Caroline Linden

J'ai dévoré cette petite romance historique d'une traite. Bien que le roman soit court, l'auteure développe son récit en ajoutant du suspense, de la tension, des mystères, de la sensualité et de l'humour.

C'est une romance douce, pétillante et envoûtante que j'ai adoré découvrir. Tous les éléments sont réunis pour nous offrir un beau moment d'évasion.

Angleterre, XIXe siècle. Joan, fille de baronnet, se trouve laide mais possède un caractère bien trempé. Elle débarque comme une furie chez son frère, pour tomber sur un ami de celui-ci, Tristan, à la réputation de débauché. Bien vite, ces deux-là se disputent et ne peuvent pas s’empêcher de se défier.



Alors que les parents de Joan doivent partir à Bath, sa tante fantasque arrive pour jouer les chaperons, après que la mère de Joan l’a mis en garde contre Tristan.



Évidemment, le lecteur sait comment le roman va se terminer. Mais ce qu’on attend, ce sont des péripéties, un peu d’inattendus, et de la tension ou des éléments qui viennent contrecarrer les relations entre les protagonistes. Nous assistons à quelques joutes verbales, mais ce n’est pas suffisant pour tenir en haleine.



Car tout le problème est là : le roman ne propose aucune surprise, rien. Tout coule trop de source, c’est plat, et même s’il est bien écrit, on s’ennuie un peu. J’ai dû me forcer à finir le livre.


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J'ai beaucoup aimé ce Londres des années 1820, ce milieu bourgeois, cette ambiance. C'était bien campé, on y était !



J'ai aimé les personnages, que ce soit Madeline, la veuve au caractère affirmé et libre ou Douglas, au premier abord arrogant.



J'ai aimé les intrigues (on en compte plusieurs entremêlées). Je n'ai pas spécialement vu venir la fin (je ne parle pas de l'histoire d'amour, évidemment, mais de l'histoire de l'écrivain mystère et du pari de Douglas).



Pour un Harlequin, je dois dire que j'ai passé un super moment de lecture ! Détente assurée !



#NetGalleyFrance



~ Challenge féminin 23 : duo femme-homme

Ces derniers temps, j'avais envie de romances historiques, alors mon envie s'est posée sur celui-ci. Je trouvais le thème plutôt intriguant et je pensais passer un bon moment de lecture.



Malheureusement, je n'ai pas réussi à accrocher. J'étais assez indifférente aux personnages et ils avaient tendance a rabâcher toujours la même sorte, de telle façon que l'intrigue ne se mettait pas en route. Et même (chose qui m'arrive assez rarement), leur histoire ne m'intéressait pas. Je ne voulais même pas savoir comment ils allaient finir ensemble, ni les petites histoires à la cour qui suivraient.



Et c'est dommage, parce qu'encore une fois, le thème me plaisait et je pensais réellement pouvoir m'attacher aux personnages comme ça été le cas avec ma précédente RH. Mais bon, on ne peut malheureusement pas tout aimer, et pour moi, cette romance-ci était assez fade, autant du côté de la romance que de l'intrigue. Trop de paragraphes où les personnages se remettent en question et se répètent constamment.



Dommage, mais je suis passée complètement à côté...

Ce tome était sans doute celui qui m'intriguait le plus dans la série Scandales. Il faut dire que Penelope et Olivia étant proches on se doutait que le quotidien d'Olivia était plus que compliqué vu la tournure qu'à prit sa vie dans le tome précédent. Et pour cause, la jeune femme a besoin d'argent et semble avoir des problèmes encore plus conséquents avec un Lord à ses trousses. Alors autant vous dire que le mystère était à son comble.



Nous sommes ici sur un Friends-to-lovers doublé d'un premier amour. Tout commence lorsque Jamie et Olivia sont encore très jeunes. Ils deviennent amis puis amoureux. Mais cet amour naissant se voit brutalement stoppé et Olivia, mariée à un autre tandis que Jamie s'éloigne. Mais voilà que quelques années plus tard, Olivia est coincée. Veuve, elle découvre que son mari trempait dans des affaires louches et se voit poursuivie par un Lord qui n'hésite pas à s'en prendre à elle physiquement. Elle demande alors de l'aide à Jamie en dernier recours.



Le voilà donc de retour dans sa vie. Et autant dire que leur passif est toujours bien présent. Tout deux ont été blessés par la tournure des événements il y a des années et si l'attachement est toujours présent, caché, ils auront encore une certaine distance entre eux. On est sur un slow-burn et c'est tant mieux.



Il faut dire que ce tome met l'accent sur le suspense autour des affaires de son mari décédé. Autant dire que cette histoire fait planer une petite tension tout du long. Personnellement j'aime bien cet aspect et cela permet de ne pas avoir le côté trop répétitif des scènes spicy qui font souvent du remplissage dans les romances historiques de plus de 200 pages. Du coup ici, tout le milieu est consacré à cette recherche de preuves et cette fuite de nos deux héros. Une fuite qui va bien sur les amener à se rapprocher de nouveau et s'ouvrir l'un à l'autre. Et qu'est-ce qu'ils sont mignons! J'ai vraiment apprécié la patience de Jamie et son côté très loyal. De son côté, Olivia se montre d'un courage et d'une force sans faille et ne compte pas jouer les demoiselles en détresse non plus.



J'ai aussi beaucoup apprécié la troisième et dernière partie du récit qui nous apporte des réponses sur la fameuse Lady Constance et ses 50 façons de pêchés. Car oui, depuis le début de la série nos héroïnes sont friandes de ces histoires qui font scandales et l'identité de son autrice restait, jusque là un mystère ! Clairement je ne m'attendais pas à ça. Belle surprise.



En conclusion, un très bon moment de lecture avec Jamie et Olivia. Ils sont attachants et se complètent bien. Le suspense prend une place importante mais cela vient vraiment bien s'accorder avec l'histoire. J'ai beaucoup aimé ce tome et suis plus que ravie de leur histoire à tous les deux.
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J'ai lu du 10/02/2023 au 13/02/2023.



Je vous recommande fortement de lire les tomes précédents surtout le second tome Secrets de sensualité car les héros de ce troisième tome sont déjà présents auparavant et les évènements du tome précédent entraîneront des répercussions. C'est pourquoi je vous recommande de le lire. Personnellement, j'ai adoré et j'ai pris beaucoup de plaisir avec ce tome. C'est un gros coup de cœur !

Caroline Linden me transporte une nouvelle fois dans son univers avec sa plume fluide mêlant intensité et légèreté. Je n'ai pas vu les pages défiler car j'étais captivée par ma lecture.

Nous avons une intrigue prenante, captivante, exaltante où on ne s'ennuie pas une seule seconde. Elle représente parfaitement l'esprit du XIXe siècle tant dans son atmosphère, sa société avec ses mœurs que la condition de la femme. On ne s'ennuie pas une seule seconde avec des thèmes intéressants et pertinents.

Nous avons donc des protagonistes qui ont énormément de caractère. J'ai aimé leur relation de haine pour diverses raisons mais ils sont au pied du mur lorsqu'un scandale éclate et les force à se supporter et à se découvrir. J'ai aimé leurs qualités, leurs faiblesses bref ils sont si humains et si attachants.



Pour conclure, j'ai eu un coup de foudre pour ce tome qui comporte toutes les choses que j'aime dans la romance historique. Je me suis éclatée, j'ai ri et souri mais j'ai aussi été émue. C'est une lecture qui ne me laisse pas indifférente. La plume est fluide et intense sans oublier une intrigue prenante et captivante avec des thèmes intéressants. Enfin, les protagonistes sont la cerise sur le gâteau. Je vous recommande fortement cette lecture.



Ma note : 10/10

Depuis le temps que je voyais le nom Caroline Linden, j’avais bien envie de me lancer dans son univers. « Jamais avec le vicomte » propose une histoire à la Bridgerton. Elle est croustillante à souhait. Attention, cependant, elle est déjà parue aux éditions J’ai lu « Infréquentable vicomte ».



Joan Bennett est une jeune lady grande avec des formes. Elle n’est pas moche, mais pour les canons de beauté de l’époque, c’est une girafe. Elle ne peut trouver un partenaire de danse qui soit aussi haut qu’elle. Et comme elle n’a pas sa langue dans sa poche, si sa taille ne fait pas fuir ses messieurs, son piquant leur fait prendre la poudre d’escampette. Croyez-moi, c’est un moyen très efficace de faire fuir les importuns. Joan a 24 ans et plusieurs bancs de salle de bal à son actif. Pour elle, son avenir est limpide, elle sera vieille fille. Elle s’occupera de ses parents et sera la risée de ces dames. Contrairement aux veuves, la société attend des vieilles filles pudeurs et chasteté.

La suite de ma chronique :
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Depuis le temps que je voyais le nom Caroline Linden, j’avais bien envie de me lancer dans son univers. « Jamais avec le vicomte » propose une histoire à la Bridgerton. Elle est croustillante à souhait. Attention, cependant, elle est déjà parue aux éditions J’ai lu « Infréquentable vicomte ».



Joan Bennett est une jeune lady grande avec des formes. Elle n’est pas moche, mais pour les canons de beauté de l’époque, c’est une girafe. Elle ne peut trouver un partenaire de danse qui soit aussi haut qu’elle. Et comme elle n’a pas sa langue dans sa poche, si sa taille ne fait pas fuir ses messieurs, son piquant leur fait prendre la poudre d’escampette. Croyez-moi, c’est un moyen très efficace de faire fuir les importuns. Joan a 24 ans et plusieurs bancs de salle de bal à son actif. Pour elle, son avenir est limpide, elle sera vieille fille. Elle s’occupera de ses parents et sera la risée de ces dames. Contrairement aux veuves, la société attend des vieilles filles pudeurs et chasteté.

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Dans le second tome de cette série, nous faisions la connaissance des sœurs Weston. Cette fois, nous retrouvons donc Penelope Weston, la sœur d'Abigail. Une jeune femme dont il me tardait de découvrir l'histoire. Et pour cause, elle ne manque pas de tempérament et s'affirmait déjà pas mal dès que nous la croisions. Si vous n'avez pas lu les tomes précédents, ce n'est pas bien grave, dans le sens où les éléments importants concernant les deux personnages de ce tome sont rappelés. Toutefois, si vous comptez lire tous les tomes, mieux vaut les découvrir dans l'ordre.



Penelope a toujours été bien entouré. Sa sœur, son amie et son petit penchant pour les aventures de Lady Constance dans 50 façons de pécher. La jeune femme ne manque pas de caractère et n'hésite pas à remettre à leur place ces messieurs. A commencer par Benedict, futur comte. Il faut dire qu'entre eux, c'est comme chien et chat. La demande (vaine) de ce dernier concernant Abigail, la sœur de Penelope pèse clairement dans la balance. Et voilà qu'il fait la cour à une de ses amies. Penelope se doit de prévenir cette pauvre petite biche. Mais en voulant bien faire, c'est elle-même qu'elle va mettre en mauvaise posture.



Voilà un personnage masculin sur lequel je ne misais pas du tout. En effet, nous rencontrons Benedict dans le second tome et il ne fait pas sensation. Déloyal envers son ancien meilleur ami, lâche et faisant une cour empressé à Abigail, clairement, il m'avait assez déplu dans Secrets de sensualité. Mais comme toujours, chaque histoire à deux versions. Et c'est donc un tout autre aspect de Benedict que nous découvrons ici, et notamment avec le prologue. Ainsi, si tout n'est pas excusable dans son comportement passé, on arrive à voir au delà et surtout avoir de l'empathie pour lui. J'ai donc bien plus apprécié son personnage dans ce tome et je dirais même que j'ai préféré ce tome aux deux précédents.



Penelope y est également pour beaucoup ! Qu'il est rafraichissant de voir une jeune femme qui ne manque ni de répondant, ni de recul ! Elle analyse beaucoup la situation et ne tombe pas direct dans les bras de Benedict. J'aime sa force de caractère, sa volonté de toujours être honnête et le fait qu'elle ne s'aplatisse pas devant quiconque ! Un ami, un membre de sa famille, un époux et même un beau-père ! Et puis, elle a une certaine fougue qui la démarque un peu.



Côté romance, leur relation s'apparente tout d'abord à un Ennemies-to-lovers en bonne et due forme. Ils se tirent un peu dans les pattes et notamment Penelope qui a plutôt bien cerné le personnage et qui met en garde son amie. De quoi contrecarrer les plans de ce derniers. Mais petit à petit, ils apprennent à se connaître et vont devoir se confier leurs secrets pour avancer ensemble. Car la relation va rapidement prendre une autre tournure et je dois dire que j'ai été assez agréablement surprise. Cela ouvre la porte à d'autres situations et notamment la relation si particulière entre Benedict et son père.



J'ai aussi apprécié le mystère au second plan, concernant Olivia (l'héroïne du prochain tome). Car si au départ Penelope se met dans une mauvaise posture, c'est pour une raison bien précise et bien que le mystère reste entier à ce sujet, on devine aisément vers quoi, ou plutôt vers qui, va se tourner la prochaine histoire d'amour. A noter également que la relation d'amitié entre Penelope et Olivia est vraiment intéressante et poussera le couple de ce tome dans ses retranchements.



Quelques petites longueurs par-ci, par-là, une relation qui devient plus charnelle qu'autre chose par moment mais cela reste tout de même très fluide et le couple Penelope/Ben reste très attachant ! Après le premier tome (qui garde ma préférence), ce troisième tome vient se hisser en seconde position, juste derrière ! J'ai beaucoup apprécié changer de point de vue sur Ben et j'ai beaucoup aimé Penelope !


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Caroline Linden est devenue ma référence d'autrice de romance historique. Et ce livre est le parfait exemple de ce qui me plait tant chez elle.

Avec elle, je sais que :

- L'écriture est agréable et maitrisée, le style léger et facile.

- Le côté historique n'est pas hyper élaboré, mais bien respecté : j'ai noté peu d'anachronismes désagréables, même si des libertés avec les mœurs de l'époque sont prises pour faciliter l'histoire.

- Je suis rarement déçue ou énervée par des personnages irréalistes, idiots ou impossibles. Pas d'héroïne trop stupide pour vivre, pas de héros caricatural. Tout le monde est raisonnablement réaliste, malgré les évidents stéréotypes inhérents au genre. Et j'adore ses héroïnes, qui ont une répartie géniale et remettent souvent des personnages un peu trop arrogants a leurs place avec brio (les parents trop injustes, les soeurs agaçantes, les héros trop sûrs d'eux, tous y passent). J'ai l'impression que les héroïne de Caroline Linden me vengent de toutes ses soirées a lire des romances ou j'étais révoltées par l'arrogance de certains personnages et la passivité des héroïnes !

- Le développement des romances est une vraie bouffée d'air frais dans l'univers de la romance historique, c'est fou ! Oui, le trait est grossis, nos héros se débattent dans les affres de la passion trop rapidement, et les happy ending sont trop gros pour que cela soit tout a fait réaliste. MAIS ! Les jeunes filles ne se retrouvent pas complètement décérébrées sous prétexte que le héros est dans la pièce. Les jeunes hommes ne se changent pas en taureau en rut incapables de contrôler leurs pulsions dès que leur dulcinée passe la porte. Ils ne perdent pas tout sens commun à partir du moment où ils sont amoureux ! Évidemment, il y a des baisers volés, des dérapages sensuels, des couples surpris en flagrant délit (on reste sur de la romance historique un peu croustillante, c'est pour ça qu'on est là aussi) mais on reste globalement très loin des facilités scénaristiques si communes au genre qui permettent aux auteurs de faire faire n'importe quoi a leurs personnage sous couvert de « désir ». L'attachement des personnages est progressif, et tout le monde garde son cerveau raisonnablement opérationnel malgré l'Amoûûûr et le Déééésir.

- Et on en arrive à ce qui me plait le plus : le consentement !!! Mais ouiiii, voilà des romances ou le héros ne s'impose quasi jamais à l'héroïne ! Pas d'agression sexuelle parce que monsieur ne maitrise pas son pénis ! On a quelques ingénues qui disent non en pensant oui, mais vraiment pas tant que cela (et dans celui-là pas du tout). Et de tous ceux que j'ai lu, malgré les stéréotypes de genre bien respectés (homme fort et dominateur, femme jolie et soumise), les relations entre nos amoureux ne sont pas problématiques, ni sexistes. Chacun trouve sa place dans le couple, les relations sont équilibrées et harmonieuses. Et malgré cela, on a de très beaux passages érotiques. Comme quoi, le consentement et le respect, c'est sexy aussi !

Un tome bonus que j’ai littéralement dévoré ! Il faut dire qu’il y a tous les ingrédients nécessaires pour que l’on passe un pétillant et délicieux moment. Une plume qui est toujours aussi envoûtante. Une intrigue finement menée. Des personnages attachants. Des secrets bien gardés. Un mystère qui s’épaissit et qui prend de l’ampleur. Et enfin une bonne dose d’humour, de passion, de rebondissements, de tension palpable, de bonne humeur et d’émotions vives. Le pari du plaisir est une belle romance à l’époque de Régence qui vous happera dès les premières pages pour ne plus vous lâcher, qui vous fera vibrer pour votre grand plaisir, qui vous redonnera à coup sûr le sourire. Une belle lecture qui est bien évidemment à savourer sans modération. Quand à moi, il me tarde de savoir ce que Caroline Linden va me réserver dans la suite à venir…


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Me voilà de nouveau plonger dans l'un des tomes de la série Scandales. Cette fois, on fait la connaissance de Madeline Wilde dont la réputation de jeune femme froide et solitaire amène ses messieurs à parier sur elle. Qui sera capable de lui décrocher un mot, qui arrivera à danser avec elle ? et surtout, qui découvrira son secret. Face à elle, Douglas Bennett, le frère de l'héroïne du premier tome, Joan, qui ne comprends pas bien comment ses amis masculins se rangent si subitement...



Autant vous dire que ce tome nous amène à bien réfléchir ! Car depuis le premier volume, l'autrice prend un malin plaisir à disséminer des indices sur la fameuse Lady Constance, l'autrice d'un sulfureux papier sur les façons de pécher. Ne serait-ce pas la si secrète Madeline ? Tel est l'enjeux pour Douglas, qui est d'abord mis au défi d'inviter à danser Madeline lors d'une soirée. Elle qui, fait souvent tapisserie s'annonce tout particulièrement difficile à convaincre et encore plus quand on lui fait part des soupçons la concernant. Mais d'un défi à un autre, Douglas pourrait bien passer à côté de l'essentiel.



La relation entre ces deux-là débute comme un Ennemies-to-lovers. Il faut dire que Madeline a l'habitude d'être prise dans des défis et paris de ces messieurs. Elle ne mâche donc pas ses mots lorsqu'il est question de les envoyer sur les roses. Et c'est ce dont va se rendre compte Douglas. Pourtant, ce dernier ne relâchera pas ses efforts. Après tout, les paris, ça le connait... Très rapidement, leur histoire va prendre un tout autre tournant. Une sorte de jeu du chat et de la souris fondé sur une amitié naissante. Bien sur, avec une tension bien palpable qui ne manquera pas de gagner du terrain. J'ai franchement bien apprécié cette entrée en matière et cette lecture dans sa globalité puisque je l'ai trouvé meilleur que le précédent.



Toutefois, je dois dire que les sentiments amoureux arrivent un peu trop rapidement et brutalement pour être crédibles. Je trouve que ce changement s'opère d'un coup et ne m'a pas tellement convaincu. J'aurais aimé que cela soit plus progressif, à l'image de l'amitié qui nait entre eux. Ce qui fait que j'ai eu du mal à croire véritablement en leur amour l'un pour l'autre. Même si la romance reste très chouette.



En revanche, je dois dire que j'ai été vraiment happé par le côté mystère de Lady Constance et tous les secrets de Madeline. Je trouve que l'autrice a su, tirer son épingle du jeu et semer le doute dans l'esprit de ses personnages mais aussi dans le nôtre. J'ai quelques hypothèses mais je suis plutôt bien perdue, ce qui est vraiment bien joué.



Ce tome-ci est assez petit et c'est aussi sans doute pour cela que la partie émotions et sentiments me parait aussi rapide, j'avoue que je n'aurais pas dit non à plus de chapitres en compagnie de Douglas et Madeline. Ils sont attachants et ont beaucoup de potentiel. J'ai également beaucoup apprécié croiser les personnages des autres tomes. J'ai donc beaucoup apprécié suivre tout ce petit monde et plus particulièrement les héros de ce tome.



En conclusion, Caroline Linden continue de nous offrir des personnages qui ne manquent pas de piquant. Une fois encore, cela se lit très rapidement et c'est prenant. J'aurais aimé voir cette romance un peu plus étoffée mais cela reste un très bon moment de lecture.


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Madeline Wilde a la réputation d’une beauté froide, pour ne pas dire glaciale, dans la bonne société londonienne. Quand Douglas Bennet semble s’intéresser à elle, elle l’éconduit comme tous ceux qui l’on précéder. Mais Douglas s’acharne à se trouver toujours sur son chemin. Le jeune homme de son côté a parié qu’il démasquerait Lady Constance, autrice de nouvelles sulfureuses. Mais plus il connait Madeline, plus il refuse de la jeter en pâture à la bonne société.

J’ai vraiment apprécié ce roman, que j’ai eu du mal à lâcher. Pourtant, une fois le livre posé, j’aurais aimé avoir un peu plus à me mettre sous la dent. Cet opus est particulièrement court et l’autrice aurait parfaitement pu prendre un peu de temps pour développer un peu ses personnages. Si Madeline se dévoile un peu, Douglas manque cruellement d’un passé. Alors, c’est vrai, on le croise déjà dans Jamais avec le vicomte, mais il apparait alors à peine. Il n’est pas vraiment plus étoffé ici. C’est un héritier un peu frivole, mais qui arrive à limiter ses frasques.

Mais le livre se suit très bien, grâce à la belle plume de Caroline Linden et le fil rouge de la traque de Lady Constance est bien mené.

J’ai maintenant hâte de découvrir le tome consacré à Penelope qui dévoilera peut-être enfin qui se cache derrière les publications sulfureuses.



 

J'ai terminé cette lecture sans m'être arrêté ; donc oui, on peut dire que c'était une très bonne lecture. Mais je dois dire qu'après réflexion, je suis restée sur ma faim quant à cette histoire. Premièrement, j'avoue ne pas avoir compris quand les sentiments des personnages s'étaient réellement développés ou dévoilés. J'ai trouvé qu'en réalité, les bases étaient incroyablement mises, mais la suite n'était pas concluante. Certes, il y a un jeu qui se développe entre les personnages, mais de là à dire qu'ils sont amoureux, ce n'était pas crédible, selon moi. Pour être honnête, c'est comme s'il manquait une suite à l'histoire, elle se termine relativement, brusquement sans réel retournement de situation. Si l'alchimie entre les protagonistes était au sommet au début, à la fin nous sommes plutôt sur quelque chose de plat. Ce qui est vraiment dommage, car j'ai adoré le début ; c'était tout ce que je recherchais dans une romance historique.

Les personnages sont attachants à leurs manières, mais je les aurais d'autant plus appréciées si nous avions eu un approfondissement du passé. Nous avons un trop bref aperçu du personnage de Madeline. Alors certes, nous avons juste assez pour la comprendre, mais pas assez pour la connaître et pouvoir réellement s'attacher à elle. J'aimais beaucoup l'idée de base sur son passé familiale. Quant à Douglas, j'avais eu quelques informations lors de ma lecture du précédent tome de la saga qui concernait sa sœur et je dois dire que pour le coup, l'auteure a totalement négligé son protagoniste principal.



Malgré tout, je vous recommande cette histoire, car peut-être qu'elle pourrait être comme vous vous l'imaginez ou encore qu'elle est faite pour vous. De plus, l'écriture fluide et envoûtante de l'auteure nous plonge immédiatement dans son univers où la romance et l'histoire s'entremêlent parfaitement.
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Avec le titre de cette romance, je me suis dit que la sensualité allait être au rendez-vous ! Ce fut le cas avec suffisamment de retenue et d’esthétisme pour être appréciée.

Nous sommes en 1816 et Sebastian Vane se croit encore face aux troupes de l’Empereur alors qu’il ne fait qu’un cauchemar ! Mais sa vie n’en est pas pour autant plus heureuse car son père à moitié fou lui mène la vie dure, au point de se voir snobé par ses voisins et rejeté par son ancien ami Benedict. Quand une nouvelle famille vient s’installer dans le manoir voisin et qu’il constate qu’Abigail et Pénélope, les jeunes filles de la maison, ne sont pas prêtes à écouter tout ce que l’on peut dire de mal à son sujet, il reprend peu à peu goût à la vie même si son père a disparu et que cela lui crée de gros ennuis. Comment fera-t-il pour reprendre sa place dans une Société au sein de laquelle les convenances font la loi et les lignées ont quasiment de vie et de mort sociale.

En filigrane du roman, la recherche désespérée du magazine sexy de l’époque que les jeunes filles cachaient sous leur manteau est plaisante. Et qui niera qu’à chaque génération les écrits simplement licencieux ou plus sulfureux circulent pour le bien des esprits ouverts.

Nous retrouvons dans cette romance les ingrédients classiques : amour interdit, injustice flagrante, jeune fille innocente et passionnée, bel homme assuré et séduisant. Mais l’adversité y règne toujours en maître et quelquefois en sort gagnante. Rarement, bien sûr, comme ici où nous attendrons jusqu’à la fin pour savoir si les amoureux pourront vivre libres et heureux.

J’avoue ne pas avoir été totalement séduite, le fond étant particulièrement léger. Néanmoins, la forme est plus soignée que dans certains romans, aujourd’hui, c’est un atout. Et les relations entre les sœurs sont plaisantes à observer, entre soutien total et jalousie larvée.

Je classe cette romance dans celles que l’on se réserve pour une longue soirée d’hiver, quand la solitude a besoin d’être réchauffée.

SP de « Secrets de sensualité » : je remercie Mélanie et les Editions Harlequin pour l’envoi du livre papier

J’ai passé un très bon moment avec ce troisième tome qui est peut-être mon préféré de la série, (sauf que les derniers chapitres font baisser cette bonne impression).



En mentant pour la bonne cause, l’héroïne se met dans une situation inextricable dont on se demande comment elle parviendra à se sortir sans se mettre tout le monde à dos (son fiancé, les amis qui l’héberge, l’amnésique qu’elle cherche à protéger...). Finalement, tout se résout avec une certaine fluidité même si nos deux héros, Georgiana et Robert, ont bien des choses à régler chacun de leur côté avant de pouvoir avouer leurs sentiments.

J’ai d’ailleurs trouvé que les deux personnages étaient bien assortis et que l’auteur racontait bien l’évidence de leur histoire…



La dernière partie, où il est question du très méchant frère de Georgiana et de son associé tout aussi exécrable, m’a beaucoup moins plu. L’idée de rendre justice en ruinant l’adversaire au jeu de cartes permet de ramener l’histoire au Club Vega, qui est l’un des points communs entre les trois romans de la série, mais cela dramatise trop l’intrigue à mon goût et lui fait aussi perdre en crédibilité.



Une délicieuse romance malgré un dénouement en demi-teinte...

La couverture n'est pas très jolie et la quatrième de couverture n'est pas tout à fait juste, ou du moins faut-il arriver au trois-quarts du roman pour en arriver à ce qui est annoncé dans le résumé. Comme en plus, l'épilogue du premier tome évoquait une séparation peu après le mariage, l'histoire que nous raconte Caroline Linden n'est pas tout à fait celle à laquelle je m'attendais en entamant ce roman...



Une fois surmontée cette petite déception, "Le prince charmant existerait-il ?" s'avère néanmoins une bonne romance historique, avec un scénario plus classique. On retrouve le club de jeux Vega, même s'il est moins présent que dans le premier tome.



Les deux héros m'ont bien plu. J'ai trouvé Elizabeth très touchante, jeune femme un peu naïve peut-être, mais surtout sincère et peu sûre d'elle qui se fait berner par les deux hommes qu'elle aime : son père et celui qui deviendra son fiancé. Et ce dernier, Hugh, est presque aussi touchant, très vite déchiré entre son devoir envers sa famille et ses scrupules à tromper la jeune femme, son désir de résoudre facilement ses problèmes d'argent et ses sentiments grandissant pour celle à qui il est obligé de mentir...



Au final, malgré un démarrage un peu déconcertant, j'ai passé un très bon moment avec le deuxième tome de The Wagers of Sin et j'espère que le troisième me plaira autant (cette fois, l'épilogue se concentre sur le seul happy-end de nos deux héros, ce qui évite qu'on nous lance sur une fausse piste pour le troisième tome, Sur la route de Maryfield).

En juin dernier, je découvrais le premier tome de la série Scandales de Caroline Linden! Une excellente découverte, j'étais donc heureuse de pouvoir me plonger dans Secrets de sensualité, le second tome sur Abigail Weston, que nous rencontrons dans Jamais avec le vicomte.



Abigail et sa famille déménagent dans une nouvelle demeure, non loin de Londres mais suffisamment pour se reposer, avec très peu de voisins si ce n'est le mystérieux Sébastien Vane sur lequel les pires rumeurs circulent. Solitaire, accusé de vols, de meurtres et toutes sortes d'histoires, Abigail va faire sa rencontre par le plus grand des hasards entre leurs deux propriétés et malgré l'avis de tous, elle ne voit en Sébastien qu'un gentleman aux secrets qui ne demandent qu'à être dévoilés.



Si vous aimez les personnages bourrins, solitaires, qui vivent en ermite, alors Secrets de sensualité est fait pour vous. Et pour cause, notre personnage masculin, Sébastien Vane vit dans sa maison, à l'abris des regards indiscrets et surtout des mauvaises langues. Les rumeurs vont bon train et chacun de ses déplacements lui vaut de cruelles remarques. Un personnage à la fois mystérieux et en même temps - on s'en doute - pas si "méchant" que ça. Il suffit de quelques chapitres pour cerner son caractère et son côté respectueux et loyal.



L'arrivée d'Abigail Weston et de sa soeur (une bouffée d'air frais!) va venir chambouler ses certitudes. Lui qui s'était fait une raison sur son avenir va, d'un coup, retrouver son souffle. Enfin quelqu'un qui voit au delà des rumeurs et de son handicap. Abigail est une jeune femme curieuse de tout et avec sa sœur, elle ne se laisse pas embobiner par les rumeurs. Ce qui est tout à leur honneur. Si au début j'ai apprécié son personnage et sa réserve, j'ai, au cours de ma lecture eu un peu plus de mal. Elle devient par moment terriblement agaçante notamment avec l'arrivée de Ben.



La romance démarre plutôt assez vite. Des deux côtés, c'est clair comme de l'eau de roche. J'ai apprécié le fait que pour Sébastien, son recul sur sa situation et sa culpabilité le freine quelque peu. Cela rendait ses sentiments d'autant plus crédibles. En revanche, du côté d'Abigail, elle donne la sensation de craquer pour "tout le monde" dans le sens où elle est sous le charme de Sébastien mais dès que Ben lui fait la cour, elle se met à douter et entrevoir une autre possibilité. Je l'avoue, cette partie m'a déplu. J'ai été agacé par son comportement et ce revirement. D'autant que c'était limpide pour tout le monde, sauf elle. Heureusement, Penelope sera là et deviendra une alliée parfaite ! Enfin, la romance en elle-même m'a paru trop en surface pour pleinement être séduite. Pas mal de longueurs jalonnent le récit et ont rendu cette lecture un peu moins fluide que le premier même si elle reste agréable.



En conclusion, j'ai passé un bon moment de lecture avec Secrets de sensualité ! Le personnage de Vane joue la carte du mystère à fond et c'est chouette d'avoir un personnage si sombre et torturé. Je suis vraiment curieuse de la suite (inédite) puisqu'il s'agit du 2.5 et non du 3 (sur Penelope).
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J’ai passé un très bon moment avec cette romance de facture assez classique, si ce n’est que l’intrigue prend place dans l’univers des jeux d’argent, c’est à dire à la frontière de la respectabilité dans cette société bien-pensante du XIXème siècle.



Les personnages sont sympathiques, y compris le jeune frère du héros qui est également épris de Sophie, l’héroïne. J’ai bien aimé la manière dont la relation entre Sophie et Jack évolue, avec une certaine fluidité et des hésitations "réalistes" vu leurs situations sociales respectives. Et même la dernière péripétie (celle que je trouve souvent de trop dans les romances) est bien trouvée, dans la continuité de ce qui préoccupait le héros jusque là (c’est juste dommage que Charlotte lui fasse si peu confiance...).



L’épilogue introduit le deuxième tome, avec une jeune femme qui vient de prendre la fuite alors qu’elle a tout juste épousé l’homme dont elle était amoureuse : j’ai hâte de découvrir le pourquoi du comment…

Le père d'Abigaël achète une maison à la campagne dans l'espoir de leur trouver un bon parti. Alors qu'elle se promène dans les bois qui jouxte sa propriété, elle croise Sebastian Vane. Misanthrope, couvert de dettes, le jeune homme voit les pires rumeurs courir sur lui.

Après Joan dans Jamais avec le vicomte, c'est au tour de son amie, Abigaël, de trouver l'amour. Aidée par sa sœur Penelope, elle va se rapprocher de Sebastian et chercher à contredire les rumeurs qui court sur lui. J'ai vraiment apprécié cette romance pleine de charmes avec son couple attachant et ses personnages secondaires avec leur propre histoire. En plus de l'histoire d'amour, le roman se penche également à résoudre les mystères du passé de Sebastian.

Avec sa narration fouillé, ses personnages attachants et son intrigue secondaire qui apporte de l'épaisseur à l'histoire, ce roman sort vraiment du lot des romances historiques.

J'attends maintenant avec impatience le tome consacré à Penelope.