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Citations de Bret Easton Ellis (356)


A déjeuner, dans un petit bistro des abords de la ville, il commande un vin pétillant et ne fait même pas semblant de remarquer que je commande un gin-tonic. Nous passons notre commande, il boit encore deux vins blancs, et il se met à parler.
"Alors, comment va ma petite punk ?
- Je ne suis pas une punk. (p. 88)
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Mais que faire en fac sinon picoler de la bière ou se taillader les poignets ?
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Personne ne connaît jamais personne. Nous devons nous contenter de nous côtoyer. Tu ne me connaitras jamais.
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Je possédais tous les attributs d'un être humain, la chair, le sang, la peau, les cheveux, mais ma dépersonnalisation était si profonde, avait été menée si loin, que ma capacité normale à ressentir de la compassion avait été annihilée, lentement, consciencieusement effacée. Je n'étais qu'une imitation, la grossière contrefaçon d'un être humain.
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Avant mon départ, une femme s'est fait trancher la gorge puis jeter d'une voiture qui roulait dans Venice ; plusieurs incendies ont dévasté Chatsworth, l’œuvre d'un pyromane ; à Encico, un type a tué sa femme et ses deux enfants. Quatre jeunes, que je ne connaissais pas, sont morts dans un accident de voiture sur la Pacific Coast Highway. Muriel est retournée en cure à Cedars-Sinai. Un type, surnommé Conan, s'est suicidé lors d'une fête à l'UCLA. Et j'ai rencontré Alana par hasard dans le Beverly Center.
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Elle ne voit pas le coyote. Il est gros, d'un gris brunâtre. La voiture le percute de plein fouet. Blair hurle et tente de continuer de rouler, la cigarette tombe de ses lèvres. Mais le coyote est coincé entre les roues, il gueule, et la voiture a du mal à avancer. Blair arrête la voiture, enclenche la marche arrière, coupe le contact. Blair pleure hystériquement. Je sors de la voiture et avance lentement vers le coyote. Couché sur le flanc, il essaie de battre la queue. Ses yeux sont écarquillés par la peur et je le regarde agoniser au soleil ; le sang coule de sa gueule. Toutes ses pattes sont brisées, son corps se convulse sans arrêt. Blair m'appelle, mais je fixe le coyote sans répondre.
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“ What do you care about ? What makes you happy?”
“Nothing. Nothing makes me happy. I like nothing."
(- Qu’est-ce qui t’intéresse? Qu’est-ce qui te rend heureux?
- Rien. Rien ne me rend heureux. Je n’aime rien.)
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He asks me something. I tell him I don’t know what’s wrong; that maybe it has something to do with my parents but not really or maybe my friends or that I drive sometimes and get lost; maybe it’s the drugs.
(Il me pose une question. Je lui dis que je ne sais pas ce qui ne va pas, que peut-être ça a un rapport avec mes parents, mais pas vraiment, ou mes amis peut-être ou que je me perds parfois en voiture, peut-être que ce sont les drogues.)
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A writer would always be cut off from actual experience because he was the writer. (Un écrivain serait toujours coupé de l’expérience vécue parce qu’il était un écrivain)
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When you give up life for fiction you become a character. (Quand tu abandonnes la vie pour la fiction, tu deviens un personnage)
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You dream a book and sometimes the dream comes true.
(Tu rêves d’un livre et parfois le rêve se réalise)
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I closed my eyes again. I didn’t want to go back to that book. It had been about my father (his rage, his obsession with status, his loneliness), whom I had transformed into a fictional serial killer. And I was not about to put myself through that experience again – of revisiting either Robert Ellis or Patrick Bateman.
(Je refermai les yeux. Je ne voulais pas retourner à ce livre. C’était sur mon père (sa colère, son obsession de la position sociale, sa solitude), que j’avais transformé en tueur en série fictionnel. Je n’allais retraversé cette expérience- revisiter à la fois Robert Ellis et Patrick Bateman.)
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… and it suddenly bothered me that so little of his life revolved around poetry and romance. Everything was grounded in the dull and anxious day-to-day. Everything was a performance.
( … et ça m’ennuyait soudain que si peu de sa vie tourne autour de la poésie et de l’amour. Tout était ancré dans le quotidien morne et angoissant. Tout était une corvée.)
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It did not occur to me, ever, that people were good or that a man was capable of change and that the world could be a better place through one's taking pleasure in a feeling or a look or a gesture, in receiving another person’s love or kindness.
(Il ne m’est jamais venu à l’esprit que les gens étaient bons ou qu’un homme était capable de changer et que le monde pourrait être un endroit meilleur pour prendre plaisir à un sentiment, un regard ou un geste en recevant l’amour et la bonté d’une autre personne)
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A torn bill from Les Misérables tumbles down the cracked, urine-stained sidewalk. A streetlamp burns out. Someone in a Jean-Paul Gaultier topcoat takes a piss in an alleyway. Steam rises from below the streets, billowing up in tendrils, evaporating. Bags of frozen garbage line the curbs. The moon, pale and low, hangs just above the tip of the Chrysler Building. Somewhere from over in the West Village the siren from an ambulance screams, the wind picks it up, it echoes then fades. (128)
(Une affiche déchirée des Misérables tombe en lambeaux sur le trottoir fendu, taché d’urine. Un réverbère s’éteint. Quelqu’un en manteau Jean-Paul Gaultier pisse dans une allée. De la vapeur monte de dessous les rues, et s’évapore en tourbillon comme une plante grimpante. Des sacs d’ordures gelées sont alignés sur le rebord du trottoir. La lune, pale et basse, est suspendue juste au-dessus du building Chrysler. Quelque part, au-delà de West Village, la sirène d’une ambulance hurle, le vent l’emporte, se fait écho puis disparaît.)
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À cause de ces tweets et de quelques commentaires similaires, j'ai été accusé d'être un type gay en proie au dégoût de soi. Je suis peut-être en proie au dégoût de soi parfois - pas une qualité déplaisante, soit dit en passant -, mais ce n'est pas parce que je suis gay. Je pense que la vie est essentiellement dure, une lutte pour chacun à des degrés variables, et qu'avoir un humour dévastateur, se mobiliser contre ses absurdités inhérentes, briser les conventions, mal se conduire, inciter à la transgression de je ne sais quel tabou, est la voie la plus honnête sur laquelle avancer dans le monde.
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Ceux d'entre nous qui révèlent des failles ou des inconsistances ou formulent des idées impopulaires deviennent terrifiants pour ceux qui sont pris dans le monde du conformisme d'entreprise et de censure qui rejette celui qui s'entête, celui qui est réfractaire, afin de mettre tous et chacun au diapason d'une harmonie inspirée par un idéal qui appartient à un autre. Très peu de personnes veulent être uniquement négatives ou difficiles, mais qu'en serait-il si ces qualités étaient liées à ce qui est véritablement intéressant, fascinant et rare - ne pourrait-il pas y avoir alors une réelle conversation ? Le plus grand crime perpétré dans ce nouveau monde est l'éradication de la passion et la réduction au silence de l'individu.
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Though I am satisfied at first by my actions, I'm suddenly jolted with a mournful despair at how useless, how extraordinarily painless, it is to take a child's life. This thing before me, small and twisted and bloody, has no real history, no worthwhile past, nothing is really lost. It's so much worse (and more pleasurable) taking the life of someone who has hit his or her prime, who has the beginnings of a full history, a spouse, a network of friends, a career, whose death will upset far more people whose capacity for grief is limitless than a child's would, perhaps ruin many more lives than just the meaningless, puny death of this boy.
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[About horror movies in the 1970s] We consumed all of this and none of it ever triggered us - we were never wounded because the darkness and the bad mood of the era was everywhere, and when pessimism was the national language, a badge of hipness and cool. Everything was a scam and everybody was corrupt and we were all being raised on a diet of grit. One could argue that this fucked us all up, or maybe, from another angle, it made us stronger. Looking back almost forty years later, it probably made each of us less of a wuss. Yes, we were sixth or seventh graders dealing with a society where no parental filters existed. Tube8.com was not within our reach, fisting videos were not available on our phones, nor were 'Fifty Shades of Grey' or gangster rap or violent video games, and terrorism had not yet reached our shores, but we were children wandering through a world made almost solely for adults. No one cared what we watched or didn't, how we felt or what we wanted, and we hadn't yet become enthralled by the cult of victimization. It was, by comparison to what's now acceptable when children are coddled into helplessness, an age of innocence.
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[T]he day before the event my agent texted me that [the Gay and Lesbian Alliance Against Defamation] was "furious" about a couple of tweets I'd posted over the last few years, and that because of them, my invitation had been withdrawn. I was sitting in a theater with my boyfriend of four years and about to watch a matinee of 'Oblivion', starring Tom Cruise (I won't get into the layers of gay irony here) as the agent sent me part of GLAAD's email to her along with their "instructions" and saying that they hoped I wasn't "disappointed". And I was a little disappointed at first, but after thinking it through, I can't say I was surprised, considering how literal-minded and irony-free GLAAD seemed to a lot of us. The "instructions" also requested that I wouldn't go public or tweet about their decision to disinvite me and suggested, as they often do with anyone who has somehow "transgressed" the GLAAD rules of humorless social etiquette, that I have a "sit down" with them. I could only think, 'Where in the hell were we - gay elementary school?' I apologized to my agent for any embarrassment this might have caused her and then started tweeting.
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