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Critiques de Charlye Ménétrier McGrath (256)
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Les durs à cuire

J'ai vraiment apprécié le style de Charlye Ménétrier McGrath que je ne connaissais pas. Son écriture n'est ni pompeuse ni niaiseuse et se lit agréablement.



L'histoire est sympathique bien que j'ai trouvé une certaine redondance dans son déroulement. J'ai eu le sentiment de tourner un peu en rond et, de mon humble point de vue, le roman aurait gagné à être un chouïa plus concis. Mais bon... si l'auteure a jugé qu'il devait en être ainsi, elle avait sans doute ses raisons et ça vient certainement de moi qui me suis montrée trop impatiente.



Il n'en ressort pas moins que, même s'il n'était pas exceptionnel, j'ai passé un bon moment.



Je tiens à remercier chaleureusement les Editions Fleuve pour cet envoi gracieux.
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Les sales gosses

Jeanne est un personnage espiègle et qui au fil des pages va se révéler. Elle vient d'une famille bourgeoise et, toute sa vie, elle s'est occupée de toute la famille, de son mari, de ses enfants, de ses petits enfants... et voilà le remerciement? Une maison de retraite? Elle se retrouve dans cette résidence, sans portable avec ses enfants qui veillent sur elle comme si elle avait à nouveau 10 ans. Colère, vengeance seront ses premiers sentiments. Puis, elle va rencontrer la bande de la résidence. Léon, Lucienne, Paddy, Loulou et Joseph vont devenir bien plus que des amis. Confessions, soirées, virées et apéros...à leur contact, Jeanne va se rendre compte qu'elle a mené une vie un peu trop lisse, sans risque. Amour, famille, amitié. C'est décidé pour Jeanne, il est temps de profiter de la vie, du temps qu'il lui reste et surtout de faire la paix avec son passé. Cette histoire est drôle et pétillante. Les dialogues sont souvent "cash" et sans langue de bois. On rit oui, beaucoup, mais c'est aussi une histoire pleine d'émotions. (...)



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Les Imbéciles heureux

Les Imbéciles heureux de Charlye Menetrier Mcgrath

Une belle bande

Une belle histoire sur une bande d'amis qui veulent se retrouver pour le souvenir d'un des leurs

Une histoire qui vous fera passer des rires aux larmes, beaucoup d'humour malgré le deuil et le chagrin .
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Les sales gosses

Voici mon retour de lecture sur Les sales gosses de Charlye Ménétrier McGrath.

Jeanne a été placée en maison de retraite par ses enfants. Et le pire, c'est que chacun se renvoie la balle pour déterminer qui a été à l'initiative de cette mascarade.

Elle a beau avoir 81 ans, une ribambelle de petits-enfants et des tonnes de carnets noircis au fil du temps, preuves de son (très) long passage sur Terre, elle n'a pas dit son dernier mot. Son plan : simuler la démence et les rendre tous dingues.

Sauf que, ce lieu dans lequel elle ne voyait qu'hostilité va lui révéler bien des surprises..

Les sales gosses est un roman amusant que j'ai pris plaisir à relire il y a quelques semaines. Et oui, je l'avais lu une première fois, sans trop accrocher.

Cette fois ci j'ai pris le temps de le lire tranquillement et, à ma grande surprise, j'ai beaucoup apprécié ma lecture. Bien plus que la première fois !

Jeanne est une vieille dame haute en couleur, très en colère d'atterrir dans une maison de retraite et bien décidée d'en découdre avec tout le monde ! Ok, elle est vieille mais elle n'a pas dit son dernier mot !

Puisqu'elle est ici sans l'avoir souhaité, elle va se faire passer pour sénile. Mais cela ne sera pas si facile à faire. Son plan sera même bien plus compliqué à réaliser que prévu.

Dans cette maison pour vieux, elle va rencontrer.. l'amitié, mais pas que :)

Les sales gosses est un bon roman, facile à lire et avec des personnages très attachants. Ces anciens là sont vraiment des sales gosses avec qui on ne s'ennuie pas du tout.

Pas de coup de cœur mais un sympathique moment de passé en compagnie de ce petit monde qui mérite bien quatre étoiles.

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Les sales gosses

Ce livre est un véritable coup de cœur. J'ai littéralement adoré cette lecture qui est à la fois drôle, émouvante, pétillante et surprenante. Je découvre cette auteure et je crois que je lirais d'autre roman de Charlye Menetrier McGrath elle arrive à écrire sur un sujet grave et de le traité avec légèreté et bienveillance. La plume fluide et addictif de l'auteure donne une lecture aisée et agréable.

J'ai beaucoup aimé tous les personnages qui sont touchants on a envie de faire partie de cette bande. Voila un excellent roman pour se détendre en cette période de confinement.
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Les sales gosses

«Je garderai le reste pour moi. Comme tout ce qui est unique et magnifique, on ne peut jamais en retranscrire la magie sans en perdre un peu entre les lignes. Les mots ne peuvent pas être toujours à la hauteur.»

Ainsi s'exprime Jeanne, après sa «sieste coquine» avec Paddy, un Anglais de Manchester qui réside dans la même maison de retraite de Lyon où l'ont «placée» ses enfants.

L'héroïne des Sales Gosses, 82 ans bientôt, a vécu sa vie pour André son mari, psychiatre, qui la trouvait futile et ses cinq enfants devenus grands, qui la considèrent maintenant comme une incapable au sens juridique et psychologique.

C'est un sujet sensible et délicat qu'a choisi de traiter, Charlye Ménétrier McGrath

celui de ce qu'il faut bien convenir d'appeler la vieillesse et la retraite ce mot français horrible dont le sens illustre tout à fait la place des «aînés» en France, bien loin des jubilados espagnols, des pensionnés allemands, ou des émérites polonais.

Jour après jour, heure après heure, nous lisons le journal de Jeanne où elle rapporte ses sentiments face à ce qu'elle vit et évoque des souvenirs du passé en contrepoint.

Le récit se déroule du samedi 4 janvier au dimanche 6 avril.

Dans les premiers jours de son arrivée à la résidence retraite, Jeanne se révolte pour faire payer à ses enfants leur décision. Il faut dire qu'ils n'y sont pas allés de main morte. Elle n'a plus accès à ses comptes bancaires, ses affaires se retrouvent dans des cartons sont entassés dans le garage de sa fille, et tout est à l'avenant. Elle n'a même plus son répertoire tléphonique.

Cette première partie du récit illustre très bien, avec réalisme et humour, les relations parents âgés/enfants adultes, petits enfants.

Jeanne décide de surjouer le rôle dans lequel ses enfants veulent la cantonner.

«Depuis je me délecte et je jure comme un charretier. Ces crétins ne devraient pas tarder à ajouter le syndrome de Gilles de la Tourette à mon dossier.

Finalement mon seul regret est d'être restée polie si longtemps.»

«Quel cauchemar ce Noël en famille. J'ai bien cru que je n'y survivrais pas.»

Jeanne ne supporte pas l'auto-satisfaction de sa belle-fille Marjonaine et pense « Combien d'assiettes ai-je remplies, mis, ces soixantes dernières années, sans réclamer de laurier ? le résultat m'a fait rourner la tête (...) j'ai lâché :

cent-quatre-vingt-dix-sept mille cent.»

Ambiance !

Le style est drôle, parfois outrancier mais pas trop. Réaliste avec juste ce qu'il faut d'exagération.

J'ai trouvé la suite du récit moins percutante. Plus convenue. Trop pleine de bons sentiments.

Jeanne s'ouvre sur les autres résidents de son âge et admet que sa vie peut prendre un nouveau départ à condition qu'elle accepte sa condition.

Elle est adoptée par «la Bande», Léon, Lucienne, Jo, Paddy, Loulou vivent à cent à l'heure, capables d'écluser deux litres de rhum arrangé en une soirée, et de festoyer presque toutes les nuits jusqu'à plus d'heure. C'est une découverte pour Jeanne, et pour ses enfants aussi, qui lui reproche pratiquemment d'être une mère indigne.

La relation sentimentale avec Paddy est pour eux la goutte qui fait déborder le vase.

«Manchester ! Non mais, n'importe quoi ! Et on peut savoir ce que tu vas faire en Angleterre ? Non, attends, laisse-moi deviner, une escapade romantique avec Paty ? a demandé Auguste d'un air faussement outré.»

Installée dans sa nouvelle vie, Jeanne analyse par comparaison ce qu'avait été sa vie avec son mari André. « (...) toute ma vie ressemblait à ces gateaux au glaçage miroir. (...)» dit-elle, beaucoup d'effet mais une déception lorsqu'on en mange une bouchée.

Le récit prend un tour totalement nouveau, on découvre que Jeanne était entourée « d'un ramassis de crevures » comme elle s'est maintenant autorisée à s'exprimer.

La bande pratique une dynamique de groupe permanente avec l'institution du «vendredi des regrets» séance au cours de laquelle chacun doit rapporter ce qui a raté dans sa vie passée.

Jeanne et Paddy, avant de décider de vivre ensemble, doivent régler ces événements de leur vie passée qui pèsent encore dans leur coeur.

Le roman se perd un peu dans la description des regrets de chacun des membres, même si la façon dont la bande et Jeanne en particulier décide de donner une seconde chance à Loulou lui permettant de revenir sur son regret (je ne le dévoile pas volontairement) sert de trame principale au récit.

La fin du roman part en vrille avec un flot d'événements plus miraculeux les uns que les autres comme notamment le passage de la bande à Vivement Dimanche de Michel Drucker...



L'épilogue donne une explication au côté fragmenté du roman et à l'impression de juxtaposition de plusieurs histoires dont le lien n'est pas toujours évident.

En effet, le roman, précise l'éditeur, est inspiré de la nouvelle de l'auteur qui a été primée par e-crire au féminin en 2016, nouvelle qui correspond à la première partie du roman traitant de la réaction de Jeanne à la décision de ses enfants.

En conclusion, le roman aurait gagné à être plus court, la lecture n'en est pas désagréable, mais j'ai ressenti une impression de «too much» face à certains événements rapportés ou vécus par Jeanne et aux sentiments qu'elle éprouve en comparant sa nouvelle vie à son ancienne.
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Les Imbéciles heureux

Voici mon retour de lecture sur Les Imbéciles heureux de Charlye Ménétrier McGrath.

Florence, Charly, Camille, Marie, Nico…

Les Imbéciles heureux, c’était eux, une bande de potes inséparables au lycée, prêts à faire les quatre cents coups et à s’épauler coûte que coûte dans les épreuves.

Vingt ans plus tard, lorsque l’un d’eux disparaît tragiquement, les amis de toujours se retrouvent face à leurs propres choix et à cette question : que sont devenus les ados enthousiastes et pleins de rêves qu’ils étaient ?

Florence, Camille et Marie, qui sont restées les plus proches, sont devenues des femmes actives et des mères de famille débordées, entre séparation, deuil ou burn-out...

Jusqu’à ce jour où Camille retrouve d’anciennes vidéos tournées au lycée pour un projet d’arts plastiques.

Chacun des « Imbéciles » y exprime sa vision du bonheur et ce qu’il attend de la vie.

Une occasion pour les trois amies de faire le point sur leur vie, leurs attentes, leur vision du bonheur aujourd’hui, à l’aube de la quarantaine.

Mais c’est surtout l’occasion de se lancer un nouveau défi fou : réunir la bande.

Les Imbéciles heureux est un roman d'amitié très réussi.

Quand Charly meurt, c'est une déflagration dans la vie de son épouse Florence mais aussi pour Camille, leur meilleure amie. C'est elle qui avait réunit le couple, elle qui est toujours là pour eux depuis les années lycées.

De leur bande Les imbéciles heureux sont toujours resté en contact Florence, Charly, Camille, Marie et Nico. Les autres, ce sont de très bons souvenirs mais la vie les a séparé.

Alors que les amies peinent à faire leur deuil, Camille retrouve des cassettes où la bande donnait leur définition du bonheur. Peu après Florence décide de réunir toute la bande, sauf Charly évidemment qui manquera à l'appel. Toutefois ce sera l'occasion de lui rendre hommage.

Évidemment, réunir toutes ces personnages ne sera pas si facile que ça et pas toujours de tout repos pour nos trois amies.

Les imbéciles heureux est un très joli roman sur l'amitié, le deuil, la reconstruction..

J'ai beaucoup aimé cette lecture, toute en sensibilité et en humour. Car même s'il y a de la tristesse, ce roman commence par un décès, il est très positif.

Pour ceux qui comme moi on lu Les sales gosses, nous retrouvons Jeanne qui est la grand-mère de Florence. Elle n'est pas présente pendant tout le roman, nous suivons principalement sa petite fille, Camille et Marie. Toutefois Jeanne a des scènes importantes ici et elle apporte un réel plus. C'est très agréable de la retrouver.

Tout m'a plu dans ce joli roman qui n'est pas tout à fait un coup de cœur. Mais j'avoue que j’étais un peu triste de quitter leur petite bande.

Ma note : un joli quatre étoiles :)
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Les durs à cuire

Voici mon retour de lecture sur Les durs à cuire de Charlyne Ménétrier McGrath.

Sixtine, 40 ans, mariée, deux enfants et bourgeoise par excellence, est au bord de la crise de nerfs lorsqu’elle se retrouve contrainte d’héberger ses parents.

Leurs rapports se limitent au strict nécessaire depuis qu’elle est adulte et pour cause, elle est la fille de deux ex-stars du punk. Grands-parents déjantés versus fille quadra bien rangée (et même un peu coincée), la maison est à deux doigts d’exploser.

Mais pour Constance et Clémence, les deux filles de Sixtine, cette cohabitation tombe du ciel…

Les durs à cuire est un excellent roman de Charlyne Ménétrier McGrath.

J'avais apprécié ces deux premiers romans, mais celui ci est indubitablement mon préféré.

Qu’est ce que j'ai ri avec Sixtine et ses parents. Ses derniers sont totalement déjantés. Il faut dire que ce sont des ex-stars du punk dont la vie a été bien remplit, avec une façon de vivre loin de la vie hyper conventionnelle et plan plan de Sixtine. Cette dernière est coincée, mais coincée ! Difficile d'imaginer qu'elle puisse être la fille de ses parents lol

J'ai adoré le choc des cultures, la personnalité des uns et des autres. C'est drôle et bien pensé, sans être trop caricatural. Certaines scènes sont vraiment excellentes.

Constance et Clémence sont deux fillettes attachantes, elles aussi sont amusantes et pour elles, c'est un vrai bonheur de vivre avec leurs grands-parents même si c'est temporaire.

Les durs à croire est une excellente surprise, je ne vais pas en dire plus je vous laisse le découvrir :)

Ma note : cinq étoiles.
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Les durs à cuire

Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en attaquant ce roman avec un titre énigmatique et une couverture pimpante !



Il s’avère qu’il est très sympathique à lire et que son sujet n’est pas totalement anodin ! Sixtine, quadragénaire, mariée, deux enfants, une vie où tout est parfait, au carré, pas un brin qui dépasse et un jour tout bascule ! Ses parents, séparés depuis des années, viennent quelques jours chez elle, malencontreusement en même temps.



Son père a la tchapette qui part en vadrouille et des difficultés à vivre seul chez lui. Sa mère, excentrique, exubérante qui ne laisse pas de place au silence. Mais surtout ce sont deux ex-stars punks ! Ils ont mené une vie de bâton de chaise, trainant Sixtine dans leur sillage. Sixtine est devenue l’adulte à l’exact opposé de ses parents, sans avoir jamais abordé le sujet avec eux.



Des fissures apparaissent petit à petit dans le marbre de façade. Le week-end va être le temps de mise au point, de rejet et de découvertes, bref tout ce qui peut arriver dans un conflit générationnel pour peu que les protagonistes s’en donnent la peine. Le tout bien écrit, sans être outré, non pas rempli de bons sentiments, juste très humain et j’ai passé un bon moment.



#Lesdursàcuire #NetGalleyFrance



Challenge Multi-Défis 2022
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Les sales gosses

L’histoire de Jeanne, octogénaire, nouvelle arrivée dans une maison de retraite. Un tiers burlesque où Jeanne se fait Tatie Danielle contre ses enfants et petits-enfants qui l’ont placée là. Deux tiers feel good où Jeanne profite de la vie comme jamais, avec ses nouveaux amis. Et une fois le livre refermé, après un divertissant moment de lecture, on réfléchit sur l’image que l’on se fait des personnes âgées.



La couverture de ce livre indique « Entre ‘Tatie Danielle’ et ‘Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire’. Pour « Tatie Danielle », je suis d’accord: je me suis en effet bien amusé en voyant Jeanne bien décidée à simuler une démence sénile pour faire tourner en bourrique ses enfants, histoire de se venger d’avoir été placée dans une maison de retraite. C’est amusant !



Mais peu à peu, on quitte ce mode burlesque lorsque Jeanne commence à se lier à quelques autres pensionnaires de son âge, qui ensemble deviennent « la bande ». Là, on entre dans un mode feel good: Jeanne s’autorise enfin à prendre soin d’elle-même autant qu’elle a pris soin de sa famille dans le passé. Elle se laisse séduire par un homme attentionné, elle s’amuse avec ses nouveaux amis de « la bande ». Tout cela est joyeux et bon enfant. Il ne s’agit pas de personnes âgées qui chercheraient inconsidérément à retrouver la jeunesse. Il s’agit plutôt d’un groupe d’amis solidaires qui acceptent les limites que l’âge leur impose et qui se soutiennent et s’encouragent à oser réaliser l’un ou l’autre rêve et à tirer un maximum de bonheur de leur quotidien.



« Feel good » ? Parfois Irréaliste ? Oui, sans doute. Mais peu importe. On se laisse baigner dans l’optimisme et, dans ce monde de brutes, ça fait du bien ! Et puis à la fin, on ne peut s’empêcher de faire son petit examen de conscience et de se demander s’il ne nous arrive pas de parfois de considérer que « ça ne se fait pas », pour un octogénaire, de tomber amoureux ou de vouloir s’amuser « comme un jeune ». Comme si l’âge rendait inéluctablement inerte et réservé.



Le livre braque également le projecteur sur les enfants, devenus adultes, qui délaissent leurs parents devenus âgés. On peut bien entendu s’offusquer de leur ingratitude ou de leur manque de bienveillance. Mais l’aspect qui moi, me dérange le plus, est que ces enfants-là n’assument pas leur propre attitude. Ils pourraient vouloir délaisser leurs parents, pour un tas de raisons, qui sont peut-être bonnes, et assumer ce choix. Mais non, ils vont plutôt se donner bonne conscience en trouvant une maison de retraite et en se persuadant qu’ils y sont bien soignés et que les visites ne doivent pas être fréquentes. Mission accomplie. Ils se sentent irréprochables.



Elle m’a inspiré ça, cette lecture qui pourrait sembler facile… À vous de juger !
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Les durs à cuire

Alors !! Lecture inhabituelle pour moi que voilà ! Honnêtement, je n'ai pas pris tant de plaisir à le lire que ça. J'ai cependant apprécié le ton optimiste, plutôt léger et joyeux de l'oeuvre. Ce sont des histoires de familles, encore et encore... Cela vous plaira sans doute en chill/feel good... Si vous aimez les plats un peu plus "épicés" ce n'est pas tellement ça.... Au moins même ayant dit que je n'avais pas trop aimé, je n'ai pas détesté non plus. Merci @charlye.menetrier.mcgrath pour l'exemplaire dédicacé. Ah, et niveau qualité d'écriture, l'enjeu est là! ;) C'est plutôt le sujet trop banal qui m'a "déplu". On peut aussi penser que c'est original (même si cet adjectif se dit de tout et rien...).
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Les sales gosses

Pas si vieille que ça, en bonne santé physique et mentale, Jeanne se retrouve pourtant dans une maison de retraite, sans trop avoir compris pourquoi et comment. Indignée, révoltée, elle décide de se venger sur ses 5 enfants responsables de sa nouvelle situation. Alors elle joue à la folle, la sénile, devient grossière et n'hésite pas à se comporter de façon à gêner sa progéniture. Ainsi démarre l'histoire et j'ai bien ri pendant les trente premières pages.

Je voulais l'encourager à être insupportable.

Puis, surprise, la maison de retraite n'est pas du tout un mouroir surpeuplé où le personnel est surchargé de travail et trop peu nombreux. Non, la maison de retraite est une résidence confortable avec des appartements, pas accessible à tout le monde. Je commence à trouver Jeanne un peu compliquée.

Et autre surprise, la famille de Jeanne est très présente pour elle, visites, invitations, sorties au resto ou en vacances. Jeanne m'agace déjà beaucoup plus, à se plaindre et à râler.



Après quelques semaines de révolte, Jeanne finit par se décider à regarder autour d'elle et découvre les autres pensionnaires (il était temps), craque littéralement pour un petit groupe de cinq résidents et intègre très vite leur "bande". A eux les soirées bien arrosées, les confidences, les sorties. Bien que sympathique, cette partie m'a moins attirée et convaincue. Probablement parce que si certaines de leurs aventures sont crédibles, d'autres le sont beaucoup moins (le vieux Loulou qui devient chanteur à succès et est invité sur le canapé rouge de Michel Drucker). Et surtout, ce qui m'a énormément agacée est le fait que leur petite bande de nantis semble ne jamais se mêler aux autres, comme s'ils étaient supérieurs, formidablement différents. Une vraie bande de sales gosses, en fait.



Le style utilisé par Jeanne pour écrire son fameux journal est souvent plus proche de celui d'une ado en furie que d'une respectable mamy de 81 ans.



Dans le thème des maison de retraite et des vieux qui ne sont pas encore vraiment vieux, j'ai lu beaucoup mieux.



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Les Imbéciles heureux

J’avais beaucoup aimé « Les sales gosses » et j’ai adore cette nouvelle lecture. L’auteure nous fait passer par toute une palette d’émotion. Tout s’y mêle joie, tristesse, bonheur… L’écriture est toujours aussi fluide et une fois lancé dans la lecture on est vite pris dans l’histoire. Les personnages sont attachants et émouvants et on prend énormément de plaisir à suivre leurs péripéties. Charly Menetrier McGrath arrive à nous faire sourire même avec un sujet grave qu’est la perte d’un être cher.

Quel plaisir de retrouver Jeanne et sa bande d’amis de son premier roman. Encore un énorme coup de cœur et autant dire que j’attends le troisième roman de l’auteur déjà impatiemment !

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Les sales gosses

J’ai déjà lu quelques livres dont les protagonistes sont des personnes du « troisième âge ». J’avoue trouver cela rafraichissant et ce livre n’échappe pas à ce sentiment. J’aime que nos ainés soient mis à l’honneur, leurs expériences sont en effet source d’inspiration. Jeanne est une sacrée mamie, dans la première partie, elle va simuler la démence pour rendre chèvre ses proches qui l’ont lâchement abandonné dans cette maison de retraite! Mais elle a occulté certains éléments de ce déménagement. Cette partie est vraiment très rigolote et sympathique et amène vraiment des scènes cocasses. Puis Jeanne va découvrir que son nouveau lieu de vie peut avoir du bon. En effet un petit groupe de personnes âgées encore indépendantes vont se rapprocher d’elle et lui apporter une seconde jeunesse mais aussi lui permettre de se révéler. Elle qui n’a vécu que pour ses proches, va à 81 ans vivre pour elle. Ce petit groupe va faire en sorte qu’ils affrontent chacun leur tour leur plus grand regret.La nostalgie peut alors prendre le dessus, certains passages sont assez émouvant.



Ce livre aborde la difficulté de l’indépendance de nos ainés et pour leurs proches de les accompagner sans les délaisser, tout cela sur un ton léger et agréable. L’autrice nous permet aussi de nous interroger sur notre propre vie surtout en tant que femme, s’accomplir tout en étant mère et épouse. Une source d’introspection.



Oui, certains passages sont légèrement incohérents et vont un peu loin. Pour autant cela reste un roman très agréable à lire, léger et qui fait du bien et c’est ce qu’on demande à ce genre littéraire.
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Les sales gosses



Je recopie la 4e de couverture (le dos du livre) ici :



"Jeanne a été placée en maison de retraite par ses enfants. Et le pire, c'est que chacun se renvoie la balle pour déterminer qui a été à l'initiative de cette mascarade.

Elle a beau avoir 81 ans, une ribambelle de petits-enfants et des tonnes de carnets noircis au fil du temps, preuves de son (très) long passage sur Terre, elle n'a pas dit son dernier mot. Son plan : simuler la démence et les rendre tous dingues.

Sauf que, ce lieu dans lequel elle ne voyait qu'hostilité va lui révéler bien des surprises...

En prenant part, d'abord sur la pointe des pieds, puis avec une ardeur qu'on ne lui connaissait pas, aux rendez-vous mensuels d'une clique de pensionnaires plus agités qu'une colonie de vacances, Jeanne va réveiller des pans de sa personnalité qu'elle pensait à jamais enfouis : la curiosité, l'espoir... et surtout : l'audace. Qu'on se le dise : au " jeu des regrets " de l'avant-dernier vendredi du mois, rien n'est jamais perdu."







J'ai lu ce livre sans a-prioris, il est décrit comme "feel good book" (livre qui fait se sentir bien), je me disais que peut-être, ça pouvait être un bon livre pour l'été. Le style est un peu artificiel, c'est mon ressenti, mais la première partie, dans laquelle Jeanne, 80 ans, fait semblant de perdre la boule, c'est assez amusant.



Mais. Mais cette femme, décrite comme mère et grand-mère accomplie, qui n'a pas d'amis parce qu'elle a consacré sa vie à feu son mari, puis à sa famille, devient par l'opération du Saint Esprit une femme adulée par un petit groupe d'octogénaires de la maison de retraite où elle a été placée. Cette invraisemblance n'est que la première de tout le livre. Elle en parle, deux jours après avoir fait leur connaissance, comme "ma bande". Ou "Ce cher Loulou". Ce Loulou qui rêvait de chanter dans les années 60, qui est appelé par l'Olympia pour remplacer la première partie d'un concert de rap. Donc là, il chante, et devient un phénomène pour la région, puis la France, et cette "petite bande" est même invitée chez Michel Drucker, dans "Vivement Dimanche".



Il y a tellement d'incohérences dans le récit que j'ai fini par ne plus les noter. Il y a des histoires de famille, des histoires de secrets, de vagues amourettes pour dire qu'à cet âge on peut encore aimer (ça doit être ça, le "feel good"). Une chose qui m'a agacée au plus haut point, c'est l'appellation du directeur de la Maison de Retraite. À longueur de temps "il faut demander à Monsieur Boris", "Monsieur Boris a été mis au courant que.."..... Mais ! Même pas Mr, MONSIEUR BORIS en toutes lettres. Si ça ne vous fait pas penser à un nom de proxénète lié à la mafia albanaise, je veux bien être pendue.



Cette petite bande de trois hommes et deux femmes se met à sortir, aller dans les plus grands restaurants, les meilleurs salons de thé, se fait des soirées à la maison de retraite dans la chambre de Jeanne, et ils boivent tous comme des trous. Ils font des voyages, sur les traces de leur passé, et d'un coup semblent avoir plus d'énergie que leurs enfants de 60 ans. Je trouve aussi que les personnages secondaires sont à peine ébauchés, les décors également, on a grand mal à situer les évènements.



En fait, l'auteur a été primée par e-crire de AuFéminin, pour une nouvelle, qui était juste le départ de ce livre. Elle l'a reprise et développée, mais c'est trop artificiel, incongru, ds incohérences, le langage également est ampoulé lorsque Jeanne ou l'un de ses amis parlent, et d'un coup on lit : "Quelle bande de cons" ou "Espèces de crevards".... c'est quite shocking.



Voilà, vous avez mon avis, c'est une histoire assez humoristique et pleine de tendresse pour ceux qui arrivent à passer au-dessus du style et des incohérences. Par contre, pour moi, je trouve ça.... (nul).











Les sales gosses - Charlye Ménétrier McGrath editions Fleuve, mai 2019, 262 pages, 17,90€
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Les Imbéciles heureux

Un livre rajouté sur les recommandations d'une #VendrediLectrice.

Je m'attendais à un livre un peu plus drôle et avec un peu de développement personnel.

Je n'avais jamais lu cette autrice.



C'est en fait l'histoire d'une bande d'amis de lycée nommée les Imbéciles Heureux.

Une fois adultes, tous ne sont pas restés en contact.

Des bandes, dans la bande se sont formées.

Un jour, un événement va se produire et 18 mois plus tard, déclencher chez l'un d'entre eux, le besoin de se réunir comme à l'époque.

Cette décision aura pour conséquences des changements de vie, de parcours, d'envies chez ses acolytes.

Les souvenirs vont ressurgir, forcément, dont le sujet lancé par Camille à l'époque "C'est quoi pour toi le bonheur ?".



En lisant ce livre, j'avais la chanson de Christophe Maé dans la tête "Il est où le bonheur ?"

Le début est quand même triste et les souvenirs tristes ou joyeux de ma propre vie, ma bande à moi, ont évidemment ressurgis à leur tour.

Un livre qui me laisse un goût de spleen.





Alors, le bonheur c'est quoi pour vous ?

Pour ma part, c'est Charly, Pierre, Thierry, Monique, Alexandre, Maryline, Valérie, Junior, Jacky, J-P, Myriam, Adeline, Béatrice...

C'est une bonne lecture, un bon film, une journée de rire, un bon repas, les abeilles qui reviennent à la ruche, les pattes chargées de pollen avec leur bourdonnement si agréable. C'est une journée qui s'est passée sans indicent grave.

Il faut savoir profiter des petits moments de chaque jour car on ne sait pas ce qui peut advenir demain.

Carpe Diem en somme.
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Les sales gosses

Octogénaire très dynamique, Jeanne, vient d'être placée par ses enfants en maison de retraite. Elle ne décolère pas et décide de faire tourner ce petit monde en bourrique. Elle s'amuse bien.



Un jour par un heureux concours de circonstances, Jeanne va faire la connaissance d'une bande d'octogénaires, ils profitent à fond de ce que la vie peut encore leur offrir... la joie, l'amour, l'amitié, de tout petit bonheur comme être ensemble et partager un bon repas.... Ils rient, ils pleurent, ils passent de bons moment...



Mes amis lecteurs, venez rejoindre cette bande de joyeux lurons, et écoutez les messages cachés :



- Profitons de la vie, tant qu'il est encore temps, il n'y a pas d'âge pour s'amuser, et aimer.








Lien : https://monjardinleslivres.b..
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Les Imbéciles heureux

Bof !



Une lecture facile, sans prise de tête ; des personnages plutôt guimauves avec des vies plan-plan ; des enfants que l’on n’entend pas et une situation unique qui mène l’ensemble des protagonistes à une réunion souvenir ou plutôt, une réunion d’adieu à celui qui est parti trop tôt.



Il y a un drame, le drame absolu, le fil conducteur ; il y a du rythme, les jours qui défilent ; il y a des bons sentiments, les amies pour la vie ; il y a les habitudes, goûter, jeux, bain, lecture, dodo ; il y a de l’amour, la mamy des contes de fées ; il y a la vie, les choix et puis, c’est tout et c’est un peu court.



Bon, un mélo-psycho-gnangnan à souhait qui se lit sans plus.
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Les sales gosses

Je dois avoir un vrai problème avec les romans concernant les personnes âgées en maison de retraite parce que : j'adore ça !



Honnêtement ce livre m'a fait pensé à beaucoup d'autres sur le même thème, mais quelle lecture agréable !

Frais, dynamique, drôle et touchant, c'est mon deuxième roman de cette auteure et cela me conforte sur le fait que j'aime réellement ses histoires et son style d'écriture.



Un chouette roman pour passer un bon moment !
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Les Imbéciles heureux

« N’attends pas que la roue tourne, tourne-la ! »



Une histoire d’amour, de décès, de deuil et d’amitié. Le titre était alléchant ; la couverture pastel, attendrissante ; mais ça s’arrête là. J’ai baillé pendant toute ma lecture. Je ne me suis attachée à aucun personnage. Les descriptions sont longues et les changements de chapitres, trop brutaux. L’idée pouvait être bonne, mais me semble, par ailleurs, beaucoup trop légère pour écrire un roman. Il n’y a pas vraiment de péripéties, pas vraiment d’obstacles. Juste des personnages qui vivent leurs vies et qui souhaitent se retrouver une nouvelle fois, comme à l’époque de leur adolescence et re-créer ce groupe de potes « Les Imbéciles Heureux ». Tout cela tournant autour de l’histoire d’amour tragique de Florence et Charly.



Il va aller rejoindre la pile des livres à donner. Sans doute trouvera-t-il un nouveau propriétaire qui saura lui trouver des qualités.
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