Cate Tiernan

Sylvia's, un resto routier qui se trouvait au bord de la nationale, cherchait une serveuse et m'a aussitôt embauchée.
Durant tous ces siècles, j'avais réussi à ne jamais faire ce genre de boulot. Mais cette période était sur le point de s'achever. Pourtant, ce n'était pas si difficile : les gens passaient commande et on leur apportait à manger, voilà tout. Je n'avais pas à cuisiner ni à m'occuper de la caisse. Les doigts dans le nez. La première heure, j'ai dû apprendre à repérer où tout se trouvait. La deuxième s'est transformée en docudrame démoralisant et irritant sur tout ce qui pouvait mal se passer dans un resto graisseux à l'heure de pointe.
J'ai démissionné deux secondes avant d'être virée – sans même avoir pu goûter au cake à la meringue et au citron qui me narguait depuis le comptoir.

Mesurant 1 m 80, Bree ressemble à un top modèle ; toutes les filles l’envient et pourtant, elle mange tout ce qu’elle veut et pense que les régimes sont faits pour les lemmings. Ajoutez à cela des cheveux noirs et soyeux qu’elle confie au meilleur coiffeur de Manhattan, et qui retombent en cascades sur ses épaules.

Racey me tapota l'épaule et, après avoir ramassé son sac, s'en alla, nous laissant seules, ma sœur et moi.

« Nous t'offrons la possibilité de te réapproprier chaque instant, même quand tu as les mains dans l'eau de vaisselle. De voir et de palper chaque mauvaise herbe que tu arraches. De toucher un navet lisse et dur, de goûter à la verdeur de ses feuilles terreuses. D'être dans ton propre corps sans pour autant avoir envie de courir dans tous les sens en poussant des hurlements. D'être heureuse avec toi-même, d'apprendre à te connaître, à te respecter. Et une fois que tu y parviendras, a-t-elle ajouté en souriant, tu seras prête à aimer, à véritablement aimer quelqu'un. »

— Oh mon Dieu, Morgan, a dit Hunter de sa voix rocailleuse. Nous avons une fille.

— Ma fille, à prononcé Hunter pensivement. J'ai une fille.
Il contemplait Moira avec émerveillement jusqu'à ce qu'elle détournât le regard, soudain gênée. Oui elle était sa fille… mais elle avait été élevée par un autre homme. Et elle n'était pas encore prête à démêler tout ça.

il était mon mùirn beatha dàn, mon âme soeur

J'adore cette série, ces livres sont très bien écrit.

Les animaux sont innocents. Les gens ne le sont jamais.

"- Qu'attends-tu de moi, toi, et qu'as tu à m'offrir ?

Ses yeux marrons semblèrent foncer d'avantage, à moins que cela ne fût dû à son regard . Une épaisse couverture nuageuse s'était dépose sur le ciel au-dessus de nous, à croire que les dieux ajustaient un couvre -lit."

"Tu ne sais rien, Morgan. Ta vie n'est qu'un tissu de mensonges."

Dans n'importe quoi, c'est ce qu'on y met qui compte.

Puis, il s'est penché vers moi, et son expression est devenue encore plus sérieuse.

- Peux-tu capter mes sens en ce moment? a-t-il demandé.

Mon corps a paru se figer dans le temps. Mon coeur s'est arrêté. J'ai cessé de respirer, de bouger. Tout n'était qu'anticipation. Je pouvais le sentir. Il allait…quoi?

Il s'est rapproché, a pris mon visage dans une de ses mains douces et m'a embrassée.

- Je vais conduire.
C'était la voix enjouée de Nell. J'ai aperçu son visage dans le hall d'entrée, en contrebas. Près d'elle, se tenait Reyn (j'avais décidé de le surnommer Odin, le dieu le plus odieux qui soit).
- Non, je peux conduire, a-t-il répondu.
Une jolie moue est apparue sur les lèvres de Nell et, soudain, je n'ai pas pu résister à la tentation.
- Surtout, laisse-le prendre le volant, Nell. Il a un zizi, tu sais, ce qui fait toute la différence.
Elle a levé vers mois ses yeux bleus, écarquillés - mon audace la prenait de court -, puis une lueur d'irritation les a éclairés quand elle s'est aperçue que Reyn me regardait, lui aussi. Je m'ennuyais tellement : il était temps de faire bouger les choses. Tout en continuant de balayer, j'ai ajouter.
- Évidemment, ça ne changera rien à sa conduite. Mais dans d'autres situations... là est toute la différence. Du genre, il peut faire pipi debout, lui, et tout et tout. [...] Et c'est Reyn qui va conduire, ai-je précisé. Parce que c'est un garçoooon.

- Quelles sont tes activités préférées ? m'a-t-elle demandé d'une voix délibérément innocente.
Elle devait compter sur le fait que je n'étais pas du genre à avoir développé des talents de parfaite petite ménagère. J'ai d'abord failli lui répondre d'un ton désinvolte : "boire et me prostituer", quand j'ai subitement pris conscience qu'en réalité je n'avais aucune idée de ce que j'aimais ou étais capable de faire.[...]
- Je ne sais pas, ai-je admis, avec une honnêteté qui ne me ressemblait pas. Je n'ai pas vraiment persévéré dans quoi que ce soit. Mais je... saurai apprendre. Je crois que j'apprends, ici... peut-être.
Reyn m'a brièvement regardée de ses yeux dorés, pareils à ceux d'un lion.
- River's Edge est l'endroit idéal, a repris Nell, mais cela demande de l'investissement. Et du temps. Et pour l'instant, tu ne suis aucun cours, pas vrai ?
- Il y a des leçons qui s'apprennent à chaque moment, ai-je répondu.

Je ne peux sortir de cet état d’adolescence éternelle, et je ne peux pas modifier mon apparence. Remarquez, de nombreux adolescents ont l'impression de se sentir immortels, comme si rien ne pouvait les affecter. L'idée de danger ou de mort leur est complètement étrangère, sans poids ni réalité. Il est donc possible que je sois toujours une adolescente... Ça va, j'ai compris, je ne suis pas vraiment à plaindre.

Charismatique, confiant, d’une beauté surhumaine, Cal avait réveillé en moi une émotion qui dormait depuis seize ans. C’était Cal qui m’avait aimée le premier, comme aucun autre garçon. C’était Cal qui m’avait amenée à réaliser que j’étais une sorcière de sang, dotée de pouvoirs dont j’ignorais même l’existence dans le vrai monde. C’était Cal qui m’avait montré comment l’amour et la magye pouvaient s’entrecroiser jusqu’à ce que j’aie l’impression que toute l’énergie de l’Univers m’enlaçait, ruisselait en moi, là, à ma disposition.

— Elle me dit béryl, mais c’est impossible. Le béryl est soit une aigue-marine ou une émeraude, et ce n’est pas…
— Morganite, m’a-t-il dit. La pierre de ton nom ; une autre forme de béryl.
— Morganite ?
— Elle change de couleur sous les rayons du soleil. À différents moments de la journée, elle peut être blanche, lavande, rose et même bleu clair. C’est une pierre de guérison puissante. Et elle peut faire autre chose.
Il a serré la pierre dans sa main. Il m’a regardée, et ses yeux verts étaient aussi insondables que la mer.
— Si une sorcière de sang la tient et projette de l’énergie dans la pierre, elle révélera ce qui se trouve au plus profond de son cœur.

Un jour plus tard. Maeve qui me berçait et qui regardait mon visage, des larmes roulant de ses yeux. Elle disait :
— Tu as les yeux de ton père.
— Merde !

Chaque jour,j'en apprends davantage sur la magie.
Plus j'en sais,plus mes pouvoirs sont grands.
Il m'arrive d'avoir peur de ma propre force.
Ma sœur et moi ne sommes pas du même sang.


Cependant, je sais que je ne sis pas seule.
Cal, mon âme sœur, mon compagnon, mon amour,
est avec moi .


En ce moment, je sens une ombre planer sur nous.
Lorsque tous mes sens sont en état d'alerte,
je sens le danger.
Mais est-il réel, ou est-ce le fruit de
mon imagination ?