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Critiques de Christophe Bigot (144)
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Le château des trompe-l'oeil

Le Château des trompe-l'œil de Christophe Bigot est un des romans phares de la rentrée Littéraire 2022 chez Éditions de La Martinière.



J’ai eu la chance de pouvoir recevoir ce roman grâce au challenge Netgalley qui a eu lieu au mois de mai, mais je l’ai lu il y a seulement quelques jours. Je dois dire que les avis très variés sur ce titre ne m’ont pas incité à le lire plus tôt.

Au début du roman, on se retrouve dans un château inachevé, avec un personnel étrange et un jeune clerc de notaire qui vient pour enregistrer une succession. Peu de temps après son arrivé le jeune clair Baptiste, envoie trois lettres, une à son étude, une à son oncle et une à sa fiancée. Et je dois avouer qu’arriver là dans ma lecture je n’ai pas pu m’empêcher de voir des similitudes avec le récit de Dracula de Bram Stocker, mais je vous rassure la comparaison s’arrête là.



On plonge donc dans un roman gothique, plein de mystère, ou Baptiste va devoir jouer de ruse pour découvrir les secrets qui se cachent derrière les murs du château d’Escreuil. Ce roman se décline en trois parties. La première partie qui lance l’intrigue et nous présente les personnages est celle que j’ai le moins aimé. L’auteur à insérer plusieurs scènes érotique qui je trouve ne sont pas indispensable pour le récit.

Dans la deuxième partie, on découvre l’histoire de la baronne, du château et de certains de ses occupants, là je suis pleinement rentrée dans l’histoire et je n’ai plus pu lâcher le livre.

J’ai beaucoup aimé le tour qu’a pris le récit et le dénouement m’a complètement convaincu. Alors ne vous laissez pas perdre par les première pages, l’histoire en vaut vraiment la peine.



Merci Netgalleyfrance et La Martinière pour ce très bon moment de lecture.

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Le château des trompe-l'oeil

Un récit captivant, qui nous conduit avec Baptiste à écouter aux portes, à remonter le temps et à faire tomber les masques. Des faux-semblants et des images fortes qui nourrissent l'imaginaire, mais aussi un roman initiatique sur la famille qu'on se choisit et sur la reconnaissance. Une belle écriture et un vrai plaisir de lecture !
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Le château des trompe-l'oeil

LE roman de cette rentrée littéraire !

J'avais déjà lu Christophe Bigot et le style est une fois de plus au rendez-vous : quel plaisir de se plonger dans une belle langue.

Et quelle intrigue haletante, prenante. Sans parler du coup de théâtre final auquel je ne m'attendais pas du tout. Chapeau l'artiste.

J'espère que ce roman trouvera de nombreux lecteurs 😉

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Le château des trompe-l'oeil

Il y a l'objet livre, d'abord, délicieusement désuet : la tranche bleutée, le trou dans la couverture, qui mène tout droit à une illustration, et les suivantes, qui parsèment la lecture, un peu d'un autre temps, charmantes, parfois discrètement coquines.

Ca tient du roman gothique, du conte philosophique - ou utopique, du manifeste atemporel au droit d'aimer qui on veut.

On tremble un peu, on rit parfois en suivant les pas du jeune clerc de notaire maladroit et audacieux perdu dans les couloirs tortueux du château, on s'étonne, on s'instruit. Très belle partie, à la fin, sur une thébaïde enchantée qui réunit les personnages enfin apaisés et heureux... jusqu'au rebondissement final. Un vrai plaisir de lecture!
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L'hystéricon

10 jeunes coincés dans une maison en Normandie à cause de grèves nationales se racontent des histoires le soir pour passer le temps (pas de télé !). C'est bien écrit et au début l'auteur communique avec ses lecteurs ce qui est assez sympathique et donne un certain dynamisme et une complicité qui disparaît complètement par la suite. Le livre est même un peu lourd par la suite reprenant des thèmes bateau, la drogue, l'homosexualité, le SIDA etc.. Donc bien qu'ennuyeux et moralisateur à certain moment je suis allé jusqu'au bout car c'est très bien écrit. (467 pages édition Gallimard)
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Autoportrait à la guillotine



Je ne sais qui est responsable, l'auteur ou l'éditeur, mais difficile de trouver titre plus repoussoir que "Autoportrait à la guillotine" ! Autoportrait fait tout de suite penser à un déversement de propos égocentrés, au mieux, un peu drôles ( mais qui peuvent sombrer dans la chicklit), au pire pleurnichards ou exhibitionnistes, un genre qui à force de confidences tous azimuts finit par lasser le lecteur épris de vrai romanesque. Quant à la guillotine, existe-t-il quelqu'un qui ne frémisse pas quelque part ( et pas qu'au niveau du cou) à la simple vue du mot ? Associer les deux relève de l'inconscience ( commerciale) ou du challenge .... En fait, après lecture de ce formidable livre, je pencherai simplement pour la simple vérité, il ne pouvait pas s'intituler autrement !

Nous avons donc un quarantenaire, fringant auteur, professeur de lettres, avec une allure tout à fait sympathique ( merci Google même si j'utilise Lilo, histoire de couper un peu la tête de ce moteur tentaculaire) qui décide de se retourner sur son passé et de nous parler de lui, de sa vie depuis ce jour où une guillotine est entrée dans son champ de vision vers l'âge de six ans, par l'intermédiaire d'une scène d'un feuilleton télévisé : " Le chevalier de Maison-Rouge". A partir de ce moment là, son enfance, sa vie, vont prendre une nouvelle tournure. Cet instrument de mort va tourner à la passion, à l'obsession même et va faire de lui un passionné de la révolution française. Il va traquer les romans, les films qui parlent d'elle mais aussi s'intéresser à tous ceux qui, de près ou de loin, l'ont approché. Quand on dit que tout se joue avant six ...mais plus sûrement dans l'enfance, terreau de la vie adulte, force est de reconnaître que la guillotine a vraiment forgé la personnalité de Christophe Bigot. Que ce soit dans son activité d'écrivain ( plusieurs romans se déroulant durant la révolution française) que dans son activité d'intellectuel ( viscéralement contre la peine de mort) , voire dans sa personnalité plus intime ( non, il n'a visiblement pas de relations sexuelles masochistes ou sadiques avec des objets tranchants, mais évoque inévitablement la castration ) cette guillotine se retrouve partout dans son existence même si moins présente au fur et à mesure que l'âge avance.

Christophe Bigot, très habile écrivain, sans jamais nous délester du moindre détail, nous embarque dans ce cheminement si particulier et nous passionne littéralement. En plus d'être franchement originale, son autobiographie, arrive à nous plonger dans l'histoire de la guillotine comme dans la révolution française sans jamais nous ennuyer ( on frissonne un peu parfois...ça décapite beaucoup quand même !) mais surtout brosse avec sensibilité et finesse toutes les époques qu'il a traversées dans sa vie. Il évoque l'importance de la télévision dans les années 80, des feuilletons jusqu'au Top50, la chance qu'il a eu d'avoir une passion dans la vie et de la relative protection qu'elle lui a apportée dans les années collèges ( et revient avec drôlerie sur les festivités du bicentenaire de 1789). Jamais on ne ressent une quelconque vanité ni aucun égocentrisme de sa part à nous dévoiler sa personnalité. On se délectera de passages franchement savoureux ( dans lesquels je me suis entièrement retrouvé ), je pense au chapitre sur le tire-fesses dans les stations de ski ou celle des cours de natation ! On sera aussi ému par la très délicate rencontre avec Robert Badinter.

Dans ce tournoiement de guillotines et de souvenirs, le lecteur se trouve face à un ouvrage d'une grande maîtrise et d'une vraie rigueur intellectuelle. On reste admiratif devant la formidable analyse personnelle qu'il nous livre sans jamais rouler des mécaniques... ou comment d'une passion particulière, il parvient à toucher tout le monde. " Autoportrait avec guillotine" fut mon premier grand régal de lecture en ce début 2018...comme quoi, il faut se méfier des titres...


Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Les premiers de leur siècle

Quelle belle surprise ! J'avais déjà lu le premier roman de Christophe Bigot, L'archange et le procureur, sur la révolution française, roman qui m'avait passionnée. Dans Les premiers de leur siècle, l'auteur nous fait découvrir des figures essentielles du 19ème siècle. Son narrateur est un personnage profondément attachant qui pose un regard bienveillant sur tous ceux qui l'entourent. Grâce à ce roman, j'ai eu l'impression de voyager dans l'Europe romantique, le tout dans une langue soignée, digne des plus grands de ce siècle-là.
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Le château des trompe-l'oeil

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Les premiers de leur siècle

Entre le génie et la petitesse des grands.

C’est une « fresque intime du romantisme » que nous propose ici Christophe Bigot. Mais l’originalité réside dans la porte d’entrée qu’il choisit. Plutôt une petite porte. Il s’agit ici des « Mémoires d’Henri Lehmann, membre de l’Institut et professeur à l’Ecole des beaux-arts de Paris ». Le romancier invente certes mais en puisant dans les correspondances et textes de l’époque. Henri était le neveu d’Ingres et un très grand ami de Frantz Liszt et Marie d’Agoult. Pris entre le génie et les petitesses des grands, il leur sacrifiera sa carrière.
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Autoportrait à la guillotine

J'enchaine des lectures en service de presse en ce moment, autant par plaisir que par souhait de tenir mes engagements auprès des auteurs ou des éditeurs qui ont accepté de me faire confiance. Cette fois encore, il s'agit d'un livre reçu gracieusement en version numérique par l'intermédiaire de la plateforme NetGalley.fr que j'apprends à redécouvrir avec joie.



C'est au tour de Christophe Bigot et de son roman Autoportrait à la guillotine de mettre la tête sur le billot, si je peux me permettre l'expression. Le résumé m'avait intrigué :



« Longtemps, j’ai cru que j’avais été guillotiné dans une vie antérieure. Cet aveu a toutes les allures d’une énormité, je sais. Tout ce que je puis dire à ma décharge est que ma croyance est révolue – quoiqu’elle fasse encore partie de moi. Il y a quinze ans, souffrant de problèmes de dos, j’ai consulté sur le conseil d’une amie un masseur versé en sophrologie. Tout en me pétrissant les lombaires, il m’a questionné sur mon passé. Avec une certaine réticence, j’ai évoqué cette croyance déjà ancienne. Lui a pris la chose très au sérieux. Aussi sec, il m’a parlé d’une patiente qui ressentait des douleurs aiguës entre les omoplates. Elles s’expliquaient, à l’en croire, par des coups de poignard reçus au xve siècle, alors que la dame était assaillie par des Ottomans en plein marché. J’ai trouvé ça exotique. Poétique, presque. En même temps, je me suis retenu de rire. Quand il est question de moi, hélas, je suis incapable de la même légèreté. »



Comment guérir l’obsession d’une vie ? A la créativité instinctive de l’enfance répondent les armes de l’âge adulte : l’humour et la volonté de comprendre. Entre les deux, l’amour maternel, indéfectible.



Si le résumé m'avait intrigué, je ne savais pas à quoi m'attendre, d'autant que les premières critiques que j'avais lues sur Goodreads par exemple n'étaient guère flatteuses. Comme souvent dans ce genre de cas, ça passe ou ça casse. Je ne vais pas laisser le suspense s'installer plus longtemps : j'ai aimé ce roman.



Dans ce roman autobiographique, l'auteur nous raconte son obsession pour la guillotine, qui l'a traumatisé dès son plus jeune âge. Enfant et jeune adolescent, il se passionne pour la Révolution Française et ses grandes figures, en particulier Camille Desmoulins auquel il consacrera plus tard son premier roman. Plus tard, découvrant que la guillotine n'a pas été reléguée aux oubliettes à la fin de la Révolution et qu'elle a au contraire servi d'instrument de mort jusqu'à peu de temps après sa naissance, l'adolescent s'intéresse de près à la peine de mort et à son abolition. Cette double passion pour la Révolution et pour l'abolition de la peine de mort va forger sa sensibilité politique.



J'en veux à la génération de mes parents, de mes grands-parents, dont l'inertie en la matière m'indigne : comment cent cinquante ans peuvent-ils séparer Le Dernier Jour d'un Condamné de la loi Badinter ?



Mon obsession n'a pas seulement accouché d'une vocation d'écrivain. Elle m'a offert, après bien des détours, une conscience politique.



En fil rouge, la guillotine reste pour lui le symbole de ses interrogations et ses angoisses vis-à-vis de la mort. A travers ce récit, Christophe Bigot nous décrit également son enfance, son adolescence et sa vie de jeune adulte, des années 1970 à 2000, et ses relations avec ses parents. C'est le volet plus intimiste de ce roman, où la mort plane jusqu'à ce qu'elle touche la mère du narrateur-auteur, décès maternel qui coïncide semble-t-il l'écriture du roman.



Je contemple, avec les yeux si bienveillants de ma mère, l'enfant de six ans, de dix ans, de treize ans que j'ai été. J'ai envie de le prendre dans mes bras, cet enfant, de lui dire de ne pas avoir peur. Mais je vois bien que c'est lui qui me regarde, de l'autre rive du fleuve, et qui me rassure. Lui qui est tellement plus fort que moi, parce qu'il a porté tout ce poids sur des épaules tellement plus frêles. C'est lui qui me dit de ne pas avoir peur, ni de vivre ni de mourir. Je crains hélas de n'en avoir jamais fini, avec la peur comme avec le chagrin. Mais je lui promets d'essayer.



Autoportrait à la guillotine porte bien son titre. C'est un roman à la fois intimiste et historique, un mélange des genres que j'apprécie quand comme ici il sait passer de l'un à l'autre avec talent et délicatesse. Le lien entre l'histoire personnelle et la grande Histoire est joliment amené dans le texte de Christophe Bigot. Cette lecture a été très plaisante : pour preuve, il ne m'a fallu que deux jours à peine pour lire les 225 pages de ce roman.
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Autoportrait à la guillotine

Je suis bluffée par l’originalité, le toupet et la sincérité. A l’aide de l’auto-dérision, l’auteur parvient à faire passer des blagues mais aussi des émotions fortes. J’ai été bouleversée par la description du décès de sa mère : c’est magistral, plein de délicatesse et en même temps extrêmement réaliste et vivant. On sent toutes les émotions, la perte de l’enfance, la perte des repères, le devoir de devenir adulte, la désorientation... ça m’a pleinement touchée.
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Autoportrait à la guillotine

"Longtemps, j’ai cru que j’avais été guillotiné dans une vie antérieure". La première phrase du livre nous plonge dans ce qui va en être le fil directeur.

Peut-on résumer une vie à partir d'une obsession? Peut-on reconstruire les différents éléments de notre existence autour d'une peur enfantine qui ne nous a pas quittée? Christophe Bigot en fait le pari et nous propose une plongée dans une introspection fascinante autour de la terreur que lui a inspirée la guillotine depuis qu'à six ans, il a vu un téléfilm sur la révolution française. Persuadé d'avoir vécu cette période, il va, en enquêteur intransigeant, avec le peu de moyens qui sont les siens à une époque où Internet n'existait pas encore, nous narrer une quête minutieuse et sans répit qui va l'amener à s'identifier à Camille Desmoulins. De là, son parcours personnel, ses études, ses choix, ses rapports familiaux, et plus généralement son rapport au monde va s'éclairer sous un jour nouveau à la lumière de cette névrose.

Dans un style alerte et rythmé, fort d'une langue fluide et des plus agréables à lire, Christophe Bigot nous livre là bien plus qu'une autobiographie. Une réflexion sur l'homme, ses racines, sa place dans un monde qu'adultes, nous ne pouvons ne pas continuer en partie à voir avec les yeux de l'enfance. Peut-on guérir de ses psychoses? Manifestement non, ou du moins en partie seulement.

Nul besoin d'avoir connu la même névrose pour s'identifier au narrateur. Il suffit juste d'avoir soi-même combattu ses propres failles, quelles qu'en soient la nature. Et pour qui a vécu exactement la même, c'est une lecture bouleversante d'un autre soi-même qui, bien qu'ayant fait d'autres choix, a lutté contre les mêmes démons. Un miroir de sa propre âme, de notre propre âme.

Je recommande très, très chaudement.
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Autoportrait à la guillotine

Qui, parmi nous, n'a aucune obsession ? Celle que relate Christophe Bigot dans cet autoportrait est assez singulière, puisqu'il a longtemps été persuadé d'avoir été guillotiné dans une existence antérieure. A priori je ne me sentais pas vraiment concernée, mais dès les premières pages j'ai été conquise ! D'une part parce que l'auteur a su trouver la bonne distance pour parler de son cas, et que l'exploration de son obsession morbide est toujours vivifiée par des touches d'humour, des trouvailles stylistiques, des réflexions originales et une érudition toujours accessible.

Ensuite parce qu'au fil des pages, cette hantise de la décapitation s'avère profondément française et toujours actuelle, susceptible en cela de toucher chacun d'entre nous. Toute l'histoire des quatre dernières décennies est ainsi revisitée de manière tranchante (si j'ose dire), de l'affaire Ranucci aux exécutions de Daech, en passant par les commémorations du Bicentenaire de la Révolution. C'est à une réflexion sur notre République et ses valeurs que nous convie ce texte bref et dense, parfaitement écrit, plein d'humour et de fantaisie, mais aussi de pudeur et de tendresse lorsqu'il s'agit d'évoquer la douceur d'une mère ou la magie des lectures enfantines.

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Autoportrait à la guillotine

Le résumé me faisait assez envie par ce côté de "vie antérieure" et le titre , entouré de mystère à attisé ma curiosité. Malheureusement pour moi, ce ne fut pas l'expérience livresque à laquelle je m'attendais pour diverses raisons.

Pour parler du contenu, il n'a pas franchement retenu mon attention. L'auteur parle ici de lui et je dois dire que, même si j'ai été au bout de ma lecture, je n'ai pas retenu grand chose même si certains passages m'ont fait sourire, surtout ceux autour de son enfance, en lien finalement avec ses douleurs au dos.

D'habitude, les biographies et autobiographies m'accrochent, je trouve cela intéressant de rencontrer le parcours de personnes différentes mais ici, je pense que c'est surtout la plume de l'auteur qui m'a gêné. Comme je le disais dans l’article "abandonner sa lecture", parfois on accroche pas avec une personne, ce n'est pas pour autant que ce sera votre cas!



En conclusion, c'est une lecture intéressante dans le sens que l'on apprend plus de choses sur l'auteur mais d’une autre façon, le résumé donne d'autres envies que l'on espère avoir dans ces pages.
Lien : http://www.mamzellepotter.fr/
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Autoportrait à la guillotine

Une belle surprise ! D'habitude, j'ai du mal avec les autobiographies... Ce livre m'a émue mais aussi fait rire. Je l'ai lu d'une traite. Une belle écriture, un beau sujet.
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Autoportrait à la guillotine

J'ai déjà lu deux romans de Christophe Bigot, en l'occurrence "Le bouffon de la montagne" et "l'archange et le procureur", que j'avais adoré, en tant qu'amateur de cette période trouble mais tellement intéressante qu'est la révolution française j'avais vraiment apprécié le style d'écriture et l'exactitude historique de Christophe Bigot. Voyant ce nouveau "roman" de l'auteur avec en plus ce titre si accrocheur je ne pouvais que me le procurer, malheureusement après ma lecture j'en sors quand même fort déçu. Premièrement je n'avais pas compris que c'était une auto-biographie, je pensais que j'allais tomber sur un roman avec un côté un peu décalé donc je suis légèrement déçu mais bon comme j'apprécie l'auteur je suis toujours dans un état d'esprit serein pour continuer cette lecture. Si on regarde le contenu on a bien une biographie assez complète de l'auteur et je dirais même trop complète. En effet, le thème principal de sa bio c'est son rapport avec la révolution française, il nous raconte donc tous les événements qui ont rythmé sa vie et qui ont fait de la révolution française une obsession. Tout ça est très intéressant car on peut voir ce qui amène un auteur un choisir un thème plutôt qu'un autre pour écrire son roman, car on comprend pourquoi "l'archange et le procureur" est un roman historique absolument génial et aussi, personnellement, étant aussi un passionné de la révolution je trouve pas mal de point commun et je peux comparer mes sensations sur des lectures ou des visionnages avec celui d'un auteur aguerri. Si le livre se résumerai à ça j'aurai adoré et j'aurai plébiscité ce livre mais malheureusement à côté de l'aspect révolution il y a tout le reste de l'auto-biographie purement personnel à l'auteur qui n'est pas intéressante. Je suis désolé mais si on retire la révolution française le reste de sa vie est d'un banal et on s'en fout, du coup il y a des passages qui deviennent très long et le livre nous tombe des bras. C'est dommage car ça aurait pu être un ouvrage super mais au final il est juste bien sans plus.
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Autoportrait à la guillotine

Un ultime regard par-dessus l’épaule, avant d’entrer de plain-pied dans le monde tragique d’après les attentats.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Autoportrait à la guillotine

C'est le titre de cet ouvrage qui m'a tout d'abord interpellée ... il est très étrange n'est ce pas ? Et puis le résumé m'a beaucoup plu. J'ai donc postulé pour cet ouvrage dans le cadre de la dernière masse critique Babelio en date. Et les résultats sont tombés ... et j'ai eu la chance d'être retenue pour découvrir cette oeuvre que je présentais étrange, la seule pour laquelle j'avais posé ma candidature. Un grand merci donc à Babelio mais surtout aux Editions Stock pour l'envoi très rapide du livre.



"Longtemps, j’ai cru que j’avais été guillotiné dans une vie antérieure. Cet aveu a toutes les allures d’une énormité, je sais. Tout ce que je puis dire à ma décharge est que ma croyance est révolue – quoiqu’elle fasse encore partie de moi. Il y a quinze ans, souffrant de problèmes de dos, j’ai consulté sur le conseil d’une amie un masseur versé en sophrologie. Tout en me pétrissant les lombaires, il m’a questionné sur mon passé. Avec une certaine réticence, j’ai évoqué cette croyance déjà ancienne. Lui a pris la chose très au sérieux. Aussi sec, il m’a parlé d’une patiente qui ressentait des douleurs aiguës entre les omoplates. Elles s’expliquaient, à l’en croire, par des coups de poignard reçus au XVème siècle, alors que la dame était assaillie par des Ottomans en plein marché. J’ai trouvé ça exotique. Poétique, presque. En même temps, je me suis retenu de rire. Quand il est question de moi, hélas, je suis incapable de la même légèreté."



Inutile de préciser que j'étais impatiente de découvrir cette histoire de guillotine et de vie antérieure, je n'ai donc pas beaucoup attendu avant de me plonge dans ce bouquin. Christophe Bigot est un auteur que je n'avais jamais lu jusque là, je partais donc totalement novice quant à sa plume. Premier point noir, je n'ai pas réellement apprécié son genre d'écriture. Peut-être un peu trop nerveuse pour moi, sans doute trop saccadée à mon goût. D'autres apprécieront sans doute mais personnellement, je n'ai pas été séduite. Mais ça ne m'a pas empêcher d'aller au bout de ma lecture.



Je pensais trouver là une histoire un peu fantaisiste, basée sur un "fait réel" à savoir le mal au dos de l'auteur. Je m'attendais vraiment à trouver dans ces pages une histoire de vie antérieure (j'adore ça) ! Naïve que j'ai été ... Non, l'auteur nous propose ici son autobiographie (oui, j'aurai dû m'en douter à la lecture du titre, ne me jetez pas vos chaussettes sales à la tête) et je dois dire que sa petite vie ne m'a pas spécialement intéressée.



Alors, certains passages sont sympathiques et agréables à lire. J'ai bien aimé le découvrir enfant, martyrisant tous ses petits camarades et même ses cousines avec son obsession pour la Révolution. Ça m'a fait sourire, j'ai réussi à me projeter et à imaginer les scènes. Ça m'a amusé de le voir se prendre de passion pour Camille Desmoulins et faire des pieds et des mains pour lui ressembler capillairement parlant, ou même aller déposer un bouquet devant la maison de ce révolutionnaire.



Mais au fil des pages, je me suis surtout ennuyée. Je peux comprendre qu'un auteur ressente l'envie de se regarder le nombril et de nous parler de sa jeunesse, de ses amours et de ses peurs. Mais je n'aime pas les autobiographies à vrai dire parce que ça me gonfle de lire tous ces passages justement nombrilistes. J'ai envie de dire à l'auteur qu'on s'en fiche un peu en fait de sa vie. Qu'il aurait peut-être dû écrire son manuscrit et le conserver dans cet état ... pas besoin de le publier non ? Ça n'a rien de personnel contre Christophe Bigot, c'est juste mon ressenti à chaque fois.



Je vais arrêter les autobiographies ... sauf si c'est celle de Boris Vian (qui n'existe pas à ma connaissance) !!
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Les premiers de leur siècle

Un roman captivant qui a tout pour plaire aux amateurs de musique, de littérature et d'histoire de l'art, s'ils s'intéressent aussi à l'âme humaine.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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L'hystéricon

Dix jeunes bloqués dans une maison pour cause de grève générale, passent leurs journées à se supporter et leurs soirées à se raconter des histoires. On se laisse très facilement prendre au jeu même si les personnages sont un peu caricaturaux...
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