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Citations de Carole Declercq (58)


𝑪𝒆𝒍𝒂 𝒏𝒆 𝒎𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒑𝒆𝒖𝒓. 𝑱𝒆 𝒕’𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊, 𝒕𝒐𝒊. 𝑻𝒖 𝒅𝒆𝒗𝒊𝒆𝒏𝒅𝒓𝒂𝒔 𝒎𝒂 𝒔𝒆𝒖𝒍𝒆 𝒇𝒂𝒎𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒎𝒆 𝒔𝒖𝒇𝒇𝒊𝒓𝒂.
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Carole Declercq
Elle ignore l'origine de l'expression « se regarder en chiens de faïence » mais elle en connaît les effets. La petite s’intègre en l'espace de quelques minutes quand le grand, dans les quarante mètres carré de la petite maison, ne sait où poser son corps et son regard une fois qu'il est debout. Elle s'en amuse puis finit par le prendre en pitié. La gêne dans les rapports humains est un problème qu'elle a réglé voici longtemps en disant son fait à qui le méritait. Il en est résulté et qu'elle s'est retrouvée seule et confortée dans l'idée que tout, sur cette terre, est construit sur une forme de sociabilité qui n'est qu'une apparence. Elle n'en défend que plus farouchement sa solitude et son indépendance. Mais elle n'est pas oublieuse au point de ne pas saisir ce que peut avoir d’embarrassant pour un jeune garçon étranger le fait de se retrouver aux abois, dans un espace confiné, avec une vieille femme inconnue qui, par-dessus le marché, ne le laisse pas tranquille. p.87
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Carole Declercq
Elle a l'âge de finir dans un mouroir à cause d'une mauvaise chute. Elle doit se montrer vigilante car elle a bien l'intention de tirer sur la corde jusqu'au bout sans dépendre des autres. p.54
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Carole Declercq
C'est drôle quand elle y pense. Elle a toujours aimé faire de la pâtisserie alors qu'elle a toujours eu une sainte horreur de cuisiner la viande et les légumes. Lorsque son mari vivait encore, ils se partageaient les tâches et il n'y avait rien de plus sensuel, à ses yeux amoureux, que les mains de son homme apprêtant la nourriture, la remuant, La relevant en détachant des tiges et des feuilles des bouquets suspendus au plafond, s’essuyant au torchon glissé dans le passant de sa ceinture, portant la cuillère à la bouche puis la saisissant soudain, elle, comme s'il voulait la glisser dans la marmite et la cuisiner aussi, la caressant fébrilement, la dévêtant et là dévastant. Beaucoup de ragoûts ont brûlé de la sorte, à cause de ses mains-là, et bizarrement, pour elle, ils ont toujours été les meilleurs ragouts du monde. Tout bien réfléchi, la pâtisserie n'a rien de nécessaire pour subsister et Elli a toujours aimé les tâches non essentielles, celle qui donne un supplément d'humanité à ce que l'on fait. Déjà, plus jeune, quand elle accompagnait Constantin dans ses parties de chasse - et il adorait ça, son homme des bois -, elle s'écartait des sentiers. Elle se désintéressait de ce qu'il rapportait, perdrix, lièvre. Elle n'avait pas de peine non plus pour les bêtes. L'essentiel était ailleurs pour elle. Dans ce qui ne l'était pas pour les autres. Elle rentrait à la maison couverte de fleurs. Bouquets, couronnes, bracelets, tiges frêles glissées dans l’élastique de sa jupe. Une fleur tout entière, elle-même. Et son mari l'appelait comme ça : elle était sa fleur. Louloudia. p.30
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Carole Declercq
Si elle avait ne serait-ce qu'un peu de piété, elle bénirait son mari d'avoir réuni, par la conception astucieuse de cette terrasse à deux ouvertures, le sirocco chargé des odeurs de l'Afrique et ce courant d'air froid descendant du continent virgule le vardarac, qui congèle parfois les rives du golfe de Salonique. Le soleil du désert et la neige des Balkans en terrain neutre. Il a effacé les frontières, il a gommé les lignes contre nature qu’on créées les hommes. Avec une terrasse ouverte sur tout, où elle vit presque toutes les heures de sa journée et qu'elle a meublée comme une pièce avec une grande table, des chaises qu'elle ne rentre jamais par manque de place et si blanchies par les hivers successifs qu'on les dirait faites en os. Elle laisse le vent s'inviter, bienfaisant, et lui fait souvent la conversation. Cette terrasse elle l'aurait voulue ouverte à tous, elle y aurait volontiers accueilli le monde entier mais peu de gens s'égarent volontairement dans ces hauteurs en dehors de Milios, de Stefanos, le berger, et de quelques randonneurs. Alors, ce besoin d'amour, elle l'a gardé au fond de son cœur, par pudeur. À force de ne jamais sortir il a pris la poussière et il en a fini par croire que de cœur, justement, la vieille Elli, elle n'en a pas. p.15
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Elle se réveille en général vers six heures, quelle que soit la saison, quel que soit le temps. Son premier geste c'est d'enfiler le vieux pull vert à grosses mailles de Constantin qui porte encore son odeur car elle ne l'a jamais lavé. Puis elle pose sa petite briki déjà remplie sur la plaque électrique et elle sort humer l’air. Bientôt l'appel du café est plus fort que tout. Elle anticipe sa saveur combinée à celle de la nicotine. Elle s'installe dans son fauteuil pour le déguster et depuis quelque temps, le spectacle vivant des petits chats qui se réveillent et chahutent vient envelopper ce moment de douceur. P.13
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J'ai été attiré par l'histoire de la 3ème de couverture, n'ayant encore jamais lu de "cosy "crime". Mais après à peine 70 pages, je l'arrête. Pour moi l'histoire est mal ficelée et un déroulement bien trop lent. Peut être bien pour les lecteurs qui souhaitent commencer dans les thrillers.
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Je crois que vous confondez roman populaire et roman bâclé, Anna. J'ai lu un tas de textes bâclés qui ont été submergés de prix littéraires parce qu'ils correspondaient - par l'écriture brouillonne, le sujet abordé, la personnalité vde leur auteur - à un effet de mode. Dard était constant, ce qui est une rareté. Son écriture était fine, il savait être émouvant, ses intrigues étaient bien ficelées. Que demande le peuple ? Il n'avait aucun problème avec le fait que ses romans étaient des biens de consommation. Et alors ? Un écrivain doit-il obligatoirement écrire dans l'espoir de décrocher le prix Goncourt ?
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Quarante ans après, j'ai dans l'idée qu'en Italie, c'est comme si c'était hier.
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C'est un amateur dans le vrai sens du terme. Quelqu'un qui "aime".
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J'ai compris le pourquoi du comment. Ce qui embête les étrangers dans l'apprentissage du français, c'est la notion de genre. Nous n'avons aucune logique. Et c'est difficile pour eux qui sont bien plus rationnels. Alors, tu comprends, une baba ou un baba, c'est du pareil au même pour moi car ça finira au même endroit.
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Je ne sais quelle part de notre sans, un jour, a accepté, sans rechigner, sans se révolter, le joug de cette domination, de cette soumission intolérable à un seul. Fut-ce au prix d’une lutte longue et acharnée? Qu’est-ce qui a prévalu, dans l’acceptation de cette main tendue au-dessus de nos têtes qui protège et exige à la fois? En tant que femme, en tant que fille, cette protection n’a pas un goût de sang, elle a le pouvoir d’attraction d’une épaule masculine mais j’en sens la dangereuse douceur, l’inquiétante onctuosité. C’est une poigne de fer. Une indulgence de façade.
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Je suis née Cosa Nostra. J’ai grandi Cosa Nostra. Je respire Cosa Nostra. Je pleure mon père sans ressentir la révolte légitime que je devrais ressentir contre Cosa Nostra. Parce que c’est inscrit dans notre sang. Nous sommes marqués du seau de Cosa Nostra à la naissance. Comme des bêtes à l’abattoir. En plein front
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Nini connaissait son monde : pas besoin de fréquenter les cabarets spécialisés pour savoir que ce beau spécimen mâle préférait s'accoupler avec son propre sexe. Et pas la peine de lui sortir son oeil de biche n°1 pour le faire craquer. Il ne devait pas être à voile et à vapeur. C'était un pur et dur.
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-Tu as déjà couché avec des SS, je présume, pour tes missions.
-Rarement, pour tout te dire. Ces types-là me font perdre tous mes moyens et ce n'est pas rentable. Ils n'aiment pas bien raconter la vie de leur Reich, si tu vois ce que je veux dire. En revanche, ils aiment bien connaître la vie des autres.
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-Tu as peur, ma biche, fit Nini d'un ton qui ne souffrait pas la contestation. Ecoute, si ça peut te rassurer, je suis passée par son lit. Il sait y faire. Je peux même te dire que j'ai vu ma grand-mère en communiante au plus fort de l'action ! Et ce n'est pas un tordu. Il n'a pas de goûts bizarres.
-Vas-y à ma place, dans ce cas, répliqua Marianne en faisait le geste de l'interrompre. Ecoute, tu ne me dis plus rien sur lui. On y va. Autrement, je n'aurai plus le courage. Si ça se trouve, je ne vais pas lui taper dans l'oeil. Les grandes tartignolles comme moi, ce n'est peut-être pas son genre. Comment peut-on savoir à l'avance comme ça va se passer ? Sers-moi quand même un cognac avant de partir, s'il te plait. N'aie pas peur de charger la dose.
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-Vous êtes la cousine de mademoiselle Nini, c'est ça ? fit l'Allemand qui avait capté son regard. Elle m'a dit qe vous me diriez votre nom vous-même si je le méritais. C'est une coquine.
-Pourquoi ne le mériteriez-vous pas ? Vous avez l'air gentil. C'est Marianne.
-Marianne ! Mais c'est joli ça ! Je ne l'avais pas encore entendu en France. Des Irene, Marthe, Lucienne, Mireille, si....c'est quand même un peu démodé, non, Marianne ?
-Disons...républicain ! répondit abruptement la jeune femme, vexée.
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Tout fout le camp et c'est dans la logique de choses. Nous sommes les méchants. J'ai peur de ce qui va se passer. Avant, ce n'était pas le cas, mon sort m'était presque indifférent. Mais aujourd'hui est-ce que tu crois qu'il y a un moyen d'arrêter tout ça ? Et toi, comment peux-tu être là, avec moi ? Nom de Dieu, cette question me taraude du matin au soir ! Une fille de ta trempe, si droite, si noble...Merde ! Je suis un Boche, une saloperie de Boche ! Quand même ! Ce n'est pas rien !
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