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Critiques de Carolyn Jess-Cooke (67)
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Si tu t'en vas

Un roman dont le dénouement s' avère très original…

Une famille londonienne, sans histoire en apparence, le papa travaille toute la semaine en Ecosse, la mère a renoncé à ses activités professionnelles pour mieux s'occuper de ses enfants Max (3 ans) et Cressida un bébé, quand soudain la mère disparait un matin alors que ses enfants dorment encore. Aucun témoin. Elle est partie sans argent , seul un passeport a disparu.



Très loin d'ici vers la Crête, sur une île inhabitée, une jeune femme échoue , amnésique , sur une plage , aussitôt secourue par un groupe d 'aspirants écrivains en retraite créative. Mais très vite , ce quatuor devient inquiétant , l'une des femmes semble protectrice, un des hommes agressifs et un autre en disant trop peu ou pas assez à cette jeune femme. Qui sont-ils? Et que veulent- ils? Et cette jeune femme est-elle Eloïse, l'épouse anglaise disparue?

Très vite , la police découvre que l'image du couple n'est pas si lisse que ça, le mari , célibataire-géographique en semaine, se décharge pas mal de ses responsabilités sur sa femme, se serait- elle sentie débordée ?



Durant les trois quart du livre, je n'ai rien vu venir, incapable d'imaginer un dénouement pareil. Ce n'est pas un roman dans lequel on rentre complétement en empathie avec les personnages, l'auteur maintient une distance, qui prend tout son sens à la fin. Quelque chose me gênait , me retenait sans que j'arrive à mettre le doigt dessus . Impression de confusion vis à vis du groupe créatif dont les réactions sont souvent incompréhensibles. Impression de tourner en rond sur cette île avec l'héroïne: doit-elle s'échapper en voilier au risque de couler en mer,( et d'ailleurs, maitrise- t'elle assez les sports nautiques ?). Ou devrait- elle rester avec le groupe pour sa survie ?

Et pendant tout ce temps, l'enquête avance à Londres , mais trop lentement pour les proches , d'autant que les petits réclament leur mère, Cressida est allaitée…

Un roman qui traite d'un sujet maintes fois abordé dans la littérature policière, l'amnésie , mais sous un angle très personnel à l'auteur . A découvrir…





Challenge Mauvais Genres.
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Les Sorcières du phare

Posé sur la table au centre de la librairie un livre avec une belle couverture peuplée d’arabesques surmontées d’une pleine lune et en plein milieu, un phare. Au dessus le titre avec le mot « sorcières » et sur la quatrième de couverture le mot Écosse qui me saute dessus.

Combo gagnant, cerveau court-circuité et livre qui bondi tout seul dans ma musette !



Quelques jours plus tard me voila happée :

Écosse, XVIIème siècle, au fin fond du village de Lon Haven, vivaient de braves gens. Ils vivaient chichement mais ils étaient heureux. La vie était dure mais les paysages sauvages et magnifiques. Les enfants profitaient de ce terrain de jeu inépuisable et la vie s’écoulait paisiblement. Et puis un jour une femme fut accusée de sorcellerie et les choses changèrent à jamais…



Écosse 2021, Luna est une jeune femme à la fois fragile et courageuse qui tente de poursuivre son chemin malgré la terrible perte qu’elle a subie. 20 ans plus tôt ses sœurs et sa mère ont disparu à Lon Haven et sa mémoire lui fait défaut quant au déroulement des évènements. Quand on lui annonce que l’une de ses sœurs a été retrouvée elle fonce tête baissée. Pourtant quelque chose ne colle pas, 20 ans se sont écoulés pourtant sa sœur disparue et tout juste retrouvée a toujours 7 ans. Une erreur ? Luna la reconnaît pourtant, c’est bien la petite fille qui hante ses souvenirs, à moins que ...



Quand l’impossible est sous vos yeux il n’y a pas d’autre choix que de revoir sa vision du monde et de mener l’enquête.



Si les faits historiques sont à la base de ce roman, Luna va très vite nous emmener vers une histoire mêlant folklore, légende, ésotérisme et secrets bien enfouis, le tout ficelé par une intrigue qui tient le lecteur dans l’attente du dénouement. Le déroulement en huis clos et l’ombre de cet imposant phare plane sur l’ambiance de ce livre et la rende oppressante. Quels sombres secrets le phare dissimule-t-il ? Et qu’est ce que les habitants de Lon Haven taisent ?



Il y a quelques trous dans la raquette concernant la cohérence du récit et certaines réactions. Je n’ai pas compris l’intérêt du personnage d’Ethan qui selon moi ne sert à rien. Mais l’intrigue demeure prenante et bien menée. L’autrice brouille les pistes et on ne sait pas trop sur quel terrain elle nous emmène : ésotérisme, magie, fantastique, ou réalité farfelue ? Le champs des possibles reste ouvert.



La construction du roman par ses sauts dans le temps et ses changements de narrateur aurait pu s’avérer catastrophique mais on ne s’y perd pas et les éléments finissent pas s’assembler.



Malgré quelques bémols j’ai beaucoup aimé cette aventure et l’hommage rendu à ces femmes tombées dans l’oubli après avoir été violemment exécutées pour des crimes qu’elles n’avaient pas commis.
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Le garçon qui voyait des démons

Je dois dire que c'est un roman qui m'a réellement décontenancé et c'est pour cela que j'ai mis autant de temps à le lire, m'aventurant sur d'autres lectures entre temps car j'ai mis un moment à savoir si j'en appréciais réellement la lecture ou non.

Vous voulez savoir ce que cela a donné au final je suppose, eh bien j'ai adoré...comme quoi il y a parfois des moments où l'on est plus enclin à découvrir tel ou tel livre et je n'étais sûrement pas prête le jour où je l'ai commencé. Ce livre parlant en effet beaucoup de mort, de démons, de l'Enfer et de Paradis (ce qui sous-entendrait donc d'une probable vie après la mort) et ayant perdu ma grand-mère récemment, j'aurais peut-être dû choisir un meilleur moment pour le lire mais bon, pas de regrets.

Bon assez parlé de moi car je suppose que ce n'est pas ce qui vous intéresse réellement alors je vais me recentrer sur l'histoire en elle-même (veuillez m'excuser pour ce petit écart).



Alex Broccoli, notre protagoniste, (bien que son histoire soit racontée de différents points de vue et que dans celle-ci s'entremêlent d'autres histoires), est un jeune garçon de dix ans vivant dans le Nord de l'Irlande avec sa mère. Vous vous doutez bien que si je vous parle d'Alex, c'est parce qu'il n'est pas comme les autres enfants de son âge. En effet, ayant grandi sans père et avec une mère très jeune, Alex est quelqu'un de ce que l'on peut qualifier de perturbé. Il a pour amis imaginaires, non pas un autre gamin de son âge mais un démon prénommé Rueen ! Eh oui, j'ai bien dit un démon et tenez vous bien, celui-ci est âgé de 9000 ans et peut apparaître à Alex sous trois formes différentes. Cela devrait suffire non ? Eh bien non, étant donné qu'Alex voit également de nombreux autres démons mais toujours est-t-il que Rueen est celui qui le suit partout et qui le pousse parfois à faire des choses inimaginables pour un môme de dix ans, comme par exemple composer une partition pour piano, alors qu'Alex n'a jamais étudié la musique, pour Anya, sa nouvelle psychiatre.

Rajoutez à cela que la mère d'Alex, Cindy, est une très jeune femme dépressive qui a fait et continue à faire des tentatives de suicide.

Comment voulez-vous qu'avec tout ça Alex ait une enfance normale ?

Je pourrais vous en dire encore beaucoup plus en vous parlant de la vie d'Anya, qui elle non plus n'est pas toute rose mais je ne veux pas trop vous en dévoiler non plus. Sachez seulement que la vie de tous ces personnages sont liées d'une façon ou d'une autre et qu'un fil les relie entre elles d'une façon assez effrayante !



Un roman assez dur donc, vous l'aurez compris, mais extrêmement bien écrit et qui vaut vraiment le détour, à condition de ne pas être déprimé ou du moins, pas aussi sensible à toutes ces choses que moi. A découvrir !
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Si tu t'en vas



L'écriture a des vertus thérapeutiques.

Si nous sommes si nombreux à rédiger des chroniques sur Babelio, c'est bien sûr avant tout par amour de la lecture et par envie de partager nos affinités littéraires, et parfois nos déceptions.

Mais n'y a-t-il jamais, au-delà de ces évidences, un goût pour l'écriture ? Une envie de trouver les meilleures formulations possibles ? de construire son texte de la façon la plus cohérente possible ? de se laisser aller parfois à quelques originalités ?

Autant que je me souvienne, j'ai toujours écrit depuis que je suis au collège. Très peu de récits imaginaires, davantage de longues relations épistolaires qui ont été autant d'occasion de m'exprimer plus facilement qu'à l'oral, qui m'ont permis non seulement de correspondre mais aussi de faire le point avec mes difficultés ( quelles qu'elles soient ), de mettre des mots sur un malaise ou une souffrance, d'analyser avec recul ma propre situation en procédant à une sorte d'auto-analyse plus efficace que n'importe quel séance chez un psy.

Et si ces correspondances s'avéraient trop centrées sur moi, je finissais par les garder.

Autre exemple flagrant, j'ai eu besoin d'écrire une lettre à mon père, après son décès. Force est d'avouer que cette missive, je l'ai avant tout rédigé pour moi, comme pour lui dire tout ce que j'aurais voulu qu'il sache avant qu'il ne soit trop tard, me soulageant peut-être vaguement d'un poids trop écrasant.



La thérapie par l'écriture est l'un des très nombreux sujets évoqués dans le premier roman de C.J. Cooke.

Ce roman est d'ailleurs une forme d'exutoire en lui-même pour l'auteure, comme elle l'explique dans une émouvante postface.

Si tu t'en vas est un thriller psychologique de plus aux nombreux arrière-goûts de déjà-vu, mais qui pourtant arrive à surprendre.



Eloïse a disparu.

Maman responsable de deux enfants, elle s'est pourtant mystérieusement volatilisée en laissant seuls Max, son garçon de quatre ans, et Cressida son bébé de trois mois.

"Si je devais la définir en un mot, je dirais qu'elle est la sabilité incarnée."

Qu'est-ce qui a bien pu lui arriver ? Enlèvement, meurtre ?

L'hypothèse selon laquelle elle serait partie de son propre chef en abandonnant ses gosses parait hautement improbable.

Sa voiture, son téléphone portable, sa carte bleue : Tout est là ... Aurait-elle pu fuir sans rien emporter ?

Lochlan, son époux, voit sa vie s'effondrer du jour au lendemain.

Lui qui n'était quasiment jamais présent, totalement accaparé par son travail ( "La famille est considérée comme une distraction dans le monde de l'entreprise." ), doit du jour au lendemain affronter l'évaporation inexpliquée de son épouse.

Devenir père alors qu'il ne s'était jamais intéressé de très près à ses enfants ( "Persuadé que m'occuper de mon fils était une tâche indigne de moi." ).

Et affronter les regards suspicieux de la police et des grands-parents d'Eloïse, qui le suspectent de ne pas être étranger à ces évènements dramatiques.

On apprendra que ce sont eux qui ont élevé Eloïse.

Leur fille, Jude, enceinte à seize ans, est tombée dans l'enfer de la drogue et a succombé à une overdose.

Sans être pénible à lire, cette partie est très banale et ne propose absolument rien d'inédit. Lochlan prend conscience de ce que signifie être père, quelques secrets remontent à la surface sans envahir non plus le roman, et différentes incohérences ou révélations concernant Eloïse se dévoilent peu à peu.



Pendant ce temps, une jeune femme amnésique échoue sur l'île de Komméno, en Crète.

Une île abandonnée de quinze kilomètres carrés.

"Douze kilomètres d'océan jusqu'à la ville la plus proche."

Cependant, elle ne fait pas un remake de Robinson Crusoë étant donné puisqu'elle tombe immédiatement sur un groupe de quatre personnes qui lui portent secours.

Je ne vais pas faire durer le suspense insoutenable plus longtemps, cette femme inconnue qui découvre très vite sa récente maternité n'est autre que ... ( roulements de tambour ) ...

Eloïse !

Ah ben ça, on ne s'y attendait pas.

"je sais que j'ai sans doute un fils ou une fille. Quelle genre de mère est capable d'oublier ses enfants ?"

Quelques souvenirs flous émergent de son subconscient, mais elle ignore toujours qui elle est et comment elle a pu arriver là.

Elle est totalement dépendante de ses quatre hôtes, qui se sont isolés dans cet endroit menaçant pour pouvoir écrire en toute quiétude des romans ou des poèmes.

"L'île tient plus de la contrée sauvage que du Paradis."

Elles est par ailleurs convaincue de reconnaître l'un d'entre eux : Joe, un secouriste d'une vingtaine d'années.

Sariah, vêtue telle une magnifique princesse orientale, bienveillante, s'occupe quant à elle des repas.

Hazel, qui ne semble pas avoir toute sa tête, petite, fine, obsédée par le rangement, est la troisième personne à composer cet étrange communauté.

"On dirait une fillette malicieuse coincée dans le corps d'une quinquagénaire."

Et pour terminer, c'est le gros George qui les accompagne, un inquiétant meneur tyrannique.

Qui sont ces personnages ambiguës ? Que cachent-ils ?

Pourquoi doit-elle à tout prix se souvenir si elle veut partir d'ici ?

"La seule façon pour toi de quitter cette île, c'est de retrouver la mémoire."



La mythologie est particulièrement mise en avant. L'île de Komméno serait en effet celle où Dédale aurait construit le labyrinthe enfermant le minotaure sur les ordres du roi Minos.

La seconde partie s'intitule par ailleurs "Le fil d'Ariane".

Le curieux voyage maritime d'Eloïse qui ne demande au final qu'à pouvoir rentrer auprès des siens n'est pas sans rappeler le difficile retour d'Ulysse à Ithaque relaté dans l'Odyssée.

L'embarcation avec laquelle s'échoue Eloïse sur l'île de Komménos s'appelle Janus, du nom du dieu romain à deux tête, l'une tournée vers le passé et l'autre vers l'avenir.

Enfin, il est plusieurs fois question de la boîte de Pandore, cette jarre contenant tous les maux de l'humanité.

Toutes ces références prometteuses ne resteront hélas que de simples images représentant majoritairement l'esprit tortueux d'Eloïse, qui a peur des conséquences si la mémoire lui revient. Si elle a enfoui ces souvenirs, c'est peut-être qu'elle n'est pas en mesure de les affronter.

"L'idée que je puisse ne pas vouloir récupérer mes souvenirs me donne des frissons."

Mais de quoi a-t-elle si peur de se rappeler ?



Si tu t'en vas est donc par bien des aspects un thriller psychologique très classique de plus, les thèmes de l'amnésie, de la disparition, et des secrets qui remontent peu à peu à la surface ayant déjà été vus et revus de bien plus belle façon.

Et pourtant le lecteur omniscient, qui a rapidement une plus grande vue d'ensemble en suivant parallèlement les deux membres du couple, a quand même de quoi se poser des questions.

En particulier lorsqu'il accompagne la fameuse disparue et ses quatre curieux acolytes sur l'île.

Une partie beaucoup plus originale parce que même si certaines pièces du puzzle se mettent doucement en place d'un côté de la narration ou de l'autre, le lecteur ignorera longtemps comment Eloïse a pu arriver là, ou qui sont ces écrivains amateurs qui sont venus la secourir avant de dévoiler leur véritable personnalité. Au-delà de toute logique apparente.



C'est un roman qui effleure le sujet de l'étiolement du couple, mais qui pose surtout les questions de l'attachement filial.

La version de la parentalité demeure assez archaïque dans ce roman, puisque c'est Lochlan qui privilégie le travail à sa vie de famille tandis que devenir mère change irrémédiablement Eloïse qui a besoin de protéger ses enfants, qui s'implique totalement dans son rôle maternel, accordant moins de temps à son association. Elle parvient d'ailleurs à les élever pratiquement seule, d'une solitude par ailleurs trop accablante dont l'injustice saute aux yeux.

Provoquant un peu tard une prise de conscience de son époux au pied du mur qui apprend ainsi les sacrifices qu'exige le métier de parent ou les dilemmes face auxquels peut nous mettre un petit garçon de quatre ans.

La tragédie de cette disparition inexpliquée inversera les rôles et le mettra enfin face à ses responsabilités, qui ne sont pas uniquement pécuniaires.

Dommage d'attendre de si terribles circonstances pour enfin apprendre à connaître et à aimer ses propres enfants.



J'avoue ne quasiment jamais avoir été absorbé par cette lecture, qui a souffert de longueurs, de retournements de situation ne servant absolument pas l'intrigue principale, et d'une impression de déjà lu.

J'ai rarement autant traîné pour lire un soit disant livre à suspense.

Et pourtant mon avis plus que mitigé a été revu et corrigé lorsque j'ai enfin compris où l'auteure avait voulu en venir. le surprenant final et le message qu'il transmet donne au roman tout le relief dont il avait manqué auparavant. Dommage que C. J. Cooke ne soit pas allée à l'essentiel parce qu'elle aurait pu si elle n'avait pas autant tergiversé faire de son premier roman une réussite surprenante et bouleversante.

L'écriture n'a rien d'exceptionnel mais j'ai cependant beaucoup aimé la retenue, la pudeur, avec lesquelles C J Cooke est parvenue à suggérer certaines scènes qui auraient pu être insoutenables.



Une lecture en demi teinte au final, mais si vous êtes curieux de connaître les raisons du départ ou de l'enlèvement d'Eloïse ( comment une telle mère exemplaire aurait pu partir sans ses enfants ? ), si vous voulez connaître l'identité exacte de ces quatre compagnons d'infortune bloqués avec elle sur l'île, bref si votre curiosité est titillée malgré tout, n'hésitez pas à vous procurer ce roman qui malgré ses défauts réserve de belles surprises.



Vous pourrez alors défendre avec véhémence ce titre ou au contraire proclamer votre déception de votre plus belle plume.





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Si tu t'en vas

Si tu t'en vas Carolyn Jess-Cooke chez Milady 4/07/2018.

Un roman de chez Milady, pas question! et puis j'ai vu passer un puis deux avis positifs ... et comme je suis facilement influençable par certaines plumes sur babelio j'ai demandé ce roman et sa lecture a été une bien belle surprise.

Février 2015, une jeune femme manque de se noyer en arrivant sur une île déserte. Heureusement Quatre personnes vont la prendre en charge, la soigner, la réchauffer, la nourrir et la faire boire. Très vite cependant l'atmosphère sur l'île devient pesante, troublante voir angoissante.J'oubliais de préciser : cette jeune femme ne sait plus qui elle est...... Pendant le même temps à Twickenham Eloîse a disparu abandonnant ses deux jeunes enfants et laissant son époux désemparé.

Nous comprenons très vite que ces jeunes femmes ne font qu'une mais comment , pourquoi? Que s'est il passé?

Une enquête menée de main de maitre finira par éclaircir cette étrange disparition. Carolyn Jess-Cooke nous livre un roman où psychologie et troubles du comportement ont la part belle . Une lecture qui vous happe de la première à la dernière page. Que de questions encore sans réponses !

Un immense merci aux éditions Milady via NetGalley pour ce partage.#SiTuT'enVas #NetGalleyFrance
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Si tu t'en vas



Eloïse a disparu, laissant à l’abandon ses deux très jeunes enfants en pleine journée.

Commence alors pour son mari une descente aux enfers semée de questionnements, d’accusations et de culpabilité.

Pendant ce temps, une jeune femme naufragée échoue sur une île grecque déserte à l’exception d’un groupe d’amis venus s’isoler pour écrire. L’amnésie dont elle souffre va créer des tensions au sein du groupe et essaimer progressivement la peur dans l’esprit de la jeune femme.

La construction du roman est agréable, alternant le désespoir régnant à Londres et l’absence de mémoire au soleil de la Grèce.

Néanmoins, le lecteur va vite comprendre ce qui se passe. J’ai été peu surprise par le dénouement de l’intrigue car malheureusement, voici un thème grave surexploité dans la littérature de chaumière.

Il n’empêche que j’ai passé un bon moment de lecture. C’est déjà bien.

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Si tu t'en vas

Si tu t'en vas de C.J Cooke m'a été envoyé par net galley et les éditions Bragelonne (Milady) que je remercie.

Une femme échoue sur une île déserte. Elle n’a pas la moindre idée de qui elle est. Alors que quatre écrivains réunis pour leur retraite annuelle lui viennent en aide, elle détecte de vives tensions au sein du groupe. Les apparences sont trompeuses, et chacun d’eux semble dissimuler un secret en lien avec le mystère de son identité.

Pendant ce temps, dans un quartier huppé de la banlieue londonienne, Éloïse disparaît, abandonnant ses deux enfants en bas âge. Son mari Lochlan se démène pour la retrouver, mais l’enquête menée par la police révèle que leur mariage si parfait n’est qu’une façade…

Le résumé me tentait, je pensais lire un roman assez banal.. Je me suis trompée :)

Si tu t'en vas est un thriller psychologique bien ficelé. Pas tout à fait un coup de cœur mais une lecture très agréable pendant les vacances.

Éloïse est une jeune femme complexe. Au début, elle semble lisse mais en fait pas du tout et l'auteur nous envoie de fausses pistes en fausses pistes. Que de surprises dans ce roman !

J'ai été étonnée par la vraie personnalité de Éloïse, par les personnes côtoyées par la mystérieuse femme sur l’île.. J'avais deviné un ou deux petits trucs mais pas le gros de l'histoire et encore moins le dénouement !

J'ai aimé les personnages, le petit garçon du couple (Max) est très touchant. On a très envie qu'il retrouve sa maman.

L'histoire est bien ficelée, étonnante, et je suis ravie de l'avoir lu quasiment d'une traite, c'est le privilège des vacances :)

Je mets quatre étoiles et demie, et je vous invite à le découvrir à votre tour.

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Si tu t'en vas

Ce roman est à 2 voix : il y a cette inconnue échouée sur une île déserte qui a perdu la mémoire et recueillie par 4 écrivains, et Lachlan dans la banlieue de Londres, dont la femme, Éloïse, a mystérieusement disparue.

En tout honnêteté, on n'a pas besoin des indices disséminés par l'auteure pour comprendre qu'Éloïse est cette inconnue, mais le mystère demeure, le "Pourquoi ?" qui traverse tout le récit. On va alors remonter peu à peu dans le passé pour comprendre et ce qui va refaire surface n'est pas beau à voir. J'ai beaucoup aimé ce thriller psychologique. Même si on croit comprendre le pourquoi du comment, il y a toujours une surprise au détour d'un chapitre que je n'ai pas vu venir. Les sujet abordés sont difficiles, je ne détaillerais pas plus pour ne pas spoiler.

Le style est clair, agréable. Les personnages sont émouvants et bien construits. L'intrigue est bien ficelée et cohérente. C'est un thriller que je conseille pour tous les amateurs du genre.

Un grand merci aux éditions Bragelonne et à NetGalley pour ce partage.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Journal d'un ange gardien

Un drôle de roman!

L'histoire d'une petite fille adorable et que la vie n'épargne pas (c'est un euphémisme). Malgré la rencontre avec quelques monstres ordinaires, elle parvient à se construire une vie.

L'histoire de cette petite fille devenue femme, morte et devenue son propre ange gardien. Elle assiste en témoin à sa vie dans l'espoir de conseiller celle qu'elle fut, mais aux pires moments, elle ne l'entend pas.

Et tout un univers angélique (démoniaque aussi parfois) non dénué de poésie.

Une lecture agréable.
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Les Sorcières du phare

L’Ecosse célèbre pour ses terres sauvages et son folklore aux mille et unes légendes mais également tristement célèbre pour ses nombreux et importants procès de sorcières dont s’est inspirée C. J. Cooke pour dévoiler un captivant et palpitant hommage à travers son passionnant roman que je n’ai pu lâcher une fois ouvert.



Je ne m’attendais pas à être aussi happé et obnubilé par l’histoire de Luna et ses sœurs, Saffy et Clover, mais également celle de leur courageuse et tendre mère Olivia. Quatre portraits tous plus attachants et poignants les uns et que les autres et que j’ai suivi avec fascination et grand intérêt. Il faut dire que C. J. Cooke se révèle une conteuse hors paire. A l’aide d’une plume des plus courante, celle-ci narre une habile et parfaitement ficelée intrigue, bercée avec justesse et réussite de légendes et autres traditions locales. C’est simple, qu’il s’agisse de son orientation fantastique ou contemporaine, Les Sorcières du Phare et ses composants m’a pleinement envoûté et satisfait. Telle une sorcière, la romancière m’a transporté dans son univers avec simplicité mais néanmoins efficacité. Il n’est nullement aisé de parler de cet écrit sans entrer dans les détails tant cette dernière nous plonge dès la première page dans un monde empli de mysticisme et de charme dans lequel j’ai pris un grand plaisir à me perdre et m’évader à mon tour.



Ainsi, je me suis laissé porter par son immersive plume qui m’a offert un captivant et palpitant moment d’évasion mais également d’ésotérisme à l’ambiance si significative que celle-ci m’a semblé des plus vive et palpable. À travers différents points de vue mais aussi différentes époques C. J. Cooke rend un émouvant hommage aux nombreuses victimes de la chasse aux sorcières d’antan et dévoile une pertinente vision de cette toujours aussi passionnante figure féminine. En dévoilant la légende des Wildings et son folklore rendus vivants et plausibles à cause de la frénésie de la population d’antan, j’ai fait la rencontre d’une légende envoûtante et fascinante qui m’a plus d’une fois serré le cœur et que je ne suis pas prêt d’oublier. Il faut dire que plus encore que ses traditions revisitées et autres disparitions ou condamnations, ce roman déborde de sentiments et de valeurs humaines tels l’amour maternel mais également la force d’une sororité en passant également par la difficile étape du deuil.



Ainsi, c’est avec émotions et palpitations que j’ai parcouru cette œuvre justement et finement édifiée. C. J. Cooke se révèle une véritable conteuse et dévoile une œuvre à l’ambiance des plus immersive et significative à lire jusqu’à s’enivrer au coin du feu un jour de pluie. Je ne m’attendais pas à être autant saisi par ce passionnant voyage au cœur d’une terre sauvage, aux légendes captivantes portées par de tendre et touchants portraits que je vous recommande chaudement de rencontrer à votre tour.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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Journal d'un ange gardien

Margot Delacroix meurt à 40 ans, assassinée dans des circonstances qui restent à définir. Renvoyée sur terre comme ange gardien, Margot devient Ruth et doit protéger la petite Margot qui vient de naître. Et là Ruth comprend : elle devient son propre ange gardien. Chargée de veiller sur elle-même et de revivre les pires moments de sa vie, Ruth s'interroge et ne cesse de vouloir changer le destin, son destin. Mais Ruth doit s'en tenir aux quatre principes des anges : observer, protéger, enregistrer et aimer et doit laisser Margot faire ses propres choix. De mauvaises décisions en remords partagés, Ruth ne peut laisser faire un destin qui ne conduira qu'à une succession d'échecs et de drames. Où est la limite entre le libre arbitre quand on veut changer sa vie et modifier le cours de son destin? Comment ne pas intervenir lorsqu'on observe une vie qui se répète avec les mêmes erreurs? Comment le fils de Margot en est-il arrivé à se retrouver en prison pour meurtre? Autant de questions auxquelles Ruth veut répondre...



Notre destin est déjà tracé et chaque choix que l'on fait nous prédestine à tel chemin, à telle conséquence. Premier roman remarquable de justesse, Journal d'un ange gardien nous propose de plonger dans la vie de Margot, vue d'en bas par son ange gardien qui connaît tout le vécu de cette petite fille qui va grandir et passer par l'alcool, la drogue, les déboires et la violence. De fait, assister à la naissance et aux premiers pas d'un bébé est émouvant. Ca l'est encore plus quand tout est vu par soi-même et que l'on sait que cet enfant va vivre des expériences douloureuses. Humains et anges gardiens se rencontrent et s'entrecroisent pour affronter le destin, aider les humains à avancer dans la douleur, dans les épreuves en suggérant des berceuses apaisantes. Et qu'est ce qui vous réchauffe le coeur quand tout semble au désespoir? Une voix inconsciente, impalpable qui vous incite à voir la lumière, des souffles qui percutent notre esprit. Tantôt suivies, tantôt ignorées, les voix de nos anges gardiens nous guident. Si l'auteure prend le parti pris de cette mystique de l'au-delà, il s'ensuit que Journal d'un ange gardien est réaliste et plein de fougue. Ce qui saisira le lecteur c'est justement cette osmose parfaite entre l'au-delà et l'ici-bas comme si la frontière n'existait plus et pourtant les anges ne peuvent influer sur nos actes. Il en ressort un roman incroyablement bouleversant, émouvant et magnifique. Histoire d'amour, histoire d'une vie, suspense et fantastique sont mêlés à l'infini dans un récit touchant et étonnant sur la quête du bonheur.



Le roman en soi est tout à fait original et convaincant. Revivre sa vie, pouvoir agir en conséquence. Dans ce roman qui alterne joies, peurs, doutes, illusions, déboires, larmes, espoirs, épreuves et réjouissances, la vie humaine se confond avec la vie spirituelle d'un ange qui lui aussi est en proie aux mêmes sentiments contradictoires. Sans compter sur les démons, les ombres qui planent sur nos vies et le fameux combat du bien contre le mal. Pourtant pas de manichéisme religieux dans Journal d'un ange gardien, où le récit s'engage sur un chemin bien plus difficile : celui du libre-arbitre, de nos choix qui pèsent sur la balance : un récit qui interroge sur le sens du destin.



Livre-doudou, Journal d'un ange gardien sera pour ceux et celles qui ont perdu un être cher, un roman fait d'espoir, un roman qui fait du bien et nous amène à réfléchir sur la mort, le poids de la vie, l'amour. Rempli de bienveillance, de tendresse malgré la dureté de certains passages, l'écriture de Carolyn Jess-Cooke est apaisante et salvatrice. COUP DE COEUR et très belle surprise!
Lien : http://souslefeuillage.blogs..
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Si tu t'en vas

On suit d'un cote Éloise mère de deux enfants et marié qui disparaît du jour au lendemain, elle s'échoue amnésique en Crête ou quatre soi-disant écrivains vont l'aider ... De l'autre, on suit son mari et ses parents qui von tout faire pour la retrouver ...



Carolyn Jess - Cooke écrit des livres en Irlande, mais seulement trois livres ont été traduit en France, j'ai lu les 3 et celui-ci est celui que j'ai le moins apprécié ... Je me suis ennuyée, Éloise et ses quatre écrivains parlent, mangent, écrivent mais il se passe pas grand-chose sur cette grande île, on avance que très peu ... Des longueurs interminables du côté de son mari et de ses parents, j'attendais la fin qui fut sans surprise puisque j'avais deviné au quart du bouquin. J'ai lu la postface de son livre et je comprends pourquoi le sujet du roman, mais je pense que celui-ci pour intéresser la lectrice que je suis aurait dut introduire soi avec plus de suspense (cela ne reste qu'un livre.) , soi plus d'émotions (les émotions pas assez approfondies) car sans l'un et l'autre je suis passée à cote du sujet et du message que l'autrice voulait faire passer ...
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Si tu t'en vas

Sur Komméno, une île grecque proche de la Crête, échoue une femme qui ne se rappelle ni de son nom, ni de son histoire et ne se souvient pas du tout de la façon dont elle est arrivée ici. 4 écrivains en retraite la trouvent et lui offrent l'hospitalité. Au même moment, dans un village proche de Londres, Éloïse Shelley disparaît en laissant derrière elle ses deux enfants sans surveillance. Ces derniers sont retrouvés par une voisine qui donne l'alerte et préviens Lochlan, le mari. On comprend très vite que la jeune inconnue de l'île est Éloïse, mais alors comment et pourquoi est-elle sur cette île ? Qui sont ses écrivains qui semblent cacher des choses à Éloïse ? Et enfin quels sombres secrets va révéler l'enquête sur sa disparition ?

Le récit est soutenue par deux voix principales : L'inconnue de l'île et Lochlan, le mari de la disparue. J'ai apprécié que la temporalité soit signalée avant chaque début de chapitre, ce qui permet dencré l'histoire et de la rendre plus crédible à mes yeux. En revanche, je vous avoue que je n'étais pas très emballée par ma lecture au début du roman. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages qui ne sont, pour ma part, pas assez approfondies. Mais l'auteur sait maintenir le suspens et j'ai continué en voulant savoir le fin mot de l'histoire. Le dénouement permet de comprendre beaucoup de choses, les quelques éléments fournis sur les 3 premiers quarts du livre sont tout à fait cohérents avec la chute. Mais je n'ai pas adhéré à la stratégie de l'auteur, de faire recouvrer la mémoire "tout d'un coup". J'aurais plus appréciés ces premiers 3/4 de lecture si l'on avait des bribes de souvenirs plus souvent et par vagues.. En revanche, le dernier quart du roman est très bien construit, on sent que l'auteur s'est beaucoup documenté sur le sujet et j'ai adoré ce revirement de situation. Très originale !

En conclusion, une lecture agréable que je conseille pour un moment de détente.
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Si tu t'en vas

Après avoir lu quelques critiques mitigées mais devant ce livre qui attendait d être lu depuis plusieurs mois , j ai sauté le pas et c'était un très bon moment !

L héroïne est une mère de famille dévouée qui disparaît d un coup de sa maison , abandonnant ses enfants. Ailleurs , sur une île, un groupe de 4 écrivains retrouve une femme qui vient de s échouer et s en occupe.

On comprend vite le lien entre les 2 femmes , rien qu en lisant le résumé d ailleurs . On suit donc en parallèle les 2 aventures : la recherche du mari et la femme sur l ile .

J ai compris avant la fin le dénouement mais je l ai appréciée quand même ! Je dirais même que j ai aimé particulièrement le cheminement du mari et la psychologie en général qui ressort de ce thriller/ policier !
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Si tu t'en vas

J’associais, à tort (mea culpa), les éditions Milady à la bit-lit et donc je ne prêtais guère attention à leur catalogue. Bon OK, Milady fait autre chose que de la bit-lit, mais de là à imaginer qu’ils puissent proposer des thrillers (psychologiques qui plus est), il y a un pas… je laissais plutôt ça à sa grande sœur, Bragelonne. Et je me trompais encore (mea culpa, bis repetita) ! La preuve en est avec Si Tu T’En Vas, premier thriller de l ‘auteure C.J. Cooke.



L’amnésie est un thème récurrent dans le monde de la littérature policière (et par extension du thriller), mais c’est aussi un thème qui permet des traitements divers et variés. C’est pourquoi je me suis laissé tenter par ce roman dont l’intrigue pouvait paraître relativement classique. Et j’ai eu raison, d’entrée de jeu l’auteure prouve qu’il encore possible de faire du neuf avec du vieux !



On comprend tout de suite (et pour les plus durs du neurone, dès les premiers chapitres) que la mystérieuse naufragée n’est autre que Eloïse Shelley, toute la question est de comprendre le pourquoi du comment elle passe de mère au foyer dans une banlieue cossue de Londres, à naufragée amnésique sur une île crétoise…



Pour nous y aider, les chapitres jouent l’alternance des points de vue. Avec d’un côté Eloïse dans sa version naufragée amnésique, qui lutte pour retrouver son identité et ses souvenirs, entourée par un quatuor d’écrivains qui, tour à tour, soufflent le chaud et le froid autour de leur invitée. Et de l’autre Lochlan, son mari, qui doit non seulement gérer ses enfants qui réclament leur mère, mais aussi essayer de comprendre ce qui s’est passé.



L’aspect psychologique, essentiel dans le traitement d’une telle intrigue est parfaitement maîtrisé par l’auteure, que ce soit dans le combat d’Eloïse contre son amnésie ou dans l’esprit de Lochlan qui semble découvrir progressivement des réalités ignorées concernant sa femme. Deux parcours qui mettront les nerfs du couple (et des lecteurs par la même occasion) à rude épreuve.



Ici l’amnésie n’est qu’un symptôme d’un trouble beaucoup plus sévère, mais je ne peux guère m’étendre sur la question au risque d’en dire trop. Disons que certains chapitres nous plongent dans l’enfance difficile (le mot est volontairement faible afin de rester aussi vague que possible) d’Eloïse et nous aident à comprendre certaines vérités (et par la même occasion, certaines ficelles du roman).



Les personnages sont eux aussi abordés avec beaucoup de soin et d’attention. C.J. Cooke ne se contente pas de brosser un portrait détaillé d’Eloïse et Lochlan, elle accorde le même traitement aux personnages secondaires (le quatuor d’écrivains, Gerda et Magnus, ses grands-parents, et même les enfants Max et Cressida, tous bénéficient d’une personnalité affirmée et raccord avec l’image que l’on se fait d’eux).



L’intrigue se dévoile progressivement, on en devine (plus par présomption que certitude) certains aspects, mais elle nous réserve bien des surprises et des montées d’adrénaline. Une fois que vous aurez mordu à l’appât, vous aurez bien du mal à lâcher ce bouquin…



Un bouquin qui aborde des thèmes graves et amène le lecteur à se poser des questions, voire à remettre en question certaines idées reçues. Addictif et intelligemment construit, pour un premier essai on peut dire qu’il est brillamment transformé.



Non seulement Milady fait dans le thriller, mais en plus ils font dans la qualité… désormais je serai plus vigilant quant à leurs sorties.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Le garçon qui voyait des démons

C'est un roman qui m'a agréablement surprise par sa profondeur.

De suite, Alex Broccoli, qui vit à l'ouest de Belfast, nous parle de ce qu'il vit par l'intermédiaire de son journal.

On fait la connaissance de Rueen, le démon aux plusieurs visages," l'ami" d'Alex.

Alex parle aussi de son rôle dans "Hamlet", une pièce dans laquelle il doit jouer dans peu de temps.

Le chapitre suivant c'est Anya Molokova, pédopsychiatre , qui nous parle de son embauche récente à la MacNeiceHouse, "une unité spéciale mentale réservée aux enfants et aux adolescents"(p29) de Belfast. Elle vient d'avoir en charge le dossier d'Alex qui présente un danger pour lui-même, sa mère venant de faire une tentative de suicide. Anya doit se mettre en contact avec Michael Jones, le référent des services sociaux d'Alex et découvrir qui est ce jeune garçon.

Pourquoi Alex voit-il des démons? Anya va y mettre toute son énergie pour avoir des réponses.

Et pourquoi, Anya a une cicatrice"genre Harry Potter"?

Il faut donc comprendre leur passé pour envisager leur avenir...

Le lecteur est embarqué dans les méandres de la psychiatrie, plus précisément la schizophrénie infantile et des troubles qu'ont connu l'Irlande du Nord, il y a quelques années.

J'ai trouvé ce roman très travaillé et les thèmes bien développés.

Je remercie Carolyn Jess-Cooke pour ce beau roman qui m'a fait passé un bon moment en me rappelant de quoi était fait ce passé Irlandais avec des conséquences parfois difficiles à vivre pour certains.

Ouvrez ce livre qui flirte entre le réel et l'imaginaire...Vous ne serez pas déçu.

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Journal d'un ange gardien

Ce roman est assez déroutant : il y a un bon sujet de départ, mais….

L’histoire d’abord : on passe sans arrêt de la vraie vie de Margot aux réflexions de Ruth et à son désir de modifier la vie de sa protégée. On fait connaissance avec une foule de personnages (dont on ne soupçonne pas qu’ils sont aussi présents dans notre propre vie !! ) : les anges gardiens de tous les humains, leurs démons aussi. Tout ceci rend la chose parfois un peu confuse… On peine pour cette pauvre Ruth qui ne parvient guère à éviter les catastrophes. La cohabitation entre humains, anges gardiens, démons est un peu compliquée, il faut bien le dire.

Malgré de nombreux chapitres assez courts, l’histoire manque de rythme ; il ne s’y passe pas grand-chose, il y a peu d’action. J’aurais, par exemple, aimé que Ruth soit plus « punchie » alors qu’elle est assez fataliste ; du coup, ça fait un peu lamento cette affaire…

Au final, ça se laisse lire, mais c’est un peu laborieux ! Dommage parce que c'est un sujet qui m'intéressait bien....

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Si tu t'en vas

Sur la plage d'une île proche de la Crète, une jeune femme s'échoue avec son petit voilier. Quatre écrivains, sur l'île pour leur retraite annuelle d'écriture, lui viennent en aide. Mais elle a complètement perdu la mémoire. Qui est -elle ? D où vient-elle ? Au même moment Eloïse disparaît à Londres. Elle laisse ses deux petits enfants âgés de trois mois et quatre ans. Elle n'emporte rien. On dirait qu'elle s'est volatilisée. Pendant que la mystérieuse inconnue se bat pour retrouver la mémoire, le mari d'Eloïse tente par tous les moyens de retrouver sa femme.



Merci à Netgalley et aux Editions Milady (Bragelonne) pour m'avoir envoyé ce livre excellent.



J'ai compris assez vite que la jeune inconnue est Eloïse. Mais que fait-elle si loin de chez elle ? Comment est elle arrivée là ? Pourquoi ? De nombreuses questions se posent. Ce livre est un vrai concentré de suspense psychologique. Il alterne les chapitres avec les points de vue de la jeune femme amnésique et de Lochlan, le mari d'Eloïse. L'intrigue est soignée, fine, bien construite. Les fausses pistes arrivent au bon moment. Les personnages principaux comme les secondaires sont attachants, réalistes et vivants. L'angoisse et la tension montent tout au long du livre aussi bien sur l'île que dans la maison où l'absence d'Eloïse se fait de plus en plus ressentir. J'avais vraiment envie qu''Eloïse revienne. Le dénouement est surprenant. Je ne m'y attendais pas. Ce livre ne se lâche pas avant d'avoir fini. Un très bon premier roman qui sort de l'ordinaire.
Lien : http://carnetdenoisette.cana..
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Le garçon qui voyait des démons

Je n’ai pas vraiment apprécié ce livre pour lequel j’avais pourtant lu des avis élogieux sur internet. Par moment, l’histoire tourne en rond et je trouve que les personnages manquent un peu de profondeur dans l’ensemble. En plus, le côté « histoire romantique » n’apporte rien au récit.
Lien : http://www.lesoccupationsdel..
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Les Sorcières du phare

ce roman hésite entre plusieurs genres et à trop hésiter il se perd et se retrouve cousu de fil blanc. on oscille entre le roman féministe qui dénonce la misogynie de la chasse aux sorcières écossaises ( et d'ailleurs), le roman fantastique qui parfois fait flipper comme un bon vieux X-Files, et le roman SF. Et au final on a un texte un peu bancal, plein d'incohérences et d'aberrations, avec des coquilles assez impressionnantes comme l'erreur de prénom ( un personnage qui n'est pas dans la scène parle, c'est assez fort).

il y a de bons passages dans ce roman, mais au final il y a trop d'incohérences pour qu'il soit convaincant. L'autrice a voulu semer le doute dans nos esprits, mais a par conséquent créé des situations ubuesques qui au final ne trouvent aucune explication logique ( cf Clover qui agit comme si elle était possédée, qu'on nous présente limite comme démoniaque et dont rien n'explique vraiment le comportement après coup). Dommage, car le roman donne l'impression de ne pas être abouti et on se demande vraiment ce qu'on fait les éditeurs pour passer à côté de telles incohérences.
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