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Citations de Brice Matthieussent (13)


"J'ai gagné tous ces trophées que j'ai ensuite égarés donnés ou vendus quand j'avais besoin d'argent."
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Certains jours il me semble que cette fadeur dénuée de passion, ennemie du changement, échappant même à toute volonté de concentration, à tout désir d’amélioration, vouée à la seule répétition du même geste banal abolit le temps.
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On aurait dit non seulement qu'il prenait sa revanche sur la médiocrité de sa vie passée, mais aussi qu'il se vengeait de l'ostracisme qu'à cause de sa frasque sanglante il avait subi en se faisant exclure des tournois.
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La menace de mon père soulignait surtout son incapacité à concevoir une alternative à la violence - la sienne ou la mienne - en dehors du recours à une discipline de fer destinée à anéantir toute vélléité de rébellion, à mater la bête immonde.
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Les célèbres "nuits blanches" de Saint-Pétersbourg qui, entre la mi-mai et la mi-juillet, illuminent le ciel presque à toute heure, font place en cette fin d'automne ce que j'appelle "les jours noirs".
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« L’horizon, ou mon avenir, me semblait abriter une réserve inépuisable de cauchemars, tous liés au tennis, à ses règles, à son matériel. » (p. 120)
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Chaque tour que j'effectue ne me rapproche de rien : semblable au précédent, il annonce l suivant.
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Ce que je vois à Saint-Pétersbourg, dans la rue, les cafés populaires ou les transports en commun, ce sont plutôt des masses accablées, écrasées, sous le joug. Ou alors, en marge de la foule, des êtres à la dérive, ainsi la mendiante-qui-ne-mendie-pas, exclue de la communauté, rejetée et irrécupérable, invisible et ne voyant rien, reléguée avec son chat sur un tabouret en bois.
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« Les folies de la nuit contaminaient le jour. […] Je refusais d’ouvrir les yeux, de renoncer au dessin anguleux qui dirigeait désormais ma vie. Une partie de moi-même savait que je courais à ma perte, mais j’ai refusé d’entendre cette voix ténue, qui a fini par se taire. » (p. 123)
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« J’avais réussi avec son aide à me hisser au sommet de la hiérarchie du tennis, et il bénéficiait de ma célébrité ainsi que de ma fortune. » (p. 15)
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J'ai repris conscience entre deux eaux.Immobile, en apesanteur, j'ai ouvert les yeux dans le liquide vert turquoise où, bras et jambes écartés, je coulais lentement.Au lieu de m'inquiéter, cette sensation m'a procuré un délicieux soulagement, une quiétude inespérée, que j'ai désiré goûter le plus longtemps possible.
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...Elles ( les images) tissent un fil rouge qui finissent par dessiner un autoportrait : celui d'un voyageur "senti-mental" , d'un flâneur impénitent doublé d'un prédateur occasionnel, dont les créations à la fois prosaïques et poétiques, violentes et subtiles, en tout cas fortement contemporaines, transfigurent un fois encore le banal et nous disent l'identité de l'art et de la vie.
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Je jette un dernier coup d’oeil au paysage miroitant, blafard, étrangement romantique, qui s’étend depuis le parking jusqu’à l’horizon. Puis je ferme les rideaux, mange une bouchée de hamburger insipide et mou, bois une gorgée de bière éventée, me déshabille, me glisse dans les draps et somnole en me laissant bercer par la rumeur techno, me tourne et me retourne à la recherche d’un sommeil qui m’échappe. Une phrase de l’écrivain anglais John Berger me revient en mémoire pour ne plus me lâcher et me réveiller complètement: “Ce que nous avons l’habitude de voir nous confirme dans notre être.” p.79
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