Bruno de Stabenrath

Pour certaines raisons assez évidentes, les faits-divers passionnent et déchaînent les foules à la fois fascinées par la folie du geste et par la dualité du criminel. Alors, lorsque qu’en 2011, Xavier Dupont de Ligonnès tue sa femme, ses enfants, ses deux labradors, qu’il les enterre dans leur jardin puis qu’il prend la fuite, la vérité devient très vite attirante.



Bruno de Stabenrath rencontre Xavier Dupont de Ligonnès sur les bancs du lycée. Ils deviennent tout de suite très amis, passent la plupart du temps ensemble, s’échangent des nouvelles, s’éloignent, puis se retrouvent. Jusqu’au jour où tout bascule et où il ne reste plus que la stupeur et l’effondrement. Si vous pensez lire un livre digne de la presse à scandale, vous serez déçu. Il n’est pas question de voyeurisme, ni de jugement. L’auteur brosse le portrait d’un homme tiraillé, charmeur, dépensier, imprévisible. Il y expose les faits en s'appuyant sur des témoignages et des anecdotes rendant ce texte absolument fascinant. À la manière d’un polar, les pages se tournent avec empressement. L’écriture est fluide, certes mesurée mais pleine de souffrance. La dernière partie du livre est quant à elle absorbante. Elle vous émeut, vous trouble, vous intrigue, vous glace. On dit de beaucoup de livres qu’ils sont bouleversants, pourtant celui-ci l’est d’autant plus que son histoire est tragiquement vraie. Les dernières pages agissent comme un véritable cri du cœur, celui d’un ami qui cherche à comprendre l'incompréhensible.



@lecturesauhasard

Jusqu’à la moitié du livre, le titre de ma critique aurait été « ou comment profiter habilement de la médiatisation d’une affaire pour se faire éditer à raconter son adolescence sans intérêt majeur… »

Dans cette première partie, Bruno de Stabenrath nous raconte, avec force détails, son adolescence dorée aux côtés de son ami Xavier.

C’est long. Je me suis dit que ce devait être une pénitence divine de mon voyeurisme que Violette de Ligonnes n’aurait pas désavouée.

Mais je dois reconnaître que la deuxième partie m’a tenue en haleine. Je ne connaissais rien de l’affaire, hormis que l’ami impossible était soupçonné d’avoir assassiné femme et enfants et avait disparu de la surface de la terre.

Ma curiosité malsaine a été satisfaite.

D’où les 2 étoiles et demi, soyons de bon compte

Ce livre nous permet d'avoir le point de vue d'un amis d'une personne de triste notoriété publique. Il s'agit en effet de Xavier Dupont de Ligonnes. L'écriture et les histoires d'enfance, adolescence et d'adultes nous font oublier dans la première partie du roman de qui on parle. Plusieurs fois, prise dans le récit j'ai dû me remémorer de qui ont parlait ici. En effet l'auteur réussi à nous retranscrire ses impressions et son point de vue. Ce livre nous permet également de ne pas voir les choses toutes noires ou toutes blanches. Il relance une nouvelle fois la fascination pour cet homme en cavale.

J’ai appris beaucoup de choses sur l’affaire et son effroyable meurtrier en lisant ce livre rédigé par le meilleur ami d’enfance de Xavier Dupont de Ligonnes. Je ne connaissais notamment pas cette histoire d’église Philadelphia dans laquelle sa mère l’a embrigadé dès sa plus tendre enfance…

Je note aussi que l’entourage proche d’Agnès, sa femme se méfiait de ce dernier depuis les débuts de leur histoire, qu’il jouait beaucoup avec elle, pour ne pas dire qu’il la manipulait carrément… Encore une fois : il faut faire confiance à son intuition ! Et protéger coûte que coûte les femmes que l’on aime, quitte à ce que nos réflexions leur déplaise, c’est une question de vie ou de mort ! et non, cela n’arrive pas qu’aux autres.

Seul bémol à ce récit : l’auteur parle beaucoup de lui, surtout au début du livre… pas tres utile à l’histoire et un peu gênant, ca me donnait l’impression qu’il profitait de la sombre popularité de son meilleur ami d’enfance pour faire lumière sur ses rêves, ses états-d’âmes…

Une écriture belle, simple et fluide. L’auteur est mû par une très grande sensibilité et une empathie qui permettent d’appréhender l’horreur de ce drame humain avec humanité. J’espère que l’on finira par retrouver Xavier et lui faire payer son geste impardonnable.

Je connaissais l'auteur pour l'avoir vu sur les plateaux TV - très sympathique !- Je m'attendais à quelque chose de très triste limite pleurnichard sur les accidents de la route. C'est tout le contraire ! Humour, cynisme le tout dans un très bon style.

J'ai dévoré ce livre!

On y découvre les derniers jours solaires et joyeux de ces deux frères sortant à peine de l'adolescence, leurs rapports houleux avec leur père (pour ceux qui comme moi ne connaissaient que l'image de "Héros" d'André Malraux, la découverte de sa "gestion" de la vie familiale est édifiante et glaçante...), et finalement les éléments d'enquêtes au sujet de l'accident, sur fond de tensions politiques extrêmes (guerre froide, guerre d'Algérie).

Instructif, agréable à lire, haletant, un excellent moment de lecture !

L’ami d’enfance de Xavier Dupont de Ligonnes nous partage sa rencontre avec Xavier D, jusqu’à leurs études, les rencontres amoureuses, la rencontre de Xavier et sa femme…

Bref, un livre qui nous permet de connaître un peu mieux celui que le monde entier connaît (je pense du moins beaucoup).

Les nombreuses interrogations et mystères suite à ce terrible drame, la disparition de toute la famille, sa femme et ses propres enfants.

Quand on découvre son enfance, et surtout sa relation avec sa mère, et la personnalité de celle-ci, beaucoup de choses font sens. La religion qui a une place énorme, mais aussi le côté fanatique religieux, la paranoïa, les mensonges…

Tout ce qui se cachait derrière ce nom et cette jolie famille.

Des filles habillées sexy, maquillées sans excès, défilent sans arrêt pendant 400 pages. Ce ne sont pas des prétendantes au prestigieux concours de Miss France. Pas davantage une plongée dans un bordel de luxe. Elles viennent voir soit leur ami, soit leur copain, leur amant, leur chéri, leur galant. Parfois tout à la fois.

Quelle chance il a ce mec! C’est vrai qu’il n’est pas mal, avec sa petite gueule de Sami Frey qui aurait croisé Dick Rivers (ou bien un avatar de Cyril Collard). Pour vous donner une idée, ressortez les films d’ados des années 70 : l’hôtel de la plage de Michel Lang (lui c’est le petit copain vaguement attitré de la belle Sophie Barjac) ou, mieux, l’argent de poche de Truffaut.

Staab, comme il était crédité au générique à l’époque, c’est ce beau gosse qui tombe toutes les filles de Terminale et à qui on aimerait ressembler, que l’on suit partout où il va, espérant que son aura rejaillira sur notre pauvre ombre, que parmi son tableau de chasse, on pourra récolter quelques donzelles consentantes, abandonnées assez vite par sa trop grande soif de tendresse, d’amour, tout simplement de caresses.

De la chance?

Celui qu’on surnomme Poisson-Chat collectionne les minettes, est chanteur d’un groupe prometteur et, surtout, grand fan des Beach Boys.

Une vie rêvée.

Jusqu’à cet accident de voiture, stupide.

Le beau gosse à qui la vie sourit devient en deux secondes tétraplégique.

Bruno de Stabenrath se raconte dans ce roman à peine déguisé. C’est lui. Son histoire. Et son expérience d’un an d’hôpital en réanimation puis dans un service de polytraumatisés.

Pas réjouissant.

La force de la plume de Staab réside dans sa légèreté, son inconstance parfois (Stabenrath écrira quelques-uns des dialogues juteux entre chouchou et loulou dans la mini série « un gars une fille« ). Il y a du Beigbeder dans cette prose-là. Et il réussit à faire passer la pilule. A grand coup de jeunes belles filles amoureuses. Ca défile comme un quatorze Juillet. Les chapitres s’enchainent, nombreux et courts. On n’est ni chez Balzac ni chez Proust. L’enjeu est ailleurs. Nous faire découvrir le monde de l’hôpital et de sa faune de jeunes gars cassés (à croire que les filles sont moins casse-cou).

Témoignage à demi ton. Alternant les chapitres à la première personne et ceux à la troisième, comme s’il se mettait en scène lui-même, possédant la capacité d’être son propre observateur.

Une erreur (une coquille?) m’a fait sourire : Mike Brant, le chanteur à paillettes (qui n’a pas fini tétra, lui!) et non pas Brandt, le fabriquant de réfrigérateurs, comme l’orthographie Poisson-Chat.



« Il n’y a que la mort qui arrive à l’improviste ».

J’ai trouvé la description de leur jeunesse versaillaise un peu longue mais nécessaire, tout de même, à l’explication du geste de Xavier Dupont de Ligonnès.

Bien que j’ai suivi de près cette affaire via les médias, je ne savais pas que ce dernier avait une relation aussi étroite avec la religion et même sectaire du côté maternel.

Ce portrait ne permet pas de comprendre pourquoi il a fait ces fratricide et uxoricide, de tels gestes sont forcément incompréhensibles pour le commun des mortels, mais permet d’éclaircir certaines failles de ce meurtrier.

Est-il toujours vivant ? Où se cache t-il ? Et surtout pourquoi ? Tant de questions en suspens...

Récit qui manque d’intérêt, l’auteur se sert de son amitié d’enfance pour construire un roman à l’écriture souvent négligée.

La jeunesse versaillaise des années 70, telle qu’il la montre serait une caste supérieure dans laquelle tout est acquis par la naissance. Tout cela manque de réflexion et d’idéal.

D’autre part le récit nous éclaire bien peu sur la personnalité de X de Ligonnès.

Bruno de Stabenrath redonne vie aux fils d’André Malraux et à une époque où la jeunesse dansait sur un volcan: un printemps 1961 captivant.
Lien : https://www.elle.fr/Loisirs/..

Une histoire incroyable, un livre passionnant qui nous raconte la vie de Xavier Dupont de Ligonnès. Voir les 2 personnages en un. C’est presque Docteur Jekyll et Mr Hyde. Comment un garçon si bien élevé peu en arriver là ? Est-ce vraiment la religion ou une vie, sans argent et un égo sur dimensionner, qu’ il n’arrive plus à supporter ? Un livre qu’on ne lâche pas.

J'ai lu ce livre il y a un bon moment. L'auteur m'était sympathique, son histoire qu'il racontait sans pathos pouvait être intéressante.

Je me rappelle que le début m'avait contrarié ou plutôt gêné. L'auteur dressait un portrait de lui bien peu sympathique même si certainement réaliste. J'avais failli abandonner sa lecture.

Mais après l'accident, on entre en empathie avec le romancier qui se découvre capable également d'éprouver des sentiments.

Mais le livre était encore trop pollué par ses fantasmes un poil auto-centrés.

Derrière de bonnes rasade d'humour et cette "leçon de vie", pointent tout de même l'ennui du lecteur.

Prêté par une amie, je ne connaissais ni l'auteur, ni ce titre. Pourtant il a été adapté au cinéma avec le même titre.

Après quelques recherches, l'auteur a été acteur dans sa jeunesse, notamment dans des films de François Truffaut et dans le très connu Hôtel de la Plage. Il a chanté avec le groupe Le Grand Orchestre du Splendide, que j'aimais bien écouter dans ma jeunesse.

Devenu tétraplégique lors d'un accident de voiture, Bruno de Stabenrath raconte ce qui lui est arrivé, sa façon bien à lui de s'en sortir, de se reconstruire. Au début du livre, je n'aimais pas trop le personnage, typique d'une jeunesse insouciante, obnubilé par le sexe, les fêtes, la vie nocturne parisienne. Puis, au fil de l'histoire, j'ai découvert un être capable d'éprouver des sentiments. A sa façon, il s'en sort bien alors que beaucoup d'autres à sa place, aimeraient mourir.

Le récit bouleversant d’un jeune homme attachant qui bascule de l’autre côté de sa vie en une fraction de seconde. J’ai aimé ce récit aussi parce que Bruno est un clubber de ma génération que la vraie vie a fait redescendre vers une flaque de soleil entouré de petites étoiles rieuses...

Si les crimes non résolus vous passionnent, l'affaire Dupont de Ligonnès, aussi appelée la tuerie de Nantes, vous est sûrement familière.


Lien : https://www.lapresse.ca/arts..

L’auteur retrace le récit de son amitié, à 20 ans, avec un autre jeune de la bonne société versaillaise, un certain Xavier Dupont de Ligonnès.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..

L’auteur retrace le récit de son amitié, à 20 ans, avec un autre jeune de la bonne société versaillaise, un certain Xavier Dupont de Ligonnès.
Lien : https://www.lepoint.fr/cultu..

L'écrivain Bruno de Stabenrath connaît le fugitif le plus recherché de France depuis 1977. Il le raconte et enquête dans « L'Ami impossible ».


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