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Critiques de Catherine Ecole-Boivin (70)
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Testament d'un paysan en voie de disparition

Un homme qui nous raconte sa vie de labeur.Malgré les difficultés il n'a pas abandonné ses valeurs.Ce livre est un hommage au monde rural.
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Jeanne des falaises

Merci beaucoup à Babelio qui me permet régulièrement d’élargir mes horizons littéraires grâce à ses opérations Masse Critique. Cette fois, j’ai reçu le roman Jeanne des falaises de Catherine Ecole-Boivin, publié chez Presses de la Cité, un éditeur que je trouve vraiment de qualité.



Jeanne est née en 1912, dans un coin de Normandie taillé dans les falaises où la vie est restée telle qu’elle était au XIXème siècle. De la mort de son père dépendra toute sa vie, car ce décès marquera violemment sa mère et la façon de celle-ci d’élever ses enfants.



J’ai remarqué dès les premières phrases la poésie du style de l’auteure, que je ne connaissais pas du tout. Il y a de très, très beaux passages, qui ressortent dans le texte et nous prennent par surprise, que ce soient des descriptions de paysage ou l’expression de sentiments. En revanche, j’avoue que par moments je n’ai tout simplement pas compris ce que voulait dire l’auteure, des moments complètement opaques pour moi au niveau du sens. C’est arrivé peut-être trois ou quatre fois, mais ça m’a un peu déstabilisée.



De même, bien que j’aie apprécié le personnage de Jeanne, j’ai eu du mal à les comprendre, elle et sa relation avec Germain. J’ai bien vu dans le roman qu’elle était comme prise au piège par sa mère et le coin reculé, presque hors du temps, où elle est née, mais je ne peux m’empêcher de penser qu’elle a manqué de courage et d’audace et qu’elle mérite les injustices subies. J’ai dans ma famille une histoire d’amour contrarié. Si mes grands-parents n’avaient pas écouté leur cœur, comme Jeanne, je n’existerais même pas, alors je ne peux souscrire aux choix de Jeanne.



En outre, je ne vois pas bien quel message voulait faire passer Catherine Ecole-Boivin. Ou souhaitait-elle simplement raconter cette histoire vraie douce-amère d’une façon plus romancée, qu’elle semble avoir déjà abordée d’un point de vue plus documentaire avec Jeanne de Jobourg, paroles d'une paysanne du Cotentin ? J’ai en tout cas trouvé la description de la vie sur la presqu’île de la Hague très intéressante. Je ne suis pas Normande mais j’habite en Normandie depuis quelques mois et j’ai vraiment apprécié le patois, les us et coutumes, les paysages décrits… J’irai bien y faire un tour !



Jeanne des falaises est un beau roman, qui ne m’a pas convaincue entièrement pour des raisons purement personnelles. Je retiens la très belle plume de l’auteure, que j’espère relire un jour avec un autre ouvrage.
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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Le petit bonnet de laine rouge

Je n'ai pas l'habitude de lire des récits se déroulant lors d'une période de guerre, c'était donc une première pour moi. On découvre Margriette lorsque son père revient de la guerre. Un père qu'elle n'a jamais vu et dont elle a tant entendu parler, en bien ou en mal... On va ensuite suivre ce personnage pendant une vingtaine d'années.



J'ai bien aimé voir l'évolution, comment la petite fille un peu garçon manqué à grandit. Il faut dire que la vie n'a pas été simple pour elle... Je me suis beaucoup attachée à ce personnage, on ressent son courage et sa force de s'en sortir. Elle qui prend parfois le choix de la raison plutôt que celui du coeur.



L'histoire a été pleine de surprises, surtout vers la fin. J'ai été emportée dans l'histoire de Margriette et sa famille, avec des personnages secondaires très importants et attachants eux aussi. Je ne suis pas du tout déçue d'avoir lu ce livre !
Lien : http://lecume-des-mots.skyro..
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Testament d'un paysan en voie de disparition

Paul Bedel est paysan à La Hague, au bout du Cotentin. Paysan à l'ancienne. Il n'a jamais utilisé d'engrais chimiques (sauf une année mais il l'a regretté par la suite), a toujours son vieux tracteur et est heureux. A 79 ans, il raconte dans ce livre des morceaux de sa vie, sa conception de l'agriculture, ses vaches, son amour de la terre et de la nature.

Sur un ton direct et plein d'humanité, il explique ses choix. Il a renoncé à se marier pour ne pas quitter sa terre et tenir la promesse faite à son père, prendre ses mains et marcher sur ses pas, pour reprendre l'exploitation. Il raconte la pêche à pied, la culture des champs, ses vaches et le beurre fabriqué par ses deux soeurs. Il dénonce aussi la course au profit qui détruit la terre, par l'utilisation des engrais et autres pesticides. S'il reconnaît qu'il est resté trop en arrière, il dit que le monde est allé trop loin et trop vite en avant.

Il insiste également sur l'importance de la transmission, du savoir venant des ancêtres. Lui qui n'a pas de descendance pour reprendre après lui, il reçoit de nombreux jeunes, élèves agriculteurs, pour leur expliquer sa vie et son métier à l'ancienne.

Je ne connaissais pas du tout Paul Bedel avant de lire ce livre. Il avait déjà fait l'objet d'un livre et d'un film documentaire.

Même si certains chapitres sont un peu techniques (sur la pêche à pied, la culture des pommes de terre), j'ai beaucoup aimé ce livre. Paul se livre avec franchise, humour et humilité. Sans jamais être moralisateur, il est toutefois plein de bon sens. Cela fait du bien de voir que l'on peut vivre heureux avec peu de choses, en respectant les autres et la nature.
Lien : http://carnets.over-blog.fr/
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Paul, dans les pas du père : D'après les mémoires..

Très déçu par ce livre dont j'attendais beaucoup. J'avais beaucoup aimé La vie d'un simple d'Émile Guillaumin par exemple, et j'espérais un texte du même genre.

L'auteure retrace la vie de Paul, mais le récit de son enfance est sans intérêt, la période de la guerre n'apporte pas grand-chose non plus. En fait Paul commence réellement à vivre à la mort de son père, jusque là il est écrasé par l'autorité paternelle, au point de ne pas oser déclarer sa flamme à l'élue de son cœur car il a peur que son père ne donne pas son accord.



L'histoire commence donc à plus de la moitié du livre. On suit l'histoire de Paul qui accepte la dureté de la vie à la Hague et conserve son mode de vie traditionnelle. Une année il essaie les engrais chimiques pour obtenir de meilleures récoltes, et il s'apercevra à la fin de l'année qu'une fois la facture d'engrais payée, il lui reste moins d'argent que d'habitude. D'où le retour aux méthodes traditionnelles l'année suivante.

Paul sait vivre avec peu, une partie de sa philosophie est résumée dans cette phrase "Ce qui rend malheureux, selon Paul, c’est de croire que les autres sont plus heureux que nous parce qu’ils possèdent beaucoup, reçoivent beaucoup."



J'ai bien aimé le regard sur la nature, et en particulier ce qu'il dit sur la chasse, que je vous laisse découvrir par vous-mêmes. Mais ça ne justifie pas les 230 pages du livre, et je me suis souvent ennuyé en lisant.
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Testament d'un paysan en voie de disparition

Un drôle de bonhomme bien drôle qui voit la vie sous un angle plutôt drôle...

On le lit comme s'il nous racontait toute cette vie en confidences, c'est assez surprenant et insolite. Il me fait vraiment rire, on l'imagine devant son poêle à charbon, avec toute son authenticité si touchante. Il observe la nature et vit au gré des vents, des marées.

Catherine École-Boivin nous raconte si bien la Hague à travers ce brave Paul, homme vrai qui aime la vie comme on la connaît si peu aujourd'hui. On s'amuse drôlement à lire cette histoire et on l'imagine nous envoyer (avec l'accent) : "Ch'est ben vrai t'y".
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Paul, dans les pas du père : D'après les mémoires..

Témoignage magnifique de la vie rurale (agricole) au bout du Cotentin.

Tout me remonte à la lecture de ce livre. Mes racines : mes grands parents, mes parents, mes tantes , mes oncles, mes voisins d'enfance, ....

et puis les bourrasques de vent sur mon vélo vers l'école, la pêche au homard à mer basse, la désolation du revenu agricole , l’âpreté du travail des champs , les commérages de voisinage, ....



Alors 35 ans plus tard ce livre accompagne ma réflexion : me fallait-il tendre vers, courir vers puis adopter une vie tertiaire parisienne ?. :)
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Paul, dans les pas du père : D'après les mémoires..

bel exemple de resistance face à la modernisation à tout va de la société .

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Enfuir l'hiver

Il y a des thématiques comme ça, dans les romans, qui m’interpellent et qui me font foncer tête baissée dans une lecture sans rien savoir du contexte, de l’auteur, sans avoir d’avis, juste en écoutant mon coeur. Parfois, ce sont des bonnes surprises, parfois des déceptions. Les thèmes des secrets familiaux regorgent pour moi de surprises et de twists en tout genre qui me font souvent apprécier ce type de lecture. C’est pour cette raison que je me suis tournée vers ce titre lors de la masse critique Babelio.



Le bilan de cette lecture ? En demi-teinte. Il y a du bon et du moins bon.

Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé les personnages de cette famille. En dehors de la Chose, ils ont tous leurs défauts, leurs qualités, et l’Histoire laisse une marque sur leur corps et leur esprit (amen). Ces deux frères, et surtout ces deux soeurs, mesdames les épousées, m’ont fait passer par une palette de sentiments assez large et nuancée. Mon coeur s’est serré à la lecture de leurs aventures, et j’étais loin de m’imaginer ce que me réservait l’auteur sur leur sort commun.

Ce que j’ai préféré, dans ce roman, ce sont ces secrets que l’on nous promet en quatrième de couverture, et qui constituent pour moi une promesse tenue. Après tout, quelle famille n’en a pas ? Avec le contexte de la guerre, il faut avouer que le terrain était plutôt propice à une histoire très marquante.



Et puis, il y a cette histoire de voyance, d’héritage culturel. Que l’on y croit ou non, les prophéties régissent et ponctuent le récit au fil des pages. J’ai aimé ce petit don de Thilda, d’Imanol.



En revanche, je déplore un gros point négatif dans ma lecture : le mode de narration, et surtout l’écriture à laquelle je n’ai pas réussi à adhérer. Des phrases trop longues, trop alambiquées, un style un peu trop métaphorique par moment, trop imagé, trop… parfois trop éloigné du sens premier. J’aime quand les choses sont poétiques, ça oui, mais j’aime aussi quand les choses sont claires. Et parfois, elles ne l’étaient pas, et je devais relire certaines phrases deux à trois fois. J’ai donc eu du mal à entrer dans le roman, à me concentrer, et j’ai même très clairement sauté des passages à de nombreuses reprises.

Par ailleurs, j’ai un peu moins accroché à ces entre-chapitres racontés du point de vue de la Chose. Le résumé nous promet de nous concentrer sur ce personnages qui devient presque secondaire. Je ne suis pas sûre que j’aurais fait ce choix de la mettre en avant, de raconter son existence et de tout faire partir de là. Peut-être suis-je trop habituée aux modes de narration plus classiques… J’aurais aimé une diégèse plus linéaire, finalement.



En conclusion



Dans ce récit empreint d’un autre temps, nous faisons face à des personnages intéressants, liés par un secret de famille d’une noirceur insoupçonnée. Entre surprises et rebondissements, cette lecture remplit son rôle promis par la quatrième. Cependant, je regrette une narration à laquelle j’ai eu beaucoup de difficultés à adhérer.
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Du temps de papa

Quel plaisir de lire ces témoignages ! Du vrai, du pur, du relationnel... des choses, des sentiments qu'on a malheureusement tendance à occulter aujourd'hui. Quelle surprise de découvrir mon petit bourg natal et sa gare (qui n'existe plus) évoqués durant quelques paragraphes !

Merci Mme Catherine Ecole Boivin.
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