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Critiques de Christina Baker Kline (125)
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Le train des orphelins

1929, Niamh, une petite fille de 10 ans et sa famille ont quitté leur Irlande natale pour New York, dans l'espoir d'y bâtir une vie meilleure. Car, comme dans un livre de Steinbeck "Tout le monde autour de nous partait pour l'Amérique; on disait que, dans ce pays, il y avait des oranges grosses comme des pommes de terre bintjes, des champs de céréales qui ondulaient sous le soleil, des maisons en bois propres, bien aérées, avec eau courant et électricité. Et du travail pour tous".



Mais dans un tragique incendie (dont on sait peu de choses), la famille de Niamh périt. Elle se retrouve alors à bord du train des orphelins, encadrée, avec d'autres enfants, par l'Institution catholique du Service d'aide aux enfants.



L'aide consiste à placer ces enfants dans des maisons d'accueil... ou plutôt à les céder à qui en voudra comme main d’œuvre gratuite. La condition en retour est de leur offrir le gîte et le couvert et de les envoyer à l'école. Mais en réalité, du moment que les enfants sont casés, qu'importe. Certaines familles sont véritablement épouvantables, d'autres moins...

Niamh cumule différentes familles d'accueil et adopte chaque fois une nouvelle identité, sans jamais sentir sa place nulle part. Elle est un petit bout de femme courageux qui s'adapte puisqu'elle n'a d'autres choix, à ses conditions de vie, jusqu'au jour où...



Parallèlement - comme il est en vogue dans la littérature contemporaine - nous suivons Molly en 2011, jeune ado rebelle de 17 ans qui elle aussi est placée en famille d'accueil.

Les destins de l'une et de l'autre se croiseront, mais je n'en dirai pas plus.



Mon ressenti sur cette lecture est extrêmement mitigé. En effet, nous sommes dans un livre à la Sarah McCoy, sauf que depuis, personnellement, j'ai lu plusieurs demis-douzaines de romans adoptant cette structure littéraire de l'alternance de personnages et d'époques et j'en suis clairement lassée !



D'autre part, l'histoire de Molly et les personnages qui gravitent autour d'elle, m'ont semblé caricaturaux et je ne m'y suis pas attachée, voire pas intéressée.



J'ai trouvé réellement dommage que l'auteure ne se soit pas concentrée uniquement sur l'histoire de Niamh qui a une certaine profondeur mais qui aurait pu être davantage creusée.



Et puis il y a le final que j'ai trouvé plutôt bâclé et peu crédible...



Certes ce n'est pas une lecture où l'on s'ennuie, mais je sais d'avance qu'elle ne me laissera pas de souvenir précis ou ému.

Un regret donc pour ce livre qui manque de charme.

Un petit trois étoiles.
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Le train des orphelins

Note historique dans le résumé du livre : "Entre 1854 et 1929, des trains sillonnaient les plaines du Midwest avec à leur bord des centaines d'orphelins. Au bout du voyage, la chance pour certains d'être accueillis dans une famille aimante, mais pour beaucoup d'autres une vie de labeur ou de servitude."



Il est peut-être étrange de dire cela, mais le périple doté d'incroyables montagnes russes de Niamh est également plein de douceur. De la douceur émane de cette petite-fille plus que forte. Elle n'a que 9 ans au début du roman et à peine plus quand sa vie commence à prendre un tour "normal", et pourtant elle fait preuve d'une ténacité remarquable.

Peut-être est-ce l'époque qui veut cela, les circonstances de son existence, qui sait ? La petite-fille est loin d'en être une et pourrait alors être qualifiée de "grande dame" de part son courage.

C'est une chose que j'ai particulièrement apprécié dans ce roman. Le parcours de Niamh.



Un autre élément qui m'a touché, un peu perturbé même, c'est la manière dont était gérée la transmission d'un orphelin. Car oui, il ne s'agissait pas d'une adoption directe, les familles venaient, choisissaient l'enfant qui leur correspondait le mieux et avait alors une période d'essai. Les enfants étaient confiés contre bons soins : un toit, des vêtements, de la nourriture et un accès à l'école. Mais beaucoup d'entre eux n'ont pas eu droit à ces conditions minimales, malgré leur très jeune âge. Pourtant, même dans la plus grande misère, certains d'entre eux ont trouvé la force de s'en sortir et de déjouer leur tragique destin. De plus, les orphelins changeaient de nom régulièrement, bien souvent au rythme des familles auxquelles ils appartenaient. Ainsi, Niamh connaîtra 3 identités.



Je trouve également, que la répartition des chapitres entre les deux époques est habilement faite. Les pages se suivent, sont riches d'informations et des liens se créent naturellement. Il est difficile de s'arrêter de tourner les pages.



J'ai beaucoup aimé me plonger dans ce roman au sujet loin d'être facile à aborder. Ce livre est inspiré de l'histoire familiale du mari de l'auteure, cela la rend d'autant plus concrète et importante.

Je vous recommande les yeux fermés cet ouvrage.
Lien : https://leslecturesdetiph.wo..
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Le train des orphelins

Ce roman reprend l'histoire triste et malheureusement vraie d'enfant vendus par leurs familles au début du siècle dernier et ayant dû traverser les Etats-Unis pour aller travailler dans leurs "nouvelles familles". C'est l'histoire de ces déracinés qui nous est ici comptée.

L'histoire d'une vieille femme dont le passé revient plus que vivace et mis en perspective au présent douloureux d'une jeune adolescente sans famille qui est placée en famille d'accueil.

L'histoire est touchante, mais l'écriture peut-être un petit trop factuelle ne permet pas forcément d'entrer pleinement dans le récit.
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Le train des orphelins

Un véritable coup de cœur

Roman qui retrace la vie des orphelins aux États unis, fait méconnu . Les sentiments de détresse et d’espoir de ces enfants sont décris avec une telle sensibilité que l on ne peut pas rester insensible

Mélange de fiction et de faits réels, vous allez passer de 1929 à 2011 avec deux générations qui ont pourtant un point commun.

Une belle histoire d’amitié entre une vieille dame de 91 ans et une adolescente de 17 ans. Une lecture exquise que j’aurais bien aimé prolonger
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Le train des orphelins

J'ai découvert ce livre un peu par hasard, attirée par la couverture et le résumé.

Mollie est une jeune orpheline de 17 ans. Elle a été de famille d'accueil en famille d'accueil, c'est une adolescente révoltée et amère. Un peu (beaucoup) perdue, elle a énormément de mal à faire confiance. Un jour, désirant désespérément avoir son propre exemplaire de Jane Eyre, elle en vole un exemplaire à la bibliothèque. Elle va bien sûr se faire attraper et sera forcée de faire des heures d'intérêt général. Sa tâche sera d'aider une vieille dame, Vivian Daly, à ranger son grenier.

D'abord révoltée et faisant preuve de mauvaise volonté, Mollie va finalement se prendre au jeu, et ces deux personnages vont s'apprivoiser. Entre ces deux écorchées vives va se nouer une profonde amitié, elles ont énormément en commun, à commencer par une enfance dévastatrice.

Le nom de Vivian n'a pas toujours été celui-ci. Lorsqu'elle était jeune, elle s'appelait Niamh. Et elle était une orpheline de 7 ans, dans un train en direction de l'Ouest pour se faire reloger dans une famille rurale. Avec Le train des orphelins, Christina Baker Kline revient sur un épisode relativement inconnu de l'histoire des Etats-Unis : L'Orphan Train Movement. Sous l'influence d'une œuvre de bienfaisance et de son fondateur, Charles Loring Brace, c'est un relogement qui se veut humanitaire. Des enfants pauvres, abandonnés ou orphelins, vivants dans les rues ou dans des orphelinats surpeuplés vont être déplacés en train de l'Est des Etats-Unis jusque dans les zones rurales du Nord-Ouest, afin d'essayer de leur offrir une vie meilleure, en s'éloignant de la pauvreté, du peu de nourriture et de soin et d'aucun accès à une éducation, même partielle.

(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Le train des orphelins

L’amitié qui naît et se développe peu à peu entre Vivian Daly, quatre-vingt-onze ans, et Molly, dix-sept ans, est le thème principal de ce roman. J’ai beaucoup aimé ces deux personnages qui s’avèrent avoir beaucoup de points communs, contre toute attente, par-delà la différence d’âge et les apparences.



Molly et Vivian sont toutes les deux des orphelines et des descendantes de peuples qui ont souffert d’injustices.



Molly est une Penobscot, elle est une descendante des Indiens wabanaki. Les Penobscot habitaient le territoire qui est aujourd’hui l’État du Maine. Molly porte le prénom de « Molly Molasses, une célèbre Penobscot née l’année précédant la déclaration d’indépendance des États-Unis. »



« Molly Molasses avait vécu jusqu’à quatre-vingt-dix ans […] Non, ce n’était pas des « primitifs » comme l’attestait leur structure sociale, éminemment complexe. Bien qu’ils se fissent traiter de sauvages, même l’illustre général Philip Sheridan a dû admettre que « [les Blancs] ont pris leurs terres et se sont approprié leurs moyens de subsistance. C’est à cause de cela et en rébellion contre cet état de fait qu’ils nous ont déclaré la guerre. À quoi d’autre pouvait-on s’attendre ? » »



Tout au long de ma lecture, j’ai senti que Molly, en plus d’être orpheline, portait aussi en elle ce lourd héritage, cette colère, ce sentiment d’injustice et de spoliation.



Molly est en apparence une adolescente rebelle, condamnée pour vol à une peine de travaux d’intérêt général qu’elle effectue chez Vivian, mais elle est aussi une jeune fille passionnée, qui aime lire (elle a volé un livre Jane Eyre, héroïne à laquelle elle s’identifie) et qui a de solides convictions, du caractère : elle est végétarienne, s’intéresse à ses études lorsque son professeur M. Reed enseigne l’Histoire et la culture des Indiens d’Amérique. Il leur propose un devoir en lien avec ce sujet qui va captiver Molly et lui permettre de se rapprocher de Vivian en l’interviewant.



Vivian a dû, elle aussi, tout quitter après avoir tout perdu, comme les Indiens wabanaki. Elle est d’origine irlandaise et, d’après sa mère, les forces de la Couronne britannique, au moment de l’indépendance irlandaise, déterminées à écraser les rebelles, avaient fait sauter les lignes de train, "ce qui avait ruiné l’économie de la région." La famille de Vivian avait émigré aux États-Unis.



Devenue orpheline, Vivian a connu "le Train des orphelins" qui, entre 1854 et 1929, amenait les enfants seuls ou abandonnés dans le Minnesota ou le Kansas pour qu’ils trouvent une famille ou, à défaut de parents, un toit, de la nourriture, en échange de leur travail.



Le roman alterne les chapitres qui se déroulent en 2011 et ceux consacrés à l’enfance et la jeunesse de Vivian. D’une manière pudique, car elle a beaucoup souffert et a peur d’être submergée par des émotions qui l’empêcheraient d’être forte, de faire face, Vivian raconte à la première personne du singulier les moments marquants de sa vie.



Le récit de Vivian est poignant et, comme Molly, j’ai été émue en percevant ce qui se cachait sous la carapace de la vieille dame, qui ne s’appelait pas Vivian et a dû changer plusieurs fois de prénoms, en fonction des désirs des familles qui l’accueillaient.



« Molly sent son cœur se contracter, comme s’il était pris dans un étau. Que d’émotions cachées derrière ces quelques mots ».



En 1929, qui pouvait adopter Vivian, si ce n’est une riche famille en mal d’enfant. Ainsi, Vivian a eu enfin, après avoir connu une misère atroce, la sécurité matérielle. Mais comment être heureux, lorsqu’on porte en soi un si lourd passé ?



« J’ai quatre-vingt-onze ans et la quasi-totalité des personnes qui ont un jour fait partie de ma vie sont maintenant des fantômes », dit Vivian dès le début. Ce sera finalement Molly qui lui redonnera le goût de vivre.



Enfant, j’avais découvert l’histoire du train des orphelins grâce aux livres de Joan Lowery Nixon La Famille dispersée et La Famille réunie. C’est un sujet qui depuis m’intéresse et j’ai beaucoup aimé la manière dont l’évoque Christina Baker Kline en mettant l’accent sur l’amitié et la solidarité intergénérationnelle.



Je vous souhaite à tous un joyeux Noël! Une petite pensée pour ceux qui sont seuls, comme l'étaient Vivian et Molly avant que leurs routes ne se croisent.



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Le train des orphelins

Aujourd’hui je vous présente un roman que j’ai vraiment énormément apprécié, il était sorti en avant-première chez France Loisirs, le printemps dernier, mais depuis il est également sorti chez Belfond. J’ai enfin pris le temps de le lire, et je ne regrette absolument pas.



Le train des orphelins, c’est l’histoire de deux personnages féminins. Il s’agit de Vivian une octogénaire encore dynamique qui va prendre sous son aile Molie, une adolescente un peu rebelle, mais surtout fragile. Elles ont un point commun, elles sont toutes les deux orphelines. Vivian comprend très bien ce que peut ressentir Molie, et elle va lui faire ouvrir les yeux, sur sa vie, en lui dévoilant la sienne.



Vivian a changé plusieurs fois de nom durant son enfance. Elle est d’origine Irlandaise, et elle était arrivée à New York avec ses parents, et frères et sœurs dans l’espoir d’une vie meilleure. Malheureusement, le sort s’acharnera une fois de plus sur elle, et elle sera la seule survivante d’un incendie qui a décimé sa famille. Dans les années 20, les orphelins courraient les rues à New York, et une association a eu l’idée d’envoyer des trains vers les contrées de l’ouest pour trouver des familles à ces jeunes enfants. Si l’idée partait d’une très bonne intention, malheureusement l’association a été très vite dépassée, et s’est très vite contenté de distribué les enfants à n’importe qui, tant qu’ils en faisaient la demande. Les enfants ayant trouvés une famille aimante ont été très peu nombreux, la majorité ayant échouée dans des familles pour s’occuper des basses besognes, allant parfois jusqu’à l’esclavage, ou même la prostitution pour les jeunes filles. Une horreur !



Cette période de l’histoire des Etats Unis est méconnue du grand public, pour ma part, j’avoue que j’en ai pris connaissance il y a seulement quelques années avec La bande dessinée du même nom que ce roman, Le train des orphelins.



Vivian a donc échoué de familles en familles, travaillant très dure, avant de finir par trouver une famille digne de ce nom. Et même lorsqu’on pense qu’elle sera enfin heureuse, le destin une nouvelle fois la frappera durement.



Molie n’a bien évidement pas la même histoire que Vivian, mais malgré les années qui séparent leurs deux destins, on y retrouve des similitudes.



J’ai beaucoup aimé ce livre, les allers-retours dans le passé sont parfaitement menés. L’écriture est belle, parfois envoûtante, malgré les difficultés rencontrées par nos deux héroïnes.



Un grand roman historique comme je les aime, je vous le conseille !



A découvrir depuis le printemps 2015 chez France Loisirs ou depuis septembre 2015 chez Belfond.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Le train des orphelins

Chronique littéraire ✒

Avez vous déjà entendu de "L'Orphan Train Movement" du train des orphelins pendant l'époque industrielle à New York, l'histoire de milliers d'enfants sans parents (ou presque...) « déplacés » vers l'Ouest américain. À chaque étape du train, des familles souhaitant adopter un enfant, le plus souvent malheureusement pour obtenir un supplément de main d'œuvre jeune et gratuit. Néanmoins, certains enfants ont été considérés comme des « serviteurs sous contrat », et d'autres sont tombés entre les mains de proxénètes ou de réseaux (prostitution...), la Children's Aid Society n'ayant pas mis en place à l'origine des moyens de vérification du bien-être des enfants.

Le Train des orphelins nous raconte l'histoire de Vivian, jeune irlandaise tout juste 9 ans quand elle monte à bord de l'un de ces trains, mais aussi l'histoire à notre époque de Mollie 17 ans ado rebelle placé en famille d'accueil qui doit faire des travaux d'intérêts généraux. Elle va croiser le chemin de Vivian, toutes deux vont lier une improbable amitié, parcours si différents, mais remplie de similitudes. Je dois dire que j'ai préféré les chapitres sur l'enfance de Vivian, captivant, c'est émouvant, on ressent son malheur, la pauvreté qu'elle a du affronter, mais aussi l'espoir, l'optimisme, le courage dont elle a dû faire pour résister à tant de cruauté envers ses familles adoptives. Mollie quant à elle, est plus dans la confrontation pour trouver sa place (la quête de soi) dans cette société et dans une famille qui n'est pas la sienne, on la sent fragile, ce sentiment d'injustice, paumé pour les autres, alors qu'elle a de magnifiques valeurs, jusqu'au jour où Vivian lui ouvre les yeux sur l'amitié, la solidarité et à être fière de ses racines. Un roman dans les chapitres est vraiment touchant, des phrases que j'ai trouvé rempli de vérité de justesse.

"Les gens qui comptent le plus pour nous nous accompagnent et hantent chaque moment de notre vie, y compris les plus ordinaires. Ils sont avec nous quand nous faisons nos courses, que nous tournons le coin de la rue, que nous discutons avec un ami. Ils émanent du sol et viennent nous habiter en s'immisçant à travers la semelle de nos chaussures."

Cette part de l'histoire si peu connue est à la fois poignant mais si prenante, tous ces enfants expédiés dans le Midwest après avoir été ramassés dans les rues de New York tels des déchets, envoyés aussi loin que possible, hors de vue, comme des ordures flottant sur une barge, qu'elles vont être leurs avenirs ! (j'en ai entendu ou lu rarement, ce qui pousse à aller sur le net faire des recherches.) Des passages dont la vie peut être totalement injuste. Une écriture fluide et captivante qui m'on donnée envie de découvrir l'histoire De Vivian et Mollie leurs destins croisés jusqu'à la dernière page. Même s'il est question de séparation, il y a une jolie note d'espoir qui ressort, le courage de ne jamais baisser les bras ❤



L'avez-vous lu ? Connaissiez-vous cette part de l'histoire de ces trains qui sillonnaient les plaines de l'ouest de l'Amérique chargé d'enfants orphelins ?



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Le train des orphelins

Née en Angleterre, Christina Baker Kline a grandi dans le Maine, aux États-Unis. Auteur de cinq romans et essais, c'est avec Le Train des orphelins, inspiré de l'histoire familiale de son mari, qu'elle a véritablement découvert le succès. Le Train des orphelins est son premier roman à paraître en France. ​De l'Irlande des années 1920 au Maine des années 2000, en passant par les plaines du Midwest meurtries par la Grande Dépression, c'est un roman ample et lumineux, dans lequel s'entremêlent les voix émouvantes de deux orphelines, ballottées de foyers en foyers mais c'est aussi le prétexte pour l'auteure de revisiter tout un pan méconnu de l'histoire de l'immigration américaine.



Grâce au récit poignant de l'enfance de Vivian Daly, une vieille dame irlandaise de 91 ans, Christina Baker Kline revient sur la déportation de milliers d'enfant pauvres, maltraités, abandonnés ou orphelins, que l’on envoyait par trains entiers depuis la côte est des États-Unis vers le Midwest, entre 1854 et 1929. À l'origine de ce mouvement, un ministre méthodiste, Charles Loring Brace, qui, en réaction à l'augmentation drastique de la population d'orphelins et d'enfants abandonnés vivant dans les rues de New-York durant l'époque industrielle, a fondé la Children's Aid Society, une œuvre de bienfaisance, destinée à offrir une vie meilleure à ces enfants défavorisés en les relogeant dans des familles rurales du Midwest américain. Les orphelins de tous âges, recueillis par l'institution, étaient alors encadrés par deux ou trois adultes puis chargés dans des trains en partance pour les États de l'ouest. Ce sont ces trains, les trains des orphelins, qui ont donné leur nom à ce mouvement.



Au début du roman, l'auteure décrit très bien comment ces enfants voyageaient durant des centaines de kilomètres dans des conditions effroyables et faisaient halte dans un certain nombre de petites villes où les autorités locales avaient réuni les familles qui souhaitaient adopter un ou plusieurs enfants. Présentés sous leur meilleur jour, les enfants étaient alors regroupés, parfois dans une salle, parfois même dans la gare où ils arrivaient, puis exposés comme pour une foire aux bestiaux. Ces orphelins étaient adoptés gratuitement sous réserve qu'ils aident leurs parents adoptants dans divers travaux de la ferme ou de la vie domestique. Les adoptants, eux, n'ayant pour seule obligation que d'offrir aux enfants une vie meilleure...



«Peut-être que quelqu'un voudra de moi. Peut-être vais-je avoir une vie dont je n'aurais jamais rêvé, dans une maison lumineuse et confortable, où il y aura plein à manger, du cake tiède et du thé au lait aussi sucré que je le désire.»



«Alors que nous examinons les gens qui se mettent en file indienne et commencent à gravir les marches qui mènent à l'estrade, j'ai l'impression d'être une vache, comme celles de la foire agricole de Kinvara où mon grand-père m'emmenait.»



Bien que Christina Baker Kline se garde de tout jugement, le lecteur, lui, comprend très vite les dérives de ce mouvement qui, sous couvert d'une bonne dose de valeurs chrétiennes, avait surtout pour but de désengorger les orphelinats, vider les rues surpeuplées de New-York et les débarrasser de leurs délinquants et vagabonds. Comment ne pas s'indigner de voir ces enfants examinés et palpés comme lors d'un marché aux esclaves ! Parce que la Children's Aid Society n'avait mis en place aucun moyen de vérification du bien-être des enfants qu'elle s'occupait de reloger, on comprend que dans de très nombreux cas, il s'agissait surtout pour les familles adoptantes d'obtenir un supplément de main d'œuvre gratuite, les enfants devenant en quelque sorte des esclaves des temps modernes, corvéables à merci !



La petite Vivian, âgée de 7 ans à l'époque et tout récemment arrivée d'Irlande, raconte comment elle en est venue à embarquer à bord d'un de ces trains des orphelins, sans savoir qu'elle vivra un long et cruel voyage et sera quasiment réduite en esclavage pendant toute son enfance... C'est tout simplement révoltant !



«Qu'elle est misérable votre enfance quand on se dit que personne ne vous aime ou n'a envie de s'occuper de vous, lorsque l'on est toujours l'étranger qui contemple du dehors ce qui se passe à l'intérieur. J'ai l'impression d'avoir dix ans de plus que mon âge. J'en sais trop. J'ai été témoin du pire dont sont capables les gens, je les ai vus désespérés et égoïstes, et le fait d'avoir vu cela m'a rendue méfiante. Alors j'apprends à faire semblant, à sourire et à hocher la tête, à faire montre d'une empathie que je ne ressens pas. J'apprends à me fondre dans la masse, à ressembler à tout le monde, alors même qu'intérieurement je me sens brisée.»



Pourtant, si l'enfance de Vivian a été semée de drames et de catastrophes, son histoire aura également son lot de réjouissances.



«C'est donc dans la nature humaine de croire qu'il y a une raison à toutes choses et de se dire que mêmes les pires expériences ont une signification, si insignifiantes soit-elle ?»



Résilience, générosité et transmission sont au cœur de ce roman terriblement émouvant, inspiré à Christina Baker Kline par une surprenante histoire de famille...



Le train des orphelins est une magnifique et bouleversante reconstitution d'un épisode méconnu de l'Histoire des États-Unis. Une histoire exceptionnelle, poignante, comme un cri du cœur...
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Le train des orphelins

Une jolie critique de Melpomene125 et me voilà embarquée dans le "train des orphelins".

Un récit sur deux périodes : de nos jours où on suit une jeune ado bousculée par la vie entre deux familles d'accueil qui va devoir faire des travaux d'intérêt général chez une vieille dame, et l'histoire d'une jeune Irlandaise devenue orpheline en 1929 à 8 ans et qui va être envoyée dans le Midwest dans ce fameux "train des orphelins".

Deux orphelines, deux histoires difficiles, et un début d'amitié entre la vieille dame et la jeune fille.

Un petit bémol : la fin peut-être un peu "too much" pour moi mais en ces temps difficiles c'est bien aussi ce genre de fin.... Ne soyons pas difficiles !



Un livre agréable sur un pan d'histoire peu connu des Etats-Unis.

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Le train des orphelins

Certains chapitres sont consacrés à la vie de Niamh, orpheline d'origine irlandaise de 9 ans, qui va être envoyée dans l'Ouest américain par un des "trains des orphelins".

Elle sera successivement placée dans trois familles, les deux premières l'ayant accueillie uniquement pour obtenir une main d'œuvre gratuite...

Les autres chapitres narrent l'histoire de Molly, 17 ans, placée dans une énième famille d'accueil, jeune "délinquante" en sursis, devant accomplir 50 heures de travaux d'intérêt général chez ... Niamh.

Malgré la différence d'âge, les deux femmes vont se découvrir des points communs et une belle amitié naîtra entre elles.

Ce livre m'a beaucoup émue, j'ai apprécié cette lecture qui est aussi le rappel, certes romancé, d'une réalité historique.
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Le train des orphelins

A 7 ans, la petite Niamh doit quitter l’Irlande avec ses parents et ses deux petits frères. Ils laissent derrière eux une misère pour en trouver une autre, à New York, dans les années 20. D’autant qu’un quatrième enfant va voir le jour. Les parents ne sont pas capables d’assurer le quotidien de la famille, ils supportent très mal leur pauvreté et les conditions de vie avec lesquelles ils doivent composer. Un jour, un drame survient. Un incendie détruit leur logement précaire, seule Niamh s’en sort…



Dorothy, 9 ans, est une enfant de l’assistance publique qui a été placée en famille d’accueil. Elle devra faire face à l’adversité, à la misère, à la violence et à la bassesse humaine. Elle sera placée, comme une marchandise. Elle sera utilisée pour accomplir toute basse besogne.



Vivian vit dans une bonne famille. Elle bénéficie d’un environnement confortable, d’une famille attentive, travaille au magasin de sa famille.



Molly a fait une bêtise. elle a volé un livre. Pour cela, elle sera punie. Elle vit dans une famille d’accueil qui se passerait bien d’elle, pour qui elle est clairement un fardeau. Elle va faire la connaissance de Vivian, va apprendre son histoire, va s’accrocher à cette vieille femme chaleureuse. Elles ont tant en commun…



Une lecture fluide, très agréable. Un climat historique pesant: le crack de 1929, des enfants dont on s’est débarrassés. Ces orphelins new-yorkais emmenés en train dans l’ouest, lâchés de gare en gare comme du bétail, des conditions de vie sur lesquelles les autorités préféraient fermer les yeux pour ne plus avoir la charge de ces enfants. La mise en exergue du malheur de ces enfants, leurs conditions de relogement.



J’ai aimé la mise en parallèle des vies de Vivian et de Molly, deux générations différentes, deux origines et cultures aux antipodes, mais des valeurs communes qui perdurent et ce besoin de reconnaissance et d’amour. Deux femmes blessées, malmenées par la vie, mais prêtes à tout pour garder la tête hors de l’eau.



Pour le contexte historique, ces enfants étaient issus de la rue ou d’orphelinats surchargés des villes de l’est des Etats-Unis. Ils ont été envoyés par train (Trains d’orphelins) dans les zones rurales du nord-ouest. De gare en gare, les enfants étaient présentés aux familles potentiellement adoptante et les papiers remplis au petit bonheur sur la voie publique ou dans des théâtres. Ces enfants étaient pour la plupart examinés comme une marchandise, et emmenés pour servir de main d’œuvre gratuite. Certains ont été victimes de proxénètes. Environ 250 000 orphelins ont ainsi été déplacés sur une période d’à peu près 76 ans.


Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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Le train des orphelins

Comment l'auteur a-t-elle réussi à rendre mièvre un sujet si douloureux ?

La relation de l'adolescente et de la vieille dame est artificielle, pleine de clichés et le happy end est vraiment risible (tout le monde se retrouve et se tombe dans les bras...)

Le récit de l'orpheline du train est encore ce qui passe le mieux, on suit avec intérêt ses péripéties, jusqu'à ses retrouvailles avec Dutchy, coïncidence qu'on a du mal à avaler.

Sur le même sujet, mieux vaut sans doute lire la BD du même nom.
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Le train des orphelins

j'avais repéré ce roman il y a deux ou trois mois et sortant d'une lecture assez intense, je me suis laissée tenter.

Sans être à un rythme effrené, l'intrigue du roman se déroule avec régularité et quelques coups d'accélérateurs autour des deux destins qui sont assez parallèles : celui de Viviane autrefois Niamh orpheline irlandaise envoyée dans l'Ouest par l'un de ces trains d'orphelins en 1920 et Molly adolescente orpheline et rebelle de 2011 qui cherche sa voie.

C'est une histoire à la psychologie assez fine, bien écrite et dont les aspects tragiques mais réalistes sont compensés par les bons sentiments et les belles rencontres, les petits bonheurs et les gestes simples.

en bref : une jolie lecture sur un fait redécouvert de l'histoire étatsunienne.
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Le train des orphelins

Bon .... je suis complètement passée à côté de ce livre. ( peut-être trop "léger" après la lecture précédente ? ).



Ce roman se base sur un fait historique assez méconnu:

Entre 1854 et 1929, des trains sillonnaient les plaines du Midwest avec à leur bord des centaines d'orphelins.

Au bout du voyage , des familles d'accueil et le début d'une nouvelle vie souvent faite de servitudes.



Nous suivons 2 personnages , la jeune Molly placée de familles d'accueil en famille d'accueil et Vivian, nonagénaire, qui fut également une orpheline.

une amitié se noue entre elles deux.



La lecture est simple,et le côté historique aurait pu être plus fouillé.

Beaucoup de clichés et une fin un peu trop " happy end" à mon goût.



Roman à mettre dans la catégorie " young adult ".

J'ai de loin préféré la BD " le train des orphelins" sur le même thème.
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Le train des orphelins

Livre lu en 2016, critique faite pour la plaquette de mon club de lecture :

" L'auteur s'est inspiré de l'histoire familiale de son mari et d'un fait historique méconnu : la déportation de milliers d'enfants pauvres, abandonnés ou orphelins,

que l'on envoyait par trains entiers depuis la côte est des Etats-Unis vers les états de l'ouest américain.

De 1854 à 1929, ce mouvement a concerné plus de 200 000 enfants. Pris en charge par la Children's Aid Society, les enfants étaient relogés dans des familles.

Comme aucun moyen de vérification du bien-être des enfants n'existait, les enfants étaient souvent accueillis pour fournir de la main-d'oeuvre gratuite...



Ce roman, c'est la rencontre entre deux femmes : Molly, 17 ans et Vivian, 91 ans, toutes deux orphelines.

De nos jours, en guise de travaux d'intérêt général, Molly range le grenier de Vivian et à chaque malle ouverte, les souvenirs refont surface.

Et c'est toute l'histoire de Vivian qui nous est livrée : l'immigration de sa famille depuis l'Irlande jusqu'aux Etats-Unis, l'incendie qui détruit sa famille, le train des orphelins

dans lequel elle monte, ses différentes maisons d'accueil et la maltraitance qu'elle y subit et enfin sa vie de femme.



Des retours dans le passé bien menés, deux personnages qui s'apprivoisent, une documentation précise...tous les ingrédients pour une histoire romanesque réussie."

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Le train des orphelins

Je vous le dis tout de suite, je n’ai pas été emballé par ce livre comme la plupart des autres critiques. « Le train des orphelins » est un livre que je voulais lire dès sa sortie car j’avoue que le sujet des orphelins des années 1850 à 1929 m’interpelle. Je trouve ce pan de l’histoire assez flou, mystérieux et enfin tout simplement incroyable.

Dès le début de la lecture, j’ai été prise de court car ce livre n’était pas celui auquel je m’attendais … Cette lecture que je pensais forte, dense et intense s’est révélée être une lecture trop "simple" et oui, j’avoue que cela a été une déception. En revanche, je suis ravie que cette partie de l’histoire des Etats Unis soit accessible aux plus jeunes. Mais il me semble que l’histoire aurait pu être plus compliquée, plus recherchée et plus « historique », le langage aurait pu être plus soutenu, le vocabulaire moins simple et les sentiments plus recherchés et plus approfondis.

Ce livre ne présente aucune difficulté à la lecture donc. Il reste intéressant par le sujet mais son traitement un peu léger m’a déçue et je suis resté sur ma faim.

Je conseille en revanche l’excellente BD « Le train des orphelins » de Xavier Fourquemin (Auteur), Philippe Charlot (Auteur).
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Le train des orphelins

Voici un emprunt médiathèque totalement inattendu et qui m'a pleinement convaincue.

Le train des Orphelins nous raconte l'histoire de ces centaines d'orphelins américain, qu'on expédiait de New York jusqu'au Midwest entre 1854 et 1929 dans ces trains spécialement affrétés, et qui étaient ensuite proposés à l'adoption dans les gares où le train faisait étape. Malheureusement, hormis pour les bébés, très recherchés par les couples en mal d'enfants et choyés dans leurs nouveaux foyers, l'aventure n'était que rarement heureuse pour ces enfants, bien plus souvent considérés comme de la main d’œuvre à bon marché, ouvriers agricoles ou petites mains.



L'autrice Christina Baker Kline s'est beaucoup documenté pour rédiger ce roman, et ça se sent. D'ailleurs, c'est dans l'histoire familiale de son mari qu'elle a trouvé sa première inspiration.

Voilà pour la grande Histoire.

Mais Le train des Orphelins est bien un roman, même s'il se base sur des faits réels. Le roman est construit sur une double temporalité, principe narratif que j'aime beaucoup en général.

En 1929, nous suivons la jeune Niamh Power. Débarquée d'Irlande et installée à New York avec sa famille, un drame va la propulser dans ce fameux train d'orphelin. Parallèlement, en 2011, nous suivons la jeune Molly, 17 ans, qui vit en famille d'accueil. Suite à un petit larçin, elle va devoir vider le grenier de Mme Daly, une vieille dame aisée, dans le cadre de ses travaux d'intérêt général.



Le parallèle entre ces deux jeunes filles est vraiment intéressant. Toutes deux orphelines (ou presque, ne leur reste qu'une mère incapable de prendre soin d'elles), mais aussi toutes deux descendantes de peuples martyrs et déconsidérés : Niamh est irlandaise, ce qui n'était pas vu d'un bon œil en 1929, tandis que Molly a des ascendances indiennes du côté de son père. C'est elle-même d'ailleurs qui fera le lien entre elles, avec son exposé sur le portage (encore un concept que je ne connaissais pas!)



Le récit principal reste celui de Vivian Daly, qui égrène ses souvenirs au fur et à mesure du déballage des cartons par Molly. Son parcours est vraiment poignant et m'a plusieurs fois brisé le coeur. Je sais que la vision de l'enfance et des orphelins était bien différente à l'époque, un enfant n'avait que peu de valeur ; mais avec nos perceptions modernes, lire de tels récits est bien difficile. J'ai pensé à Anne Shirley, d'ailleurs il en est fait mention car Vivian a une histoire avec ce roman ; malheureusement toutes les histoires d'adoption ne se passaient pas aussi bien que chez les Cuthbert. Je me suis énormément attachée à nos deux orphelines, Niamh surtout car les difficultés qu'elle traverse ne peuvent que nous émouvoir, mais Molly aussi, à mesure qu'elle s'ouvre aux autres et accepte de porter et défendre l'héritage de son peuple.



En conclusion, un roman très réussi pour moi : je l'ai lu très rapidement, sans aucun ennui, le style est agréable et fluide ; et j'ai ressenti beaucoup d'émotions, mais j'ai également appris beaucoup. L'équilibre parfait.
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Le train des orphelins

magnifique

c'est le genre de roman que l'on peut dévorer d'une seule traite

le sujet difficile est traitée avec beaucoup d'humanité
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Le train des orphelins

Ce roman historique relate des événements que l'on ne connaît pas vraiment et qui font partie de l'histoire américaine. Personnellement je n'en avais jamais entendu parlé avant.

L'auteur écrit très bien et décrit les voyages de nombreux enfants orphelins qui ont été envoyés dans des trains vers d'autres États pour y être adoptés.

le processus d'adoption vécus par ces enfants au cours des premières années est juste horrible.



Beaucoup d'enfants étaient essentiellement utilisés comme esclaves dans les fermes et les usines, bien que certains aient trouvé des foyers aimants et stables.



Je trouve que c'est un excellent livre. L'histoire est vraiment très intéressante et ce roman permet de comprendre ce que ces enfants ont endurés.

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