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Critiques de Christine Thépot-Gayon (120)
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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Un jeune homme vit seul dans un appartement au deuxième étage d'un immeuble. Au troisième vient s'installer une jeune fille, seule aussi. Ils font connaissance et s'apprécient. Ils vont passer de plus en plus de temps ensemble.



Cela aurait pu être le début d'une romance au dénouement bien prévisible. Il n'en est rien. Louis et Svetlana sont différents. Ils ne supportent pas le contact avec les autres. Leurs seuls visiteurs sont sa soeur pour Louis, son père pour Svetlana, et puis le tuteur de chacun. La découverte d'une tierce personne est une première pour chacun d'eux, et l'autrice nous la raconte avec beaucoup de tendresse pour ses personnages. Ils expérimentent, naïvement. Ils découvrent, ils osent aussi. A deux ils sont plus forts et vont aller plus loin dans leur exploration du monde qui les entoure et de leurs personnes.



J'ai beaucoup aimé ce roman, qui traite de l'inadéquation au monde, de la différence, de la difficulté à vivre pour ces écorchés de la vie, ultrasensibles. Je me suis attachée à eux, suivant leurs progrès comme une maman fière de ses enfants. je les encourageais tout en lisant leurs découvertes. Leurs émotions sont touchantes et décrites d'une plume sensible, sans fioriture, sans voyeurisme, sans exagération, juste est le bon mot.

Mais le danger rode, et décidément ce n'est pas une romance. Je n'en dirai pas plus.



A côté du thème du handicap, l'autrice en aborde d'autres, la maladie, la difficulté des relations amoureuses, le deuil qui dure parfois si longtemps, et un autre encore que je ne peux citer de crainte de divulgâcher. Un livre court, lu d'une traite, tant il est bouleversant, tant on veut savoir ce qu'ils vont vivre.



Merci à l'autrice pour ce partage.
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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Tout d'abord, un immense merci à Christine Thepot Gayon, auteure de ce roman, de me l'avoir proposé. Certes, elle m'avait prévenu qu'il ne s'agissait pas d'un roman léger mais triste mais là, je ne m'attendais vraiment pas à cela ! Il est plus que triste, il est bouleversant mais ô combien bien écrit et avec des personnages tellement attachants que je dirais que celui ou celle qui ne serait pas ému en le lisant possèderait un coeur de pierre.





Lui, c'est Louis, il habite seul mais reçoit très souvent la visite de sa sœur Louise. Elle en a eu la tutelle lorsque sa mère, voyant qu'il était différent, a refusé de s'en occuper davantage. Certes, Louis vit dans sa bulle. Extrêmement anxieux, il a des troubles obsessionnels et du mal à communiquer. Elle, c'est Svetlana, elle vient d'emménager dans l'appartement du dessus et elle aussi vit seule. C'est son père Sacha qui vient la voir très régulièrement en plus de son tuteur car elle aussi est différente et visiblement, la différence dérange, fait peur. Elle ne parle plus suite à un choc émotionnel qu'elle a eut durant son enfance et dont le lecteur ignorera tout (c'est assez frustrant d'ailleurs). Ces deux-là n'étaient pas faits pour se rencontrer et pourtant, ils vont se comprendre, s'aimer à leur manière dans leur propre douleur et leur propre fragilité. Je dirais même que cet amour là est le plus beau qui soit car il restera à jamais pur, maladroit parfois mais beau tout simplement !



Si si, l'histoire pourrait s'arrêter là et ce serait un pur conte de fées : et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants mais non, comme je le disais en débutant cette critique, il n'en sera pas ainsi. Pourquoi ? Encore une fois, parce que ce qui est différent de nous dérange, gêne...tout simplement parce que nous ne le comprenons pas et qu'il y a malheureusement des gens mal intentionnés qui abusent de la faiblesse, voire de la détresse des autres ! (heureusement, il n'y a pas qu'eux mais ces derniers se font parfois trop rares et dans l'ouvrage qui nous concerne ici, c'est malheureusement la première catégorie des gens que je viens de citer qui fera qu'il ne pouvait pas y avoir de happy-end...malgré une toute petite touche d'espoir dans la toute dernière phrase du livre mais je n'en dirais pas plus ! (Merci Christine Thepot Gayon car je n'avais plus de mouchoirs...).



Une écriture fluide et légère malgré les thèmes extrêmement difficiles qui sont abordés ici. Nous avons cité le handicap mais il y a aussi...non, non non, je ne vous en dirais pas plus ! Une lecture que je ne peux que vous recommander et que je vous encourage même à découvrir à condition qu'au moment où vous le lisiez, vous ayez un moral d'acier !

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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Les personnages que l’on découvre dès les premières lignes ont de quoi intriguer ! Un jeune homme dont le comportement très stéréotypé est perturbé par tout ce qui dérogerait à ses habitudes, et sa nouvelle voisine de l’appartement au dessus, mutique et inhibée. Autour d’eux gravitent des aidants, famille et tuteurs, pour les accompagner dans la gestion du quotidien.

Et puis on fait la connaissance d’un couple usé par le quotidien, il est méprisant, elle cache un secret.



Peu à peu les destinées se croiseront, pour le pire ou pour le meilleur ?



Nous sommes loin d’un roman à l’eau de rose, la narration coche toutes les cases des maux de notre époque, viol, maladie, inceste, handicap…Seul l’amour, pur parce que nouveau parviendra à illuminer la vie de certains personnages…



L’écriture est très explicative, peu de place pour l’imagination du lecteur, qui n’a rien à deviner, juste à se laisser porter par l’intrigue. Le style est vivant, porté par les nombreux dialogues.



Malgré tout, l’émotion est au rendez-vous, et c’est sans doute le but recherché.



Merci à l’autrice pour sa confiance.



164 pages 16 plumes 14 janvier 2022




Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Il y a bien longtemps qu'un ouvrage ne m'avait pas procuré autant d'émotions.

Ce livre n'est pas une simple histoire d'amour entre deux personnes, il est beaucoup plus profond et aborde avec brio le thème de l'handicap, sujet assez peu développé de cette manière dans la littérature française. Louis et Sveltlana ont des maux invisibles aux premiers abords qui les rendent uniques. Avec une légère maladresse, ils apprennent à faire évoluer leur relation et prennent un grand plaisir à observer les petits détails de la vie comme par exemple regarder les oiseaux voler dans le ciel. Malgré une vie semblant simple aux premiers abords, on découvre petit à petit des zones d'ombres qui se révéleront avoir de véritables impacts...

Je tire mon chapeau à Christine Thepot Gayon que j'ai eu la chance de rencontrer via instagram et qui a réussi, de part son parcours, à nous offrir un ouvrage très abouti qui ne peut laisser indifférent. Merci encore pour la lecture de Compter les oiseaux, compter les chapeaux qui nous fait prendre conscience à quelle point il faut profiter des moments que la vie nous offre...
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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Merci à SimPlement et à l'auteure, Christine Thepot Gayon ,de m'avoir permis la lecture de ce joli roman .Louis vit enfermé chez lui ,apeuré par le monde , jusqu'à ce qu'une jeune fille mutique ,Svetlana, emménage dans son immeuble .Ils vont s'apprivoiser puis ne plus pouvoir se quitter et ensemble ,trouver les forces pour affronter l'extérieur .Seulement ces deux êtres fragiles ne sont pas à l'abri de personnes malintentionnées .Un joli roman avec des personnages très attachants .
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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Un grand merci à Christine Thepot Gayon de m'avoir proposé cette lecture.



164 pages lues d'une traite. Petit roman par la taille mais grand roman tant par la plume de l'auteure que j'ai trouvée très belle que par l'émotion ressentie lors de la découverte de cette histoire.

Quelle claque !

Cela commence doucement. On découvre Louis qui vit reclus chez lui et l'emménagement d'une jeune fille Sveltana l'étage au-dessus du sien.

Les deux jeunes gens vont bientôt s'apprivoiser. Leur handicap va les rapprocher. Ce sont des moments tendres et émouvants que nous partageons avec eux.

Le père de Sveltana fait la connaissance de Louise la soeur de Louis. Les deux jeunes gens sont aussi suivis par un tuteur.

Mais bientôt ce bonheur fragile vole en éclats.

L'auteure aborde différentes thématiques : le handicap, la différence, le deuil, la maladie... et d'autres dont je ne peux pas parler mais avec beaucoup de justesse et de force. J'ai eu des moments un peu difficiles. L'histoire m'a pris aux trippes.
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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Voici mon retour de lecture sur Compter les oiseaux, compter les chapeaux de Christine Thepot Gayon, que l'autrice a eu la gentillesse de m'envoyer en service presse.

Louis Duponvallet vit seul. Il bénéficie d’aides à domicile pour son quotidien. Louis Duponvallet ne sort pas de chez lui, jamais ; Il ne peut pas. Louis Duponvallet a des troubles obsessionnels compulsifs.

La vie qui passe, c’est du temps qui s’écoule pour lui. Il essaie juste d’y trouver une place, tel un équilibriste. Louis est déficient mental.

Et puis un jour…

Une jeune fille emménage au-dessus de chez lui. C’est Svetlana Kotov.

Elle a des troubles obsessionnels compulsifs. Elle ne parle plus.

Ils vont se reconnaître et fusionneront pour ne devenir qu’un..

Il y a aussi le père de Svetlana, qui tremble toujours pour elle,

Et il y a un tuteur…

Compter les oiseaux, compter les chapeaux c'est l'histoire de deux jeunes gens différents, qui le hasard fait se rencontrer. Deux jeunes gens qui se retrouvent dans leurs différences..

Un coup de foudre, un hasard comme il en existe parfois.

Une histoire presque belle mais le hasard, quand il s'en mêle, peut être taquin.. et pas toujours bienveillant..

Louis n'est pas comme les autres, et Svetlana suite à un traumatisme ne parle plus. Elle va emménager dans son immeuble, ils vont se côtoyer, s'aimer..

Nous suivons ses deux personnages, ainsi que ceux qui gravitent autour d'eux : la sœur de Louis, le papa de Svetlana et un autre homme, Martin, dont nous découvrons aussi le couple.

Des personnages dont les destins vont parfois se mêler et s'entremêler, pour le meilleur et pour le pire.

Difficile d'en dire plus sans spoiler, je vais donc m'arrêter là.

Compter les oiseaux, compter les chapeaux est un roman court qui se lit d'une traite car une fois commencé, il est difficile de le lâcher.

Certains scènes sont parfois un peu dérangeantes, j'ai quelquefois été mal à l'aise. Sans pour autant regretter ma lecture.

Pas de coup de cœur mais un quatre étoiles bien mérité :) Je vous le recommande.
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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Résumé : Louis vit seul dans la crasse et l’ennui. Tout l’effraie, alors il attend et il fume, mais les journées sont bien longues…



Svetlana, que son père a sortie d’une institution spécialisée pour qu’elle vive seule dans son appartement, emménage dans l’appartement au dessus de celui de Louis.



Un jour, Louis, qui s’est rendu compte que Svetlana avait les mêmes troubles que lui, va la chercher et l’emmène dans son appartement ; elle le suit peu rassurée.



Mais, qui de mieux que quelqu’un qui a le même handicap pour vous comprendre ?



Peu à peu, Svetlana et Louis vont s’apprivoiser et devenir inséparables…







Mon avis : Plusieurs thèmes sont abordés dans ce roman, le couple, la famille, l’amour et bien sûr le handicap, et...



Nous allons suivre les progrès de Louis et Svetlana dans leur quotidien, leur façon de s’adapter et d’essayer de comprendre l’autre. Pas besoin de mots quand les yeux et les gestes parlent à votre place, Louis va apprivoiser Svetlana et ils finissent par ne plus supporter d’être loin l’un de l’autre.



Il y a aussi Louise, qui s’occupe de son frère Louis ; Sacha qui visite régulièrement sa fille Svetlana et il y a les tuteurs…



Et comme dans la vie tout n’est pas toujours rose, forcément, ça va un peu dérailler…



Christine THEPOT GAYON nous offre un roman plein de tendresse et de noirceur. Elle dépeint ses personnages sans concession, le handicap, les difficultés et aussi toutes ces abominations qui arrivent parfois et qu’on ne voudrait ne jamais voir (désolée, je ne peux divulguer l’intrigue, je reste dans le flou).



L’autrice a une très belle plume, un texte agréable à lire, plein de délicatesse et touchant ; on sent qu’elle éprouve de l’empathie pour ses personnages. Par contre, elle sait aussi montrer ce qui fait mal, et là, ça vous retourne les sangs ! Parce que ce roman, ce n’est pas du tout qu’une petite histoire d’amour entre deux tourtereaux, non, c’est aussi la monstruosité de certaines personnes.



Qu’est-ce que le handicap ? Qu’est que la normalité ? Le handicap est parfois invisible, et les gens dits « adaptés » ou « normaux » sont parfois plus abominables et plus dangereux que les personnes « inadaptées ».



Petit rappel en passant : c’est aux gens dits « normaux » de s’adapter aux gens handicapés et non aux gens dits « anormaux » de s’adapter à notre monde qu’ils ne comprennent pas toujours.



Vous l’aurez certainement compris, ce roman n’a rien d’une histoire à l’eau de rose, c’est dur, mais certainement essentiel pour pointer certains dysfonctionnements de notre société. C’est à la fois beau, émouvant, triste et ça met en rogne !



L’autrice vous fait passer du rire aux larmes, à la colère… Toute la palette des émotions va y passer, et on ressort de ce livre un peu sonné(e) !



En bref, un livre qui aborde des sujets difficiles, mettant notre cœur à rude épreuve, mais qu’il faut lire absolument. Un roman poignant que je vous recommande chaudement !





À lire avec un chocolat chaud pour le réconfort, près d’une fenêtre, en comptant les oiseaux et pourquoi pas les chapeaux.



Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
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Et puis un jour, j'ai dit non

Benjamin, 35 ans, boiteux, un bras inerte, une main mal formée, une bouche tordue, des lunettes comme des loupes, vit seul à Paris, cloîtré dans un appartement acheté et décoré par son père qui contrôle sa vie en permanence, prend les décisions à sa place sous prétexte qu'il ne sera jamais autonome. Cette emprise paternelle qui lui empêche toute liberté pèse terriblement à Benjamin. Heureusement, il a une amie, Isola, libraire, grosse, sans charme, seule. Un jour, Benjamin tombe amoureux de Marianna, employée au musée d'Orsay; cette rencontre va totalement changer sa vie pour le meilleur et pour le pire.

Comme dans le précédent roman de l'auteure, nous retrouvons des thèmes forts qui semblent lui être chers; celui de l'amitié amoureuse entre deux cabossés de la vie qui trouvent en l'autre chaleur humaine, soutien, échange; celui de la différence qui exclut, qui maintient en marge de la société, qui fait souffrir; celui de secrets familiaux douloureux, qui surprennent le/la lecteur/trice créant un certain suspense.

Le handicap physique est très présent dans ce roman poignant; que ce soit Benjamin ou Isola (prénom chargé de sens), il les marginalise, leur donne une mauvaise image d'eux-mêmes renvoyée par la société, au point d'accepter humiliation, coups, dépendance... pour une illusion d'amour.

Autre sujet particulièrement prégnant : l'emprise, celle d'un père sur son fils, celle d'un homme sans scrupule sur une femme fragile, celle d'une femme sur un homme fragile dont on ne se libère qu'au prix, avant tout, d'un combat très douloureux contre soi-même ou par la mort.

Malgré la gravité des thèmes évoqués, l'auteure laisse filtrer l'espoir qu'il est possible de devenir maître de sa vie.

Je remercie Christine Thépot Gayon pour la confiance dont elle m'a honorée en m'adressant son manuscrit avant parution et pour les émotions qu'elle a suscitées en moi par ce beau roman.

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Manipulations

J'ai été agréablement surprise par Manipulations: l'auteur donne une vraie réalité à ses personnages, et notamment Gabriel, le narrateur un brin naïf qui porte le récit. Quelques tics d'écritures ont troublé ma lecture ; je pense notamment au passé simple, donnant parfois de la lourdeur à certains paragraphes, et surtout aux trop nombreux teasings tels que: mais nous y reviendrons, ce jour qui allait transformer ma vie, le cours de ma vie allait définitivement changer… qui n'apportent pas au récit, un peu comme si l'auteur avait voulu mettre des grands panneaux indicateurs à son lecteur ‘attention, ce livre est un livre à suspense'. Passé cela, l'intrigue, sans être fondamentalement originale, est agréable à suivre. Je retiens surtout un réel talent dans la construction des personnages, tour à tour agaçants, sympathiques, irritants, émouvants, aux comportements inexcusables… : en un mot, nuancés.
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Siberia

Ce roman qui raconte la recherche d'un mystérieux assassin

dans un village retiré ,pas très loin d'un ancien lieu de tortures,en Sibérie orientale,a le grand mérite de nous faire découvrir des personnalités hors-normes.En plein hiver,les habitants dont la vie dépend de chacun,se révèlent dans ce qu'ils peuvent avoir de meilleur,mais aussi de pire.On se croirait presque dans une autre époque(j'ai pensé au Moyen-âge),entre autres grâce à la présence des loups ,à l'importance des croyances et à la frugalité de la vie des gens.J'ai été transportée dans un espace-temps encore jamais rencontré pour moi en littérature et j'ai adoré ça.Un auteur à découvrir.
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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Un titre intrigant pour un très beau roman.

Louis et Svletana sont deux jeunes gens, incapables d'adaptation sociale, effrayés par le monde extérieur, que tout changement de routine terrorise.

Le hasard fait qu'ils vivent dans le même immeuble, à un étage de différence.

Totalement reclus, ayant eu tous deux une enfance dramatique, ne recevant que la visite de sa sœur pour Louis et de son père pour Svletana, ils vont se rapprocher et trouver du réconfort, une sorte de joie et de bonheur auprès l'un de l'autre, se comprenant instinctivement, comme s'ils entraient en résonance. Mais la méchanceté, la violence, la bêtise rodent et ne les épargneront pas.

L'auteure m'a fait rentrer dans un monde qui m'est totalement étranger, celui des personnes inadaptées sociales, souffrant de psychoses et d'hyper-sensibilité, avec une telle empathie et tendresse que j'en ai été profondément émue. C'est un roman d'amour, paternel, sororal et entre un homme et une femme sans aucune mièvrerie, sans pathos, profond, poignant. Le dévouement total et absolu d'un père et d'une sœur, au détriment de leur propre vie et de leur propre bonheur, prend aux tripes.

Mais c'est aussi un roman qui traite avec justesse de la maladie qui affaiblit physiquement mais aussi moralement, du viol, de la méchanceté, de la petitesse.

Cerise sur le gâteau, la fin nous réserve son lot de surprises et de secrets révélés.

Je remercie Christine Thepot Gayon de m'avoir proposé son roman en SP et d'avoir éveillé en moi de profondes émotions. J'espère qu'elle ne s'arrêtera pas là et nous offrira d'autres beaux romans.
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Manipulations

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 189 pages sur ma liseuse.



Une histoire tirée par les cheveux et inintéressante au possible.

Je n'ai accroché à pas grand chose ni aux personnages, ni à l'enquête mené par Gabriel journaliste qui par un concours de circonstances doit enquêter sur un meurtre. C'est lu avec difficulté et ça s'arrête là et désolé pour l´auteure

Bref une lecture de plus à oublier mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Merci à Christine pour l'envoi de son roman et pour sa confiance



Un roman court aux thèmes forts abordés : différence, handicap, inadéquation face au monde,...



L'autrice nous transmet très bien le ressenti, les émotions des personnages avec sa belle plume qui m a embarquée.

Des personnages vrais, authentiques, touchants pour certains et horribles pour d'autres. Car oui ce roman n'est pas une romance.



Certaines scènes m'ont mise mal à l'aise mais elles sont nécessaires dans l'histoire et ce sont leur but, nous retourner, nous choquer



En bref, une lecture que je vous recommande vivement
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Et puis un jour, j'ai dit non

J’ai fait un aussitôt reçu, aussitôt lu… et c’est à nouveau un coup de cœur !



Je ne sais pas comment l’autrice fait pour trouver ses personnages ! Toujours chahutés par la vie, on ne peut que les adorer et ils sont impossibles à oublier une fois le livre refermé !



Benjamin, bien sûr, le personnage central qui a du mal à se lier aux autres, qui a du mal à se sortir des griffes d’un père terrible. Mais il y a aussi Isola, la libraire en proie à ses émotions, dévorée par son trouble qui s’interdit de vivre et se réfugie dans la nourriture mais espère le grand amour… Et puis il y a Marianna, le petit grain de sable… Cette jeune femme va transformer Benjamin. De quelle(s) façon(s) ? Je ne le dirai pas parce que ce livre est à découvrir et j’espère que vous serez touchés par ces tranches de vie autant que je l’ai été.



Autrice à découvrir très vite si vous ne connaissez pas encore sa plume poétique. Partez vite à la rencontre de ces personnages ordinaires mais inoubliables et tellement touchants. Et préparez les mouchoirs !



Je remercie encore l’autrice pour cet envoi.
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Et puis un jour, j'ai dit non

J'ai été très heureuse de retrouver Christine Thepot Gayon. Dans le roman précédent on suivait des personnages handicapés mentalement, ici ils le sont plutôt physiquement. Bien que pour moi Isola ne l'est pas réellement. Ce roman m'a brisé le cœur, mais je l'ai tout de même apprécié.

On vit une myriade de sentiments. On y vois de la passion, du désir, de l'amour, de la jalousie, de la peur... L'autrice a réussit à nous transmettre chacune de ces émotions. Bien que j'étais préparée, j'ai quand même versé quelques larmes ici et là. C'était plus fort que moi.

Je l'admets je ne sais pas si j'aurai eu la force de Benjamin face à tous les secrets qui lui ont été révélés. Marianna par contre elle j'ai voulu la coller une bonne gifle... Elle ne l'aurait pas volé. D'ailleurs elle a une fin plutôt sympa au vu de ce qu'elle a fait. Pour le coupable (quel vilain) je suis plutôt fière de moi. J'avais tout de suite pensé à lui. En même temps pour moi il était tout désigné, mais peut être n'est-ce pas évident pour tout le monde.

La phrase de fin m'a arraché un sourire. J'ai beaucoup aimé cette transformation de la fin des contes de fées. Alors oui je peux le dire Christine Thepot Gayon a gagné sont pari, j'ai adoré son oeuvre. Bien qu'elle ne soit pas vraiment joyeuse, j'ai aimé voir le cheminement de notre personnage principal. On le voit "grandir" au fil des pages et cela c'est révélé intéressant.

Merci à l'autrice pour cette oeuvre que j'ai plus qu'aimé. Je la recommande à ceux qui n'ont pas peur de finir par une larme ou deux. Vraiment il est à découvrir.
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Et puis un jour, j'ai dit non

D’habitude, pour commencer, je fais un petit résumé. Mais là, celui de l’auteur parle de lui-même et puis j’ai tellement de choses à dire sur ce roman.

Je ne me lasserai jamais, je pense de lire les livres de Christine Thépot-Gayon.

Cette autrice aborde des sujets dramatiques dans ses romans, mais avec une plume tellement poétique et bienveillante que chaque lecture devient un vrai moment de plaisir.

Et pourtant, les thèmes abordés dans ce roman sont tragiques : le héros n’aurait pas pu avoir une vie aussi dramatique.

Des parents cruels qui veulent tout contrôler, de terribles secrets, un physique « ingrat » …

Et puis il y a Isadora, qui malgré sa vie cabossée, est un rayon d’espoir aussi bien dans le roman que dans la vie de Benjamin, le protagoniste principal.

Rien ne va leur être épargné, mais ils gardent une lueur d’espoir, grâce à leur amitié indéfectible et à leur soutien mutuel.

Les drames s’enchaînent, mais eux, ils restent debout malgré tout.

La narration est parfaite : phrases simples, aucune longueur, style concis.

Je me suis de suite aux personnages et j’ai éprouvé beaucoup de peine et d’empathie pour eux.

Ce livre est une vraie merveille et Christine Thépot-Gayon excelle dans la narration au point de me faire éprouver des émotions fortes à la lecture de chacun de ses romans.

Un immense coup de cœur : si vous ne l’avez pas encore dans votre PAL alors c’est le moment de foncer, car c’est vraiment un livre plein d’amour écrit avec une plume sensible et poétique.

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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Louis Duponvallet vit seul. Il bénéficie d’aides à domicile pour son quotidien. Louis Duponvallet ne sort pas de chez lui, jamais ; il ne peut pas. Louis Duponvallet a des troubles obsessionnels compulsifs.



Une jeune fille emménage au dessus de chez lui. C’est Svetlana Kotov.



𧄮t bien c’est un coup de coeur !

J’ai été bouleversée par cette histoire à laquelle je ne m’attendais pas du tout !

On commence doucement avec la présentation des personnages : trois foyers dysfonctionnels. Trois foyers avec de lourdes charges : Louis / Louise, Svetlana / Sasha, Martin / Nadia. Et même en notant ces prénoms, j’en ai encore des frissons.

Le hasard va les rapprocher, les mélanger et je n’ai rien vu venir. Une claque pour commencer avec une certaine scène, et puis d’autres vont se succéder et cette fin, elle ne vous laissera pas de marbre, c’est impossible !

Au fil des pages, je me suis attachée à Louis et Svetlana, surtout, qui, malgré leurs traumatismes et leurs handicaps, parviennent à se créer une bulle de douceur, une bulle de bonheur.

Et lorsque vous êtes bien installés dans cette paranthèse, l’auteure vous lance un uppercut qui vous étourdit, puis une droite, une gauche et vous êtes KO en refermant ce livre ! La douceur fait place à l’horreur…

Elle aborde des thèmes très difficiles tels que le handicap, l’infidélité, la maladie ou encore le harcèlement morale ou physique, les violences sexuelles… avec beaucoup de force.

C’est un roman bouleversant que je n’oublierai pas !



Je remercie l’auteure pour m’avoir fait découvrir ce titre et je vous encourage vivement à le lire à votre tour pour me dire ce que vous en avez pensé. Préparez les mouchoirs
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Compter les oiseaux, compter les chapeaux



Court roman, au titre surprenant et qui prête à sourire, un résumé intrigant...



Et BIM! Je me suis pris une belle mandale ! 😵



Je ne m'attendais pas du tout à ça !

C'est très bien écrit. Deux "histoires" racontées en parallèle et qui se rejoignent au moment où l'on ne s'y attend plus.

Des personnages au lourd passé, qui affrontent de lourdes épreuves. Des personnages que l'on apprend à aimer.

La maladie, les troubles du comportement.

L'amour.

La normalité.

La vie, la mort.



L'auteure a su faire en un peu moins de 160 pages ce que certains autres ne parviennent pas en 400 .

Ce roman est d'une intensité telle qu'il m'a retourné le bide, vraiment.

Juste bouleversant.



Je vous préviens : ce n'est pas un feeling good, mais je vous le conseille à 100%.



Parce que l'auto-edition révèle de vraies pépites.
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Compter les oiseaux, compter les chapeaux

Quelle belle découverte ! Gros coup de coeur pour ce livre qui a su me faire trembler, ce qui n'est pas fréquent quand je lis !

Un concours de circonstance créé une rencontre. Celle de deux déficients mentaux. Ils ne sortent pas de chez eux mais ensemble, ils se créeront un monde riche et pour la première fois, ils découvriront le bonheur.

Mais.

N'est ce pas un drame quand le mal vient de l'extérieur ? Tout ça être chamboulé.

L'histoire est menée avec sensibilité et humanité.

On aime certains personnages, on s'y attache, quand on en déteste d'autres.

Il peut y avoir des scènes un peu difficiles mais cela fait partie de l'histoire.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre !
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