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Les enquêtes de l'inspecteur Higgins tome 3 sur 52
EAN : 9782268004877
223 pages
Les Editions du Rocher (01/10/1986)
3.59/5   141 notes
Résumé :
La nuit de Noël, le froid,un manoir perdu au cœur de la vieille Angleterre. Un étrange musée peuplé de chefs-d’œuvre rassemblés par un aristocrate excentrique, mort dix ans plus tôt.
Une mort suspecte qui appelle la vengeance et en annonce d'autres, celles de ses hôtes invités à connaître son testament.
Parmi eux, l'ex-inspecteur-chef Higgins, ami du Lord défunt. Son cadeau de Noël ? Trois crimes, et la mort qui rôde.

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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 141 notes
Meurtres dans un manoir anglais, un soir de Christmas.

À cause d'un message reçu annonçant un meurtre, l'inspecteur Higgins et le superintendant Marlow se rendent dans un manoir au fond de la campagne. D'autres invités arrivent, conviés pour la lecture du testament d'un homme mort il y a dix ans. Tous espèrent hériter, car le Lord était un grand collectionneur et avait amassé des trésors.

Et il neige, une tempête bloque bientôt les convives dans le château. S'il s'était déplacé pour résoudre un meurtre, Higgins sera impuissant à empêcher que d'autres crimes se produisent dans ce huis clos hivernal. Pas facile de faire une enquête à la lueur vacillante des bougies et sans aucun outil scientifique.

Bien sûr, c'est un tantinet incroyable : ce majordome fidèle au poste dix après le décès du maître et ces morts qui sont toujours immédiates (comme s'il était facile de poignarder quelqu'un dans le dos!). C'est une lecture facile, avec en prime le décor hétéroclite du manoir qui fait voyager autour du monde.

Un Noël de plum-pudding, sans Santa Claus, mais avec la mort en cadeau.
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Envie d'un polar qui a des ressemblances avec ceux d'Agatha Christie ?
Ces trois crimes de Noël se lisent avec facilité et plaisir mais il ne faut pas en attendre grand-chose d'autre.
L'inspecteur Higgins reçoit par la poste des pages d'un journal intime l'incitant à penser qu'un crime va être commis durant la nuit de Noël dans un manoir anglais.
Grâce au titre, on sait déjà qu'il y aura trois meurtres (bonjour le suspense !) et pour le reste, impossible pour le lecteur de deviner qui a fait quoi, vu que l'auteur ne nous donne pas tous les indices au fur et à mesure de l'enquête mais révèle seulement à la fin que soit-disant untel a dit ci ou qu'un autre a fait ça sans avoir pris la peine auparavant de laisser des indices pour le lecteur curieux et avide de deviner le nom du ou des coupables.
L'ambiance d'une froide nuit de Noël dans un manoir isolé est bien décrite et le tout se laisse lire avec grand plaisir, mais ça ne restera pas longtemps dans ma mémoire car le style est quelconque et les personnages sont tous antipathiques dès le départ.
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Higgins, accompagné du superintendant Marlow, se rend à Lost Manor, sur l'invitation un peu particulière du défunt propriétaire dont la mort dix ans plus tôt pourrait ne pas avoir été naturelle. C'est là, à Christmas, que doit être lu le testament du défunt, en présence du notaire et des membres de sa famille dont l'assassin présumé. Mais ce n'est pas la richesse que le Père Noël a apporté dans sa hotte, ce sont trois crimes, trois crimes de Noël.

Christian Jacq nous offre une nouvelle partie de Cluedo dans un manoir isolé par la neige et accueillant pour Noël des personnages hauts en couleurs et tous aussi suspects les uns que les autres. Higgins devra démêler le vrai du faux pour arrêter le cycle de meurtres qui s'est installé et qui décime un à un les convives.

"Les trois crimes de Noël" est le troisième roman policier que j'ai lu de Christian Jacq et je suis toujours autant partagée. D'un côté, j'apprécie toujours autant ces parties de Cluedo, un lieu souvent isolé, un crime, une série de suspects et une confrontation finale sur la modèle de la reine du genre, Agatha Christie. Mais de l'autre, j'ai du mal à adhérer au personnage de Higgins, pourvu de toutes les qualités et d'aucun défaut. Higgins est le plus intelligent, Higgins est le plus malin, Higgins est le plus sage, Higgins a tout vu, tout lu, tout compris, Higgins a voyagé dans le monde entier etc. Sa personnalité est encore plus accentuée à côté de Marlow qui, bien que superintendant, passe pour un parfait crétin.
Autre déception, j'ai trouvé la fin assez confuse par rapport aux deux premiers tomes où les coupables et leurs motivations étaient clairement identifiés. Cette fois-ci, j'ai un peu perdu le fil ce qui m'a assez frustrée. C'est comme regarder un bon film et ne pas comprendre la fin.

Dans l'ensemble c'est un bon livre, divertissant mais sans plus. Ses défauts prennent trop souvent le pas sur l'intrigue. Les personnages gagneraient à être moins dans la caricature. C'est dommage car les ingrédients pour faire un bon roman policier classique sont réunis.
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Pour ce Christmas, l'inspecteur Scott Marlow pensait passer une soirée paisible chez son ami, l'ex inspecteur chef de Scotland Yard Higgins. Mais voilà que ce dernier le traîne (comme Poirot traine Hastings) dans le vieux manoir de Lost Manor, attiré là par une page du journal intime du défunt Lord James Rupert où se dernier a écrit qu'il craignait pour sa vie.

Seulement voilà, le meurtre a eu lieu il y a … 10 ans. Et aujourd'hui, 10 ans jour pour jour après la mort du vieux Lord, a lieu l'ouverture du testament.
Sont réunis à Lost Manor une tripotée de cousins plus louches les uns que les autres, mais qui espèrent tous mettre la main sur le magot :
- le baron Hyeronimus Breakstone et la comtesse Arabella von Rigelstrand, numismate et peintre de renom, nobles et snobs comme il se doit ;
- le brillant docteur Fitzgerald et sa femme Thereza, une asiatique très discrète et bigote ;
- Adonis Forsyte, chasseur de fauves et fort en gueule ;
- Kathryn Root, notaire en charge du testament,
et bien sûr Adelbert Tilbury, majordome qui, depuis 10 ans, respecte à la lettre les volontés d'un mort.
Une tempête vient bloquer tout ce petit monde dans le manoir.

Que dire… j'ai été très déçue de ma lecture. Je recherchais un huis clos à l'ambiance rappelant Agatha Christie. Hélas, n'est pas la reine du crime qui veut. On sent une énorme inspiration mais malheureusement, j'ai trouvé que le contenu ne suivait pas.

Les personnages sont très caricaturaux, réduits à une marotte censée les représenter (pour que nous les distinguions plus facilement ? ) : le notaire fume, le baron joue avec sa bague, l'asiatique est soumise..

Le déroulement des faits est assez plat (une succession d'interrogatoires, mais Higgins ne fait rien pour empêcher de nouveaux meurtres alors même qu'il a remarqué des choses). le dénouement me paraît clairement tiré par les cheveux  (la révélation, mais surtout la réaction des personnages, verse dans le grand-guignolesque)

Je trouve également que l'on manque d'indices pour mener l'enquête de notre côté, des éléments utilisés par Higgins ne nous avaient pas été révélés. Sa façon de faire « avouer » leurs mensonges aux différents suspects est aussi, à mon goût, assez grossière.

Heureusement, ce roman comporte beaucoup de dialogues, n'est pas très long et se lit assez vite. Je ne suis pas sûre que je l'aurais terminé sans cela. Je sais déjà que je ne réitèrerai pas l'expérience avec l'Inspecteur Higgins.
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Adolescente, j'avais lu plusieurs enquêtes de l'inspecteur Higgins avant de trouver que c'était vraiment, vraiment trop répétitif. La curiosité m'a amené à avoir l'autre jour celui ci dans les mains et à redonner une chance à cette série, mais ce n'est définitivement pas quelque chose que je risque de recommencer, quand tant de polars plus intéressants sont écrits chaque année.
Déjà, à l'époque, je trouvais Higgins pas si doué que cela et les enquêtes tirées par les cheveux. Il avait toujours un ami bien placé pour lui donner les renseignements nécessaires et bien même dans celui ci où, isolé par le blizzard; il ne peut utiliser cette carte, il a par miracle bien rangé dans son cerveau les connaissances nécessaires et pas spécialement crédibles. Les personnages sont comme dans mon souvenir: plus une collection de petites marottes censées les distinguer les uns des autres qu'autre chose. Je suppose que c'est censé les faire passer pour haut en couleur mais pour moi, ils semblent surtout creux. Et ne parlons pas du personnage asiatique, qui commence le livre discrètement mais se révèle une horrible collection de clichés sur son continent d'origine!
Il y a tant d'autres auteurs qui se sont essayés au genre polar que j'irai désormais chercher ma moisson de cadavres ailleurs.
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Aux murs étaient accrochés des dizaines de trophées : têtes d’éléphants, de panthères, de lions, de buffles, de girafes. Les yeux des animaux empaillés semblaient encore remplis d’agressivité, s’exprimant par un regard de reproche à l’adresse du chasseur qui les avait privés de vie. Scott Marlow recula d’un pas, hésitant à courir jusqu’à sa voiture et à reprendre la route vers la civilisation.
L’attitude sévère de Higgins, mains croisées derrière le dos, l’œil accusateur, mit fin à cette tentative de fuite.
– Tout à fait insolite, constata l’ex-inspecteur-chef.
Higgins, qui éprouvait une amitié profonde pour son chat Trafalgar, le seul être vivant en lequel il avait une totale confiance, avait horreur que l’on attentât à l’existence d’animaux prétendus sauvages. Comme l’avait écrit la poétesse Harriet J. B. Harrenlittlewoodrof, futur prix Nobel dont l’ex-inspecteur-chef possédait les œuvres complètes, « un tigre mangeur d’hommes fait moins de ravages qu’un banquier de la City ».
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Prisant fort peu les déplacements qui l’éloignaient de son bureau londonien et détestant la campagne, à la différence de sa vieille Bentley, ravie d’absorber un bol d’air pur, le superintendant avait l’obscur sentiment d’être tombé dans un piège. Désirant éviter la tristesse d’une soirée de fête solitaire, il avait réussi à se faire inviter à The Slaughterers, le village où était sise la demeure familiale de Higgins, pourtant peu enclin à ce genre de concessions. Mais Scott Marlow avait à peine eu le temps de franchir la porte d’entrée de la vieille demeure en pierres de taille, aux admirables proportions. Higgins était monté dans la vieille Bentley du superintendant, lui ordonnant de démarrer au plus vite et de suivre l’itinéraire qu’il lui indiquerait. Scott Marlow avait bien tenté d’obtenir quelques explications, mais Higgins s’était contenté de préciser : « une affaire criminelle ».
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Le conducteur, un personnage épais à la figure rougeaude, demeura au volant. Son passager descendit de la Bentley. Le majordome émit un jugement plutôt positif sur le visiteur qui grimpait calmement les marches du monumental perron, dessiné en arc de cercle et orné de blasons de pierre.
De taille moyenne, le visage à la fois rond et fin, la lèvre supérieure ornée d’une moustache poivre et sel taillée à la perfection, coiffé d’une casquette de bonne coupe à carreaux rouge et brun, vêtu d’un imperméable Tielocken au classicisme inimitable, l’homme s’immobilisa devant Aldebert Tilbury.
– Monsieur s’est sans doute égaré, dit ce dernier, hautain. Lost Manor ne se visite pas.
– Higgins, de Scotland Yard, se présenta l’ex-inspecteur-chef.
– Scotland Yard, répéta le majordome, interloqué. Scotland Yard… mais pourquoi être venu jusqu’ici ?
– Parce qu’un crime a été commis à Lost Manor.
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Il ne faisait que remplir un devoir au service du Yard et tenter de demeurer impeccable à ses propres yeux. Le vieux taoïste ne disait-il pas, en lissant sa courte barbe blanche : « Commettre un acte juste ou rétablir la vérité, c’est participer à l’harmonie »?

(Éditions J, p.87)
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Érigé au cœur de la vieille Angleterre, Lost Manor, conformément au désir de son propriétaire, Lord James Rupert, n’avait pas son pareil dans l’univers. La puissante bâtisse, construite au fond d’une vallée fermée, était entourée de chênes centenaires qui la masquaient aux regards indiscrets. Seul un aviateur aurait pu apprécier à son juste prix l’incroyable enchevêtrement de tours, de tourelles, de bastions, de chemins de ronde et de créneaux où se mêlaient mille et un styles, du byzantin ornementé au gothique militaire. L’architecte avait incarné dans la pierre les rêves et les mirages de Lord Rupert, infatigable voyageur qui s’était attaché à réunir en un seul lieu, à l’écart du monde, les souvenirs de ses explorations.
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Vidéo de Christian Jacq
De sa plume savante et enchanteresse, Christian Jacq fait revivre Ramsès III, le dernier grand pharaon, et nous raconte la conspiration criminelle la mieux documentée de toute l'histoire égyptienne. En savoir plus https://bit.ly/ramsesIII
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