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Critiques de Cecile Pellault (44)
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Itinéraires noirs

Les nouvelles sont très variées dans ce recueil pour soutenir les femmes atteintes d’endométriose. Elles n’abordent pas toutes la maladie mais celles qui le font témoignent des douleurs physiques et psychologiques. Les autres nouvelles sont noires orientées thriller.
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Les 7 péchés capitaux

Un ensemble un peu inégal. Deux textes me semblent sortir du lot : Paresse de Philippe Genion, et surtout Arsenics de François Nollet. Dans ce dernier texte, Facebook, Instagram et TikTok en prennent pour leur grade. La couverture de Fred Jannin est à remarquer.

Cela donne envie de découvrir le prochain Opuscule annoncé à la fin, sur le thème de "La Joconde".
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Les voix meurtries

Souvent, tu rencontres un auteur après avoir lu son livre. Avec Cécile Pellault, c’est l’inverse, croisée à plusieurs reprises dans des lieux réunissant notre passion commune du polar en général, et du polar coréen en particulier. Et assez fan de ses photos noir et blanc régulièrement postées sur les réseaux. Il me restait à la lire. C’est fait, un peu sur le tard, avec Les Voix Meurtries.



Forcément, un livre qui se passe outre-Atlantique, ça me parle direct. Nous voici donc en Floride où l’heure est aux règlements de comptes. Entre Elizabeth-Nathalie, devenue Lilly puis LiNa, chanteuse star adulée mais en conflit avec son producteur, son entourage et finalement avec elle-même. Entre Nicolas, frenchy expatrié et Cassandra, son ex à la vie déjantée venue lui reprendre leur fils Jay quand l’espoir du gain ravive son instinct maternel.



LiNa, Nicolas, deux routes qui vont se croiser et se perdre dans une course contre la montre qui les mènera jusqu’en Touraine, deux voix abîmées et fatiguées d’avoir trop lutté pour sauver les apparences, deux âmes « entre-deux » qui peuvent à tout moment basculer du côté sombre de leur existence quand les oppositions s’acharnent.



Un roman sombre, rythmé et faisant la part belle à la psychologie des personnages, faiblissant malheureusement un peu sur la fin. Un bémol compensé par de nombreux passages particulièrement bien tournés, notamment ceux où un peu de poésie s’invite dans cet univers bien noir…
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On ne choisit pas sa famille.

S'il est vrai qu'on ne choisit pas sa famille, il est vrai également qu'on peut s'en créer une, loin des liens du sang. Je suis de ceux qui s'entichent facilement des autres, d'amis, d'enfants, de papi ou de mamie et je pourrais parfaitement être la mère de Camille, qui passe son temps à adopter des gens pour se construire la famille qu'elle n'a pas eue. Camille, elle, ça la gonfle cette histoire. Risée des autres quand elle était gamine, dans le viseur de l'assistance sociale et des voisins qui soupçonne sa mère d'être le gourou d'une secte, elle n'en peut plus. En plus, sa boss lui mène la vie dure. Elle en devient aigrie et ne désire qu'une chose : qu'on lui foute la paix. C'est le moment que choisit son frère, pour se faire emprisonner aux Etats-Unis. Commence alors pour elle un nouveau combat, contre ses préjugés.

Qu'on ne se méprenne pas, on s'amuse, on rit des mésaventures et du cynisme de Camille, mais on réfléchit beaucoup aussi : Cécile aborde des thèmes durs et le fameux American Dream prend un peu de plomb dans l'aile. Immigration (clandestine ou non) Racisme, clandestinité, préjugés, la nature humaine n'est pas toujours jolie jolie. Heureusement que l'auteure manie aussi bien l'humour que les vérités. La pilule passe très bien et spoiler alert : tout finit bien !
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On ne choisit pas sa famille

Voici la suite des mini-chroniques commencées il y a quelques temps. Ce n’est pas fait exprès, j’ai à nouveau pu trouver un thème commun. Après la thématique « anglaise » de mon précédent article à retrouver sur mon blog, voici une thématique famille, très marquée pour les deux premières lectures, en ce qui concerne la troisième il s’agit plus d’une amitié mais tellement forte qu’on peut la qualifier de fraternelle.



On commence avec : On ne choisit pas sa famille de Cécile Pellault



Roman de Cécile Pellault que j’ai eu la chance de gagner. Je ne me lance que très rarement dans les concours, mais là il fallait répondre à une question, je trouve ça plus ludique qu’un simple tirage au sort aléatoire. J’ai donc reçu ce livre, du surcroît dédicacé!

L’histoire se lit rapidement. Petit hic sur le langage, sur une bonne partie du début du livre, je m’y suis peut être habituée après, j’ai trouvé le langage très peu châtié, je n’ai rien contre un langage un peu coloré mais j’ai du mal quand c’est trop prononcé!

L’intrigue va vite, très vite. Trop vite? Nous sommes tout de suite embarqués dans un road trip humoristique, qui tend vers le burlesque. L’histoire est sympathique mais selon moi manque un peu de descriptions, nous sommes toujours dans le dialogue et l’action, on ne s’attarde que très peu sur les personnages et l’environnement. Je ne pensais pas dire ça un jour, en général j’ai plutôt le problème inverse, avec certains auteurs très descriptifs, il me tarde d’arriver à un peu de dialogue. Eh bien là j’ai eu l’effet inverse.

Famille composée de doux dingues, qu’on la choisisse ou pas, il y aura toujours des cris, des larmes, des rires, des chamailleries, tout ce qui fait le charme d’une famille.
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On ne choisit pas sa famille

Changement de registre, pour une fois… Je suis partie à la rencontre d’une smala plutôt foldingue dans laquelle on ne se comprend pas tout le temps, on s’engueule parfois, on s’entraide souvent, mais on s’aime, toujours… Un peu comme chez moi, quoi ! Parfois ça braille dans tous les coins, avec des conflits tellement compliqués qu’une guerre de territoires paraît bien plus simple à résoudre que les revendications de chacun. Mais finalement, dans une famille nombreuse (et de surcroît recomposée), quand on prend le temps de se poser et de faire des compromis, on se rend compte que c’est une chance d’avoir autant d’alliés qui sont autant de personnalités pourtant aux antipodes les unes des autres.



C’est donc le reflet de ma propre famille-puzzle que Cécile Pellault a illustré, sauf qu’ils sont bien plus barges que nous et qu’ils mettent la barre très haut niveau complication dans ce qu’elle a imaginé !



A la tête de cette drôle de famille, deux femmes qui ont connu les foyers et qui ont compris qu’une famille, contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre, ça se choisit. Aussi décident-elles d’adopter des grands-mères, des frères, des tantes… pour leurs propres enfants, ce mode de vie s’est parfois avéré difficile, notamment parce que peu compris par « les autres », mais force est de constater qu’ils ont tous grandi dans un environnement particulièrement aimant.



Camille, maintenant adulte, juge assez sévèrement sa mère (la fondatrice de cette drôle de famille) et ses idées un peu loufoques, elle qui est une respectable employée d’une grosse boîte dans laquelle est végète, aux ordres d’une cheffe particulièrement malsaine et tyrannique. Camille, elle est devenue un peu cynique, avec le temps. Un mot (ronchon) à dire sur tout, contrariante à souhait, blazée. Jusqu’à ce que son frère l’appelle à l’aide depuis le fin fond d’une prison d’un bled paumé aux Etats-Unis. Découvrant d’un coup qu’elle a une belle-soeur et un neveu, Camille, non sans rager toutes les trente secondes, s’allie à son cousin Mike pour sortir son frère de là.



Une épopée qui rappellera à Camille où se trouvent les vraies valeurs…



Déjantée et explosive, cette famille-puzzle démontrera toute son unité face à l’adversité, et toujours avec humour.



Bon, y a pas eu de cadavres, pas de sang, pas de boyaux, mais j’ai quand même passé un très bon moment avec cette joyeuse bande de fêlés qui m’ont même convaincue que, finalement, elle n’est pas si bizarre que ça, ma famille…
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Les voix meurtries

Nicolas veut retrouver son fils, Lina, veut fuir sa notoriété et son agent. Tous les deux vont former un duo prêt à tout pour réussir. Leur objectif premier est de retrouver Jay. Une course poursuite infernale est en marche.



Une histoire intelligemment écrite, une intrigue pertinente. Pas de temps mort dans cette course poursuite de deux âmes perdues. Pas réellement de suspense mais une atmosphère lourde qui empêche le lecteur de poser le livre sans en connaître le fin mot de l’histoire. Une très jolie découverte que je recommande vivement!
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On ne choisit pas sa famille.

Les missives de Fanny H pour Collectif Polar

Agée d'une trentaine d'années, Camille Julien travaille dans une entreprise sous le joug de Sylvie, sa cheffe, qu'elle ne supporte plus et qui ne la laisse pas évoluer. Mais, heureusement, elle a deux supers collègues sur qui elle peut toujours compter. Célibataires et fêtards, elle rêve de les voir un jour ensemble. Camille n'est pas son prénom, vous apprendrez dans ce roman quel est le vrai. Elle est une jeune femme dynamique avec ses doutes et ses peurs, surtout avec son compagnon, Richard, qui lui met la pression pour avoir un bébé.



Elle fait partie d'une joyeuse famille hétéroclite. En effet, sa mère vient d'adopter une 4ème grand-mère ! Ils ont l'habitude le dimanche de se retrouver tous ensemble. Camille souhaiterait juste un peu plus de calme dans sa vie. Pour cela, il faudrait également qu'elle écoute les autres plutôt que sa ou ses voix intérieures. Car voyez-vous, elle a un énorme défaut : la fâcheuse manie de dire tout haut tout ce qu'elle pense ! Ce qui la met bien souvent dans des situations plus ou moins embarrassantes pour elle et ses interlocuteurs. Malgré son jeune âge, elle est souvent perçue comme une mégère ronchonneuse.



Et un lundi (oui son jour préféré le lundi...), elle apprend que son frère s'est fait arrêter en essayant d'empêcher sa femme et son fils de se faire embarquer par la police de l'immigration en Floride. Le calme auquel elle aspirait ne sera pas pour aujourd'hui, ni demain la veille... Non seulement elle apprend que son frère Tom est en prison et en plus qu'il est marié et père alors que cela ne fait que 6 mois qu'il est en voyage ! Elle va donc partir à son secours.



Arrivée sur place, elle peut compter sur son cousin Mike et son réseau d'amis.



Que découvrira réellement Camille là-bas ? S'entendra-t-elle avec cette nouvelle belle-sœur ? Et l'enfant, le supportera-t-elle ?

Par excès de zèle, le shérif et quelques politiciens locaux veulent faire un exemple de sévérité au lieu de libérer immédiatement Tom et de plus, la presse s'en mêle. Branle bas de combat même pour la famille et les amis restaient en France, cela ne va pas se passer comme ça.





Dès le début, ce roman est un plaisant tourbillon. Entre les mamies, leurs blagounettes et leur excentricité, cette sympathique tribu évolue dans un méli-mélo de bonne humeur. Cécile Pellault s'est lâchée et s'est fait plaisir, cela se ressent bien. Il faut tout de même bien suivre car on aurait vite fait de ne plus savoir qui est le beau-frère du cousin de la tante de la sœur tellement ils sont nombreux.



Mais mine de rien, l'auteure évoque deux sujets très importants : celui de l'immigration clandestine (illégale ou irrégulière) ainsi que l'utilisation et la maltraitance des dauphins dans des enclos d'élevage. De tout temps, il y a eu colonisation et ensuite immigration aux Etats-Unis, mais avec l'appauvrissement des pays limitrophes cela ne s'arrange pas.

Diverses associations se battent pour la cause des dauphins à travers le monde car beaucoup trop d'entre eux sont entassés dans de toutes petites structures et en souffrent énormément.



Dans On ne choisit pas sa famille on ne s'ennuie pas un seul instant, tout comme chaque membre de cette famille. C'est frais, pétillant et ça vanne à tout va. Ce roman se lit rapidement sans prise de tête. Juste un bon moment. Alors laissez-vous transporter dans ce sympathique brouhaha familial et par la bonne humeur communicative que nous transmet Cécile Pellault.
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On ne choisit pas sa famille

Les missives de Fanny pour Collectif Polar

Agée d'une trentaine d'années, Camille Julien travaille dans une entreprise sous le joug de Sylvie, sa cheffe, qu'elle ne supporte plus et qui ne la laisse pas évoluer. Mais, heureusement, elle a deux supers collègues sur qui elle peut toujours compter. Célibataires et fêtards, elle rêve de les voir un jour ensemble. Camille n'est pas son prénom, vous apprendrez dans ce roman quel est le vrai. Elle est une jeune femme dynamique avec ses doutes et ses peurs, surtout avec son compagnon, Richard, qui lui met la pression pour avoir un bébé.



Elle fait partie d'une joyeuse famille hétéroclite. En effet, sa mère vient d'adopter une 4ème grand-mère ! Ils ont l'habitude le dimanche de se retrouver tous ensemble. Camille souhaiterait juste un peu plus de calme dans sa vie. Pour cela, il faudrait également qu'elle écoute les autres plutôt que sa ou ses voix intérieures. Car voyez-vous, elle a un énorme défaut : la fâcheuse manie de dire tout haut tout ce qu'elle pense ! Ce qui la met bien souvent dans des situations plus ou moins embarrassantes pour elle et ses interlocuteurs. Malgré son jeune âge, elle est souvent perçue comme une mégère ronchonneuse.



Et un lundi (oui son jour préféré le lundi...), elle apprend que son frère s'est fait arrêter en essayant d'empêcher sa femme et son fils de se faire embarquer par la police de l'immigration en Floride. Le calme auquel elle aspirait ne sera pas pour aujourd'hui, ni demain la veille... Non seulement elle apprend que son frère Tom est en prison et en plus qu'il est marié et père alors que cela ne fait que 6 mois qu'il est en voyage ! Elle va donc partir à son secours.

Arrivée sur place, elle peut compter sur son cousin Mike et son réseau d'amis.



Que découvrira réellement Camille là-bas ? S'entendra-t-elle avec cette nouvelle belle-sœur ? Et l'enfant, le supportera-t-elle ?

Par excès de zèle, le shérif et quelques politiciens locaux veulent faire un exemple de sévérité au lieu de libérer immédiatement Tom et de plus, la presse s'en mêle. Branle bas de combat même pour la famille et les amis restaient en France, cela ne va pas se passer comme ça.





Dès le début, ce roman est un plaisant tourbillon. Entre les mamies, leurs blagounettes et leur excentricité, cette sympathique tribu évolue dans un méli-mélo de bonne humeur. Cécile Pellault s'est lâchée et s'est fait plaisir, cela se ressent bien. Il faut tout de même bien suivre car on aurait vite fait de ne plus savoir qui est le beau-frère du cousin de la tante de la sœur tellement ils sont nombreux.



Mais mine de rien, l'auteure évoque deux sujets très importants : celui de l'immigration clandestine (illégale ou irrégulière) ainsi que l'utilisation et la maltraitance des dauphins dans des enclos d'élevage. De tout temps, il y a eu colonisation et ensuite immigration aux Etats-Unis, mais avec l'appauvrissement des pays limitrophes cela ne s'arrange pas.

Diverses associations se battent pour la cause des dauphins à travers le monde car beaucoup trop d'entre eux sont entassés dans de toutes petites structures et en souffrent énormément.



Dans On ne choisit pas sa famille on ne s'ennuie pas un seul instant, tout comme chaque membre de cette famille. C'est frais, pétillant et ça vanne à tout va. Ce roman se lit rapidement sans prise de tête. Juste un bon moment. Alors laissez-vous transporter dans ce sympathique brouhaha familial et par la bonne humeur communicative que nous transmet Cécile Pellault.





(Merci Cécile Pellault)
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On ne choisit pas sa famille

Oh la la mais quelle famille ! La mère de Camille est enfant de la DASS, alors quand on n’a pas de famille, on peut décider de former sa propre famille en adoptant. Elle a donc adopté des frères, des oncles, des cousins et des grands-mères…. D’ailleurs elle annonce que Maria une quatrième grand-mère vient agrandir la famille.

Niveau boulot Camille ne l’aime pas mais heureusement elle peut compter sur Justin et Marie pour lui remonter le moral et lui faire supporter sa responsable.

Coté cœur, elle est mariée à Richard qui n’a qu’une idée en tête : avoir un enfant, pas forcement celle de Camille en ce moment.

Elle qui ne souhaite qu’une vie calme, ordinaire avec une « famille normale » ….c’est mal partie. Rien ne va s’arranger pour elle quand elle va apprendre que son frère est en prison en Floride. Elle plaque tout pour le sortir de là. Rien ne va être simple mais finalement cette famille atypique va se mobiliser

Cécile Pellault a su très bien décrire les relations familiales avec légèreté, les chamailleries qui sont présentes, les concessions nécessaires à faire pour combiner les défauts et qualités des différents membres qui composent les pièces de ce puzzle. Et tout au long du roman, on retrouve des scènes qui donnent le sourire. Finalement Camille a une famille ordinaire contrairement à ce qu’elle pouvait penser. Un livre que vous pouvez retrouver sur Amazon, une lecture parfaite en ce moment.

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Les voix meurtries

Après “Le brouillard d'une vie” (que je vous recommande), je retrouve avec plaisir Cécile Pellault dans un autre registre. J’ai reconnu dans ce “drame” la sensibilité de son écriture. C’est un beau récit, intense et riche en émotions, mais dur aussi. Un drame romantique sur fond de road trip, où l'amour et la haine se nichent entre chaque ligne…



LiNa est totalement perdue…

Star de la pop américaine, elle vit la pire chose qu'une chanteuse puisse vivre. Elle a perdu sa voix, suite à un enchainement d’excès.

Le hasard va la faire rencontrer Nicolas et son fils Jay. À deux, et à trois, pourquoi pas, ils forment la famille qu’elle n’a jamais connue. À partir de ce jour, tout va être bouleversé dans sa vie.



Dans ce roman noir, on ne s'ennuie pas une seconde, une écriture rythmée et aucun temps mort à travers les États-Unis. d’abord la Floride puis l'Alabama et la Louisiane, alors que le malheur semble suivre en permanence Lilly, Nicolas et Jay. Cécile nous raconte la vie de deux êtres marquée qui souhaitent une vie rangée sans strass ni paillettes.



Nicolas vit des évènements compliqués, Jay qui disparait, LiNa qui n’en peut plus de vivre sa vie. Ils vont devoir s'aider mutuellement dans une histoire mouvementée où rien ne se déroule comme cela devrait l’être.



Les personnages héros du roman sont très captivants, ils m’ont beaucoup touché.



“Les voix meurtries”, est un roman noir et lumineux à la fois, qui fonctionne très bien et que je vous recommande !



Le succès se paye au prix fort, mais la force de “sentiments purs” peut faire bien des miracles…



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Extrait :



« Rosa regardait droit devant elle, les phares qui venaient des voitures en sens inverse sur l’I10 la faisaient à peine battre des paupières. Elle était à Haïti avec son bébé, rongée par la culpabilité. Lilly songeait à l’arrivée de Jay dans sa vie et se rendait compte à quelle point l’arrivée d’un enfant était autant le plus grand des bonheurs comme la plus grande des anxiété. On se sentait irrémédiablement responsable de tout ce qui pouvait bien lui arriver de la plus petite égratignure comme à la plus grande des fatalités. Même si Rosamunde protestait, malheureusement une maladie, un accident aurait pu arriver partout chez eux comme en voyage. Malgré les tentatives de Lilly pour la dédouaner, cela ne changerait en rien au ressenti de Rosamunde. Lilly comprenait parfaitement, elle-même, se rongeait les sangs sur sa propre part de responsabilité dans ce qui arrivait à Jay. La réapparition de sa mère et de son père naturel ne pouvait être imputable qu’à la malédiction de sa propre notoriété. »
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Les voix meurtries

Il est parfois des romans qui auraient pu passer inaperçu à vos yeux , dont nous n’auriez jamais entendu parler . Malheureusement .

Le chance ou le hasard en a décidé autrement avec la découverte de cet excellent roman signé Cécile Pellault .

Un récit qui vous prend aux tripes dès les premières lignes et dont l’aura magique ne faiblit à aucun moment . Emotions fortes offertes par cette histoire où le bonheur de l’amour partagé est au centre de cette prose sensible et sous haute tension , L’amour des moments simples où un couple et leur jeune enfant partage quelques instants . Une richesse éphémère où le bonheur éblouit les visages et les coeurs .

C’est à cela qu’a toujours cru Nicolas le frenchie lorsqu’il a rencontré Cassandra , dans ce merveilleux magasin tenue par son père à Orlando , Floride ..Un magasin qui vend des articles et des décorations de Noël dans ce coin des USA qui n’avait jamais vu la neige .

Leur amour est comblé lorsque naît Jaid . Mais le voile de leur fragile bonheur va vite se déchirer quand Cassie va disparaître de la circulation après de la mort de son père , abandonnant sa famille pour son amant violent . Nicolas ayant hérité du magasin , le père et le fils vont tenter de survivre malgré cette douloureuse absence et cette cruelle désillusion .

De l’autre côté de la rue , face au magasin de Nicolas , vit une star mondiale de la pop , une certaine LiNa . Elevée depuis toute petite dans cet objectif , la jeune trentenaire est au bout du rouleau psychologique et physique : trop d’excès , de drogues , de pression . Une âme et une voix meurtries . Elle veut redevenir Lilly , cette jeune fille qui cherche le véritable amour - pas ce succédané vil et sexuel que lui offre Bryan , le chanteur du groupe à succès Neverforget, en backstage des salles de concerts - ainsi qu’un bonheur entier , sans concession , qui fera briller d’un nouvel éclat l’iris de ses yeux . Nicolas sera peut être celui qui lui permettra de renaître . Mais le destin et la malchance semblent s’acharner et retarder cette idylle gage d’une possible stabilité pérenne pour le petit Jay .



L’auteure m’a touché avec ces personnages auxquels on a envie de fortement s’attacher , alors que même que le malheur semble s’abattre en permanence sur leurs épaules .

La sensibilité de l’écriture fait le reste , nous offrant de grands moments d’émotions dans ce récit intense et riche en événements . A travers la Floride , l’Alabama et la Louisiane , Cécile Pellaut nous baigne dans l’envers du décor du rêve américain , où le succès se paye au prix fort surtout quand on est seul contre tous . Mais la force des sentiments peut faire des miracles comme celui d’appartenir à une famille , recomposée ou non .

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Les voix meurtries

Quelle histoire géniale ! J'ai adoré suivre Lilly, Nicolas et surtout Jay dans cette histoire ! L'écriture est superbe, les personnages sont au top et les rebondissements sont présents ! On ne peut qu'apprécier ce roman et tourner les pages jusqu'à l'avoir terminé ! Merci pour cette superbe histoire, ces rebondissements et surtout ce dénouement ! Je ne m'y attendais tellement pas! Je me suis régalée et je n'ai cessé de me demander comment Nicolas et LiNa allaient pouvoir s'en sortir ! Une histoire très bien ficelée et totalement addictive
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Serial Belle-Fille

Sérial belle-fille de @Cécile Pellault. Nous entendons souvent des histoires de belles-mères. Moi aussi j’ai parfois eu envie d’envoyer la mienne sur les roses surtout avec les épines placées là où je pense mais c’est la maman de notre cher et tendre alors on ravale nos griefs et on lui dédie une grimace-rictus en se disant la prochaine fois je la….

Il arrive aussi que certaines soient beaucoup beaucoup plus détestables voir pire. Comme les filles adorent être ensemble, papoter, les cancans et refaire le monde, il est créé le « Club des belles-files en colère ». Cet exutoire un brin diabolique mais sans méchanceté va prendre un autre tournant quand une des membres se met en tête d’appliquer les châtiments vengeurs. Ceux-là même imaginés pour les ignobles belles-mères lors des rencontre club. Il va falloir qui et la main armée de la vengeance et arrêter ce jeu qui n’en est plus un !

Cécile Pellault nous dresse des portraits de femmes avec leurs sentiments, leurs émotions, leur vie professionnelle où elles doivent concilier vie de mère, de femme, de belle-fille, des rôles que chacune doit assumer.

De ce sujet sur les belles-mères, Cécile nous propose une histoire originale, drôle, caustique sans tomber dans la caricature grossière.

J’ai beaucoup aimé son écriture et ses jeux de mots subtils, une comédie noire- détente qui fait du bien et j’ajouterais que le titre et la couverture sont en adéquation avec l’histoire. Il aurait été vraiment dommage de ne pas bénéficier de cette nouvelle version à emmener en vacances pendant que belle maman s’occupe de son fils chéri !
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Les voix meurtries

Je suis partie à la rencontre des mots et des personnages de Cécile Pellault et j'ai tout de suite été emportée dans l'aventure. Une plume captivante pour une histoire sur fond noir, oui, mais emprunt de lumière. A lire assurément!
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Les voix meurtries

Je lis beaucoup de polar, beaucoup de fantastique, beaucoup d'horreur. Je me suis lancée dans les voix meurtries, qui sort de mon cocon littéraire et j'ai été plus qu'agréablement surprise.

Déjà la lecture se fait facilement sans forcer, c'est fluide, puis à la petite retenue que j'avais sur le début d'histoire sur cette star pop, je me suis relâchée et laissée emporter.

Non ce n'est pas sanglant mais la violence est présente. Et l'aventure aussi ! ( La partie avec Mike pour la violence , et avec NIcolas/et détectives pour la partie aventure.) Moi qui m'attendais à quelques chose de totalement léger, j'ai été surprise de l'ambiance pesante... Et de cette fin qui m'a fait un p'tit accroc au coeur.

Bref Cécile Pellault, je dis oui ! Hâte de découvrir les prochains !
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Serial Belle-Fille

Que celle qui n’a jamais maudit sa belle-mère nous jette la première pierre ! Cécile Pellault nous délivre avec humour l’histoire d’une bande de belles-filles qui utilisent comme antidote à leurs frustrations un groupe qui se réunit tous les mois : le club des belles-filles en colère. Hormis boire et rigoler, les belles-filles s’amusent à imaginer des sévices à faire subir à leur belle-mère et en rigolent tout en espérant que leur digression sera élue supplice de l’année à la réunion nationale annuelle.



Quand on est épouse/mère, l’un des sujets les plus épineux avec chéri est souvent le comportement inquisiteur de sa mère, et si bien sûr il ne faut pas généraliser, force est de constater que la situation est plutôt fréquente ! Alors, pour ces belles-filles, ces petits moments privilégiés passés à cracher en toute impunité sur le dos de belle-maman font un bien fou sans provoquer de guerre nucléaire avec chéri. Pourtant, l’une de ces belles-filles prend très au sérieux les délires de ses consœurs et décide, pour obtenir la reconnaissance de ses paires, de réaliser les supplices imaginés par les belles-filles en colère.



Quand il s’agit de se marrer autour d’un verre, tout va bien, mais lorsque la première belle-mère est visée, Chloé, initiatrice du groupe, et ses amies les plus proches, toutes membres, commencent à trouver la plaisanterie beaucoup moins drôle. Alors pour arrêter la catastrophe, les belles-filles se liguent pour protéger les belles-mères et démasquer la belle-fille psychopathe.



Cécile Pellault prête à ses belles-filles une sacrée langue de vipère dont l’humour vous cueille à chaque ligne. Et pour avoir connu une belle-mère que j’ai souvent eu envie de torturer et à qui le statut d’ex n’a pas ôté le privilège de me faire régulièrement sortir de mes gonds, j’ai d’autant plus savouré cette fable sarcastique qui, cependant, se fend d’un avertissement : la belle-mère, un jour, ce sera moi ! Alors une chose est sûre, il faudra que je le relise quand cette heure arrivera afin de ne pas basculer de belle-fille en colère à belle-mère harpie ! Pour toutes les belles-filles au bord de l’implosion, ou pour tout ceux qui veulent juste passer un bon moment, ce livre est la réponse !
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Les voix meurtries

Première saison…

Comme vous, j’aime me faire surprendre par une histoire et me laisser entraîner là où je ne suis jamais allée. Double réussite pour ce thriller mené tambour battant dont chaque chapitre réserve son lot de rebondissements, comme les plot twist d’une série. Je n’en suis pas étonnée, connaissant les goûts de l’auteure en la matière ! Autre atout de cette fiction très (audio)visuelle, l’épaisseur des personnages. Même ceux qui tiennent un rôle secondaire prennent vie devant vos yeux. Attention, roman addictif…

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Serial Belle-Fille

Ce roman, bourré d’humour et de bienveillance (ou presque), a été une pause salutaire dans mon parcours volontairement très noir de lectrice.

Quand les gens se prennent trop au sérieux, ça dérape, surtout sur FaceBook ... Alors qu’une bande de copines essayent joyeusement d’exorciser les relations conflictuelles qu’elles entretiennent avec leurs belles-mères, l’une d’entre-elles prenant tout au premier degré, se fait fort de réaliser les « sorts » jetés à ces grands-mères envahissantes. La traque de la méchante va permettre aux lectrices de s’identifier tour à tour aux différentes belles-filles, des belles personnes avec leurs défauts et riches de leur diversité.

On sent que l’auteure a pris plaisir à égratigner notre société actuelle, celle de la femme libre et indépendante soumise au machisme quotidien. Le sourire, voire l’hilarité sont au rendez-vous dans chacune des situations de ces battantes « borderline », obligées de jongler en permanence pour être irréprochables, car il s’agit bien de cela.

Et les belles-mères dans tout ça. Pas si horribles en définitive, pleines de bonnes intentions parfois débordantes mais peu médisantes.

Le style de Cécile Pellault est précis, ses dialogues percutants et jubilatoires donnent à ce « feel good » un air de vacances dans un monde de brutes. Moralité : méfiez-vous jeunes dames, vous serez Belles-mères un jour, c’est du moins tout le mal qu’on vous souhaite !

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Les voix meurtries

LiNa , star de la pop américaine vit la pire chose qu’une chanteuse puisse vivre, elle a perdu sa voix. Elle enchaine les excès et sombre de plus en plus. Sa rencontre avec Nicolas et son fils Jay va bouleverser sa vie. Nicolas vit de son coté des évènements pas faciles. Ils vont s’aider mutuellement.

Une chose est sûre on ne s’ennuie pas une seconde, Il n’y a pas de temps mort, l’histoire est mouvementée Le style est fluide et dynamique. Ce roman aborde les relations familiales complexes et celles des êtres humains Il s’agit du 4ème roman de l’auteur.

Merci à Cécile Pellault pour l’envoi de son livre. Je peux te répondre, oui je suis sensible à tes mots comme je le suis de tes photos

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