Citations de Charles Perrault (346)
(Riquet à la houppe)
Est-il raisonnable que les personnes qui ont de l'esprit soient d'une pire condition que ceux qui n'en ont pas ?
(Riquet à la houppe)
La beauté, reprit Riquet à la houppe, est un si grand avantage qu'il doit tenir lieu de tout le reste ; et quand on le possède, je ne vois pas qu'il y ait rien qui puisse nous affliger beaucoup. J'aimerais mieux, dit la Princesse, être aussi laide que vous et avoir de l'esprit, que d'avoir de la beauté comme j'en ai, et être bête autant que je le suis.
(Riquet à la houppe)
A mesure que ces deux Princesses devinrent grandes, leurs perfections crûrent aussi avec elles, et on ne parlait partout que de la beauté de l'aînée, et de l'esprit de la cadette. Il est vrai aussi que leurs défauts augmentèrent beaucoup avec l'âge. La cadette enlaidissait à vue d’œil, et l'aînée devenait plus stupide de jour en jour.
(Cendrillon ou la petite pantoufle de verre)
MORALITÉ
La beauté pour le sexe est un rare trésor,
De l'admirer jamais on ne se lasse ;
Mais ce qu'on nomme bonne grâce
Est sans prix, et vaut mieux encor.
[...]
Belles, ce don vaut mieux que d'être bien coiffées,
Pour engager un cœur, pour en venir à bout,
La bonne grâce est le vrai don des Fées ;
Sans elle on ne peut rien, avec elle, on peut tout.
(Cendrillon ou la petite pantoufle de verre)
Lorsqu'elle avait fait son ouvrage, elle s'allait mettre au coin de la cheminée, et s'asseoir dans les cendres, ce qui faisait qu'on l'appelait communément dans le logis Culcendron. La cadette, qui n'était pas si malhonnête que son aînée, l'appelait Cendrillon
(Le maître Chat ou le Chat Botté)
Quoique le Maître du chat ne fît pas grand fond là-dessus, il lui avait vu faire tant de tours de souplesse, pour prendre des Rats et des Souris, comme quand il se pendait par les pieds, ou qu'il se cachait dans la farine pour faire le mort, qu'il ne désespéra pas d'en être secouru dans sa misère.
(Barbe Bleue)
Anne, ma sœur, ne vois-tu rien venir ? Et la sœur Anne lui répondait : Je ne vois rien que le Soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie.
(Barbe Bleue)
Elle aurait attendri un rocher, belle et affligée comme elle était ; mais la Barbe bleue avait le cœur plus dur qu'un rocher.
(Le petit chaperon rouge)
MORALITÉ
On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites et gentilles,
Font très mal d'écouter toute sorte de gens,
Et que ce n'est pas chose étrange,
S'il en est tant que le Loup mange,
[...]
Mais hélas ! qui ne sait que ces Loups doucereux,
De tous les Loups sont les plus dangereux.
(Le petit chaperon rouge)
Ma mère-grand, vous avez de grands bras ? C'est pour mieux t'embrasser, ma fille. Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes ? C'est pour mieux courir, mon enfant. Ma mère-grand, que vous avez de grands oreilles ? C'est pour mieux écouter, mon enfant. Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux ? C'est pour mieux voir, mon enfant. Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents ? C'est pour te manger.
(Le petit chaperon rouge)
Tire la chevillette, la bobinette cherra.
(La belle au bois dormant)
MORALITÉ
Attendre quelque temps pour avoir un Époux,
Riche, bien fait, galant et doux,
La chose est assez naturelle,
Mais l'attendre cent ans, et toujours en dormant,
On ne trouve plus de femelle,
Qui dormit si tranquillement.
La Fable semble encor vouloir nous faire entendre,
Que souvent de l'Hymen les agréables nœuds,
Pour être différés n'en sont pas moins heureux,
Et qu'on ne perd rien pour attendre ;
Mais le sexe avec tant d'ardeur,
Aspire à la foi conjugale,
Que je n'ai pas la force ni le cœur,
De lui prêcher cette morale.
(La belle au bois dormant)
un Prince jeune et amoureux est toujours vaillant.
(A Mademoiselle)
Pouvais-je mieux choisir pour rendre vraisemblable
Ce que la Fable a d'incroyable ?
Et jamais Fée au temps jadis
Fit-elle à jeune Créature,
Plus de dons, et de dons exquis,
Que vous en a fait la Nature ?
Tire la chevillette et la bobinette cherra. »
Charles Perrault,
Contes du temps passé, « Le Petit Chaperon rouge », 1697
– Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !
– C’est pour mieux t’embrasser, ma fille !
– Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !
– C’est pour mieux courir, mon enfant !
– Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !
– C’est pour mieux écouter, mon enfant !
– Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !
– C’est pour mieux te voir, mon enfant !
– Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
– C’est pour te manger !
Et, en disant ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le petit Chaperon rouge, et la mangea.
(Le Petit Chaperon rouge)
Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien, car il y avait plus de trois jours qu’il n’avait mangé.
Ensuite il ferma la porte, et s’alla coucher dans le lit de la mère-grand, en attendant le petit Chaperon rouge, qui, quelque temps après, vint heurter à la porte : toc, toc. […] Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix : Tire la chevillette, la bobinette cherra.
(Le Petit Chaperon rouge)
En passant dans un bois, elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n’osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt. Il lui demanda où elle allait. La pauvre enfant, qui ne savait pas qu’il était dangereux de s’arrêter à écouter un loup, lui dit : je vais voir ma mère-grand
(Le Petit Chaperon rouge)
J'ai lu ce merveilleux livre que j'ai tant aimé. Ce livre est vraiment bien connu. Il y a beaucoup d'auteur qui ont aimé et repris le même personage: le petit chaperon rouge, comme le livre du petit chaperon Uf.
Ce que j'ai aimée c'est que la petite fille était vraiment gentille . Dans ce livre il y a beaucoup d'action, j'adore quand il y a beaucoup d'action dans un livre. La fin se termine bien car le bûcheron sauve la grand-mère en coupant le ventre du loup. Se qui va rendre heureuse la petite fille.
Ce que j'ai moins aimée c'est que la petite fille montrait le chemin de la maison de sa grand-mère au loup. La petite fille ne savait pas que c'était dangereux de montrer le chemin au loup.
– Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !
– C’est pour mieux t’embrasser, ma fille !
– Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !
– C’est pour mieux courir, mon enfant !
– Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !
– C’est pour mieux écouter, mon enfant !
– Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !
– C’est pour mieux voir, mon enfant !
– Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
– C’est pour te manger ! »
Et en disant ces mots, ce méchant loup se jeta sur le petit Chaperon rouge, et la mangea.