Citations de Carrie Elks (63)
Elle était en train de tomber amoureuse de Lachlan MacLeish. Elle avait vu par-delà son image publique, brisé sa carapace et aperçu l’homme en dessous.
Était-ce mal d’aimer sa façon bien à elle de le regarder ? Comme si le monde était un peu plus lumineux en sa présence.
Personne ne l’avait jamais autant troublée que lui. Il était fort, chaleureux et beau, et il lui fichait une peur bleue. L’amour fait souffrir. Elle l’ avait appris à ses dépens. L’amour l’avait détruite à la mort de sa mère, et plus tard, l’histoire s’était répétée quand elle avait perdu Thomas. C’était un couteau enveloppé dans du velours, doux au toucher mais fatal.
Il continuait de l’examiner, les yeux écarquillés, bouche ouverte, comme s’il était physiquement attiré par elle. Comme un aimant, elle sentait son emprise et, à en croire la tension musculaire qui émanait de lui, l’attirance était réciproque. L’air miroitait comme si la force de leur besoin transformait les molécules autour deux.
Il ne souhaitait pas être son ami.
Il voulait être son amant. C'en était fini de souffler le chaud et le froid, la chaleur était tout ce dont il avait besoin.
Il soufflait le chaud et le froid à une telle rapidité qu’elle ne savait plus si elle gelait ou si elle se consumait.
Dès le premier instant, ils s’étaient percutés comme si un aimant les poussait l’un vers l’autre. Et désormais, elle ne pouvait plus échapper à son attraction.
Peut-être n’en avait-elle pas envie.
« – Je rembobine : tu te trouves dans un château isolé avec MacLaird-le-canon dans la chambre au bout du couloir, et tu as décidé de papoter avec moi. Ça tourne pas rond chez toi ?
Kitty paraissait amusée tandis qu’elles conversaient par Skype. L’appel vidéo fonctionnait mieux que le réseau mobile pratiquement inexistant. Lucy nota dans un coin de sa tête de remercier Alistair pour le wifi à haut débit.
– Ce n’est pas un canon, protesta-t-elle. C’est mon client.
Son ton manquait de conviction.
– Lucy, je l’ai googlisé. Si ce type n’est pas séduisant, Adam n’est pas le meilleur réalisateur de documentaires du monde. Ce qu’il est, de fait. »
L'espoir fait vivre même si nous avons tous perdu il suffit juste d'y croire ...
Aimer ? Ce petit mot suscita un frisson le long de son échine, qui la réchauffa en même temps. Parce que l'amour rend vulnérable, il ouvre le cœur en grand. L'amour implique de lâcher prise.
Un baiser met à nu, rend vulnérable. Cela revenait à sauter les yeux fermés du bord d'une falaise.
- Prête? murmura t-il en enfilant son gilet de sauvetage.
- Je suis prête, affirma t-elle.
Et elle l'était. Prête à monter sur le pont, à sentir l'air dans ses cheveux. A mettre la distance nécessaire entre eux parce que, pour l'instant elle n'était pas loin d'avoir envie de caresser ses bras musclés.
- Bah alors, qu'est-ce que tu attends? La neige? s'impatienta Poppy.
J’aime ta façon de danser, c’est comme du sexe tout habillé.
« Furieux tueur de biche, barbu grincheux, oncle bienveillant… rien ne décrivait convenablement l’homme qui l’embrasait d’un simple geste. D’une grande complexité, il avait plusieurs facettes, plus difficiles à démêler qu’une équation du second degré. »
« C’est tellement réconfortant de regarder des films de Noël avec les gens qu’on aime. »
« Quel homme misérable, colérique et séduisant… Pourquoi les plus séduisants étaient-ils toujours des salopards ? »
« Elle avait rencontré cet homme deux fois, et les deux fois, il l’avait regardé comme si elle lui avait piqué son jouet préféré. »
Était-ce mal d'aimer sa façon bien à elle de le regarder ? Comme si le monde était un peu plus lumineux en sa présence.
Je n'ai rien contre l'amour. Ni contre ceux qui courent après ce fantasme. Tant qu'on ne se laisse pas aveugler au point de basculer dans la noirceur, tout va bien. Après tout, il y a des méchants dans les meilleurs contes de fées. L'amour ne consiste pas à faire comme s'ils n'existaient pas, mais plutôt à les déjouer.
En cet instant, il se sentait lié à elle sur tous les plans. Comme si, pour une fois, son cœur se mettait au diapason de sa raison.