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Critiques de Charly Delwart (68)
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Que ferais-je à ma place ?

Ceci n'est pas un roman ( oui, je sais, je copie Magritte ).

Charly Delwart se pose une grande variété de questions, que je ne me serais pas posées, et propose plusieurs choix de réponses.

Dire que j'ai été fascinée par ces questions serait faux.

Des questions existentielles, des questions triviales se succèdent sans pour autant me séduire. Je trouve ce livre très égocentré.

La question que je me pose, et je ne dois pas être la seule, est celle-ci :

Que ferais-je à ma place si je pouvais recommencer ma vie en sachant ce que je sais aujourd'hui ?
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Databiographie

Cette œuvre est une biographie originale où l’auteur parvient de façon originale, au travers des chiffres et des graphiques, à se présenter à nous. Elle reprend des sujets très variés, comme par exemple, au hasard, « nombre de fois où on m’a pris pour », « superficie de pizza ingérée », « photographies prises sur un an », « nombre d’insecte qui m’ont piqué/que j’ai écrasé »,… et tant d’autres encore… Les thèmes recouvrent le comportement civique, le sport, la famille, etc… Pour le comptage, l’auteur s’est basé sur ses souvenirs et sur les statistiques de la moyenne de la population.



Comme pour toute chose, une personne ou une vie ne peut pas se peser à de simples données chiffrées. C’est l’envahissement des big datas dans nos sociétés qui a donné l’idée à l’auteur de la réaliser. Et ce clin d’oeil s’accompagne d’ailleurs de textes intéressants.



Je m’y suis évidemment un peu projetée, ce qui n’a pas donné pas grand-chose de bien reluisant à première vue. Et certains graphiques interpellent la réflexion, surtout sur l’évolution au cours de la vie.



C’est agréable à lire et drôle. Les graphiques sont esthétiques. Je n’ai ressenti d’ennui à aucun moment.

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Databiographie

Voici une manière extrêmement originale de dévoiler sa crise de la quarantaine: une compilation de jolis graphiques représentant des statistiques sur de nombreuses choses de la vie, complétés par des annotations anecdotiques. Une curiosité à découvrir et à laisser percoler pour en saisir l’intérêt. Elle me semble plus profonde qu'il n'y paraît...



En mathématique, d’autres domaines me passionnent bien davantage que les statistiques, mais les hasards de la vie ont fait ce que ce sont actuellement les statistiques qui occupent assez agréablement mes journées de travail, tout en contribuant à m’offrir de beaux loisirs et à payer mes factures. Ma curiosité a donc été piquée lorsque j’ai découvert ce livre par hasard sur Lirtuel, la plateforme de prêt en ligne qui me fournit en lecture tant que les bibliothèques restent fermées.



Je ne connaissais par Charly Delwart, Bruxellois d’origine exilé à Paris. Je serais d’ailleurs curieux de le connaître mieux pour confirmer ou revoir mon jugement sur ce livre-ci, où il se dévoile de manière à la fois intime et détournée, tout en suscitant chez le lecteur l’envie de dresser un portrait similaire de lui-même.



Charly Delwart a 44 ans, l’âge de la crise du milieu de la vie. Il vit avec une femme qui lui a donné trois enfants. Il a traversé de périodes d’angoisse qui l’ont poussé à une longue psychanalyse.



La préface n’indique pas très clairement pourquoi il a décidé d’écrire ce livre, qui dresse son portrait suivant une démarche originale: il présente des statistiques sur 18 sujets, tels que vie intérieure (par exemple, valeur attribuée à l’amitié selon son âge), mode de vie (influence des maux modernes sur sa vie, nombre d’heures quotidiennes passées debout, assis ou allongé selon son âge), famille (durée annuelle du contact physique avec ses parents, selon son âge), rapport à soi (importance relative des règles et des principes selon son âge), rapport aux autres (nombre de personnes qu’il reconnaîtrait dans la rue par rapport au nombre de personnes qu’il a rencontrées dans sa vie), etc. Certaines statistiques portent sur des questions « sérieuses », d’autres sont plus cocasses. Les chiffres sont pour la plupart des estimations (du moins, je l’espère: je douterais de la santé mentale de quelqu’un qui aurait tenu un relevé des 2.460 personnes qu’il aurait rencontrées dans sa vie). Mais je suis persuadé que ces estimations sont le fruit d’une réflexion qui aura duré plus que quelques minutes.



Ces statistiques sont représentées par des graphiques dont la clarté et l’esthétique sont remarquables; coup de chapeau à la graphiste, Alice Clair !

Charly Delwart complète ces graphiques par des annotations, paragraphes décousus rapportant un souvenir, une anecdote, un fait ou une réflexion qui lui serait venu par association d’idées. J’en ai posté quelques unes comme citations. Les souvenirs sont intéressants dans le sens où ils montrent ce que l’auteur n’a pas oublié après 44 ans de vie. J’ai également adoré certaines petites réflexions, ma préférée étant: « J’imagine que, dans le ventre de E. [leur mère], mes enfants auraient laissé sur la paroi une trace pour l’enfant suivant qui y passerait neuf mois, un message, une sorte de peinture rupestre ou de tag ».



Ce livre est donc une sorte de portrait chinois des temps modernes. Il présente son auteur en creux, par petites touches indirectes dont il faut prendre le temps de s’imprégner pour les assembler et reconstituer une personne; on pourrait aussi y voir une sorte de portrait cubiste. Petit-à-petit, on se prend au jeu et on ne peut s’empêcher d’essayer de calculer les mêmes statistiques pour soi-même, tout comme on ne peut s’empêcher de se faire son propre portrait chinois.



Et donc, pourquoi Charly Delwart a-t-il écrit ce livre-là ? Nombrilisme ? Panne d’inspiration pour écrire un « vrai livre » ? Je suis persuadé que l’auteur ne l’a pas produit sur un coin de table mais qu’il lui a demandé un certain effort, qui mérite le respect. Mais peu m’importe, dirais-je. L’exercice est intéressant. Je vous incite à découvrir ce livre original, tout en vous recommandant de ne pas le juger de façon trop hâtive.
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Que ferais-je à ma place ?

Reçu dans le cadre d'une masse critique, je ne sais trop quoi en penser. Pas mal. Ennuyeux. Pas mauvais. Original. Décousu. Marrant. Sans intérêt. Intime. Voilà, voilà... C'est bien sans être bien. En tout cas, je peux vous dire que ce livre est un OVNI. Des pensées de l'auteur à propos de tout et n'importe quoi. Des sujets m'ont plus intéressés que d'autres mais j'ai eu globalement du mal à suivre ces confidences, ces pensées intimes qui mènent un peu partout et nul part à la fois. Je pense que c'est un peu trop fouillis pour moi, alors qu'il y a des chapitres distincts. Je salue cependant l'originalité et les traits d'humour. Ce n'est que mon avis subjectif. Ce livre peut plaire, je n'en doute pas, à chacun de se faire son propre avis !
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Citoyen Park

Au XXIe, le régime nord-coréen fait figure d’épouvantail. Il apparaît si anachronique, archaïque, obscur et son dictateur si caricatural et romanesque que l’on pourrait aisément les considérer comme purement fictifs. C’est peut être pour cette raison que Charly Delwart a eu pour ambition d’écrire un roman racontant l’ascension et l’exercice du pouvoir par un certain Jung-Wan, régnant d’une main de fer sur le Kamcha du Nord, et qui s’avère étrangement ressemblant à Kim Jong-Il.

Bercé par l’image d’un père héros de l’indépendance, Jung-Wan n’aura de cesse de sublimer la réalité et la révolution kamchéenne pour mieux assumer sa fonction. Avec une foi inébranlable, un regard froid et lointain, il use de tous les artifices pour endosser le costume légué en héritage, réécrit son histoire et celle du pays quelles qu’en soient les conséquences pour la population.



Un roman, vraiment ? C’était peut être un projet trop ambitieux pour ce livre qui en fin de compte se refuse à revendiquer son véritable genre. Trop fidèle à l’histoire de la Corée du Nord, dénué de tout élan d’imagination susceptible d’emporter le lecteur, Citoyen Park ressemble avant tout une biographie insuffisante. La maigreur de la qualité de l’information, la raideur du style, l’approche didactique et monocorde de l’écriture sans oublier les répétitions peinent à enthousiasmer.

Pour qui connaît les lubies de Kim Jong-Il, rien de bien nouveau, le livre reprenant la biographie officielle aussi bien que les anecdotes notoirement connues.

L’auteur use et abuse d’une plume sèche jusqu’à l’os alors que le personnage se veut flamboyant, éloquent. Enfin, en l’absence de souffle épique, la construction littéraire est enfermée dans la quête obsessionnelle du pouvoir de Jung-Wan, l’organisation du pays pour assouvir sa démagogie, si bien que j’ai refermé le livre avant de parvenir à la dernière page. Ce qui est très rare.

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Que ferais-je à ma place ?

AUDACIEUX

Lire un livre, c'est comme ouvrir une boîte de chocolat, on ne sait pas sur quoi on va tomber! Pour celui-ci, quelle belle découverte ! Merci @flammarion et @charlydelwart pour cet ouvrage !



Derrière cette couverture amusante, se cache un ouvrage se situant entre le roman et l'essai philosophique, Charly Delwart se (et nous) pose soixante-dix questions auxquels il répond avec humour, intelligence et audace!

L'auteur est parti du postulat qu'on se demande souvent ce que l'on ferait à la place de l'autre. Il constate qu'il est impossible de répondre d'une manière générale à une telle interrogation tellement les réponses sont propres à chacun, tant chacun a sa façon de vivre et de penser.

Pour Charly Delwart, la question qui se pose plutôt serait :"que ferais-je à ma place ?"



Les questions font le grand écart celles existencielles et d'autres plus légères. Pour chacune, plusieurs réponses s'offrent à nous.

Les thèmes abordés sont d'actualité, peuvent interroger et interpeler le plus grand nombre. Ils sont tous traités avec beaucoup d'esprit.



Un ouvrage original, où le lecteur rentrerait presque en interaction avec l'auteur. Une très belle réussite !

J'ai passé un moment très agréable de lecture, je l'ai lu d'une traite.

Je ne vous en dis pas plus mais je vous le recommande vivement !



@doresixtine
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Le grand lézard

Il est question de passer le cap de la quarantaine pour Thomas, scénariste parisien, bien installé dans la vie : marié avec une avocate, ils ont deux enfants. Tout semble harmonieux… mais Thomas est en pleine rétrospection et le mal être se fait sentir : manque d’inspiration, ses projets professionnels sont confus, sans succès, sa femme moins amoureuse ; il a de l’angoisse et un besoin urgent de liberté… Il se perd notamment auprès de deux rencontres… pour finalement se dire que sa vraie vie n’est pas si mal ! C’est alors qu’il propose à sa petite famille l’évasion, mais sont-ils prêts à le suivre dans ce projet assez brutal et bancal…



Le texte est bien écrit ! Il y a des petites phrases subtiles et drôles ! Je me suis toutefois accrochée pour aller jusqu’au bout et je n’ai pas été touchée par les tracas futiles... selon moi... de ce jeune bobo…



Je pense que l’auteur a souhaité aborder le cap de la quarantaine… avec les questions très actuelles : « réussir sa vie » ou « réussir dans la vie" ?

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Que ferais-je à ma place ?

Un objet littéraire non identifié!

une autofiction sous forme de 70 questions avec, pour chacune, 4 options de réponse. Sur quelques questions, l'auteur explore une réponse de manière un peu détaillée.

Les questions construisent une sorte de portrait. On apprend que l'auteur/narrateur est marié, qu'il a 3 enfants, qu'il fait une psychanalyse, qu'il est sujet à des attaques de panique et souffre de culpabilité diffuse.

Je n'ai retenu aucune question! J'ai bien senti que l'auteur voulait faire rire ou sourire avec certains développements, mais cela n'a pas fonctionné avec moi. je me suis même plutôt ennuyée. Au bout du compte, je n'ai rien appris, je ne me suis pas évadée, je n'ai pas trouvé de réponse à des questions que je me poserais.

La lecture est facile, le portrait de l'auteur avec ce procédé est plutôt sympathique, il se livre sans fard et sans se prendre au sérieux. Mais ce serait pareil dans une bonne conversation à bâtons rompus.
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Databiographie

Sur le bandeau qui orne la couverture sont dessinés, sur fond de papier écolier à petits carreaux, cinq carrés de différentes tailles. Au centre de leur surface, des indications chiffrées en m2 et à côté des noms de ville. Et la légende " surface que j'aurais pu acheter avec le budget dédié à ma psychanalyse". Comment aurais je pu résister à une telle accroche ? Des informations qui n'ont rien à voir entre elles sont réduites à l'état de données. Voilà qui suffit à leur conférer une légitimité à cohabiter, quelle idée ! Et tout le livre alterne ainsi infographies et notes plus ou moins en rapport en s'organisant autour de grandes thématiques. Derrière le choix de chaque information, il y a une quête identitaire assumée, l'idée que cette "micro data" peut autant dire sur ce qu'est un homme que le brassage algorithmique du big. C'est déjà tout un programme. Mais bien sûr, décider de mentionner le nombre d'ongles coupés ou rongés, de pensées de drames potentiels par an, de fois où l'auteur a dit merci (397850) ou non merci (759790) est déjà une attaque en règle contre le projet scientiste de laisser parler les chiffres. Derrière leur juxtaposition, il y a une volonté malicieuse, poétique ou subvertive : la rencontre d'un parapluie et une machine à coudre sur une table de dissection, façon 21e siècle. La précision toute mathématique des données met fatalement en lumière l'impossible décompte, la vanités d'espérer effectivement cartographier exactement l'impression de vivre dans le présent, le passé ou le futur selon les âges de la vie, la proportion entre les fois où le narrateur a ri, fait rire. Et ce fossé entre la volonté affichée et l'impossibilité d'y parvenir est aussi un révélateur identitaire. C'est un livre concept, vertigineux et amusant qui invite à tester incessamment la distance que prend le lecteur avec son contenu, qui invite à projeter ses propres chiffres et décomptes. Qui fait entrer dans une forme d'intimité parfois plus inconfortable que certaines autobiographies aussi apparemment cliniques et aseptisées que soient les donnés fournies.
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Databiographie

Charly Delwart se pose toujours beaucoup de questions. A partir de ses questions et des réponses éventuelles, il s’en remet aux statistiques. Une bonne occasion de nous parler de lui.



Attention, OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) ! Une idée très originale. L’auteur nous parle de lui en fonction des représentations graphiques qu’il a établi en fonction de différents thèmes (la vie, la mort, le couple, le sport, …). Une manière originale et intéressante d’un auteur de se livrer à ses lecteurs.



Même en n’étant pas très fan des maths et des statistiques, j’ai complètement adhéré à ce roman. Il vous fera réfléchir à vos propres statistiques en fonction de votre vécu, à votre propre humanité, individualité. Un livre qui vous remet au centre de l’humanité et qui nous montre au final que nous ne sommes pas grand-chose, juste un minuscule grain de sable dans cet univers. Vous vous retrouverez forcément dans certaines statistiques.



Bref, j’ai beaucoup aimé !
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Chut

Athènes, de nos jours. Dimitra Aegiolis grandit. Tout la perturbe, son corps, sa vie, sa famille, cette ville, ce pays dans lesquels elle vit et qu'elle ne reconnait pas. Et pourtant, Dimitra n'a que quatorze ans, la vie devant elle et tout à découvrir. Un jour devant sa glace, devant cet inconnu qu'est ce corps qui se transforme, elle prend une décision importante, celle de ne plus parler pendant un temps encore indéterminé. La décision prise, il faut l'annoncer, à cette famille qui se délite, ses parents qui se séparent, sa sœur qui ne la comprend pas, son frère qui s'éloigne (pour fuir ou pour se protéger ?) à l'école et à ses professeurs dubitatifs et perplexes, à cette grand-mère à qui elle n'a rien à reprocher, mais qui finalement aime son silence.

Alors la parole est remplacée par les mots, ceux que Dimitra va lire dans les bibliothèques, pour s'imprégner des paroles des sages de la Grèce antique, des grapheurs, connus ou pas, qui crient leurs mots sur les murs des villes du monde. Dans cette ville aux murs constellés de graffitis, d'affiches, de cris de révolte, petit à petit, Dimitra a trouvé un vecteur pour ses pensées, son cahier pour communiquer, ses mots sur les murs pour s'exprimer. Timides et désordonnés tout d'abord, puis plus structurés, percutants, aux intentions mieux affirmées, ses mots sur les murs sont comme des messages et des bouteilles à la mer pour ceux qui l'entourent, pour les passants, pour les touristes. le tout dans une Grèce en pleine période de crise financière et politique, le chômage, les déficits, les manifestations, la révolte conte le FMI et les banquiers du monde qui ne laissent plus vivre les hommes en paix.

L'intrigue est intéressante et m'a bien plu, mais que dire de cette écriture, des phrases sans verbes ou sans pronom, qui s'étirent indéfiniment sans ponctuation, des phrases aux structures étranges qui perdent le lecteur. C'est fastidieux à lire. Certes l'écriture est voulue ainsi par Charly Delwart, mais honnêtement je m'y suis perdue et j'ai parfois eu envie de fermer le livre uniquement à cause de ça. C'aurait été dommage, mais du coup je n'ai pas eu un grand plaisir à lire ce roman. Mais Chut, je ne vous en dis pas plus, vous pouvez aller voir par vous-même.




Lien : https://domiclire.wordpress...
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Que ferais-je à ma place ?

Nous avons tendance, souvent, à nous décharger sur l'autre en lui demandant "Qu'est-ce que tu ferais à ma place ?". Mais l'autre ne peut pas répondre, car il n'est pas nous, il n'est pas à notre place, il n'a pas notre vie, notre éducation, nos envies, nos désirs, notre façon de faire et de vivre !

La vraie interrogation est "Que ferais-je à ma place ?"



L'auteur se pose (et nous aussi par la même occasion) 70 questions existentielles (ou pas !) sur sa vie et sur lui-même.

Les questions sont tantôt drôles ou absurdes, tantôt profondes ou philosophiques.



Bref, vous l'aurez compris, ce roman est un véritable OLNI (objet littéraire non identifié) qui entraîne inexorablement le lecteur dans une réflexion intime et personnelle.
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Que ferais-je à ma place ?

Pour moi, ce n’est pas un roman, pas un documentaire non plus… reste un OLNI (objet littéraire non identifié) !?! l’auteur doit être quelque peu hypocondriaque pour se poser certaines de ces questions ?!

c’est parfois drôle, absurde, fin, superficiel ou très profond selon les interrogations retenues mais 70 questions, c’est un peu lassant au final à mon goût
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Mais ils sont où ?

Court album cartonné totalement adapté à l'âge de ma petite fille... 16 mois, qui adore jouer à coucou me voilà après avoir caché ses yeux ou s'être dissimulée derrière le fauteuil....

5 amis, amis comme les 5 doigts de la main se promènent : un chien, un chat, un lapin, une vache et un canard.

Un à un, ils disparaissent derrière la page tournée. Les pages vont croissant pour cacher l'animal qui est parti.

On les retouve à la fin, ensemble et joyeux.

dessin simple et coloré, gai et attractif.

Texte simple à la graphie qui incite au jeu expressif.
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Databiographie

"Databiographie " de Charly Delwart (336p)

Ed. Flammarion

Bonjour les fous de lectures ….

Ce mec est un grand malade, complètement déjanté !

Il ne pouvait être que belge !!!

Charly Delwart s'est toujours posé beaucoup de questions sur tout.

Fou de statistique, il a décidé de transformé toutes les données recueillies au cours de ses 44 ans de vie et de les transformer en graphiques tous les plus improbables les uns que les autres.

Nous découvrons non seulement la vie de Charly mais aussi la notre.

Résumé très intéressant de la vie d'un homme ordinaire.

Beaucoup de schémas nous parlent, certains nous font sourire, d'autres réfléchir.

Voici, en un peu plus de 300 pages, la vie d'un être humain à l'heure du Big Data.

Ludique et original.

Beaucoup aimé .
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Que ferais-je à ma place ?

C'est un livre qui se lit très rapidement.



Récit autobiographique, tranches de vie, sous forme de questions à choix multiples, certains sérieux d'autres incongrus.



Roman très atypique.



L'auteur passe de questions existentielles à des questions anodines, absurdes ou philosophiques (toutes ses questions qui nous passent par la tête quotidiennement et sur lesquelles on ne s'attarde pas) le tout traité avec humour.



C'est un livre à picorer.



Ce roman m'a plu mais sera vite oublié.
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Que ferais-je à ma place ?

Je découvre ce monsieur par ce livre. Je trouvais le titre intriguant. Lorsque je l'ai feuilleté, j'ai rigolé. Je n'ai pu m'empêcher de le lire en entier et je ne fus pas déçue. Dans ce roman, l'auteur se pose des questions diverses et variées. Sur une page, à la question posée est proposée quatre réponses. Parmi celles-ci, vous trouverez des réponses aussi bien réaliste que complètement folle. Je vous laisse les découvrir afin de ne pas gâcher l'effet de surprise et surtout l'humour.



Au fil des pages, on découvre un homme très anxieux. Pour preuve, suite à une des questions, il écrit un texte imaginant notamment une attraction qui permettrait au public de se mettre dans la peau d'une personne victime d'une attaque de panique. J'ai jubilé tant c'est bien décrit. Comme vous vous en doutez, l'auteur a une imagination débordante.



Néanmoins, sous cet air plein d'humour, il pose de véritables questions. Il en exagère juste les réponses parfois en ce basant sur des cultures du monde entier. Je pense à l'Inde ou les Philippines. Il s''agit de choses complètement barrées pour nous mais normal pour ces pays. On apprend donc beaucoup en s'amusant. Il aborde beaucoup de sujets de société toujours avec cette exagération. avec recul, on se dit qu'il n'a pas tort.



En bref, j'ai passé un excellent moment avec Carly Delwart qui m'aura fait rire tout en m'apprenant des choses. Je me suis sentie aussi proche de cet homme anxieux étant moi-même de nature anxieuse.
Lien : https://lessortilegesdesmots..
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Databiographie

Cette Databiographie est un concept original et drôle d'un auteur que je ne connaissais pas, qui décide de mesurer tous les aspects de sa vie personnelle pour les représenter en graphiques. Le livre se lit comme un rapport analytique illustré une page sur deux. Cette forme originale sert de prétexte à l'auteur pour rassembler ses notes et pensées personnelles. On est dans le "quantified myself", mais sans capteurs hight tech car on imagine que les chiffres avancés n'ont sans doute qu'été reccueillis a posteriori dans une forme d'analyse réflexive sur les éléments saillants de la vie de l'auteur.

Les pensées et les choix des illustrations sont livrés avec humour et autodérision. Les données et graphiques laissant un temps croire que l'on va avoir à faire à une étude scientifique des plus sérieuses sont détournés avec ironie.

Une lecture rapide et plaisir qui donne envie au lecteur de se comparer à l'auteur et qui engage malgré tout à une belle réflexion.



Mars 2021
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Databiographie

Exercice de style rigolo et addictif. Et si à une époque où nous sommes amenés à tout évaluer et quantifier, on tentait de se raconter par le biais de statistiques ?

Charly Delawart se lance dans cette expérience improbable et met sa vie en infographies. Le résultat est bluffant. La vie intérieure, le corps, les rapports à soi et aux autres, l’amour et la famille, la religion, même la psychanalyse, sont présentés sous la forme de points, de courbes, de diagrammes, d’histogrammes.

L’auteur réussit particulièrement bien son coup, car à chaque chapitre, le lecteur ne peut s’empêcher de se situer et se comparer à ces données. Cette démonstration par l’exemple démontre combien notre époque manipule l’humain à son corps consentant pour le réduire à quelques données du Big data. Inquiétant. A méditer.

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Que ferais-je à ma place ?

Au travers de questions souvent anodines, Charlie Delwart se demande et si ? Et qu'ai-je fait, qu'aurais-je pu faire autrement ? Est-ce où était-ce le bon choix, quel est le sens de tout ça ? Et la mort, ça arrive quand ?

Souvent drôle mais parfois répétitif, l’exercice est amusant mais tend à surfer sur la blague en restant en surface
Lien : https://www.noid.ch/que-fera..
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