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Citations de Brigitte Aubert (288)


-Gégé ? ça va ? Anais a l'impression que le temps c'est figé. Elle n'ose pas bouger. Elle demand encore faiblement :
- Ca va ? Alors lentement, très lentement, gégé repose Garance dans son berceau. Le bébé parait étrangement alangui. Une poupée de chiffon. Puis Gégé se tourne vers Anaïs. Son expression est apaisée, seraine. Ses yeux ont perdu leur éclat dément, ses joues sont rosées. On dirait presque qu'il a réjeunit !
- Tout va bien, déclare t-il. Tout vas très bien ! Il sourit à Anais. Ses canines sont rouges de sang.
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Ne t'inquiète pas Papa, tout ira bien, dit gentillement Kevin en lui tendant un bol. Un grand bol de sang frais.
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J'ouvris les yeux, et alors me rétractais : dans le reflet de la glace, au pied du lit, je ne vis que moi. Dans la peau d'une connasse
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Un roman policier, quelle drôle d'idée ! Comme si les faits divers ne suffisaient pas à combler tout amateur de déductions et d'aventures. Quel ennui d'être un personnage de roman, c'était trop statique ! Traîner de chapitre en chapitre jusqu'à la laborieuse résolution d'une intrigue emberlificotée... Et quand à en écrire... On était payé à a ligne, on en rajoutait, on délayait, le héros raisonnait plus lentement qu'une charrette ou au contraire fonçait soudain comme un faucon en aéronel sur un indice miroitant sorti du sac à malice de l'auteur.
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J'avance ma main. La retire comme si je l'avais plongée dans un nid d'araignée. Je viens de toucher des cheveux. Ce qui repose sur mes genoux inertes, c'est une tête.
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C’est long d’attendre. C’est à la fois ennuyeux et excitant. Crispant. En avant, en arrière, à droite, à gauche, je dessine des arabesques avec mon fauteuil, m’interrompant juste pour lever le bras et serrer le poing. Je dois avoir l’air d’une Pasionaria en fauteuil roulant. « Boissy-les-Colombes : la douce infirme était en fait une dangereuse terroriste ». En avant, en arrière, pour la Mazurka des tétraplégiques.
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"Je me sens nue je recule bêtement mon fauteuil jusqu'au bahut comme si je voulais me mettre hors de portée de se regard posé sur moi a mon insu de ce regard que j'imagine froid et sans autre expression que l'intérêt du prédateur pour sa proie…[…]

Craquements sur le gravier. Je ne peux pas supporter l'idée de ces yeux que je ne voit pas et qui me regardent. J'ai peur. La peur coule dans mes os dans mes veines froide piquante.

Est ce que cette saloperie de porte d'entrée est bien fermée a clé?

On secoue la poignée je reconnais le bruit. Ma salive a du mal a se frayer un chemin dans ma gorge. On gratte a la fenêtre j'imagine des doigts qui glissent le long des vitres de longs doigts recourbés impatients…Plus aucun bruit, est ce qu'il est parti? [..]

Il y a quelqu'un dans le salon. Le verre crisse sous ses pas furtifs j'actionne mon fauteuil pour reculer et j'entends un petit rire. Virginie? Quelqu'un passe devant moi. Si je pouvais tendre la main si je pouvais voir…je me recroqueville sur mon siège j'attends le coup la piqûre de l'épingle ou pire…."
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