Citations de Chitra Banerjee Divakaruni (175)
Pour qu'il y ait une victoire, il faut un perdant. Pour qu'une personne voie ses vœux exaucés, nombreux sont ceux qui doivent abandonner les leurs. [...] le temps t'enseignera ce que tu refuses d'apprendre de tes amis.
[...] les attentes sont comme des pierres dissimulées sur ton chemin... elles te font trébucher.
Les innocents ne sont-ils pas les victimes favorites de la souffrance?
[...] le pouvoir d'un homme est comme la charge d'un tauteau, alors que le pouvoir d'une femme se faufile comme un serpent cherchant sa proie. Apprenez à connaître les propriétés de votre pouvoir. Car si vous ne l'utilisez pas à bon escient, il ne vous donnera pas ce que vous attendez de lui.
Un homme pétri de bonnes intentions, disait souvent Dhai Ma, est toujours plus dangereux parce qu'il croit à la légitimité de ce qu'il fait. Je préfère les honnêtes vauriens !
Quand nous renonçons à un désir, nous devons en trouver un autre à quoi nous raccrocher de toutes nos forces – sous peine de mourir.
Parfois une douleur est si violente que la seule façon d’y survivre est de porter toute son attention sur quelque chose dont l’immensité va bien au-delà de la souffrance humaine.
L’amour survient, et les miracles existent.
Tout être humain a un cœur, mais parfois le sort ne nous permet pas de nous en apercevoir. Et chaque cœur, même le plus dur, a un point faible. Si tu le frappes à cet endroit, il éclate.
Il est dit dans les vieilles légendes que, lorsqu’un homme et une femme ne se quittent pas des yeux, comme ce fut notre cas, leurs esprits se mêlent. Leur regard est une corde d’or qui les lie l’un à l’autre. Même s’ils ne doivent plus jamais se rencontrer, chacun transportera toujours avec lui une parcelle de l’autre. Ils ne pourront jamais s’oublier, ni être totalement heureux.
Je me dois. Ce n'est pas une idée qui nous serait venue à l'esprit à Calcutta. Je le dois à mes parents, oui. A mes ancêtres. Mes beaux-parents. Mes enfants. Les professeurs, la société, Dieu. Mais à moi-même ? Pourtant, avec quelle facilité Anju prononce-t-elle ces mots ! Et moi, qu'est-ce que je me dois ?
"(…) depuis quand te préoccupes-tu de ce que les gens murmurent ?"
"Je pourrais pleurer, si je croyais que pleurer pouvait aider".
"Quelle idée charmante, "nouveau" et "incertain". J'aimerais en dire autant de ma propre vie."
"Si vous me dites votre nom, peut-être saurai-je qui vous êtes.
- Est-ce si facile de savoir qui on est ?"
"La magie la plus puissante gît au coeur de nos vies quotidiennes, feu intermittent, si seulement nous avions des yeux pour voir."
Je voudrais lui demander ce qu'on peut faire pour capturer un bonheur vagabond, mais nous sommes arrivés à la grille et, là-bas, au bout de l'allée délabrée, sous le marbre craquelé de la voûte d'entrée, je vois les mères qui m'attendent, le visage tendu et ardent comme une lampe qui clignote dans la tempête
Partez chercher la conque et revenez aussi vite que possible. Et surtout, ne vous mêlez pas aux événements, heureux ou malheureux de ce monde. Et dépêchez-vous. En ce moment, la forme de la Vallée, parce qu'elle est neuve, est malléable. Je peux faire en sorte qu'elle le reste - mais pas pour longtemps. Dans sept jours, l'Univers va se contracter autour de cette forme. Et la conque elle-même ne pourra peut-être plus rien
Les humains étaient vraiment fous de parcourir le monde pour essayer de comprendre l’histoire. Les plus anciennes histoires de l’univers étaient là, sous mes omoplates, et au-dessus de ma tête, c’étaient le ciel et la terre.