Brittainy C. Cherry

- Cela ne vaut pas le coup d'être avec quelqu'un avec qui on n'a rien en commun, simplement par peur d'être seul. Je vous jure que, toute votre vie, vous vous sentirez plus seule avec lui que sans lui. L'amour ne vous demande pas de renoncer à certaines choses. L'amour n'étouffe pas. Il permet au mode de s'épanouir. C'est ce qu'elle m'a appris. Elle m'a appris comment marchait l'amour, et je suis certain qu'elle vous a appris la même chose.

La femme qui éprouvait toutes les émotions se serra contre l’homme qui ne ressentait rien du tout.

- Maman?
- Oui, ma chérie?
- C'est quoi un con?
Cinq cent quatre-vingt-deuxième erreur parentale de la journée.
- C'est rien, Bébé. J'ai dit un thon. Un thon est un poisson.
- Alors tu as traité cette personne de poisson?
- Ouaip ! Un gros poisson.

- J'ai essayé de m'en empêcher, de t'écarter de mes pensées. Mais rien à faire, tu étais toujours là et mon coeur s'est arrêté de battre. Et c'est là...
Il s'approcha encore, sa bouche à quelques millimètres de la mienne, il effleura lentement ma lèvre inférieure. La chaleur qui émanait de lui me faisait oublier le froid de la pluie. C'était une sorte de chaleur que je n'avais jamais ressentie, comme une couverture de protection qui faisait disparaitre les blessures et les chagrins du passé. Tristan avait la voix qui tremblait quand il recommença à parler.
- Et c'est là que je suis tombé amoureux de toi par accident.

Je me penchai vers elle.
- Moi je dis, rien à foutre. Si vous pensez que votre voisin, monsieur Jenson, est sexy, allez-y. Je sais qu'il a au moins cent ans, mais je l'ai vu faire du yoga devant sa maison, alors je comprends tout à fait que vous le trouviez attirant. Je pense que, même moi, j'ai éprouvé des picotements entre les jambes en le voyant.
Elle éclata de rire.
- Ce n'était pas à ce voisin-là que je faisais référence.

C'est dans ce moment de silence que je sus. Je l'aimais. Je l'aimais tellement. Ça n'avait plus rien d'un rêve ni d'une simple idée.
C'était réel.
C'était vrai.
C'était l'amour.

– Eh bien, en fait je suis venue voir si vous n’embaucheriez pas, par hasard. Je sais que je n’ai pas travaillé ici depuis que j’ai quitté la fac, mais cela me rendrait bien service.
– Mais bien sûr que nous embauchons ! Hé toi, Sam !
Faye pointa le doigt vers un jeune serveur que je ne connaissais pas.
– Tu es viré !
– Faye !
– Quoi ?!
– Tu ne peux pas virer les gens comme ça.
Je voyais la peur se refléter dans les yeux de Sam. Pauvre gars.
– Vous n’êtes pas viré en vrai.
– Oh, mais si, tu l’es.
– Arrête ça, Faye. Mais non, vous ne l’êtes pas. Et d’abord, de quel droit tu vires les gens ?
Elle se redressa et tapota du doigt le badge portant son nom et sur laquelle on pouvait lire « Manager ».
– Il a bien fallu que quelqu’un prenne le poste de directeur, ma vieille.
Je me tournai vers Matty, l’air un peu étonnée.
– Tu as nommé Faye manager ?
– Elle avait dû me droguer.
Il se mit à rire.
– Cela dit, si tu as vraiment besoin de travailler, il y a toujours de la place pour toi. Ce pourrait être à temps partiel, cependant.
– À mi-temps, ce serait super, vraiment.
Je souris à Matty en le remerciant.
– Ou alors on pourrait virer Sam. Il a déjà un autre boulot à temps partiel ! En plus, il est plutôt chelou.
– J’entends ce que tu dis, dit Sam timidement.
– Et alors, qu’est-ce que ça peut faire ? Tu es viré.
– Nous n’allons pas virer Sam, dit Matty.
– T’es pas marrant. Mais vous savez ce qui serait marrant ?
Elle retira son tablier et hurla :
– Pause déjeuner !
– Il est neuf heures et demie du matin ! gronda Matty.
– Pause petit déjeuner !
Faye m’attrapa par le bras.
– On revient dans une heure environ.
– Les pauses sont de trente minutes.
– Je suis sûre que Sam pourra me remplacer. Sam, tu n’es plus viré.

Ce qu’il y a de plus dur quand vous perdez quelqu’un que vous aimez, c’est que vous vous perdez aussi vous-même.

Je ne savais pas que c’était possible. Je ne savais pas que les morceaux d’un cœur brisé pouvaient encore battre d’amour. 

Il faut que tu ailles mieux, parce que j’ai besoin de toi. Je sais qu’on dit que ce sont les enfants qui ont besoin de leurs parents, mais c’est faux. J’ai besoin de toi pour continuer. J’ai besoin de toi pour continuer à croire au monde. 

- Mon univers est meilleur avec toi que sans toi. Il faut que tu le saches. C'est juste que je ne peux pas être celui qu'il te faut en ce moment. Mais je te promets de tout mettre en œuvre pour devenir un homme assez digne de t'aimer. Parce que, à la fin du jour, tu es celle à côté de qui je veux m'endormir. Tu es celle auprès de qui je veux me réveiller le matin. Maintenant, je sais que ce n'est pas juste de te demander de m'attendre, mais..
- Je suis là, Greyson. Je suis là, je t'attends.
Cela fait plus de quinze ans que je rêve de toi, je peux bien t'attendre encore un peu, non ? dis-je pour plaisanter.

- Qu'est-ce que vous faites ? demanda Jax.
- Je vais lire quelques chapitres, dit Eddie en feuilletant les pages. Parce que le livre n'est pas terminé tant qu'on n'en a pas lu le dernier mot.
- Il en reste beaucoup, Eddie, vous ne pourrez pas lire tout ça.
- Je vais en lire quelques-uns, intervint Yoana.
Et comme dans une réaction en chaîne, chacun s'approcha pour poursuivre la lecture alors que nous étions tous autour du cercueil de Cole.

- bonne nuit, bonne nuit! Si douce est la promesse de nos adieux ... je crie.

Elle se tourne vers moi et sourit jusqu'au oreilles en posant sa main sur son cœur.

- ... Que je te dirais bonne nuit jusqu'à ce qu'il soit jour.

Je me débrouille bien. Je vais très bien.
Je me répétais ça encore et encore.
Un jour, ce serait vrai.
Un jour, j’irais bien.

"𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑦𝑒𝑧 𝑐𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠, 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑎𝑐ℎ𝑒𝑣𝑒́ 𝑙𝑎 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑'𝑢𝑛 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑠𝑐𝑖𝑛𝑎𝑛𝑡 ?
𝐶𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑜𝑢̀ 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑣𝑒𝑧 𝑝𝑎𝑠 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑞𝑢𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠-𝑚𝑒̂𝑚𝑒 ?
𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒𝑧 𝑎𝑠𝑠𝑖𝑠, 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑖𝑥𝑒́𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑚𝑜𝑡𝑠, 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑒.
𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑠𝑡-𝑐𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑓𝑖𝑛𝑖 ?
𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑢𝑣𝑒𝑛𝑡-𝑖𝑙𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑎𝑟𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒 ?
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑣𝑜𝑢𝑠, 𝑖𝑙𝑠 𝑑𝑒𝑚𝑒𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒́𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑎̂𝑚𝑒.
𝐿𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑖𝑎𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒𝑛𝑡 𝑑'𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡. 𝑉𝑜𝑠 𝑙𝑎𝑟𝑚𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑒́𝑐ℎ𝑒́𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑧 𝑑𝑒́𝑗𝑎̀ 𝑎̀ 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑔𝑢𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑓𝑒́𝑟𝑒́𝑒.
𝐽'𝑎𝑑𝑜𝑟𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑙'ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑑'𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑜𝑢𝑐𝑒-𝑎𝑚𝑒̀𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑙𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑢𝑛 𝑟𝑜𝑚𝑎𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑡𝑜𝑢𝑐ℎ𝑎𝑖𝑡 𝑎̀ 𝑠𝑎 𝑓𝑖𝑛."

𝐸𝑙𝑒𝑜𝑛𝑜𝑟 & 𝐺𝑟𝑒𝑦

Toute personne grâce à qui tu te sens vivant dans ce monde sombre et solitaire mérite qu’on se batte pour la garder.

On trouve des figurants. Des personnages secondaires. Des personnages principaux. Des méchants, des héros, des bonnes fées. Le monde entier est comme un grand film, si on y pense. Et la majorité des séquences sont d'une grande banalité, mais parfois tu trouves des moments géniaux qui composent une super histoire.

-Eleanor Gable, tu fais battre mon cœur, tu es mon rire et mon amour. Veux-tu m'épouser?

Sans nos corps l'un contre l'autre, il y avait une réelle possibilité que nous noyions tous les deux dans le néant.

Elle devint ma force au moment où mon courage m’abandonnait.