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Critiques de Carole Fréchette (27)
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Les sept jours de Simon Labrosse

Une pièce de théâtre, à la fois rigolote et bien songée, avec en sous-titre : « Si la vie vous intéresse ».



La vie, c’est celle de Simon Labrosse, un gars paumé qui se cherche un travail. Il possède une imagination débordante pour inventer toutes sortes de métiers utiles.



Un exemple? Cascadeur d’émotion : comme une doublure remplace l’acteur principal pour les scènes physiquement dangereuses, Simon pourrait remplacer quelqu’un qui doit affronter une situation émotivement difficile. Vous voulez rompre? Engagez Simon pour qu’il tienne la discussion à votre place…



À moins que vous ne préfériez engager un « finisseur de phrase »? (qui me serait bien utile pour terminer une critique en beauté...)
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Si j'étais ministre de la culture

Carole Fréchette a écrit cette lettre ouverte à l'occasion de la campagne électorale québécoise de 2014, pour sensibiliser les candidats à l'importance de la culture.

Imaginant la difficulté de la ministre de la culture à faire entre sa voix, elle propose des journées où les concerts, les cinémas, le spectacle vivant, la lecture et même les arts appliqués seraient interdits.

Jusqu'à ce que la population et ses collègues ministres, suffoqués, reconnaissent la culture comme essentielle et la nomment ministre de l'oxygène.

Les illustrations de Thierry Dedieu, sous forme de caricatures, apportent un humour bienvenu.

Alors que les salles de spectacle, les musées et les cinémas sont fermés depuis un an, ce texte prend des allures prémonitoires. Le rôle de la culture dans notre équilibre mental n'est plus à démontrer.

À (re)découvrir ici, lu par Daniel Pennac : https://editionsdeux.com/produit/jetais-ministre-de-culture/
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Les sept jours de Simon Labrosse

Challenge Plumes féminines 2018-2019



Comme Dieu, Simon Labrosse se donne 7 jours pour trouver une solution à son gros problème : trouver un travail qui va lui permettre de payer son loyer.

Si ses idées de départ semblent certes farfelues mais pleines de bon sens, le spectateur comprend vite pourquoi mes métiers n'existent pas. De plus, il n'est pas du tout mais alors pas du tout aidé par ses 2 acolytes.

Une pièce enlevée, grave, triste, légère et drôle. Grave et triste par son intrigue, légère et drôle par le ton employé et sans doute par le jeu des acteurs. Pour une fois, j'ai vu les acteurs sur scène,la pièce se jouer devant mes yeux. Et tout cela m'a donné très envie de la voir en vrai, un jour. Parce que finalement, beaucoup d'entre nous rêvent de trouver le métier de leurs rêves, celui auquel personne n'a jamais pensé, pour vivre et s'épanouir. Sans jamais se laisser gagner par le désespoir, alors que ce pauvre Simon n'a vraiment de chance... Il cherche sa solution, encore et encore...
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Si j'étais ministre de la culture

Et si l'on pouvait imaginer un monde sans loisirs et créations artistiques pour nous divertir le temps d'une journée, qu'est ce que cela pourrait donner?

Les lecteurs vont le découvrir ici.



Les éditions Hongfeï, qui nous avaient habitué à des titres autour de la culture notamment d'Asie, sortent de leurs sentiers en cours de battage où 'elles se donnent la mission de faire entrer les jeunes lecteurs dans cette autre culture.

Elles publient en France un album atypique et très coloré dont le sujet de prime abord n'aurait pas été envisagé pour la cible.

Et elle ne l'a pas été d'ailleurs puisque le texte s'inspire d'une demande qui fut faite à des personnalités du Quebec par le Congrès National du Théâtre en vue de l'élection de 2014 du lieu, pour sensibiliser à l'importance des Arts et de la Culture et des budgets alloués.

Le texte de Carole Frechette avait été très apprécié et fut donc imaginé une transposition "Jeunesse" qui pouvait au delà d'une situation fictive amusante et imaginaire sensibiliser les jeunes générations également.

Entre album d'image, beau texte évocateur et finalement un peu documentaire didactique sans en prendre le chemin direct, le titre plantera une graine de réflexion quant à l'ouvrage que les lecteurs auront entre les mains voire même plus loin, concernant leurs jeux vidéos, leurs programme tv favoris ou leurs sorties ciné entre copains.

Sur des fonds très épurés de couleurs, les personnages de ce grand format pris en main par Thierry Dedieu tracent une filiation évidente avec la caricature journalistique, du fait du sujet, rappelle même les caricatures humoristiques de société du classique Daumier.

De quoi dépasser l'album et s'intéresser à l'information, la presse, à sa constitution et diffusion avec les scolaires.

Un album de grand intérêt.
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Jean et Béatrice

J'ai beaucoup moins accroché à cette pièce qu'aux autres de cette auteure, mais je n'aime pas beaucoup les pièces qui sont purement basées sur une confrontation donc je le recommanderais quand même à qui voudrait découvrir de bons auteurs de théâtre (ça reste bien écrit et le déroulement de l'histoire tient le lecteur en haleine).
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Small Talk

Magnifique ! Une très belle histoire de gens qui ont différents problèmes de communication et qui cherchent à se lier aux autres. Un vrai bol d'air frais dans le théâtre contemporain (l'écriture est belle, dépourvue de clichés et s'offre même le luxe d'utiliser la ponctuation, contrairement à beaucoup d'auteurs qui semblent y avoir renoncé !). De vrais beaux portraits de personnages.
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Serial Killer : Et autres pièces courtes

J'ai moins accroché qu'aux autres pièces de cette auteure. Il faut dire que le format court (et le fait que la plupart soient des oeuvres de commande pour différents événements) m'attire moins. Les histoires restent sympathiques.
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Si j'étais ministre de la culture

Alors que la Ministre de la Culture cherche une façon de convaincre ses collègues de l’importance de la culture, l’idée lui vient de décréter des journées sans culture: ni musique, ni musée, ni smartphone ou télévision, tout accès à la culture sera banni ses jours-là. Le temps fait son effet et bientôt, l’homme suffoque et manque d’oxygène, son quotidien devient un véritable enfer.

L’auteure souligne la nécessité vitale de la culture en utilisant une méthode de sensibilisation radicale et totalitaire. La culture est l’essence même de ce qui fait l’homme et lui est aussi nécessaire que l’air l’est à nos poumons pour respirer. Superbement illustré par Thierry Dedieu, le texte prend vie au travers du trait caricatural et terriblement expressif des personnages.

Si j’étais ministre de la culture est un album qui fait écho à notre situation actuelle et qu’il est important de lire et de faire lire à tous et peut-être encore plus aux sceptiques.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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Si j'étais ministre de la culture

"Lis et passe à ton voisin!"...surtout s'il est ministre. Ce texte a été écrit à l'invitation du Conseil québécois du théâtre, à l'occasion de la campagne électorale québécoise de 2014. Je ne sais s'il en a influencé le résultat, mais il s'agit là d'un véritable manifeste.

Carole Fréchette s'est pliée au jeu du "si j'étais ministre de la Culture". Et comme souvent, ses autres collègues du gouvernement, malgré leur bienveillance, continuent d'affirmer qu'il faut privilégier les vraies urgences. Alors, notre nouvelle ministre instaure des "journées sans culture". Plus de musique, de danse, de spectacle de rue. Les objets de la vie quotidienne seraient désespérément uniformes et fonctionnels en l'absence d'arts appliqués. Des journées sans lecture! Vous imaginez cela...

Le livre est illustré par Thierry Dedieu. Ses caricatures grand format présentent avec humour ce monde devenu si triste. J'ai tellement de peine pour ce gardien de musée qui surveille des tableaux retournés!

Et finalement, cette histoire n'est pas si invraisemblable. En ces temps de pandémie, le texte traduit notre vie quotidienne. Les salles de cinéma, les musées, les théâtres, sont fermés. En Belgique, les librairies et les bibliothèques sont restées ouvertes, reconnues comme essentielles.

Ces "journées sans culture" devaient durer "le temps qu'ils cessent de me considérer comme ministre du superflu et qu'ils m'invitent à la table de l'essentiel, en tant que ministre de l'équilibre des âmes, du battement des cœurs, de la respiration. Ministre de l'oxygène. "

Puissions-nous tous bientôt respirer !
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Si j'étais ministre de la culture

Un album fantastique, prompt et habile qui expose une vérité acerbe quant à la perception et la conception de la culture aujourd’hui au sein d’une société telle que la nôtre. Les illustrations s’accompagnent avec justesse et participe au propos incisif, tout en rajoutant une plus value à l’ouvrage. À offrir à tous.tes celleux qui considèrent la culture comme facultative à la civilisation ! Top !
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Serial Killer : Et autres pièces courtes

Ce recueil de pièces courtes me permet de renouer avec l'univers singulier de l'autrice qui a bercé mes fin d'années 90-2000 en mode théâtre contemporain à donf ! 4 pièces, 4 morceaux choisis. La première Serial killer est celle qui m'a le moins touché. Un repas d'une serial killeuse qui repousse le moment où elle va devoir tuer son amant. C'est amusant comme situation mais attendu par le titre. La deuxième morceaux choisis justement est une vente aux enchères de parties du corps jusqu'à l'absurde. Cela n'a aucun sens mais on en est là, c'est clair, vendre du vide, l'impossible, du concept, du rien et cher. La troisième est très touchant. récit d'une photo de famille où tout est compliqué. Ce moment de retrouvaille pour la jeune femme revenant de Mongolie se transforme en rituel pénible. Les pensées de la jeune femme passent le seuil de la parole malgré elle et tout se livre, se délivre... Laissant au lecteur le plaisir scélérat d'imaginer la suite et fin. La dernière m'a au début pesé. Commencer un dialogue par des questions, oui bon on a déjà vu ça. Sauf que le procédé est particulièrement puissant car il est au service d'un thème fort. La célèbre photo des 5 enfants du Vietnam prend vie, dans la survie, le cri, la résistance. C'est très malin. Je crois que je vais relire du Fréchette à gogo pendant le confinement !
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Si j'étais ministre de la culture

Par hasard, je me lance dans cette découverte culturelle, attirée par cette taille gigantesque et ces dessins originaux. Je feuillette un court instant puis me décide rapidement à poursuivre ma lecture. C'est une ode à la culture. Que serai-je sans toi ? Que serions-nous sans toi, Culture ? Un monde sans couleurs, sans teintes, sans remous. Sans aventures palpitantes à partager en musique, en films ou en livres, et bien d'autres arts encore.

C'était chouette, le texte incisif et percutant donne le dynamisme revendiqué et fait un contrepied avec les dessins bien centrés et décalés. Allez, rapide lecture pour un bon moment !
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Si j'étais ministre de la culture

Un texte incisif, des illustrations percutantes, un manifeste indispensable pour rappeler l'importance de la culture dans notre vie quotidienne.
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Les sept jours de Simon Labrosse

A mon humble avis, je peux me permettre de penser que Carole Fréchette est au théâtre canadien ce que Joël Pommerat est à celui de l'hexagone. Histoires intenses, profondes. De l'humour qui se veut grinçant.

On rit dans cette pièce mais on regrette presque de s'y laisser aller tant l'émotion est là, cachée derrière. Les trois personnages sont un peu grotesques mais n'ont rien d'un écrit de Ionesco. Leur phase de vie est dramatique mais leur envie d'y croire est forte et c'est là justement ce qui va créer le penchant à ce cynisme.

Plus que jamais, en cette période de crise économique, de l'emploi, toutes les idées de débrouille sont bonnes à prendre et la plus prisée actuellement est de devenir "auto entrepreneur". C'est ce que tenter de faire Simon mais les idées d'emplois sont, pour le moins, inattendues et surprenantes (finisseur de phrases ou même flatteur à temps complet)...

La mise en scène de la pièce est la même que celle de Pommerat : mise en lumière de scènes en alternance ; contact du personnage avec le public en front de scène.

Tout y là pour passer un excellent moment.
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Les sept jours de Simon Labrosse

Une bonne pièce de cette auteure québécoise ayant à la base le personnage principal désabusé, qui essaie malgré tout, avec des métiers improbables, de se réinsérer dans la société. Les 2 autres personnages sont du même acabit. Une pièce drôle et triste en même temps.
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Serial Killer : Et autres pièces courtes

Ce livre regroupe quatre courtes pièces de l’auteur dramatique Carole Fréchette que j’ai eu l’occasion de rencontrer lors de la représentation de « Serial Killer » interprété à la Ferme Godier par Nathalie Bastat et Michel Aymard de la Compagnie Issue de Secours, le 16 février dernier. Il s’agit d’une femme, belle et indifférente qui assassine des amours et qui en collectionne les dépouilles, laissant son amoureux abasourdi devant cette violence aussi incompréhensible que cruelle.

Dans la deuxième pièce, une jeune femme vend au plus offrant des « morceaux choisis » de son corps ainsi que des émotions ou des souvenirs heureux de son passé dans une mise aux enchères qui confine au désespoir et au monstrueux. Une fable étrange sur le pouvoir de l’argent.

Pour la troisième, quatre personnes, le père, la mère et les deux enfants devenus adultes peinent à prendre la pose pour une photo de famille qui en rappelle un autre, celle des temps heureux de l’enfance et de l’insouciance, temps que l’on souhaiterait éternel.

Et enfin, dans la quatrième piécette, « Sur la route 1 », cinq jeunes gens marchent vers la perte de leurs illusions et découvrent à chaque pas un peu plus de l’atroce réalité de la guerre avec en surimpression, leurs rêves, leurs envies, leur histoire…

Quatre exemples de l’art de Carole Fréchette, une dentellière de l’absurde, une lointaine petite nièce du grand Ionesco qui sait à merveille distiller l’angoisse, le doute, l’étrange et bousculer les certitudes du spectateur.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Les sept jours de Simon Labrosse

La morale de cette pièce formidable pourrait être "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" car avec la vie viennent les idées et de bonnes raisons de se réjouir ... et de survivre. C'est drôle tout en étant profond, triste sans sombrer dans la désespérance.

Pour se prouver qu'il est vivant, Simon Labrosse s'invente chaque jour un nouveau métier. Rien de les noms de ces métiers sont de petites merveilles mais, qui plus est, Carole Fréchette met en scène chacun de ces extraordinaires boulots. Le cascadeur pour émotions est totalement réjouissant.

Cette pièce (le texte en tout cas) pétille parce que pour pouvoir accepter sa vie, Simon Labrosse a besoin d'être poète, seul moyen pour lui de la rendre merveilleuse.

Je recommande sans réserve à toutes celles et tous ceux qui aiment être étonné·e·s et émerveillé·e·s.
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Si j'étais ministre de la culture

un album génial ! A lire absolument. Parce que la culture est essentielle, tout simplement.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Si j'étais ministre de la culture

Impossible de savoir si ce texte a influencé ladite élection, mais on peut affirmer en revanche qu'il continue de contribuer à éclairer les esprits sur l'importance vitale des arts.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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La Peau d'Elisa

Une petite collection touchante d'histoires d'amour. Carole Fréchette a glané des histoires de romances aux quatre coins d'une ville pour ensuite créer un personnage qui semble avoir besoin de se nourrir de ces récits pour survivre. L'écriture est délicate et belle.
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