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Citations de Christina Lauren (1495)


J'attrape son T-shirt pour le balancer par terre. Je lâche son dos, la prends par la taille et place la main sur son cœur.
- Je voudrais te dire que je ne veux être qu'avec toi. Seulement avec toi. J'ai des sentiments pour toi, qui dépassent de loin le sexe.
Elle s'immobilise :
- Non.
- Quoi ? Je fixe son dos raide, mon rythme cardiaque s'accélère, je suis irrité qu'angoissé. "Que veux-tu dire par non ?" Elle lève, s'enroule dans le drap. Mon corps se glace. Je m'assois sur le lit. "Tu... tu fais quoi ?"
- Je suis désolée. J'ai des choses à faire. Elle marche jusqu'à son armoire, prend des vêtements. 'Je dois aller travailler".
- Maintenant ?
- Oui.
- Je t'avoue que j'ai des sentiments pour toi et tu me fous dehors ?
Elle se tourne vers moi
- Je panique d'accord ? Je dois y réfléchir.
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Mes pensées sont occupées par Sara. Elle a dit qu'elle me désirait tant qu'elle se sentait déchirée.Mon Dieu, cette affirmation me rend fou, une fois de plus.
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Je gémis presque en fermant la fenêtre de la vidéo et en faisant glisser mon téléphone dans la poche de ma veste.
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Je l'embrasse,d'abord doucement,sur les lèvres.Comme pour sceller une promesse,mais sa bouche s'ouvre et le gémissement qui s'en échappe ressemble à un sanglot autant qu'à un halètement.Bordel,c'est le bruit le plus sexy du monde.Tellement authentique.
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[Max]

Aussi délicatement que possible, je détache le porte-bébé de mon cou et allonge Annabel à côté de Will. Elle sursaute, remue ses bras et ses jambes, puis se rendort.
Will la regarde comme si j'avais posé une énorme coquille d’œuf à côté de lui. Les mains crispées sur ses genoux, il la fixe comme si elle allait exploser. Même s'il la voit tous les week-ends depuis sa naissance, il a encore l'impression que lui souffler dessus pourrait la briser en mille morceaux.
- Depuis quand es-tu si nul avec les enfants ?
- J'adore les enfants. Mais elle est tellement petite.
- Pas du tout. Elle est énorme.
- Tu vois ce que je veux dire.
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Il est fascinant à regarder : son sourire tranquille, la courbe de ses épaules solides, la manière détendue qu’il a de glisser les mains dans ses poches et de se balancer sur la plante des pieds. On comprend facilement que ces demoiselles aient envie qu’il reste.

Mais il s’éloigne subitement de la table où sont installées ses camarades et se tourne vers la fille qui l’observe, assise seule dans son coin. Son pouls se met à battre dans son cou : elle arrive à le distinguer, elle a même l’impression de le ressentir dans sa propre gorge.

Et il la voit, bras et jambes nus, vêtue d’une robe printanière en plein automne.

– T’es là pour le petit déj’ ? lui demande-t-il.

Sa voix la fait vibrer.

– On ferme…

Elle ouvre à nouveau la bouche, mais ce qui en sort n’est pas ce à quoi elle s’attendait – pas plus qu’elle ne se transforme en une nuée de corbeaux :

– Je crois que je suis là pour toi.
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A son réveil, la fille est dans une drôle de position. Il semble impossible qu'elle ait pu dormir là, seule, sur ce chemin de terre, au beau milieu des feuilles, des herbes et des nuages. C'est comme si elle était tombée du ciel.
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— Tu mets la robe argentée ou je te tue ! me crie Julia du coin-cuisine, comme je l'appelle. Un espace certainement pas assez grand pour le considérer comme une cuisine à part entière.

Je suis passée d'une maison victorienne pleine d'échos et de recoins, dans la banlieue de Chicago, à un appartement adorable de l'East Village. De la taille de mon salon. J'exagère à peine. Ça a l'air encore plus petit depuis que j'ai déballé mes cartons et tout installé, avec mes deux meilleures amies au milieu. Le salon-salle à manger-coin-cuisine est encadré par d'immenses baies-vitrées – mais ça fait plus aquarium que palace. Julia est en ville pour le week-end et la fête de ce soir, et elle m'a déjà demandé dix fois pourquoi j'ai choisi un appartement si petit.

À vrai dire, je l'ai choisi parce qu'il est différent de tout ce que j'ai connu jusque-là. C'est aussi la première chose qu'on trouve quand on arrive à New York sur un coup de tête.

Devant le miroir de la chambre, je tire sur l'ourlet de la minirobe à sequins. Mes jambes, qu'on voit dans leur intégralité, sont pâles à faire peur. Et je vais montrer ça ce soir ? Je me gifle intérieurement : mon premier réflexe a été de me demander si Andy trouverait ça trop voyant. En fait, je réalise que j'adore l'idée. Je dois absolument me débarrasser de ces vieux automatismes qui me renvoient à Andy. Au plus vite.

— Donne-moi une seule bonne raison de ne pas porter ça ce soir !

Chloé entre dans la chambre, sa robe d'un bleu profond flotte autour d'elle comme une aura. Elle est éblouissante, comme d'habitude.

— Je n'en vois aucune. On va boire et danser : montrer ses jambes, c'est la base.

— Mes jambes jusqu'en haut des cuisses ? J'en suis encore au stade « fille fraîchement célibataire et coincée ».

— Il y aura plein de filles là-bas qui se baladeront les fesses à l'air. Tu n'auras rien d'une extraterrestre avec une robe même ultra-courte, si c'est ce qui t'inquiète. D'ailleurs, il est trop tard pour changer d'avis : la limousine est en bas, conclut-elle, en jetant un coup d'œil à la rue, par la fenêtre.

— C'est toi qui devrais montrer tes fesses, après trois semaines en France à bronzer nue au soleil, un cocktail à la main !

Chloé me sourit avec un clin d'œil et serre mon bras :

— On y va, ma belle. J'ai passé ces dernières semaines avec BB1, je suis plus impatiente que jamais à l'idée de passer une soirée entre filles !

Nous nous installons dans la voiture qui nous attend et Julia débouche le champagne. Après une gorgée de bulles pétillantes, j'ai l'impression que le monde s'évapore. Rien n'existe plus à part trois jeunes amies dans une limousine qui dévale les rues à vive allure pour célébrer un nouveau départ.

Et, ce soir, on ne fête pas seulement mon arrivée : Chloé Mills va se marier, Julia est là en week-end et la nouvelle Sara célibataire doit vivre un peu.
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Non, c'est plutôt comme si elle était mon joujou à moi et que je ne voulais pas que les autres garçons du bac à sable s'amusent avec elle. C'est malsain. Si elle m'entendait dire ça, elle me couperait les couilles et me les ferait manger.
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Individuellement, Ethan et moi sommes des personnes plus intelligentes que la moyenne, alors pourquoi sommes-nous si stupides ensemble ? - Olive
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Quand j'étais plus jeune, je l'imaginais machiniste itinérantd'un groupe de rock des années 80 sur le déclin ou aventurier guidant des touristes riches vers un destin tragique au fin fond du bush australien. La réalité - il est serrurier à Portland - est moins excitante, mais ses nombreux bracelets en turquoise et ses colliers de surfeur laissent au moins la porte ouverte à l'imagination.
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Josh va-t-il réduire mon cœur en miettes, comme une grappe de raisin sous une botte en plastique ?
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-Je t’ai vu.
Il sirote son verre.
–  Pardon ?
–  Tu as maté mes seins.
–  Bien sûr. C’est comme s’il y avait deux autres personnes avec nous. Je ne voudrais pas paraître impoli en les ignorant. »
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-Arrête.
-Arrête quoi?
-D'être aussi équilibré émotionnellement !
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-Aurais-je dû leur raconter que tu m'as offert le logiciel Testament et Dernières volontés au dernier Noël en famille ?
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Quand l'amitié vaut la peine, les gens s'efforcent de faire en sorte que ça marche.
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Si tu me laisse entrer dans ton univers, je peux faire en sorte que le reste ne compte plus.
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Pour quelqu'un qui clame avoir la guigne, tu te reposes drôlement sur la chance.
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Le truc à propos de la musique, c'est qu'il ne suffit pas de l'écouter. Il faut la ressentir.
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Je m’efforce de refouler l’émotion que je ressens à l’idée qu’il m’ait acheté un livre. Pas seulement parce que c’est une activité qu’on partage – lire – mais parce que ce cadeau est en lien avec notre conversation de la veille, à propos des livres et de ma mère.
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