Citations de Brian Greene (42)
la chose la plus compréhensible au sujet de l'univers c'est qu'il est incompréhensible
la nature n'a que faire du langage qu'on utilise. Mais plutôt la physique est gouvernée par les propriétés des ingrédients fondamentaux.
La théorie des cordes présente la propriété remarquable de prédire la gravité.
– Edward Witten
En fin de compte, alors que nous ne passons qu'un bref instant au soleil, nous sommes tout de même chargés du noble devoir de trouver nous mêmes notre propre signification.
L'apport de l'humanité à l'univers est merveilleux, mais temporaire.
Jusqu'ici notre épopée a déjà mis en évidence que la réalité est gouvernée par des lois mathématiques qui sont indifférentes à la morale, aux critères de beauté, au besoin d'amour, au désir de comprendre et à la quête de sens. L'histoire cosmique se déroule de façon froide, implacable et mécanique. Pourtant, à travers le langage et les récits, l'art et la mythologie, la religion et la science, nous avons domestiqué une petite bride de cette histoire pour qu'elle se fasse l'écho de notre soif de cohérence, de valeur et de sens.
p. 594 : [Le] formalisme [qui découle de la réorganisation des principes quantiques au sein de la théorie des cordes] nous rapprochera encore un peu plus de la réponse à l’interrogation de Leibniz : pourquoi existe-t-il quelque chose plutôt que rien ?
L'existence des galaxies, des étoiles, des planètes et de la vie même s'explique par l'amplification, via l'expansion inflationnaire, des microscopiques fluctuations quantiques primordiales.
Ces 7 derniers milliards d'années, contrairement à ce que nous pensions depuis longtemps, l'expansion de l'espace n'a pas ralenti. Elle s'est accélérée.
À première vue, la différence entre 0 et 0,0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 peut sembler dérisoire. Et à l’échelle de ce qui nous est familier, c’est le cas. Pourtant, les physiciens pensent de plus en plus que cette minuscule différence pourrait être responsable d’un décalage décisif dans notre manière d’envisager la réalité.
Mondes parallèles ou univers parallèles ; méta-, méga- ou multi-univers… autant de synonymes parmi les mots utilisés pour décrire non seulement notre univers mais tout un spectre d’autres univers susceptibles d’exister.
À une époque, « l’univers » signifiait « l’ensemble de ce qui existe ». De tout ce qui existe ! Tout et le reste.
Ce que nous avons découvert alors a révolutionné notre vision de l’univers. Intuition physique et rigueur mathématique, avec l’expérimentation et l’observation pour guides, ont montré que l’espace, le temps, la matière et l’énergie offrent un registre de comportements ne ressemblant à rien de ce que nous avons pu observer directement. Et maintenant, l’étude approfondie de ces découvertes nous mène à ce qui pourrait être le prochain cataclysme dans notre compréhension des choses : la possibilité que notre univers ne soit pas le seul univers.
En ce qui concerne la véritable nature de la réalité, il ne faut pas se fier à notre sens commun.
L’hypothèse élémentaire de la science est que régularités et structures existent à toutes les échelles, mais comme l’avait deviné Newton, il n’y a aucune raison de s’attendre à ce que les structures que nous rencontrons directement se retrouvent à toutes les échelles.
Ce qui aurait été surprenant, c’est de ne pas trouver de surprises.
A priori, une simple goutte de pluie ne change pas grand-chose au poids d’un rocher. Mais si celui-ci est en équilibre au bord d’une falaise, alors cette petite goutte de pluie pourrait tout à fait le faire tomber et provoquer une avalanche.
Comme le savent bien les physiciens en activité, une approximation n’est pas seulement un puissant moyen de progresser, cela peut aussi être dangereux.
Mondes parallèles ou univers parallèles ; méta-, méga- ou multi-univers… autant de synonymes parmi les mots utilisés pour décrire non seulement notre univers mais tout un spectre d’autres univers susceptibles d’exister.
À une époque, « l’univers » signifiait « l’ensemble de ce qui existe ». De tout ce qui existe ! Tout et le reste. L’idée que puisse exister plus d’un univers, plus d’un « tout ce qui existe », représentait une contradiction sémantique. Et pourtant, toute une série de travaux théoriques modifièrent progressivement l’interprétation du terme « univers ». Le sens de ce mot dépend désormais du contexte. Parfois, « univers » représente toujours tout et absolument tou
Une chose est sûre, les reflets dans un miroir ne sont pas doués de raison. Mais ces divagations de jeunesse tout en lumière, avec leurs réalités parallèles, trouvent écho dans un thème de plus en plus prégnant des sciences modernes : la possible existence de mondes au-delà de celui que nous connaissons.