AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Catherine Cookson (110)


Lorsqu’il pleurait ainsi il mesurait réellement quel homme il était. Ses propres yeux étaient humides, mais il savait qu’il ne pleurerait jamais comme lui, parce qu’il ne lui arrivait pas à la cheville. Ce père, qui avait passé sa vie à s’opposer à ses quatre femmes, avait en lui quelque chose de très grand ; il l’utiliserait peut-être dans les années à venir, peut-être apporterait-il un peu de bonheur à celle qu’il avait trompée et qui savourait son désespoir avec une certaine joie.
Commenter  J’apprécie          10
Cela n’était pas facile de manger correctement, tant était grande l’envie d’engloutir à toute vitesse ces aliments chauds et appétissants.
Commenter  J’apprécie          10
- Je n’oublierai jamais ce que tu as fait pour moi, Aggie. Depuis que je te connais, je ne t’ai jamais souhaité de mal. Au contraire, je ne t’ai voulu que du bien. Mais en ce moment même, je ne sais pas ce qui me retient d’écraser mon poing sur ta figure. Oh, pas parce que tu as deviné mes sentiments vis-à-vis de Millie, non. Tu m’as humilié. Aujourd’hui, grâce à toi, je me sens plus bas que terre.
Commenter  J’apprécie          10
Les hommes se résignent difficilement à rédiger leur testament. Ils ont l'impres­sion que leur signature au bas d'un tel document équivaut à un paraphe au bas d'une sentence de mort ; et moins ils sont fortunés, plus leur répugnance est grande à signer, parce qu'ils ont alors vraiment la sensation d'abandonner leurs droits.
Commenter  J’apprécie          10
Ce qu'un homme a fait, un autre peut le faire.
Commenter  J’apprécie          10
Ce que tu veux faire et ce que tu dois faire, Robert, sont deux choses bien différentes !
Commenter  J’apprécie          10
Quelle comédie depuis tant d’années ! La dame inaccessible, la femme fidèle ! Vous, la crème des putains ! Et ce bon père qui rencontre soi-disant une jeune fille mourant de faim et vertueuse ! Vertueuse sauf avec lui, naturellement. Que c’est romanesque ! Vous n’aviez vraiment pas besoin de lui pour vous acheter une maison ! Dites-moi, combien d’hommes avez-vous eus en tout ? Rosier, Bunting, le mari, ce cher père, et puis Hewitt sans doute, et combien d’autres ?
Commenter  J’apprécie          00
Il songeait au plaisir qu’il éprouverait à serrer son cou entre ses mains, à l’étrangler lentement comme elle l’étranglait, elle, ces vingt dernières années. La vengeance qu’il était sur le point de prendre lui semblait peu de chose en regard de ce qu’il aurait désiré faire, mais il se vengerait tout de même ! Ah ! elle s’intéressait encore à son enfant ? Elle souffrait de son abandon ! Que d’histoires parce que cette bâtarde faisait les yeux doux à son fils ! Et ces deux vieilles pimbêches qui se conduisaient comme des chattes en chaleur ! Tout ça lui semblait si drôle !
Commenter  J’apprécie          00
Les années épargnaient la beauté de cette femme qui avait défiguré son maître – cette femme dont le souvenir obsédait Bernard, l’avait conduit à boire et à devenir un démon. Kennard savait que son maître haïssait cette femme autant que lui-même haïssait le jeune Rosier, et tandis qu’il contemplait Katie, il se disait qu’une vie aussi scandaleuse n’avait guère laissé de traces. Bien qu’elle fût blême, elle restait belle, et soudain il eut pitié d’elle.
Commenter  J’apprécie          00
Je dois ajouter un autre avertissement : à aucun prix ne mettez vos doigts dans votre nez ou dans vos oreilles. C’est la malhonnêteté la plus choquante qui soit. Elle fait vomir de dégoût, et quant à moi, j’aimerais mieux les doigts d’un homme dans sa culotte que dans son nez ! Mouchez-vous dans votre mouchoir mais sans y jeter un coup d’œil. Tout honnête homme doit posséder dans les moindres détails les manières nobles (en français dans le texte)… Regardez celles du vulgaire pour les éviter ; la manière en est toujours différente… »
Commenter  J’apprécie          00
Que la vie était étrange ! L’éducation, les traditions, les valeurs spirituelles d’êtres « normaux » avaient donné à cette femme anormale la force de cacher sa douleur, et voilà que la douleur avait fait place à la paix. Theresa vivait auprès de Katie en refoulant son amour, mais elle vivait aussi près d’Andy, et si le capitaine ne revenait pas, Theresa savait bien que ce serait la fin de leurs deux vies.
Commenter  J’apprécie          00
Dès la première seconde, Katie l’avait fasciné, mais maintenant, il comprenait qu’une femme lui était apportée par les flots telle qu’il la rêvait depuis qu’il était tout enfant. C’était pour le meilleur et pour le pire – probablement pour le pire, car il la garderait envers et contre tout, contre sa femme qui l’attendait dans les pays du Nord et contre sa carrière qui était toute sa vie.
Commenter  J’apprécie          00
C’était une nuit de rêve, une nuit qui ne se renouvellerait jamais. Katie savait qu’elle se conduisait mal et que les siens devaient se retourner dans leur tombe, mais elle n’avait même plus le sentiment de pécher parce que toute émotion avait déserté son cœur le jour où l’on avait passé la corde autour du cou de son père.
Commenter  J’apprécie          00
Subitement, Katie se rendit compte que sa mère n’avait jamais aimé l’enfant. Jamais elle ne la touchait à moins d’y être forcée. C’était un enfant du péché. Un péché involontaire mais tout de même un péché.
Commenter  J’apprécie          00
Dans une sorte de transe, la jeune femme ouvrit un des sacs : il était rempli de pièces d’or. Et le carnet ? La mauvaise lumière ne lui permettait pas de lire. Elle se leva. Tout cet or ! Tout cet or ! Elle eut un moment de panique, puis, rapide comme l’éclair, elle fourra les sacs dans les poches de son jupon, y joignit le carnet, remit le coffre en place et sauta sur la commode. Cinq minutes plus tard, elle quittait furtivement la maison par la porte de derrière.
Commenter  J’apprécie          00
Tous les soirs, telle une prisonnière amenée devant la potence, elle se demandait si elle serait capable de supporter ce qui l’attendait, les indignités dont il l’abreuvait. Dans le silence atroce qui suivait, elle se disait qu’un jour elle fuirait avec Sarah, puis la terreur de voir son mari affronter son père la retenait, et cette même terreur l’empêchait de parler à sa mère lors de ses visites secrètes.
Commenter  J’apprécie          00
Tout en observant Katie, Mark Bunting se demandait pourquoi il n’avait aucune envie d’elle. Bien souvent, il s’était dit que la présence d’une femme le changerait. Eh bien, non. L’idée de l’avoir dans son lit le laissait totalement de marbre, mais il y avait de l’argent à gagner. Avant tout, ne pas déplaire à Mr Bernard, car il risquait non seulement des années de revenus, mais aussi sa place et cette maison dont il était fier.
Commenter  J’apprécie          00
humain, la vue de sa femme lui aurait procuré un instant de bonheur, et Katie lui aurait rendu au centuple la moindre de ses gentillesses. Elle était même capable de l’aimer. Mais il y avait dans le caractère de Bunting un côté horrible. Sinon comment aurait-il pu supporter pendant des années le mépris haineux de ses semblables et trouver plaisir aux souffrances qu’il leur infligeait ?
Commenter  J’apprécie          00
Ses vêtements n’étaient pas ceux qu’aurait dû porter une jeune femme. La jupe étroite, indécente, découvrait les chevilles et laissait deviner la forme du corps… Elle ressemblait à un homme !
Commenter  J’apprécie          00
Six mois de vie conjugale venaient d’éveiller la personnalité intelligente et autoritaire de la jeune femme. Elle atteignait dix-huit ans et se sentait supérieure à des femmes deux fois plus âgées. Theresa savait que jamais plus, de toute sa vie, elle n’aimerait un homme, sauf peut-être son frère Roger. Elle savait aussi qu’elle préférait les femmes et cette idée ne l’effrayait pas.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Catherine Cookson (238)Voir plus

Quiz Voir plus

Passer son galop 1

Quel est la 1er brosse utilisé pour le pansage ?

Le curt pied
Le bouchon
L'étrille
Le peigne

11 questions
208 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}