Son utilité : Notre flore intestinale constitue un organe à part entière par sa composition et son importance pour notre santé/vitalité. Elle est la garante d'une bonne immunité. Mais il faut bien comprendre que tout comme nous n'avons pas la même couleur des yeux ou de cheveux, nous ne possédons pas le même système immunitaire. La flore intestinale se répartit en flore dominante, sous-dominante, et fluctuante. Chaque individu héberge de nombreuses espèces de bactéries. Il a ainsi été répertorié 150 à 200 espèces différentes dont un tiers est commun à tous. Les deux tiers restants sont donc propres à chacun et cela pour les trois différentes catégories de la flore.
Toute vérité passe à travers trois étapes :
Elle est tout d'abord ridiculisée.
Ensuite, elle est violemment contestée.
Finalement, elle est acceptée comme évidente.
Arthur Schopenhauer (1788-1861)
Chaque individu possède un profil personnel de son microbiote intestinale et sa diversité dépend de plusieurs facteurs, notamment génétiques, alimentaires et environnementaux. Chaque fois que l'équilibre de ce microbiote est rompu, on parle de dysbiose, il en résulte ainsi de nombres pathologies dites nombreuses.
- Le syndrome du côlon irritable.
- Des MICI (maladies inflammatoires chroniques de l'intestin)
- Différentes allergies et/ou intolérances.
- Une fatigue chronique inexpliquée.
- Des douleurs diverses comme dans la fibromyalgie ou le SPID (syndrome polyalgique idiopathique diffus.)
La relation est étroite également entre ce microbiote et le syndrome métabolique avec son cortège de pathologiques dite de civilisation comme l'hypertension artérielle, le diabète, l'obésité... Les facteurs déséquilibrants sont :
- Une alimentation inadaptée à nos milliards de cellules.
- Des mauvaises conditions durant les repas: manque de mastication, prise trop importante de liquide, discussions intempsives sur des sujets qui irritent.
- Le stress.
- La prise d'antibiotiques ou d'autres médications.
On comprend aisément ce qui peut se passer si le système neurovégétatif est en dysharmonie parce que le système hypothalamique est lui-même déréglé par un stress intense et répété ou mal géré. Ce dérèglement peut engendrer des métabolismes interrompus, une grande source d’acidité rompant ainsi l’équilibre acido-basique.