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Citations de Christian Jacq (1608)


Prompte, Gine Schrott-Olius apporta un alléchant plateau apéritif : du vin blanc du Valais, du saucisson au poivre de la Gruyère, des petits carrés de fromage d'alpage. Une mise en bouche à laquelle Higgins ne résista pas.
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les pains d'encre ont une manière première essentielle dans notre pays ; sans eux pas d'écriture, et sans écriture, pas de civilisation !
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Les chats, les chiens, les lézards et moi on s'est toijours entendu au quart de tour; les autres bêtes aussi d'ailleurs. Et dure qu'il y a des imbéciles qui critiquent les gens qui luttent pour protéger les animaux de la cruauté des hommes! C'est en torturant les animaux qu'on prépare la destruction d'une autre bête, l'homme, dont la disparition ne me causera aucun regret.
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En son for intérieur, il comprenait que le comportement de certains individus, par trop sordide, déclenchât l'envie de tuer chez leurs proches. Mais comment pouvait t'on être corrompu au point d'assassiner un animal?
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Un état dont les archives n'étaient pas correctement tenues n'avait aucune chance de durer.
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Le mot "hiéroglyphe" n'est pas égyptien ; il s'agit d'un terme grec formé de hieros "sacré", et de gluphein, "graver".
Autrement dit, les Grecs ont considéré les hiéroglyphes comme une écriture sacrée et gravée, ou bien comme une gravure du sacré, ce qu'elle est effectivement.
(page 25)
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- L’hésitation n’est plus de mise, Abilée. La Basse-Egypte fait partie du royaume que m’a confié Amon, elle ne doit pas rester entre les mains des rebelles. Mais l’épreuve risque d’être rude…
- Partout où tu les emmèneras, Majesté, ils te suivront. Ils savent que tu es le fils de la lumière, le frère du fleuve et le serviteur de Maât. (P. 343)
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L’essentiel, c’est que vous soyez tous réunis. Si longtemps après, je ne m’attendais pas à vous retrouver vivants et en bon état ! L’appât du gain, ça conserve.
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Higgins, conformément à ses habitudes, commença à déambuler ; il aimait s'imprégner de l'atmosphère d'un lieu, noter mille et un détails, et s'arrêta devant une tapisserie représentant le départ d'une chasse à courre.
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C’est au cœur d’un soleil intérieur que nous pouvons appréhender les vérités de la religion atonienne ; c’est dans ce sanctuaire que nous introduit la pensée d’Akhenaton, vibrante de chaleur fraternelle, délicatement ciselée par les mille couleurs de la nature.
Akhenaton nous convie à communier avec tout ce qui vit, à faire nôtres la respiration de la fleur, le mouvement rythmique de l’eau, la joie instinctive de l’animal ; il nous convie à reconnaître partout la main de Dieu, à participer consciemment à son œuvre.
Akhenaton continue à vivre en chaque homme.
Son expérience fut une tentative sincère de percevoir l’Éternelle Sagesse et de la rendre perceptible à autrui; c’est pourquoi il nous indique une voie royale, ouvrant un univers où la vie renaît sans cesse à elle-même.
Selon les magnifiques expressions de la poésie amarnienne, Akhenaton régnerait jusqu’à ce que le cygne devienne noir et le corbeau blanc ; comment mieux exprimer que la pensée d’Akhenaton est immortelle et qu’il est :
Le beau prince,
L’élu du soleil,
Roi de Haute et de Basse-Égypte,
Vivant dans l’Harmonie universelle,
Seigneur du Double Pays,
Bel enfant du vivant Aton
Dont le nom demeurera à jamais.
(page 250)
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Les Amarniens apprennent à redécouvrir le monde.
Ils prennent conscience que la nature est la plus belle œuvre du Créateur, que le sage parle la langue des oiseaux et s’entretien avec l’âme du végétal.
Akhenaton écrit des poésies symboliques où son cœur bat au rythme du cœur de Dieu ; que chacun, recommande-t-il , soit sensible au mouvement sacré que composent le jour et la nuit, que chacun s’éveille avec le soleil divin et fasse l’expérience de la méditation lorsqu’il disparaît.
Pour assimiler la vérité d’un nouveau jour, le fidèle doit d’abord se purifier, accomplir les actes rituels qui le rendront réceptif au Seigneur.
(page 246)
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J'ai tellement envie de vivre, lui avoua-t-il en caressant son corps splendide, j'ai tellement envie de t'aimer jusqu'à ce que le grand âge nous emporte vers l'autre rive, si unis que même la mort ne parviendra pas à nous séparer.
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Ce que j'éprouve pour vous ressemble à tous les soleils. Un sentiment à la fois exaltant comme celui de l'aube qui redonne la vie, brûlant comme celui de midi et doux comme celui du soir. Dès que j'ai eu la chance de vous voir, je vous ai aimée.
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Le roi asexué n’est-il pas l’image magnifique de l’unicité divine ?
Pharaon est à la fois homme et femme, représentant le principe unique qui existe avant la séparation des sexes.
ainsi Akhenaton réussissait-il, par le biais de l’art, à exalter une idée force de la spiritualité égyptienne.
Songeons, par exemple, au dieu Ptah, patron des artisans.
Il est désigné comme créateur androgyne, à la fois mâle et femelle, Père des pères de tous les dieux, mère qui donne naissance aux divinités.
D’autres grands dieux créateurs de l’Égypte, Atoum et Amon, sont également androgynes, leur œuvre jaillissant de l’absolu avant l’apparition du masculin et du féminin.
(page 32)
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Face à Dieu, Akhenaton est le serviteur le plus attentif, le plus humble, le plus recueilli puisqu’il doit percevoir l’inconnaissable, voir l’invisible.
Face aux hommes, Akhenaton est splendeur et toute-puissance, il est l’incarnation de Dieu dont il propage l’influence bénéfique.
(page 247)
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La civilisation égyptienne est l’une des plus extraordinaires aventures de l’esprit et de la main.
Qui, en contemplant temples et pyramides, stèles et statues, n’a pas été émerveillé et ne s’est pas interrogé sur la signification de telles œuvres ?
A l’évidence, la puissance de Karnak et la sérénité de Louxor ne se réduisent pas à en esthétisme gratuit mais répondent à des recherches spirituelles et symboliques qui s’expriment dans l’art égyptien avec un rare bonheur.
(page 11)
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Aton possède un « attribut » symbolique très caractéristique, à savoir de grands rayons solaires qui se terminent par des main.
Or, cette représentation est déjà présente sur une stèle de Gizâ, datant de l’époque d’Aménophis II.
Fait plus extraordinaire encore, on connaît un texte disant d’Amon-Rê : « Tu es l’Unique, tu possèdes de nombreux bras, tu diriges tes bras vers ceux que tu aimes. »
(page 152)
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L’idée du « monothéisme » ou, plus exactement, d’un Principe unique, est largement suggérée par des textes comme les Litanies de Rê.
Dans un hymne à Amon, on peut lire ces phrases magnifiques : «  Tu es l’Unique, qui a créé tout ce qui est, Unique restant dans son unité, qui crée les êtres… »
(page 152)
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Mais Akhenaton n’est pas seulement un homme politique.
Sa foi vécue l’entraîne vers une vision incomparable de la divinité, une vision qu’il a su exprimer avec une remarquable précision.
Pour Akhenaton, Aton est un principe divin invisible et intangible, parce que personne ne peut se l’approprier ; il est omniprésent, parce que rien ne peut exister sans lui.
Par la clarté bienfaisante du soleil, Aton se manifeste à l’humanité dont il est à la fois le Père et la Mère.
Aton a également la possibilité de révéler ce qui est caché.
Aton apparaît comme un formidable « noyau » d’énergie, une force créatrice qui se manifeste sous d’innombrables formes.
Illuminant à la fois le monde des vivants et celui des morts, il est cette Lumière incréée qui éclaire l’esprit humain.
(page 158)
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C’est sans doute l’un des enseignements les plus riches de la spiritualité amarnienne ; le couple royal est sacré, parce qu’il est le seul intermédiaire entre Dieu et le peuple égyptien.
Pour qu’Aton ne reste pas une idée abstraite confinée dans le monde des dieux, il est nécessaire qu’un roi et une reine rendent sa puissance sensible à l’univers entier.
Les volontés du Créateur « passent » par le couple, la vie qu’il accorde à l’humanité ne peut être transmise que par le couple.
Les représentations où l’amour conjugal occupe la première place ne sont donc pas gratuites ; elles ont une portée théologique très nette, voulant démontrer que l’amour vécu par le couple offre la voie à une réalisation harmonieuse de la communauté égyptienne dans son ensemble.
(page 118)
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