Citations de Cecelia Ahern (525)
Cette année, j'ai perdu les rênes de ma vie, et je me suis tournée vers le jardinage pour recouvrer un sentiment de maîtrise : je pensais que le jardin se plierait à ma volonté. Il m'a montré que non. On ne peut rien maîtriser. J'ai négligé mon jardin et j'ai permis aux limace de prendre le pouvoir. Et j'ai fait la même chose avec moi.
Pour information : être suicidaire, ce n'est pas un sentiment. C'est un état. La tristesse est un sentiment, la solitude est un sentiment, la colère est un sentiment. La frustration est un sentiment. La jalousie est un sentiment . Etre suicidaire , ce n'est pas un sentiment. Mais une pensée n'est jamais rien d'autre qu'une pensée. Nos pensées fluctuent sans cesse, parce que c'est nous qui les contrôlons. Une fois que vous aurez saisi la différence entre des pensées suicidaires et vos sentiments, vous commencerez à comprendre vos sentiments. Vous pourrez séparer vos pensées suicidaires de vos sentiments.
Lorsqu'un verre, ou une assiette, tombe par terre, il s'écrase avec un fracas à réveiller les morts. Lorsqu'une vitre éclate, que le pied d'une table se fend, qu'un cadre se décroche d'un mur, cela produit un bruit horrible. Mais lorsque votre coeur se brise, il le fait dans un silence complet.
Je m'ennuie ferme. Je suis une femme d'action et je n'ai pas fait grand- chose depuis deux mois.
J'ai réalisé tout ce que je rêvais d'accomplir quand je bossais comme une dingue En un mois , c'était plié. (…) . J'ai pris un café avec mes amies, qui sont toutes mères en congé maternité ou en congé parental ou en congé je-ne-sais-pas-si-je-voudrai-reprendre-le-boulot-un-jour, à un horaire auquel je n'avais jamais bu de café en public auparavant. J'avais l'impression de faire l'école buissonnière, ce qui était merveilleux - les premières fois. Puis c'est devenu moins merveilleux et j'ai commencé à observer les employés, qui servaient les cafés, nettoyaient les tables et entassaient les paninis. Des travailleurs. Qui bossaient.
Faites ce que vous voulez de votre temps, mais ne m’ennuyez pas car je n’ai pas une minute à perdre. Si vous voulez faire quelque chose, faites-le maintenant. Si vous avez quelque chose à dire, dites-le maintenant. Et, plus important, vous devez le faire tout seul. C’est votre vie, c’est vous qui allez mourir et la perdre.
Il paraît qu'il ne faut pas laisser la peur guider nos actes, [...] mais s'il n'y a pas de peur, où est le défi?
- Comment savez-vous que je suis journaliste ?
Il la détailla des pieds à la tête comme pour répondre à sa question.
- Vous avez l'air désespérée.
L'amour adoucit les gens, j'en suis certain.
Comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas un super-héros ; je ne vois pas à travers les murs, je n'éteins pas les feux de forêt en soufflant dessus. Mon super-pouvoir à moi, c'est l'amitié, point barre. Je me tiens à l'écoute des gens, je les comprends. Je décrypte la manière dont ils s'expriment, les mots qu'ils emploient, et, surtout, je devine ce qu'ils ne disent pas. Les soupirs, les silences, les sous-entendus sont aussi importants que le reste.
- J'ai reçu la visite de ton abominable fils aujourd'hui, et je ne suis pas très contente. [...]
- Je suis désolée. Qu'est ce qu'il a fait ?
- Il a ouvert la bouche. C'est ça le problème.
- Oh, non !
N’oublie pas, si chacun de nous est seul, nous sommes unis dans notre solitude...
Votre vie est là, avec vous. Alors, en plus d'offrir de l'amour et de l'affection à vos époux, épouses, parents, enfants et amis qui vous entourent, n'oubliez pas d'en faire autant pour votre vie, parce qu'elle vous appartient.
- Docteur J, cette femme a plus de hauts et de bas qu'une danseuse de pole danse.
Rappelle toi nos merveilleux souvenirs, mais n'aie pas peur de t'en faire d'autres.
Quand on met ensemble deux personnes qui ne parlent pas, la situation peut rapidement devenir explosive. Ou plutôt implosive, parce que la guerre fait rage à l'intérieur.
Elle ne pouvait pas être indéfiniment protégée du bonheur des autres.
Jack et elle se demandaient comment il avait pu rencontrer son épouse tout aussi sinistre, Meredith. Probablement à un congrès antibonheur.
"On a tous nos peurs, Holly, mais ce n'est pas ça qui doit nous empêcher de vivre".
Ma métamorphose a ressemblé au choc que le corps expérimente quand on le plonge dans l'eau froide. L'impact donne envie de hurler et de bondir hors de l'eau mais plus longtemps on reste submergé, plus on s'habitue. La froid, comme les ténèbres, peut devenir un réconfort trompeur dans lequel on veut se lover à jamais. Mais je l'ai repoussé : j'ai battu les pieds et les bras et j'ai regagné la surface. J'ai émergé, les lèvres bleues, en claquant des dents, j'ai fait fondre la glace et pénétré de nouveau dans le monde.
Il a lu quelque part que le coeur d'un colibri effectue mille deux cent soixante battements par minute, et il s'était demandé comment on pouvait survivre à ça. Il comprend maintenant. A chaque battement, son coeur déverse le sang dans son corps. Il se sent palpiter tout entier, son cou, ses poignets, son coeur, son ventre.