur la tête pour le postier dans sa réserve indienne natale. Edgar le métis à la tête cabossée nous raconte sa résurection, l'hôpital,sa fabuleuse machine à écrire, l'internat, les mormons, le sexe, les filles, la mort, la vie, Dieu, tous les détails de sa vie sur le mode flegmatique : "bin oui, c'est la vie d'Edgar !"



Ces quatorze premières années tiennent plus de 500 pages, les 13 autres années à peine 4 ou 5.



On ne peut pas s'arrêter lorsqu'on commence ce livre. L'envie de connaitre la prochaine mésaventure ou rencontre insolite d'Edgar nous pousse toujours à tourner les pages, ensorcelé pour le style étonnant de UDALL.



C'est curieux, souvent drôle, évidemment dramatique.



Ce ne sont pas les vies calmes et tranquilles qui font leurs meilleures histoires.
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Le polygame solitaire

Brady Udall sait de quoi il parle puisqu'il a grandit lui-même dans une famille de Mormons. C'est un conteur hors-pair. Il fait alterner avec habileté les points de vue des différents personnages, les moments comiques et les moments dramatiques. On passe d'une époque à l'autre sans suivre d'ordre chronologique. Mais à aucun moment on ne ressent ennui ou lassitude.

Ce pavé de plus de 700 pages m'a paru un peu moins passionnant, peut-être un peu moins caustique aussi, que le Destin miraculeux... mais ça reste un excellent roman et Brady Udall reste pour moi un auteur à suivre de près.
Lien : http://leslecturesdeclarinet..
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Le polygame solitaire

Un roman qui m'a rappelé le grand John Irving. On retrouve les mêmes ingrédients que dans ses livres : personnages hauts en couleur et très attachants (je pense à la petite Glory et à Rusty), humour, émotion, originalité du sujet, plongée dans l'Amérique profonde (ici une famille de mormons polygames des environs de Salt Lake City).

Bref tout pour passer un excellent moment !
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Le polygame solitaire





Golden Richards est un entrepreneur mormon. Sa particularité ? Il est marié quatre fois (en même temps !) et il est père de vingt huit enfants ! Autant dire que la vie pour lui n'est pas un long fleuve tranquille . D'autant plus que le climat entre ses femmes est plutôt délétère et qu'il doit, pour sauver son entreprise, construire un bordel !



Roman très atypique de part le sujet , la polygamie mais aussi par le style. L'auteur arrive dans une même page a nous faire sourire (voir rire) et l'instant d'après nous émouvoir. L'histoire semble légère mais rapidement on sent le drame se nouer. Un drame que l'on suit plus par le biais de trois personnages principaux. D'abord, Golden Richard qui nous apparaît comme un homme marqué par le décès de deux de ses enfants et qui se voit dépossédé de toute son autorité par ses femmes (surtout la première Beverly) et qui va se retrouvé confronté a une histoire d'amour extra conjugal qui va l'entraîner dans des péripéties tragico-comiques. Puis il y a Rusty, un des rejetons de Golden, celui qui a du mal a trouver sa place dans cette grande fratrie, le rebelle, celui qui n'arrive a exprimer son désarroi qu'en faisant les quatre cent coups, celui que l'on va déraciner en le coupant de sa mère et en le faisant vivre avec une de ses tantes. Puis il y a Trish, la dernière femme en date de Golden, celle qui comme Rusty a bien du mal a trouver sa place et qui accepte difficilement de voir si peu son mari. Peu a peu des rêves d'évasion vont lui venir en tête.



L'histoire est très bien mené et c'est avec beaucoup de plaisirs et d'émotions que l'on suit les personnages principaux se débattre avec leurs difficultés. Si la polygamie peut être un fantasme pour les monogames, ce livre permet de comprendre que pour l'être il faut être profondément croyant car dans cette polygamie pas de plaisir mais au contraire une vie difficile où l'intimité n'existe pas. Pour l'être il faut être fou !



Ce livre est très bien écrit et on ne s'ennuie pas un seul instant a la lecture de ce pavé (+ de 700 pages).



A noter que l'auteur est né dans une famille de mormon monogame et qu'il avait 8 frères et soeurs ce qui explique qu'il écrivent aussi bien sur la difficulté pour un enfant de trouver sa place dans une grande fratrie et qu'il arrive a nous faire un portrait saisissant , poignant et attachant de ce petit Rusty.



Ma note 8/10.
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Le polygame solitaire

Qui y a-t-il de plus compliqué dans la vie d’un homme en pleine crise de la quarantaine que d’avoir à gérer un foyer, une femme, une maîtresse et un enfant ? Jongler entre trois domiciles, quatre épouses, une liaison et vingt-huit gamins. C’est pourtant le challenge quotidien du très mormon Golden Richards, qui n’a malheureusement rien d’un super héros. Il est même désespérément banal et c’est là la première surprise du POLYGAME SOLITAIRE de Brady Udall (Albin Michel).



Loin du cliché du patriarche charismatique ...
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Sacré Edgard ! Une vie bouleversée et bouleversante que celle d'Edgard

Mint .
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Un très bon moment de lecture, quand on commence on ne lâche plus.

Cependant, ça a un goût de déjà lu. Cet Edgard ressemble fort au Garp de Irving.
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Le Destin miraculeux d'Edgar Mint

Imaginez un gamin de sept ans, élevé par une mère apache alcoolique et une grand-mère qui n'ouvre la bouche que pour pousser des cris à l'attention des dieux. Imaginez que ce même gamin se fait rouler sur la tête par la jeep du facteur un brûlant après-midi d'été tandis que sa mère cuve ses bières sous un arbre à canettes.



On le croit mort, il est sauvé in extremis par un docteur Mabuse sans scrupule. Heureusement sorti du coma, Edgar commence ainsi sa seconde vie dans un hôpital, côtoyant les autres gueules cassés de la vie et découvrant ses nouvelles facultés émotives et sensorielles. Car si l'accident a laissé des séquelles indélébiles, il a en même temps développé chez l'enfant une formidable acuité à décrypter la frénésie et l'incohérence du monde qui l'entoure.



Poursuivi sans relâche par son sauveur de médecin devenu dealer et un complice junky, Edgar se retrouve dans un pensionnat pour jeunes Indiens délinquants, sorte d'antichambre du chaos généralisé. Il n'en sortira indemne qu'en tapant comme un fou sur sa vieille machine à écrire puis en finissant par découvrir la foi auprès de deux représentants de l'Église Mormon !



Mon avis :



On rit, on se révolte avec Edgar, cet "enfant miracle" au crâne recousu.



Quelques longueurs toutefois, notament quand Edgar est au pensionnat.



Mais quelle vie !




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Lâchons les chiens

Ce que je dois dire avant tout sur ce livre, c'est que je l'ai découvert grâce à une recommandation sur le blog d'Eric Dejaeger : http://courttoujours.hautetfort.com/ et que j'ai passé ensuite plusieurs années à en lire (ou relire pour certaines) toutes les nouvelles. Globalement, un plaisir. J'avais été cueilli, en particulier, par le premier texte, celui qui donne son titre au recueil. Puis, à mesure qu'on avance, même si on tombe dans une certaine uniformité de récit en récit, on reste touché par chacun des personnages. L'avant-dernière nouvelle fait fortement rêver à un road-trip d'Alaska en Arizona, et ça aussi, c'est appréciable.



Et puis, plus près de nous, j'ai fini un autre recueil de nouvelles d'un autre écrivain américain, Raymond Carver, et j'ai forcément repensé à ce recueil de Brady Udall. Si j'étais brutal ou caricatural, je dirais : "à quoi bon lire Brady Udall puisqu'il y a Raymond Carver ?". Mais bien sûr, et heureusement, c'est plus compliqué que ça. Mais tout de même, Udall parle des mêmes personnes et des mêmes situations que Carver, de la "lower-middle-class" nord-américaine et vers ce qu'il est convenu d'appeler le "bas de l'échelle sociale", des largués en prise non seulement avec leurs démons et défauts, mais aussi avec un monde et une société pas très bien faits pour les gens qui voudraient juste vivre sans histoires. C'est la même veine réaliste et aussi tendre et humaniste chez les deux. Bien sûr que chez Brady Udall, il y a un peu plus d'humour et de loufoquerie que chez Carver, ou en tout cas de façon plus visible, mais ce qui saute aux yeux quand on lit les deux, comme ça, à peu de distance, c'est que l'un est la cause, et l'autre, la conséquence, sans confusion possible.
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Lâchons les chiens

C'est à travers la lecture de nouvelles, que nous rentrons en immersion dans le monde que veut nous faire découvrir l'auteur, à savoir l'Amérique profonde. Oui, pas la belle Amérique qu'on voit dans les films hollywoodiens avec des histoires rocambolesque se passant à NYC ou LA.

Non, ici on est dans le "fond du fond", et ici pas de chichis ou de paillettes, c'est la vie, la vraie.

Il y a de la poussière, des maisons qui ressemblent à du mobil-home, de la pauvreté, de l'isolement, de l'alcoolisme aussi, et au milieu des hommes et des femmes qui se débattent avec leurs histoires parfois banales et grotesques et assez souvent tristes.

J'ai globalement trouvé ces courtes histoires plutôt intéressantes, avec le regret peut-être qu'elles n'aient aucun lien entre-elles. Mais après tout c'est bien le propre des nouvelles me direz-vous ?

Le résultat manque toutefois un peu de profondeur à mon goût, même si les protagonistes ont des personnalités assez fouillés, on regrettera ce manque de dynamisme dans le récit.

L'ennui n'était parfois pas loin.

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Le polygame solitaire

Dans ce roman fleuve, nous suivons Golden Richards, un mormon polygame, et toute sa nombreuse famille (4 femmes et 28 enfants!). Il est à un moment de sa vie où il est perdu, dépassé par son travail, sa vie familiale et amoureuse. Nous en apprenons plus sur comment il en est arrivé là et à mieux connaître certains des membres de la famille. J'ai été particulièrement touchée par les personnages de Rusty et Trish, même si j'aurais souhaité une autre fin pour elle. Un roman instructif sur le mode de vie des mormons polygames mais qui amène également son lot d'émotions grâce aux personnages.
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