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Citations de Brigitte Coppin (72)


Un chaos géant.
Derrière le bourg de Huelgoat débute un étonnant parcours à travers un méli-mélo de rochers moussus. On raconte que le géant Gargantua, furieux d'avoir mangé une mauvaise bouillie, les aurait jeté là comme une poignée de cailloux !
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À toi maintenant d'effectuer ton tro breizh, ton tour de Bretagne. Entre terre et mer, tu trouveras les menhirs postés tels des sentinelles, et des châteaux forts dressés sur leurs promontoires. Tu verras des villes tout droit sorties du Moyen âge et des soleils couchants sur la bruyère rose. Tu embarqueras sur des îles minuscules qui forment un monde à elles seules. Impossible de mettre un pied en Bretagne sans ouvrir grand tes yeux, tes oreilles, ton nez, ton cœur...
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Le curare, poison issu de la sève de certaines lianes de la forêt amazonienne, n'est pas officiellement connu dans l'Europe du XVIe siècle. Son action par paralysie musculaire entraînant l'arrêt de la respiration est tout à fait spécifique. Il est mentionné pour la première fois à la fin du XVIe siècle et introduit en France en 1745. De nos jours, il est utilisé à faible dose en chirurgie dans les produits anesthésiants pour faciliter le relâchement musculaire.
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- Sire, vous avez souhaité également que je vous renseigne sur les réserves d'or de ces terres nouvelles. Les Espagnols sont en train de coloniser le continent tout entier, hormis le Brésil, qui est aux Portugais. En remontant les fleuves, ils lancent des expéditions à l'intérieur des terres. Depuis Panama, le conquistador Pizarro tente d'atteindre le trésor des empereurs incas. Il parait que là-bas, l'or ruisselle dans les rivières et que la montagne en est remplie jusqu'au sommet. Mais les mines d'or nous sont inaccessibles, car le Pérou appartient officiellement au roi d'Espagne.
En face d'Hervé, le roi crispe les mâchoires. Le jeune capitaine s'empresse de continuer.
- La solution est assez simple, Sire. Il ne nous reste plus qu'à reprendre aux Espagnols ce qu'ils dérobent au Nouveau Monde. C'est notre rôle, à nous, corsaires français, de déplumer le plus possible ces arrogants conquistadores. Je ne vous cache pas que les Espagnols s'organisent de mieux en mieux pour résister à nos assauts. Leurs galions voyagent désormais en convois encadrés par des navires de guerre. Deux convois par an, cela limite les occasions... mais ils sont loin d'imaginer notre audace et nos ruses...
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Nul ne peut se prétendre médecin s’il ne connaît les bases de l’astrologie. Nul ne peut se prétendre roi s’il n’a pas l’amour de ses sujets ! Approchez, Mesdemoiselles, que cherchez-vous ? Attention ! Mars est passé devant Jupiter, la guerre approche !
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Il n'existait aucune épée, aucun couteau capable de combattre ce qui leur poignait le cœur.
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Parfois, le cœur devient trop petit pour contenir tant de bonheur.
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Dans les ports ou les hameaux rôdait la misère, que les Bretons nommaient la "chienne du monde qui vous saute dessus et n'aboie jamais !". Mais, au milieu de tant d'épreuves, chacun garda l'espoir tenace de rencontrer un jour un korrigan, un de ces elfes de la lande qui exaucent les vœux les plus secrets.
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Puis elle se tait. La grive se remet à chanter. Un chant triste de prisonnière, alors que dehors fleurit le printemps.
Sans rien dire, Aliette sort de sa ceinture le petit sifflet creusé dans un noyau de prune et le porte à sa bouche. Elle commence à siffler puis s'arrête. La grive répond. La demoiselle s'est complètement retournée. On dirait qu'elle retient son souffle.
Aliette reprend. Le chant s'amplifie, la grive lance des notes de plus en plus mélodieuses. La fillette ferme les yeux, elle se voit dehors, le visage au vent, à suivre l'oiseau sous le ciel clair.
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[François Ier] Monsieur de Coëtmelen ! Vous voilà enfin ! Venez, approchez-vous ! Que pensez-vous de mon futur relais de chasse ? Pour l’instant, on voit peu de choses, mais regardez les premiers murs, et ici le début de l’escalier à double vis. Il sera surmonté d’une tour lanterne, comme une couronne posée au centre de l’édifice… Cette idée magnifique est le dernier cadeau de mon regretté ami Leonardo da Vinci ! […] Quand cette merveille sera achevée, j’aurai ici le plus fabuleux relais de chasse que la terre ait jamais porté. Une vraie dentelle de pierre et d’ardoise surgie au milieu de la forêt.
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Dans la voix de Jason, il y avait du défi. Ses rêves étaient morts en même temps que son pied. Jamais il ne monterait sur un bateau, peut-être même la Grande Faucheuse viendrait-elle le chercher dans quelques jours. Alors il avait au moins le droit de savoir. Tout.
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La douleur. Une grande bête chaude et indisciplinée s’était installée dans son pied. Parfois elle dormait couchée en rond à l’intérieur. Puis elle mordait en se réveillant et montait le long de la jambe jusqu’à l’aine. Dans ces cas-là Jason se retenait de crier et essuyait la sueur qui perlait sur son front. Marcher lui était devenu impossible.
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La Bretagne bleue, c’est l’Armor, "le pays de la mer" où les villages sont des ports. Et puis, à l'écart des dunes et des criques, se cache l'Argoat, "le pays des forêts": la Bretagne verte, plus mystérieuse, que tu découvriras en empruntant les chemins creux.
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- Sans cartes, nous sommes comme des aveugles, répète maître Thévenet. Sans cartes, nos navires se perdent , s'enlisent, s'échouent, se brisent!
Nicolas aime cette belle phrase. Les cartes, c'est tout un monde sur du parchemin.
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Un frémissement parcourut la foule, suivie d’une exclamation sourde.
L’étrave était dans la passe ! L’étrave, puis le mât de misaine, le grand mât… Toute la coque se découpait maintenant sur la roche, à l’entrée du bassin.
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- Capitaine, chuchote-t-elle, vous avez un navire à mener à travers l'océan. Jusqu'au moment de toucher terre, je vous prie de me considérer simplement comme un membre de votre équipage. Mon bonheur sera de partager avec vous, avec eux, cet immense voyage vers l'inconnu.
Elle s'incline, sourit encore et se détourne.
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Le mal vous prenait soudain, en pleine santé. Les gens mouraient, les uns faute de secours, les autres au milieu de tous les soins possibles.
Il n'y avait pas de remède déterminé.
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la demoiselle sans visage habite dans une petite maison de campagne avec ses parents et sa petite soeur.
Le roi veut détruire leur maison,pour en faire un grand champ et mettre ses cultures.
La famille décide de s'enfuire dans les bois, mais ils se font prendre par les gardes qui les ramènent alors chez eux.
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L’oncle dit par exemple que les belles histoires sont comme le grain semé : elles nous aident à grandir… Il dit aussi qu’en mourant, mieux vaut laisser un bon souvenir que beaucoup d’argent.
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Elle n'a pas obéi. Elle s'est accroché. Elle n'aime pas obéir. En tout cas, elle a compris que souvent, c'est en désobéissant que l'on survit.
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