Brittainy C. Cherry

On n'avait pas besoin de parler de l'amour pour savoir qu'il existait. L'amour ne devenait pas réel seulement au moment où l'on en parlait à voix haute. Non, l'amour était là, silencieux, dans l'obscurité de la nuit, pour soigner les fêlures qui existaient dans nos cœurs.

- Ça t'est déjà arrivé, alors que tu te trouves dans un lieu bondé, d'avoir l'impression que personne ne sait qui tu es ? Tout le monde parle de toi d'une façon qui sonne totalement faux. Tout ce qu'ils savent de toi, c'est des trucs qu'ils ont inventés de toutes pièces dans leur tête, mais au fond ils ne te connaissent pas du tout. Ils ne connaissent que le personnage de fiction qu'ils ont créé. C'est ça la solitude, c'est quand on vit dans un monde où personne ne te voit vraiment.

- Oh mon Dieu... Tu as couché avec Matty*?
- Ferme-la, putain! Tu veux que toute la ville soit au courant?
Elle rougit en regardant autour d'elle.
- C'était un accident.
- Ah bon? Carrément? C'était carrément un accident? Tu te baladais tranquillement dans Main Street quand tout à coup Matty est venu vers toi et son pénis est sorti accidentellement de son pantalon? Et il y a eu un gros coup de vent qui a balancé le pénis en question dans ton vagin? C'est comme ça que cet accident* s'est passé?
- Pas exactement.
Elle logea sa langue dans sa joue.
- Le vent l'a plus ou moins balancé vers ma bouche d'abord.
- OH BON SANG? FAYE!
- Je sais, je sais! C'est pour ça que les gens ne devraient pas sortir quand il y a du vent. Les pénis se déchaînent les jours de grand vent.


* En italique dans le texte

C'était stupéfiant de constater qu'un cœur peut voler en éclats dans une pièce pleine de monde sans que personne n'entende le moindre bruit.

Il y a cette attirance magnétique d'amitié entre nous, Maggie. Tu es mon aimant.

Un jour à la fois. Il n'en faut pas plus pour tout traverser. Ne pense pas trop à l'avenir. Ne fais pas de fixation sur le passé, vis dans le présent. Ici et maintenant. C'est la meilleure façon de vivre ta vie. Dans le moment présent. Un jour à la fois.

Ce sont les battements de ton cœur qui font tourner le monde

On avait tous le droit d'avoir au moins un ou une amie en qui avoir confiance et à qui pouvoir confier ses secrets et ses peurs. Sa culpabilité, son bonheur. On avait tous le droit d'avoir une personne qui vous dirait, en vous regardant droit dans les yeux : " Ne change rien. Tu es parfait, avec tes cicatrices et tout."

Quand de telles tragédies surviennent et qu'il y a des enfants en jeu, on ne pense pas, on se contente d'agir. On fait ce qu'on croit être le mieux, on passe en mode survie.

Les solitaires se reconnaissent souvent.

L'espoir est une chose dangereuse quand on compte sur des peronnes qui ne sont pas fiables.

C'est ça la solitude, c'est quand on vit dans un monde où personne ne te voit vraiment.

C'était assez simple, en fait.
C'était lui, c'était moi, et c'était nous. C'était notre histoire.

En vérité, si j'ai appris quelque chose dans la vie, c'est que la famille, ce n'est pas une question de liens du sang, c'est une question de loyauté. Ce sont les gens qui t'aiment et qui sont honnêtes avec toi, même quand c'est difficile. Ce sont les gens qui sont toujours là pour t'aider à donner la meilleure version de toi même. C'est une question d'être quelque part où tu peux être authentiquement toi-même sans en avoir honte. C'est avoir des rêves et des gens qui les encouragent. On dit que le sang est plus épais que l'eau, mais l'eau est plus agréable à avaler. Elle te rafraîchit et te nourrit. Elle est bonne pour ton corps, bonne pour ton esprit. Ne te charge pas de bordels qui t'alourdissent. N'accepte que l'amour qui te fait du bien à l'âme et rends-le au centuple.

Je ne t'aime pas seulement les bons jours. Je t'aime aussi les jours plus sombres. Tu peux être fracassé, à vif, démoli. Je resterai quand même.

- Je pourrais te détruire.
- Ou me sauver.

Pour la première fois de mon existence, j'avais le sentiment que quelqu'un avait pu voir mes cicatrices et cependant les trouver belles.

Et pourtant, il fallait bien reconnaître que parfois ceux que nous aimions le plus étaient les monstres qui nous bordaient le soir.

Ceux qui croient en vous quand vous n’y croyez pas vous-même sont ceux qu’il faut garder près de vous.

Ce sont les mauvais jours qui rendent les bons encore meilleurs.