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Citations de Camille Cornu (11)


Elle a suffisamment fréquenté l'école des poupées, justaucorps rose poudré et courbes orgueilleuses, petits pieds fiers danseuses cambrées arabesques scabreuses pour ne pas ignorer les facéties copiées, faciès imagés chromosome double X c'est quasi censuré.
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Aujourd’hui elle dit : toi aussi tu pourrais. C’est maintenant ou jamais, rentabiliser ta jeunesse, ta beauté, aussi ton inconscience ou l’absurdité du monde et le désespoir des hommes, vraiment c’est sans danger. Tout ça sur le même plan c’est une justicière, elle égalise tout. J’imaginais, observer la douleur, aller au bout de mon corps, mais Hanaa disait non juste l’argent, le reste on n’y pense pas, vraiment c’est superflu. Elle se regarde dans le miroir, lisse des mèches de cheveux au hasard. Elle explique un peu sans me regarder. C’était facile, ses propres clients, elle en avait tellement, elle me mettrait en relation, je n’aurais qu’à être à l’heure et à improviser. Beaucoup trop facile, une évidence, et moi j’imaginais, me spécialiser dans le S.M., si simple, les hommes ne me toucheraient pas et en plus j’aurais le droit de les frapper, ça ne se refuse pas c’est vrai.
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« Il reste beaucoup d’endroits où je ne mets pas de notes mais celui-ci n’en fait pas partie et quand elles disparaissent c’est que quelque chose de moi les absorbe. »
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On ne peut pas parler de ça, le langage s’est scindé, la vie s’est diffractée et le corps traversé de ces hurlements sourds. Il aurait fallu expliquer tous ces mots nouveaux à l’amie, extraball, girlfriend experience, gender fucking, mais c’est autre chose, c’est le reste, tout le reste, il aurait fallu une traductrice, là où le bien et le mal, les deux points de référence de la compréhension, ne tiennent plus. Tout en lui parlant je regardais mon téléphone, s’il avait pu sonner j’aurais eu une excuse pour partir. Il y a eu un silence, elle attendait que je réponde quelque chose mais je n’avais pas écouté ce qu’elle disait. J’ai juste dit : pour le coup, rien à voir avec Nietzsche. Parce que sur le moment ça me semblait être quelque chose de vrai, mais j’oublie souvent que les gens n’entendent pas mes pensées. Je crois qu’ils ne préfèrent pas. Moi j’aimerais bien, je n’ai rien à cacher.
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« Je pense qu’il faudrait lire le texte sans regarder les notes mais tout est contaminé il ne faut pas mentir il faut avouer l’air qu’on respire modifie l’éclat du teint et fait tousser aussi parfois. »
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Dans ce livre, on ressent à chaque instant vibrer une arme intérieure pour combattre tout ce qui enferme ou restreint les identités.
C'est là sa plus grande force, il est un appel à la liberté.
Une histoire d'amour contrariée, un enfermement psychiatrique, des cobayes humains, des rencontres saugrenues.
Et le diagnostic d'autisme. Presque anodin dans le chaos du monde. Pas un drame.
Seulement, voilà.
La psychiatrie est un domaine "officiel", la psychiatrie a le pouvoir sur les individus.
Ce livre semble nous dire "nous sommes des êtres humains avant tout".
Peut-être même plus humains que d'autres, lorsque l'on a cette sensibilité, ce besoin de justice, cette capacité a écrire un livre d'une beauté aussi saisissante.
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Je lui dis que ce sont des mots que je cherche, ceux pour reconstruire mon histoire. Pièce manquante. Evénement obscur mais tournant. Presque vertige. Alors reprendre l'équilibre.
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Où avait commencé la fiction transfiguration de l'imaginaire collectif ?
Où avait commencé l'affliction, ces miroirs déformants que l'on nous tend et la faction des tours d'ivoire, observatoire des normes et de leurs déviances ?
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Dans le vide de la distance, on peut tout inventer. Trop d'espace libre à combler de nos désirs secrets.
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Pendant tes absences je continue de faire la fête, je continue de sortir tous les soirs en espérant toujours quelque chose de neuf, en espérant toujours un peu plus de la vie. Peut-être qu'un jour on finit par ne plus avoir cette sorte d'espoir, alors on arrête d'avoir cette énergie folle qui nous pousse à enchaîner les nuits blanches, à enchaîner aussi ces romances dérangées et intenses qui nous éreintent le cœur, peut-être quon arrête d'être addict aux stroboscopes et aux substances qui nous soulèvent un peu plus fort.
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"Un jour, j'avais été amenée à comprendre que les gens jouent aux jeux de société pour le plaisir, et non pas par obligation protocolaire. Toute ma conception du monde s'en était effondrée".
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