AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Camilla Läckberg (4063)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La cage dorée

Attention: spoilers !

Eh bien, eh bien, je ne m'attendais pas à ça !

La ( respectée) maison d'édition Actes Sud , décrivait ce roman, comme la vengeance d'une femme bafouée, trompée, humiliée, un roman glaçant, mais je n'y ai pas trouvé cela du tout…

Je m'attendais tout d'abord à aimer cette histoire, étant une fervente lectrice de Camilla Läckberg, ce n'a pas été le cas. Et pourtant je l'ai lu jusqu'au bout car je doit lui reconnaitre un style accrocheur, l'auteur ayant du métier…



Mais voilà, je n'ai pas cru une seule seconde à son personnage de Faye/Matilda. Cette femme , c'est les montagnes russes !

Un coup , elle est très forte de caractère (QI ultra performant, major de promo, sans froid dans l'épreuve, manque de sensibilité, arrivisme), puis quelques pages plus loin, elle est faible, complétement soumise à son mari au point de se retrouver sans argent après un divorce , sans pension alimentaire, sans biens immobiliers , sans les cadeaux qu'il aurait dû lui faire durant le mariage, vu qu'il est tout de même millionnaire…

[ On parle d'une femme qui à la fin du roman est responsable de 2 morts et 2 disparitions, une femme qui n'a peur de rien , ni de personne et surtout pas de la police... ].



Je n'ai pas cru non plus, à sa revanche sociale , sur son mari. J'ai même trouvé cette partie absolument ridicule …

Partant de rien, sans aucun argent , ni diplôme , après son divorce , elle va , comme par hasard , tomber sur une propriétaire très généreuse, qui l'aidera dans toutes ses démarches administratives , lui fera des cadeaux , lui gardera sa gamine gratuitement etc... Puis en 3 ans, elle créera sa société (produits de beauté) et deviendra ultra riche… On est chez Euro Disney ou quoi ? Si on accepte ce genre d'histoire dans de la chick-lit , connue pour sa légèreté, son humour, on attend un peu moins de naïveté , d'angélisme dans un thriller

Que dire de l'image des hommes dans ce bouquin? Ou ils sont riches , puissants , de vrais " connards " avec les femmes ( et dans la vie en général ) ; ou bien , ils sont jeunes , "virils" et servent de" toys boys" … Aucune 50 nuances de subtilité , et le seul qui soit gentil sera extrêmement malheureux à la fin…



Je comprend que Camilla Läckberg soit féministe, ait eu envie de surfer sur la vague #MeToo, mais je ne suis pas sûre qu'avec ce roman, elle ait servie la cause des femmes … Caricaturées au possible, tantôt soumises, idiotes, hypocrites, puis personnages sans foi ni loi.



Un roman qui s'égare parfois dans les 50 nuances de Grey et autres romans du même acabit … J'ai trouvé ça artificiel et souvent gratuit.

Comme si l'auteur voulait faire du trash alors qu'elle n'a pas une vie trash... . N'est pas Virginie Despentes qui veut !



Et que dire sur la fin complétement irréaliste …

Je ne suis pas sûre que s'il s'était agit d'un premier roman, les éditions Actes Sud, l'aurait publié ….Je suis déçue par Camilla Lâcberg, dont j'appréciais , le duo Erica/Patrick, et je ne continuerai pas l'aventure "Faye" . J'en suis la première, déçue.

Challenge Mauvais Genres

Commenter  J’apprécie          16943
La Princesse des glaces

Voilà, j'ai enfin lu un Lackberg... et je dois dire que je suis très déçue. Je ne comprends vraiment pas l’engouement pour ce livre, pour cet auteur…



Un village sans histoire au bord de la mer, en Suède. Les jours tranquilles passent : le voisin observe le voisin, les ragots circulent et les secrets de familles se cachent sous les façades des maisons honorables. Erica Falck y séjourne seule dans la maison de ses parents récemment décédés. Elle écrit des biographies d'écrivains et rêve de vivre dans ce lieu plein de souvenirs. Elle assiste par hasard à la découverte du cadavre de sa meilleure amie d’enfance, Alex Wijkner , les poignets tailladés dans sa baignoire. Contre sa volonté, la jeune femme se retrouve mêlée à l’histoire, quand la mère d’Alex lui demande d’écrire la nécrologie et lui affirme qu’elle ne croit pas qu’Alex se soit suicidée. Hypothèse rapidement confirmée par l’autopsie. Alors, qui a bien pu tuer Alexandra Wijkner, et pourquoi ? Parce qu'elle ne peut se résoudre à rester en dehors de l'affaire, Erica commence à enquêter, tout en discrétion. Elle va observer la petite communauté et révéler des secrets vieux de 25 ans à l'origine de bien des souffrances. Qu'est il arrivé à Alex quand elle était adolescente ? Pourquoi a-t-elle déménagé sans dire au revoir à son amie Erica ? Quels liens relient la famille la plus bourgeoise de la ville à celle d'Alex ? Tout en menant cette enquête, Erica va devoir affronter ses problèmes personnels avec sa propre famille et sortir de la solitude dans laquelle elle s'était cloîtrée pour mieux se protéger.



Encore un roman sur les secrets de famille ? Et bien oui… et pas des meilleurs, loin de là ! Le style (ou la traduction) est très lourd et maladroit. Les personnages sont trop stéréotypés. Difficile de s'y attacher. Même pas à l’héroïne, Erica, qui en mal d’amour, s’avère caricaturale à souhait. En voulant se la jouer " Bridget Jones " la Suédoise ne réussit qu’à gâcher le rythme du récit en y insérant des passages mièvres et / ou maladroitement écrits. L’histoire d’amour centrale est pataude, voire carrément irritante lorsque l’auteur décide de nous raconter en cinq, six ou dix pages les atermoiements de ses personnages. A croire que Läckberg a voulu épaissir son ouvrage pour atteindre les 400 pages. Mal lui en a pris, car en 150 pages de moins, elle tenait là un roman noir épuré qui aurait pu séduire. Au lieu de ça, les bons moments ne font que mettre en valeur les longueurs agaçantes.



Et pourtant, malgré tout, je l’ai lu jusqu’au bout... parce que je voulais connaître l'identité du meurtrier, la fin de l’histoire. Soyons honnête, il est quand même pratiquement impossible de deviner le dénouement avant les dernières pages. Mais cela n’enlève rien à ma déception. La princesse des glaces est le premier volume d’une série de cinq enquêtes, celui-là me suffira…









Commenter  J’apprécie          12219
La Princesse des glaces

Ah ! Ca c'est du bon nanar ! Avec des vrais morceaux d'anthologie dedans !

Avec le ton pénétré :

"J'ai lu le rapport sur l'incendie qui a tué vos parents. Vous aviez quel âge ? Neuf ans, dix ? Ca a dû être une épreuve difficile."

Sans blague !

Encore du lourd :

"Patrick vint se glisser derrière elle, l'entoura de ses bras et commença à lui faire des bisous dans la nuque.

-Tu es sexy, intelligente, fantastique au lit, mais surtout, et c'est le plus important de tout, tu es une excellente cuisinière. Qu'est-ce qu'un homme peut demander de plus..."

Oh ! J'ai toujours rêvé qu'un homme me dise ça ! Mais alors uniquement s'il a la tête de Bruce Springsteen, genre dans les années 80 -même s'il est resté très très beau. Pour pouvoir dire un truc comme ça, il faut être très très très beau, et silencieux le reste du temps...Ah mais je crois que Bruce dit des choses beaucoup plus jolies, pardon...

Je m'égare. Une intrigue, non pas inepte, mais pouh, d'un manque d'imagination...La meilleure amie d'Erica (Erica : cuisinière sexy, super coup, auteure, possédant une superbe maison sur la super côte de Suède, mais un peu dans la dèche quand même, trop triste, et pas de mec (enfin, au début...Trop de suspense avec Patriiiik, l'homme qui murmure à l'oreille des femmes de lui faire la pasta, là, tout de suite, sur la table de la cuisine, avec les oeufs de lump...))Ah, je m'égare encore. Bref, Alex, l'ancienne meilleure amie d'Erica-sexy, est retrouvée suicidée dans sa baignoire...Suicide, pas suicide ? La police (Patriiiiik) est sur les dents...Sur les dents, dans la cuisine, avec les oeufs de lump, Patriiiik...Je m'égare encore, c'est trop sexy, ce polar. Erica, entre deux repas, enquête plus ou moins seule, puis se retrouve...sur la même piste que la poliiiice, et donc Patriiiiiik....Trop bien. Bon, ben voilà. J'espère que vous avez tout compris.







Commenter  J’apprécie          10626
Le dompteur de lions

Ca, c'est fait!

J'ai lu le dernier Camilla Lackberg...



C'est comme une réunion de famille: on y va sans enthousiasme mais comme on connait tout le monde, le temps s'étire néanmoins agréablement.

Encore une fois, on a droit aux problèmes de parents débordés par leur progéniture ou déprimés dans leur couple ou dans leur vie, aux problèmes professionnels avec un patron sans envergure et de sympathiques adjoints. Erica est toujours aussi agaçante, son gentil mari toujours efficace, le commissariat vit sa vie de commissariat... La routine!



Le menu est sans surprise: mêmes ingrédients, même recette: une enquête sur une affaire sordide assaisonnée du quotidien des habitants de la petite ville de Fjällbacka (que j'ai décidément bien envie de visiter...). Les chapitres s'entremêlent, entre passé et présent. Les faits et gestes des personnages récurrents prennent toujours plus de place dans la trame narrative, au détriment d'une affaire policière que j'ai trouvée indigente et peu crédible.



En conclusion, rien de bien nouveau! Une ambiance qui ronronne et son auteur aussi. Une lecture parfaite pour se détendre...

(Je me demande par quel mystère les livres de cette série policière arrivent entre mes mains sans les avoir cherchés. Et à chaque fois, je me laisse prendre.)
Commenter  J’apprécie          9610
La boîte à magie

Critiquer un roman de Camilla Lackbaerg se révèle être un exercice des plus périlleux tant le talent de cette dame fascine ses admirateurs à chacune de ses parutions . Son association assez insolite avec Henrik Fexus , pour étonnante qu'elle soit , devrat drainer un groupe encore plus élargi de fans .Quant à ceux qui , comme moi ,"peinent " à se retrouver dans les caractéristiques des polars du Nord , ils risquent de ne toujours pas trouver un " nouvel élan salvateur ".

Ce roman , vous me l'accorderez,est tout de même un bien beau "bébé"de ...650 pages ! Alors , quand on aime , on ne compte pas , ça galope , grand galop ...mieux , tout schuss ,des premiéres aux derniéres pages ...Quand on aime moins , il faut se faire une raison , passer son tour , renoncer en cours de route ou....s'infliger quelques (nombreux ) passages un peu fastidieux ;Les descriptions de la société suédoise , pour autant intéressantes qu'elles soient ont souvent eu tendance à détourner mon attention de l'intrigue principale .

L'association de deux personnages aussi différents constitue une brillante idée Mina la brigadière et Vincent , l'expert en magie ont devant eux un avenir radieux .

Le sujet ?La boite à magie, vous savez , celle dans laquelle , devant vos yeux médusés sont , et avec le sourire ,"découpées" quelques créatures de rêve...

Et là , attention mesdames et messieurs ,ici , la boite , comment dire ?Elle rend ...des cadavres !!Le challenge ? Ben le retrouver le magicien psychopate , tiens ; Il est malin , retors , fourbe , le bougre ,ça va pas être facile mais pas de panique , hein , vous avez 650 pages !!!

Mon avis ? Je fais partie de ceux qui vont trouver quelques longueurs , au point d'envisager "un abandon" peu glorieux et tout de même injuste car l'ensemble est pas mal , vraiment pas mal du tout .Et puis , vous savez , c'est un cadeau de ma fille et , je l'ai dit , ma fille elle a vraiment bon goût.







Commenter  J’apprécie          946
La boîte à magie

Si le scénario de départ m'a emballé, mes espoirs de lire un super roman scandinave se sont vite essoufflés.



J'ai rapidement trouvé l'histoire poussive, cousue de fils blancs.

Les personnages eux aussi m'ont rapidement agacée.

Aucun d'eux n'est "normal". Ils sont tous ou avec des tocs, ou névrosés.

Une fois encore le trop est l'ennemi du bien.



Les histoires personnelles des uns et autres n'apportent rien de constructif au scénario a part ajouter des longueurs.



Enfin, si le scénario de base semblait être intéressant, on arrive vite a des situations complètement ubuesques et peu crédibles.



Cela faisait un sacré moment que je n'avais plus lu de Camilla Lackberg, j'avoue que c'est une déception.





Commenter  J’apprécie          8514
La Sirène

J'étais une grande fan de la série des polars de Fjällbacka... jusqu'à ce que je discute avec une copine qui trouve Erica Falck complètement niaise. Apparemment, elle m'a refilé le virus, parce que j'ai été bien agacée par les tentatives d'Erica d'attendrir son mari quand elle fait des boulettes en rapport avec l'enquête en ''prenant l'air adorable'', par les 36 références au fait qu'elle soit trop grosse pour se lever (c'est bon, on a compris qu'elle est enceinte de jumeaux !) ou par les scènes de gavages avec sa sœur (pourtant je suis gourmande !). Bref, je ne sais pas si Camilla Läckberg a forcé le trait dans la personnalité normale/gnangnan d'Erica ou si la discussion mentionnée ci-dessus m'a ouvert les yeux dessus. Mais le résultat est là : autant j'ai accroché avec le personnage d'Erica dans les tomes précédents, autant là ben non.



Idem d'ailleurs dans une moindre mesure pour Patrick, que j'ai trouvé un peu lent à la détente et vraiment pas efficace dans ses relations avec les témoins ou dans l'enquête. Sans parler de Mellberg à la bêtise abyssale dont l'incompétence s'aggrave à chaque épisode. Honnêtement, il était suffisamment con au début, pas la peine d'en rajouter à chaque fois, ça devient énervant.



En revanche, l'intrigue est à mes yeux tout à fait à la hauteur, comme toujours : prenante, imprévisible et bien construite. Les personnages de Christian, Kenneth, Erik, Louise, Cia et Sanna sont crédibles et complexes, ça sonne juste. On comprend assez vite de quoi il retourne, mais on garde toujours un petit doute qui fait qu'on avale les pages jusqu'à la fin. Comme dit dans un autre commentaire, les thèmes abordés sont nombreux, intéressants et riches : maltraitance, difficultés de couple, cancer, maladie mentale... L'alternance des points de vues fonctionne bien. Au final donc une lecture passionnante et agréable (si on fait abstraction des personnages principaux trop caricaturaux à mon sens)
Commenter  J’apprécie          8510
La boîte à magie

"La boîte à magie" n'est pas mon premier Camilla Läckberg, loin de là. Et si j'en retarde la lecture depuis plusieurs semaines déjà, ce n'est pas à cause de son nombre de pages (qui avoisine les 700), mais plutôt par rapport aux quelques retours mitigés que j'ai pu en lire ou qui me sont revenus autour de moi, et surtout parce que la personne qui me l'a prêté, inconditionnelle fan de l'autrice et qui a d'ailleurs lu tous ses livres, a mis plusieurs mois à le finir (elle n'a pas du tout aimé). Quelquefois (souvent ?), il m'arrive de ne pas faire comme tout le monde et d'aller à contre-courant. C'est le cas ici mais pas de l'avis général, puisque globalement "La boîte à magie" est assez bien côté (3,99/5 à ce jour sur Babelio), mais vis-à-vis des retours de mon entourage, puisque je suis pour l'instant la seule qui ai adoré. 672 pages dévorées en deux jours...



Pour ce petit pavé, Camilla Läckberg s'est associée à Henrik Fexeus, mentaliste suédois à qui l'art de la magie, des illusions et de l'esprit n'a que peu de secrets. Ils nous invitent tous deux à prendre part à l'enquête menée par une équipe quelque peu originale, où chacun des membres a une "spécialité" particulière. C'est ainsi que nous sommes amenés à faire connaissance avec Julia, Ruben, Christer, Peder, et surtout Mina, dont l'idée de faire appel à un mentaliste pour les aider vient d'elle. Voilà comment Vincent, imminent mentaliste dont le succès et la réputation ne sont plus à faire, se retrouve mêlé à des meurtres plus sordides les uns que les autres.



Certains tours de magie, qu'on connaît certainement tous d'ailleurs, comme la boîte transpercée d'épées ou la femme coupée en deux, sont mis en scène, à la différence que dans ceux-ci, on n'y décèle aucun subterfuge, aucune trappe cachée, aucune illusion, aucune chance pour que "l'assistant" n'en sorte par lui-même. C'est ainsi que Tuva sera découverte, enfermée dans une boîte et transpercée d'épées de part en part, ou encore Robert, enfermé et découpé dans une armoire à trois compartiments...



En-dehors de l'intrigue qui nous tient en haleine de bout en bout, nous sommes face à des personnages très atypiques et qui recèlent de secrets bien gardés et/ou d'un passé douloureux. Mina est une enquêtrice studieuse atteinte de mysophobie et du toc des laveurs, dont on devine un passé déchirant, qui se rend régulièrement aux Alcooliques Anonymes alors qu'elle n'a jamais eu de problèmes avec l'alcool. Elle fait souvent équipe avec Vincent, mentaliste très cultivé, lui-même atteint d'arithmomanie, de claustrophobie et de quelques autres tocs également. Ils forment donc un duo certes efficace mais bien original. Il y a aussi Julia, qui dirige l'équipe, déterminée à montrer qu'elle est bien plus que la fille de son père ; Ruben, le flic lourd et misogyne, qui ne voit pas beaucoup plus loin que le bout de son nez ; Christer, flic proche de la retraite et ami des animaux ; Peder, nouvellement papa de triplées qui se dopent de caféine et de boissons énergisantes entre deux sommes. Et puis, il y a Sara aux écoutes téléphoniques, la fille au dauphin et l'homme au chien du cercle des AA, les sœurs Maria et Ulrika, femme et ex-femme de Vincent, ainsi que leurs enfants. Les personnages sont relativement nombreux, mais reviennent constamment. On s'immisce souvent dans leur vie privée, ce qui peut être perçu comme des digressions. J'y ai vu pour ma part une bonne façon de les camper et de les cerner.



L'intrigue, quant à elle, que j'ai trouvée sacrément bien ficelée, m'a embarquée dans un milieu que je connais très peu et dont j'ai appris beaucoup, celui de l'art de la magie et du mentalisme, créant une atmosphère psychologiquement particulière, où illusions et magie côtoient mensonges et faux-semblants. Mais il y est aussi question de profilage et de psychologie, de désordres obsessionnels, de meurtres et de vengeance, de relations sociales, humaines et/ou familiales chaotiques, de jalousie aussi ou encore de fan harceleur. Rien de vraiment gai donc, avec quelques passages un peu ragoûtants (mais très peu), et pourtant j'ai été immédiatement happée par ma lecture. Suspense et tension à gogo, révélations inattendues qui arrivent à point, personnages à la psychologie fouillée (souvent tordue aussi), situations qui prêtent à sourire ou au contraire qui prend aux tripes, fin angoissante. J'ai adoré.



La seule chose que je pourrais lui reprocher, comme à chaque fois avec Camilla Läckberg d'ailleurs, ce sont les personnages essentiellement stéréotypés. Ruben en est l'exemple typique.



Petit plus pour les petits clins d'œil qu'on devine à la Covid-19, et qui font sourire. Comme Mina par exemple qui, à cause de ses troubles, rêve d'une société qui se laverait sans cesse les mains et qui porterait masques et gants au quotidien. Ou encore Torkel qui, pour être toujours prêt à faire face à n'importe quelle situation, n'hésite pas à dévaliser le rayon de papier-toilette.



Je viens tout juste d'apprendre qu'un second tome est sur le point de sortir, le 10 mai prochain. Il y a de fortes chances que je me précipite dessus, en espérant, maintenant qu'on connaît intimement le passé de Vincent, en apprendre davantage sur celui de Mina.

Commenter  J’apprécie          8113
Des ailes d'argent

Bon là non, vraiment je suis déçue.

Tout d'abord la presse annonce le 2eme volet du dyptique de Camilla Lackberg. Je me dit "ok, ça devait être une trilogie il me semble bien, mais bon elle peut changer d'avis" et donc j'attaque le 1er du "dyptique" qui m'a déjà laissé sur ma faim, puis le 2eme et à la fin on s’aperçoit qu'il y aura surement un troisième volet, enfin c'est ce qui me semble, pas vous?

Et puis celui là est pire que le premier je crois. J'ai eu l'impression que ce livre était sponsorisé par les marques de luxe, un vrai placement de produit sans les images, bonjour la liste, que ce soit les fringues, les bijoux ou l'ameublement.

Ensuite le coté "50 nuances de grey" merci bien, si je ne lis pas ce genre de littérature c'est bien que ça me soule, alors retrouver ce genre de description très détaillée (c'est tout juste si t'entend pas les bruits de succion ) des scènes de sexe je suis pas là pour ça, et malheureusement ça se répète trop souvent.

Et puis décidément cette Faye est vraiment gonflante, c'est pire encore que dans le premier tome.

Je ne sais pas si je lirai la suite si y'en a une, je crois que j'attendrai de lire vos avis ici avant de me lancer ;-) parce que oui ça pourrait être encore pire.

Je suis déçue, j'aime beaucoup cette auteure j'ai dévoré ces autres livres, j'en ai fait de la pub auprès de gens qui cherchaient "un bon moment avec un bon bouquin", je me suis même demandé si c'était bien elle qui avait écrit ces livres lol

Commenter  J’apprécie          816
L'Enfant allemand

Une médaille ornée d'une croix gammée, une chemise de bébé ensanglantée, une série de carnets constituant le journal intime d'une mère qui, pour Erica, est restée une inconnue jusque dans la tombe.



Ce sont les éléments sur lesquels repose ce roman de Camilla Lackberg, roman Passionnant parce que l'on y retrouve des personnages maintenant familiers : Erica Falck, Patrick Hedström, ses collègues et leur petite vie avec ses moments difficiles et tensions d'ordre professionnel ou conjugal, instants parfois cocasses si on pense à ce chien que Melberg se voit invité à recueillir et qu'il nommera Ernst, policier de son état et persona non grata qui apparemment n'est plus là ( j'ai zappé quelques volumes) et que personne ne regrette. Et l'on assistera aux déambulations du policier et de ce compagnon et à l'évolution de sa vie privée. On y retrouvera un Patrick “nounou” qui est sensé être en congé de paternité et qui ne peut s'empêcher de retrouver le contact avec ses collègues, voire avec le travail d'enquête qui s'opère à Fjällbacka.





L'intrigue est des plus prenantes : que de mystères, que de complots qui semblent être le fait de personnages qui ont grandi ensemble et dont les actions présentes prennent leur source dans le passé, dans un contexte de seconde guerre mondiale, personnages aux comportements qui amènent le lecteur à se poser des questions tout au long du roman. C'est ce qui fait d'ailleurs le charme des romans de cette auteure.





Cela faisait bien longtemps que j'avais savouré un de ses titres et je suis heureuse de m'y plonger à nouveau. Comme à mon habitude, je n'ai pas été dans l'ordre et j'ai sauté quelques volumes, mais cela ne m'a pas empêché de me délecter de cette lecture après avoir redécouvert les liens entre les personnages et leur situation professionnelle ou familiale.





Le démarrage peut paraître difficile dans les romans de Camilla Lackberg, parce qu'il faut établir des connections entre les personnages du passé et leur situation dans le présent, mais une fois ces connections établies, le récit se boit comme du petit lait, et suspense oblige, en quête de vérité, on finit par ne plus lâcher le livre. Encore un polar terminé à une heure du mat !
Commenter  J’apprécie          792
Le gardien de phare

J'aimais beaucoup Fred Vargas... Puis un jour j'ai arrêté de la lire. Parce que j'avais l'impression de lire sans fin le même livre. Je crains que ça soit bientôt pareil pour Camilla Läckberg...



Dans 'Le gardien de phare', elle donne presque dans l'auto-caricature, si je peux me permettre ce néologisme. Pour preuve les innombrables boulettes, maladresses et autres idées débiles de Patrick et ses collègues enquêteurs qui parviennent pourtant, étonnamment, à trouver le coupable (longtemps après qu'on ait deviné, quand même). Pour preuve également les improbables péripéties familiales, entre infarctus, accident, deuil, dépression, meurtre d'enfant, femmes battues, tensions de couple, bouffées délirantes, drogue... mais bizarrement pas de grossesse ou de naissance cette fois-ci ! Pour preuve enfin la construction habituelle avec différents points de vues entrecoupés de flashbacks et la non moins habituelle capacité d'Erica à mettre les pieds dans le plat. Bref, les ficelles sont tellement grosses qu'elles commencent à gâcher le plaisir.



Il reste du plaisir, malgré tout : passées les 100 premières pages un peu poussives, c'est très efficace et on plonge dans l'histoire aux côtés de nos vieux copains de Fjällbacka pour prendre une petite dose de suspense, de tendresse et d'exotisme scandinave. Une lecture de vacances agréable, en somme (mais je passerai probablement mon tour pour les vacances 2014 !).
Commenter  J’apprécie          746
Des ailes d'argent

Et bien voilà, c'est réglé.

Adieu Mme Lackberg.

Je ne détestais pas lire un de ses livres de temps en temps, mais là, franchement, c'est celui de trop.

Faye est une femme d'affaire sans pitié.

Son mari est en prison.

Je n'ai même pas envie d'en raconter plus.

Je ne sais pas si les marques de luxe sponsorisent ce livre, mais Cartier, Dior, Vuitton.........sont cités toutes les dix pages.

C'est écœurant de luxe.

Des scènes de sexe même pas bien écrites se multiplient.

Faye m'a été extrêmement antipathique. Je n'ai jamais pu la plaindre.

C'est bourré de clichés.

Tous les hommes sont des salauds

…........

Ah, elle a accumulé les situations bateaux.

Je me demande bien pourquoi j'ai été jusqu'au bout.

Vu comment ça se termine, une suite est attendue, mais je ne la lirai pas.

J'attendrai que quelqu'un me résume, eu toutefois je me souviens de cette histoire pendable.

Commenter  J’apprécie          739
Sans passer par la case départ



Je ne comprends pas très bien la politique de la maison d’éditions "Actes Sud" de publier une nouvelle, baptisée pompeusement "novella", d’exactement 82 pages de texte (sans les remerciements en fin de volume) et vendue 11,96 euros (TVA comprise) ?



Je me suis laissé tenter parce que Camilla Läckberg constitue une valeur sûre au firmament du thriller scandinave, malgré le prix d’achat.



J’ai d’abord regretté car j’ai trouvé la première partie sans grand intérêt : une longue description de 4 jeunes appartenant au milieu huppé et sophistiqué de la capitale suédoise.

La relation entre ces 4 adolescents, amis depuis leur berceau, n’est pas simple pour autant.



L’auteure nous présente la belle Liv, la vedette Martina, la "star" Max et le bizarre Anton au cours de leur célébration d’un réveillon.

Ce sont des lycéens super-gâtés et pas particulièrement sympathiques, mais troublés par une page noire dans leur brève existence.



Et c’est avec son talent bien connu que Camilla Läckberg explore cette page noire de ses jeunes héros et nous crée un climat de tension digne de sa réputation.

Le catalysateur en est un simple jeu de Monopoly, mais dont les quatre ont adapté les règles de façon bien curieuse....



Le dénouement de cette nouvelle est absolument époustouflant et terrible !



À vous de voir chères lectrices et chers lecteurs si la maestria de la fin vaut l’investissement. Mais peut-être avez-vous une bonne bibliothèque dans les parages.

Commenter  J’apprécie          710
La sorcière

Ah, quel plaisir de retrouver Erica, sa sœur Anna, son mari Patrick, l’inspecteur de police, et toute une galerie de personnages désormais familiers, même si Erica a décidément beaucoup de mal à assumer son travail en même temps que sa famille nombreuse.

Cette femme n’est pas le modèle qu’on aurait envie de prendre en exemple, elle semble toujours débordée et passe son temps à faire garder ses enfants par sa belle-mère, sa sœur ou n’importe qui pouvant la soulager une heure ou deux !

Personne n’étant obligés de faire des enfants, on se demande un peu pourquoi elle en a fait trois si elle les considère systématiquement comme des obstacles, des petits démons fatigants, des petits trucs aux mains constamment sales, toujours en train de réclamer à manger, de crier, de se battre ou de pleurer.

Je ne dis pas que cela soit faux, simplement, ça ne donne pas envie de faire des enfants si ce que ressentent les parents est un panel d’émotions allant de la fatigue à l’agacement en passant par le découragement, l'inquiétude ou la fureur.

La trame est identique d’un roman à l’autre, à chaque fois, l’auteur nous raconte deux histoires en parallèle, l’une se déroulant dans le présent et une autre, généralement beaucoup plus ancienne, les deux finissant fatalement par se rejoindre pour nous révéler le nom de l’assassin et ses motivations.

L’histoire la plus ancienne se déroule au XVIIème siècle, ce que j’ai trouvé plutôt agréable.

L’intrigue m’a captivé, deux petites filles de quatre ans sont assassinées au même endroit à trente d’écart, justement à un moment où les deux suspectes du premier meurtre sont présentes toutes les deux en ville.

Ce volume aborde des thèmes d’actualité, notamment l’intégration des réfugiés Syriens ou le harcèlement des adolescents entre eux.

Un roman qui m’a réconcilié avec cette série que je trouvais un peu lassante depuis quelques volumes.
Commenter  J’apprécie          703
Le culte

C'est un énorme plaisir que de retrouver Vincent et Mina dans une nouvelle enquête. J'avais beaucoup aimé la première dans "La boîte à magie", j'ai adoré cette seconde dans "Le culte".



Cette fois-ci, on s'éloigne totalement des tours de magie macabres, pour côtoyer le milieu des sectes et leurs idéologies/philosophies de vie qui peuvent parfois devenir dangereuses, comme ici. Des enfants de maternelle sont enlevés par des personnes d'âge et de sexe différents et retrouvés trois jours plus tard, morts d'étrange facon et tués selon le même mode opératoire. L'enquête est assignée à l'équipe de Julia, qui fera appel à deux consultants : Nova, épicurienne experte en développement personnel et qui a, à de nombreuses reprises, apporté son aide à des personnes désirant sortir d'une emprise sectaire ; et bien évidemment Vincent, notre mentaliste qu'on ne présente plus.



On y retrouve donc avec plaisir les mêmes protagonistes : Mina et sa peur des microbes et de la saleté, son gel hydroalcoolique et ses lingettes nettoyantes, son passé trouble et sa culpabilité d'avoir abandonné sa fille. Vincent et son obsession des chiffres, sa claustrophobie et sa vie de famille mouvementée. Mais aussi Peder, papa de triplées ; Christer et son chien Bosse ; Ruben qui peine à faire la paix avec les femmes ; Julia, tout juste de retour de congés maternité ; et puis Milda, Sara et un petit nouveau, Adam, qui vient d'intégrer cette équipe quelque peu originale où chacun est doué dans son domaine.



C'est en plein été que débute l'enquête, un été particulièrement chaud où les températures montent à plus de 30° [venez faire un tour dans le sud-ouest, petits joueurs !]. Chaleur, transpiration et panne de clim viennent ajouter encore plus de tension et d'irascibilité au climat macabre déjà bien présent.



Certains lecteurs n'y verront sans doute pas d'un bon œil les nombreuses digressions à l'intrigue propre. Il est vrai que les auteurs donnent autant d'importance à la vie privée de chacun des membres de l'équipe qu'à la série de meurtres et à l'enquête qui en découle. Pour ma part, j'ai justement apprécié cet aspect. J'ai pu ainsi apprivoiser la personnalité de chacun, m'y attacher de plus en plus, ressentir pour eux beaucoup d'empathie et comprendre pour la plupart leurs comportements (parfois inadaptés), leurs fêlures et leurs petits défauts (pas toujours très petits par ailleurs). Ils sont rendus profondément humains, et c'est à mon sens plus que bienvenu compte tenu des horreurs auxquelles ils doivent faire face durant toute l'enquête.



Quant à l'enquête justement, si elle touchait de près Vincent dans le tome précédent, c'est au tour de Mina maintenant. Je n'en dirai rien de plus pour ne pas divulgâcher. Sachez juste que, si l'on comprend/devine bien assez tôt qui est le commanditaire de tous ces crimes, l'intrigue reste tout de même bien construite : tout est bien amené, tout s'assemble petit à petit, le doute subsiste sur de nombreux éléments, les réponses à nos interrogations se font attendre juste à point, le suspense reste maîtrisé, la tension et l'urgence montent crescendo.



Quant au dénouement, il est tout en émotions. Si toute l'équipe résout l'enquête non sans mal, où chacun y tient son rôle à la perfection, elle se termine sur un évènement dramatique que je n'avais pas vu venir. J'en ai eu les larmes aux yeux, tellement c'était bouleversant.



Ce deuxième roman avec Vincent et Mina (et tous les autres) est une grande réussite en ce qui me concerne. On comprend à la toute fin, grâce à une énigme que Vincent a tout juste résolue, que les auteurs n'ont pas l'intention d'en rester là avec eux. Je vais donc attendre avec impatience le troisième volet !

Commenter  J’apprécie          669
La Princesse des glaces

Je me suis dit qu’il y avait longtemps que je n’avais pas lu un roman de Camilla Läckberg, auteure qui ne m’a jamais déçue. Après avoir lu, dans le désordre, comme à mon habitude, Le tailleur de pierres, la faiseuse d’anges, et l’enfant allemand de la série Erica Falk et Patrik Hedström, je me suis décidée à lire le premier : La princesse des glaces.



On entre dans ces romans sans difficulté, et j’ai tout de même pris conscience que si les romans pouvaient fort bien être lu dans le désordre, il est intéressant de suivre l’évolution des protagonistes. Dans le présent récit, on découvre une Erika Falk bien seule, et un Patrik qui se remet avec peine d’un divorce, puis on sent, on sait qu’un couple va se former, on découvre deux amoureux timides et, ce qui rend leur situation comique, chacun craint de déplaire, ils ont mutuellement peur de l’autre. Et puis… !



L’intrigue est vraiment intéressante, histoire d’un crime qui prend sa source dans le passé de la petite communauté que représente Fjällbacka où une jeune femme est retrouvée morte dans sa baignoire, les poignets tailladés, ce qui fera penser à une suicide. Les déclarations et les silences des personnes concernées, famille, amis, seront à l’origine de rebondissements comme on les aime, et notre enquêteur rencontrera bien des difficultés à faire évoluer ses recherches dans cette petite ville ou tout le monde semble se connaître.



Cette série promet d’excellents moments de lecture et je vais désormais la lire dans l’ordre des titres.
Commenter  J’apprécie          661
Femmes sans merci

Femmes sans merci, ou sans pitié comme le titre de l'ouvrage de Camilla Läckberg a été traduit dans certaines langues, est un livre que tout homme averti devrait avoir lu pour sa propre tranquillité d'esprit, du moins à en juger par le titre.

Blague à part, un drôle de titre pour l'oeuvre d'une des auteures de thrillers suédois les plus vendus dans le monde, mais dont ce n'est sûrement pas son meilleur.



Il s'agit, en fait, d'une longue nouvelle avec 3 histoires de couples, subdivisée en 3 parties et 55 brefs chapitres, plus épilogue. Le tout ne totalisant que 157 pages. Chaque chapitre porte le nom d'une des 3 héroïnes du récit.



Inspiré par le mouvement #MeToo, les hommes ont en toute logique le mauvais rôle, mais ils sont hélas caricaturaux : l'un est le meilleur directeur de presse que la Suède ait apparemment jamais connu, mais il a au moins toujours une jeune collaboratrice avec qui il a coutume de disparaître ; les 2 autres sont des violents qui maltraitent physiquement leurs épouses, l'un est un paysan primitif et plouc parfait, l'autre un comptable passé la soixante.



Mais à part le premier, l'infidèle systématique, le portrait psychologique des bonshommes me paraît excessivement rudimentaire.



Que leurs femmes en ont marre de ces charmants époux se comprend bien entendu. Surtout les 2 derniers devraient se retrouver en taule pour un séjour prolongé.



Je présume que Camilla Läckberg a lu le thriller de Patricia Highsmith "L'inconnu du Nord-Express" ou vu le film qui en a été fait par sir Alfred Hitchcock en 1951, car la formule d'entraide fatale entre victimes sera d'une certaine façon retenue dans son court roman.



Quand bien même si cette oeuvre m'a déçue, je garde toute ma confiance en l'auteure qui dans le passé a prouvé à maintes reprises qu'elle a de sérieux talents.

Commenter  J’apprécie          664
La Princesse des glaces

Dans la petite ville balnéaire de Fjällbacka, en plein hiver, une jeune femme est retrouvée morte dans sa baignoire gelée. Suicide ou meurtre ? Erica, l'amie d'enfance de la victime tente d'y voir plus clair. Avec Patrick Hedström, un ami qui travaille sur l'enquête au commissariat, ils cherchent dans la petite communauté de Fjällbacka, l'auteur du meurtre.



Tout d'abord attirée par la première de couverture dont Actes Sud a si bien le secret, j'ai été très agréablement surprise par ce polar.

L'intrigue est bien menée, développant le mystère au fil des pages et dévoilant les clés de l’intrigue au compte-goutte, de façon à conserver une part de surprise jusqu’à la toute fin. Les personnages principaux sont sympathiques, leurs relations simples et bien décrites, et les personnages secondaires sont suffisamment développés pour leur donner une consistance dans l’histoire. Le décor, un petit village en bord de mer, apporte un aspect légèrement intimiste qui ajoute du charme à l’ensemble.

Un agréable moment de lecture passé en la compagnie d'Erica, dont on a envie de suivre les aventures.
Commenter  J’apprécie          652
La boîte à magie

Depuis que Camilla Lackberg a déserté sa série Erica, j'ai du mal, et cette nouvelle série ne me convainc pas du tout... Je m'y suis copieusement ennuyée.



A partir d'un cadavre retrouvé dans une boite à magie (celle où le magicien découpe son assistante...), et de l'enquête qui s'en suivra , les auteurs brossent le portrait d'une brigade de la police de Stockholm différente des autres.

Et c'est la première chose qui m'a gênée : les personnages.

On dirait un catalogue de tout ce qui se fait dans la littérature policière rassemblés dans un roman pour mieux faire monter la "sauce" de l'empathie, de l'étrangeté, de l'originalité.

On a Mina , "l'inspectrice vedette" aux tocs importants (elle est obsédée par les microbes ) , qui vit seule, mais passe beaucoup de temps à observer une adolescente (sa fille ? ), il y a un potentiel mystère la dessous qui sera certainement dévoilé dans les tomes suivants. . Mina est inscrite aux AA. C'est elle, sur la recommandation d'une vague connaissance de cette association, qui ira chercher le second personnage " The Mentalist", sensé leur apporter de l'aide.

Lui, c'est pareil, je n'ai pas accroché. Divorcé , il a épousé la soeur de sa première femme, et les deux enfants du premier "lit", cohabitent avec le troisième , et leur tante. C'est glauque ! Mentaliste a succés, il est obsédé par les chiffres, les codes et va se prendre d'affection pour Mina et réciproquement, Tomberont-ils dans les bras l'un de l'autre ou resteront-ils copains, on le saura dans un prochain tome ..

En arrière plan , on a droit à toute une brochette de flics uniquement définis par leurs manques ou leurs problèmes : le dragueur lourd / le solitaire / le père épuisé par la naissance de ses triplées / la chef qui ne peut pas avoir d'enfants...

Mais cet amas de problèmes finissent par lasser et ralentir l'histoire, le suspens. Le mentaliste ,un peu bizarre ,ne pouvant pas s'empêcher de donner pour certains mots la définition du dictionnaire, on se croierait sur Wiki...

Il faut attendre la fin pour que l'histoire décolle un peu, et là encore, c'est glauque et complétement tiré par les cheveux .

Le problème de cette histoire (et c'est un comble lorsqu'un roman parle de magie), c'est qu'on voit trop les ficelles tirées par les auteurs, leurs recettes d'écriture. Camilla Lackberg utilise encore le procédé de la série "Erica", des allers-retours dans le passé, sensés expliquer le présent, les névroses accumulées dés l'enfance, expliquant la perversion et les crimes commis adultes.

Mais là, c'est n'importe quoi...



Pas convaincue par un manque criant de suspens, des personnages qui sont des clichés sur pattes, je ne pense pas poursuivre la série.

Ce roman fait 648 pages...
Commenter  J’apprécie          646
La cage dorée

Tous les habitués qui suivent fidèlement les aventures d'Ericka et Patrick, principaux héros des polars nordiques de Camilla Lackberg, vont être, sûrement comme moi, totalement décontenancés par "La cage dorée". Avec "Cyanure", déjà l'auteure avait fait une excursion hors de son contexte habituel et je n'avais absolument pas aimé ce changement de direction. Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de difficultés à adhérer également à cette nouvelle orientation. Plus thriller psychologique que roman policier, je n'y retrouvais ni la plume, ni l'ambiance typique de Fjällbacka, si délicatement surannée par moments et si monstrueusement sanglante à d'autres.



Pour entrer dans cette histoire, il faut donc faire absolument abstraction de l'auteure telle qu'on la connait. Camilla Lackberg surfe sur la vague féministe actuelle, qui s'est concrétisée par le #balancetonporc, en mettant en scène une jeune femme, Faye, qui va tomber de haut en prenant conscience que son mari, pour lequel elle a mis sa vie entre parenthèse, n'est pas celui qu'elle croit. Elle va être prête à tout, obligée d'abandonner richesses et statut social enviable pour repartir de zéro et effacer l'humiliation subie.



Dommage que pour traiter un tel sujet, l'auteure verse facilement dans la caricature. Chez elle, les femmes sont divisées en deux catégories, les femmes au foyer soumises à un conjoint à la réussite professionnelle bien assise et les "executive women" qui s'assument pleinement à la tête de leur entreprise, en se tapant des gigolos. Les multiples scènes de sexe ne sont sûrement pas toutes indispensables. J'ai cependant été convaincue par la fin, même si je l'avais pressentie car de nombreux flashbacks sur l'enfance de Faye jalonnent le récit. Heureusement que la belle histoire d'amitié avec Chris et Kerstin apporte un peu de douceur dans toute cette noirceur.



Un thème intéressant, malheureusement traité sans demie mesure, auquel j'accorde un 12/20.
Commenter  J’apprécie          645




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Camilla Läckberg Voir plus

Quiz Voir plus

Camilla Läckberg, biographie

En quelle année est née Camilla Läckberg ?

1972
1973
1974
1975

10 questions
109 lecteurs ont répondu
Thème : Camilla LäckbergCréer un quiz sur cet auteur

{* *}