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Citations de Brigitte Aubert (288)


Un journal coupé en morceaux n'intéresse aucune femme, alors qu'une femme coupée en morceaux intéresse tous les journaux.
Tristan Bernard.
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Brigitte Aubert
Est-ce que l'espèce humaine aurait survécu si elle n'avait pas connu la peur ? Et donc la prudence ? Et donc la ruse ?
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Une phrase de Boileau-Narcejac me revint en mémoire, à propos de l'impossibilité d'utiliser de nos jours le thème des jumeaux dans une intrigue policière, tant il était éculé.
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- Vous avez entendu parler du PZ 40 ? C'est un dérivé de la famille des ergonoïdes hallucinogènes, mis au point par les Soviétiques. Quand il y avait des Soviétiques, ha, ha, ha ! Ils l'utilisaient dans leurs hôpitaux psychiatriques. Sur les malades "dangereux", vous me suivez ? Ça vous vide complètement le cerveau et, au bout d'un mois de traitement, même un prix Nobel n'est plus capable de manger à la petite cuillère. L'avantage est que ça ne détruit pas l'apparence physique. Les dommages se situent uniquement dans la zone cérébrale. Ainsi, comme dirait Jacques Brel, vous aurez la chance indicible d'être beau et con à la fois, à la différence que ce ne sera pas pour une heure mais pour toute votre vie...
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Laura se tenait de nouveau à ses côtés, un verre à la main. Plein à ras bord de vodka. Curieux comme quand on commençait soi-même à déraper on repérait soudain tous les autres, tous ceux qui vous étaient semblables. Ils devenaient visibles, tels des cafards jaillissant d'une faille dans un mur quand tout le monde dort.
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Il a rallongé la chaîne. Il a dit que j'étais à lui. Que je serais toujours à lui. Tout le reste de ma vie.
Rien qu'à lui.
Qu'il me brosse les cheveux.
Ou qu'il me brise les côtes.
Qu'il m'embrasse.
Ou qu'il me roue de coups.
Je suis à lui.
Pour toujours. (p. 10)
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Certes, j'aurais préféré siéger au jury de la Compétition officielle. C'est snob, mais bon, toute la crème du cinéma mondial ! Dommage que Clint ne soit pas là cette année. J'ai un faible pour "l'inspecteur Harry". Je rêve souvent d'avoir un magnum 45 et de le pointer sur tous les cons qui me cassent les pieds. Très politiquement incorrect, mais très gratifiant, comme fantasme.
De toute façon, dans la réalité je ne peux faire de mal à personne, à moins qu'un inventeur mette au point un flingue à détecteur thermique et guidage vocal.
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"On s'habitue vite à la beauté. Comme à le laideur. Comme à tout, sans doute."
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- En tout cas, le type est très fort. Approcher ces gosses sans se faire remarquer, ne pas laisser d'indices...
- Pas forcément (...) La plupart des pédophiles bénéficient du trompe-l'oeil de l'intégration sociale. Ce sont rarement des marginaux ou des gars avec un casier. Ils agissent au nez et à la barbe de leur environnement parce qu'ils se fondent dans la masse. On ne les remarque pas. Non pas parce qu'ils sont suprêmement habiles, mais parce qu'ils n'ont rien de remarquable. (...) Le vilain méchant loup n'a pas à montrer patte blanche, il a les mains propres, il est des nôtres. (p. 217)
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Black Dog [handicapé mental] en était arrivé à la même conclusion. Les chasseurs étaient ivres. En colère. Les hommes ivres et en colère aimaient faire du mal, avec leurs poings, leurs couteaux et ce qu'il y avait dans leur pantalon. Il avait assisté à plusieurs viols collectifs au cours de sa longue errance. Chaque fois il s'était enfui, le visage caché entre les mains pour ne plus entendre les cris. (p. 107)
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Chib se redressa un peu plus. Il se sentait de moins en moins patient et poli, ces derniers temps. Oui, la famille Andrieu avait largement entamé sa réserve naturelle de douceur angélique.
— Écoutez, il se passe chez vous des trucs vraiment bizarres, mon vieux (il appuya sur le « mon vieux »), et j’ai bien l’intention ou de découvrir qui en est l’auteur ou de porter plainte pour tentative de meurtre.
— Mais vous vous rendez compte du scandale !
— Que voulez-vous que ça me foute ? C’est dans ma tête que s’est retrouvée cette saloperie ! cria Chib en désignant la balle dans le verre, pas dans la vôtre !
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Le nouveau bouquin est compliqué, je n'y comprends rien, j'en ai marre de lire des bouquins en attendant qu'on m'assassine. Vivement que ça bouge.
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- Les habitudes, c'est comme les vêtements, Steven, il faut en changer avant qu'elles commencent à sentir mauvais!
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C’est l’avantage de la fiction sur la réalité : vous aider à l’oublier.
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Les insectes, c'est bien plus vieux que nous, ça a survécu à tout. Quand on en avale un, on assimile en même temps des millions et des millions d'années de la puissance de la terre. Un ver bien juteux, c'est comme respirer l'herbe humide. Les cafards ça a un goût plus âcre, mais y a plus à bouffer. La mouche, elle, c'est un petit plus, comme le carré de chocolat avec le café, par exemple.
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Elles trinquent. Je me fais encore plus potiche. Les gens m'oublient très vite et parlent librement en ma présence. Pour un peu, ils s'accouderaient sur moi, comme sur une bonne vieille commode. Ce qui me fait penser à l'immortelle ritournelle chantée par Jeanne Aubert en 1937 : "Pour éviter les frais, tout en suivant la mode, chez moi je prends le frais, le cul sur la commode." Pourvu que personne n'en ait l'idée...
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Il ne pleut pas. Pas une goutte. Dommage. J'aime bien la pluie. Entendre la pluie. Sur les feuilles, les toits, le long des gouttières. Le chuintement des voitures sur l'asphalte mouillé. Le crépitement de l'averse. Cette odeur particulière des jardins et des trottoirs humides. Le soleil, c'est silencieux.
Je ne peux pas écouter le soleil. Je peux juste rester à cuire sous ses rayons malintentionnés en espérant qu'Yvette va venir pousser mon fauteuil à l'ombre. Dire que j'ai tant aimé le soleil. La plage, la mer. Jouer au beach-volley. Courir. Nager. Dans mes rêves, souvent je cours encore. Comme avant l'accident. Je cours et parfois je cours auprès de Benoît. Il n'est pas mort. Il me sourit. La bombe n'a pas explosé. Le morceau de verre ne lui a pas tranché la carotide et je ne suis ni aveugle, ni muette, ni tétraplégique.
Je suis Élise Andrioli, la vraie, celle qui est enfouie sous le sac de patates inerte posé dans ce fauteuil roulant dernière génération que je peux diriger avec ma main gauche, seule partie de mon corps qui m'obéisse encore. Mais, à cet instant précis, le diriger vers… où ? Yvette m'a plantée près de l'entrée des artistes du Palais pour aller se renseigner.
– Je reviens tout de suite, ne bougez pas.
Yvette a toujours le mot pour rire.
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Ô Agatha , déesse tutélaire des romans policiers, éclaire-moi de ta lampe torche magique !
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Il lui fallait du café. Des litres de café. Comme autrefois, à la brigade. New York, le petit matin glacial, les beignets, le café. Un vrai cliché de polar. Et lui, le lieutenant Vince Limonta, de la brigade criminelle. Un autre cliché. Le bagarreur basané et alcoolo. Le flic au caractère bien trempé. Le "lonesome cow-boy", clope au con des lèvres, barbe mal rasée. Il y croyait, pourtant. Il y croyait, à ce personnage qu'il jouait avec tant de conviction. Comme un vieil acteur ridicule qui ne voit pas que le public a changé et qu'il commence à se prendre des gamelles.
Les avertissements. De plus en plus nombreux. L'ivresse, de plus en plus fréquente. Et pour finir, la bavure. Ce jour-là, le ténébreux lieutenant Vince Limonta coursait un dealer soupçonné d'avoir cramé vif un clochard. Le type était recherché pour d'autres crimes. Un vrai méchant. Le vengeur lieutenant Limonta avait dégainé son arme de service au milieu de la rue. L'intrépide lieutenant Limonta avait appuyé sur la détente. L'ivrogne lieutenant Limonta avait raté son coup. La balle était partie un poil de travers et avait fait sauter le tête d'une maman qui revenait de l'école avec son gamin.
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Aucun de ces meurtres n'a jamais été élucidé. De plus, comme l'a souligné le speaker, ce sont des équipes différentes qui ont travaillé sur chacune de ces affaires : les gendarmes dans les deux premiers cas, la Brigade criminelle dans le troisième. Bref, l'assassinat de Michaël Massenet relance les recherches. Yvette n'a pas cessé de pousser des exclamations et d'invectiver les flics et les obsédés sexuels, qu'on devrait lobotomiser.
(p. 20)
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