Christophe Renault

Je n’étais pas très motivée pour cette lecture. Le format ne m’attirait pas plus que ça : il y avait beaucoup de texte et donc moins de BD.

Pourtant, ça a été une agréable surprise.



Il y a cinq doubles pages de documentation qui retracent la vie de Victor Hugo : son enfance, son entourage, la révolution littéraire, son exil et ses grands combats.

Je connaissais une partie de la vie de l’écrivain puisque je l’ai vaguement étudiée en cours, mais je me suis rendue compte que c’était très succinct. J’ignorais la moitié des combats qu’il a menés.

Donc j’ai trouvé que c’était super intéressant et ça me donne envie de découvrir d’autres Docu-BD petit à petit.



Pour les petites bande-dessinées, elles sont sympathiques, ça se lit très vite. Elles illustrent chacune un poème, et leur style est différent puisque les auteurs sont variés.

Quant aux poèmes associés, j’en connaissais certains (pour quelques uns, j’ignorais qu’il en était l’auteur), j’en ai découvert d’autres.

J’ai pris plaisir à lire cette bande-dessinée documentaire que j’ai adorée.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..

Je remercie les 48h de la BD pour m'avoir fait découvrir cette adaptation illustrée de certains poèmes de Victor Hugo ! Un ouvrage poétique (c'est le cas de le dire), peuplé non seulement de belles illustrations qui se lient aux jolis mots, mais également de pages historiques plongeant un peu plus dans la biographie de Victor Hugo... Un bonheur simple à lire, qui me donne envie d'explorer les autres ouvrages de cette collection !

Acquis lors des 48h BD, c’est un ouvrage intéressant que ce « docu BD » qui permet de (re)découvrir la vie d’un auteur, une partie de son oeuvre… avec des passages explicatifs sur une ou deux pages, des extraits de textes repris et qui sont ensuite déclinés en BD.

Différents styles se côtoient qui donnent vie au texte de Victor Hugo et qui permettent une autre approche. Les différentes ambiances animent à merveille les mots de Victor Hugo.



Cette collection semble assez riche et éclectique, et paraît idéal pour les enfants pour leur permettre d’approcher différents artistes ou personnages de l’histoire.

Dans un collège Breton, des élèves de 14 ans à 16 ans en classe de troisième sont mis en scène, le personnage principal doit faire son coming out homosexuel à sa meilleure amie, les réactions de cette dernière ainsi que celles de sa famille et des enseignants sont positives, cependant les élèves sont homophobes. Quelques clichés … mais c'est une lecture conseillée "à partir de douze ans".





Un petit roman agréable et facile à lire, peut-être bien adapté au collège, c'est plein de beaux sentiments mais certaines parties sont assez caricaturales. Signe des temps et du virtuel, il déclare son homosexualité alors qu'il ne la vit pas … même s'il se ramassait un râteau ça aurait étoffé l'histoire s'il avait manifesté une attirance pour un autre garçon.

"Je trouve d’un fort mauvais goût, sous le couvert d’une fiction, de présenter au public adolescent une image aussi négative de la situation de l’homosexualité en France" … avec une absence absolue de réaction des adultes responsables face à certaines actions narrées.





Pour un livre destinés aux pré-ados ou jeunes ados il y a trop d'invraisemblances et l'homosexualité est traitée de manière trop négative, je pense qu'il est préférable de ne pas conseiller ce roman et de chercher des lectures plus en prise avec la réalité et notre époque.

J'ai choisi ce livre pour le sujet sur l'anorexie. Certains passages sont empreint d'humour grâce à la fraicheur de Zadig, élève de 3eme arrivant pour un stage dans un service hospitalier inattendu.

Parfois j'avais du mal à suivre car les phrases sont très riches en description métaphorique d'émotions...

Mais dans l'ensemble le roman est agréable à poursuivre, et se lit rapidement.

Les différents thèmes sont classés par ordre alphabétique, la mise en page est agréable et enrichie de belles reproductions pour un livre presque au format "poche". Ce guide iconographique pourra intéresser aussi bien les passionnés de religion que d'histoire de l'art (tableaux, sculptures, vitraux...).

Un roman jeunesse avec une très belle écriture rythmée par la construction des phrases et les nombreuses rimes. Beauregard est prof de latin et lassé du désintérêt de ses élèves il va les prendre en otage. Comment cela peut-il tourner ? Arrivera t'il enfin à attirer leur attention ?

Une très agréable lecture pour adolescents.

Il nous reste beaucoup de Victor Hugo, ses romans et ses poèmes bien sûr, toujours lus, étudiés, réadaptés, rattrapés par l'actualité il y a 4 ans, des noms d'établissements et de rues, des clins d'oeil... Il fait tellement partie "du paysage" qu'on en oublie l'homme derrière , l'enfance, le parcours, les engagements. Je me souviens de ma lecture passionnée des Châtiments en Première (mais moins de leur teneur), j'ai appris il y a peu qu'il avait été un fervent adepte du spiritisme...



Aussi, j'étais ravie de pouvoir le redécouvrir avec cet album présent dans les 48h de la BD 2023



En 5 parties documentaires et 8 poèmes, chacun dessiné différemment, partis pris graphiques uniques, étonnants, qui montrent leur portée universelle et intemporelle, l'album nous dresse un portrait assez complet de l'écrivain et poète, comme de l'homme engagé ou du père meurtri, même s'il reste un goût de trop peu. D'autant que cette édition spéciale est une version tronquée de l'originale, qui comportait 15 poèmes.



C'est dommage.

J’aime beaucoup l’idée de cet ouvrage qui est, mine de rien, assez riche.

Nous y trouvons différents poèmes de Victor Hugo adaptés en BD (ça, je le savais) mais en plus de ces BD, nous y découvrons des parties plus ‘’documentaires’’ pour en apprendre plus sur la vie de cet homme et son entourage. D’ailleurs, quand nous avons une partie BD avec le poème, nous avons d’abord une page où le poème est rédigé de ‘’façon’’classique, puis la BD. Ce format rend la poésie plus abordable, moins barbante.

Je trouve que c'est un superbe hommage à quelques unes des œuvres de ce grand auteur.

Ce titre est riche, intéressant et très abordable grâce aux 48h BD.

Nom de code : Albane est un livre plutôt court qui se dévore en une soirée et qui prend quand même le temps d’aborder de nombreux sujets d’actualité : la religion, les extrémistes, mais aussi d’autres sujets plus éternels comme la recherche de soi, la bienveillance ou le fait de grandir avec un seul de ses parents et la construction de l’enfant.



Le héros, Pierre, est un garçon gentil, trop gentil, qui suit aveuglément tout ce qu’on lui ordonne de faire sans faire de vague. Le problème : un déficit dans les caisses de la magie fait que les personnes comme lui, qui ne sont ni horribles ni actives pour le bien, juste passives et qui ne feront jamais rien de grand dans leur vie doivent disparaître ou pris en charge pour être rééduqués pour qu’ils vaillent les dépenses que leur ange-gardien fait pour eux.



C’est quand son tour arrive de se faire enlever pour être rééduqué, que Pierre rencontre son professeur, Léo-Paul, un homme qui a tout sacrifié pour sa liberté et son indépendance… et peut-être aussi par lâcheté. Ce dernier, avec l’aide de mots laissés par l’ancien ange-gardien de Pierre – Albane – dont il était amoureux avant qu’elle ne soit ré-affectée à un cas plus grave, va aider son élève à trouver des raisons de se battre et l’envie de vivre.



L’auteur nous amène tranquillement sur les chemin de sa réponse, nous délivrant des vérités douces que nous avons envie de croire de tout notre coeur… mais la réalité est bien plus tragique et se termine en drame.



Le seul bémol, au niveau de l’objet livre, sont les quelques problèmes de mise en page qui subsistent et qui interpellent le regard (numéros de pages présents sur des pages blanches, nouveaux chapitres qui sautent 2 pages blanches…) mais qui pourraient être corrigés assez facilement.



Mais peu importe, car il s’agit en définitive d’une belle histoire fantastique, dramatique, qui contient des personnages doux et attachants. Elle peut se lire dès l’adolescence.



Merci à Babelio et à Lilys éditions pour l’envoi et pour la belle découverte !
Lien : https://leshistoiresdesolene..

Découvert grâce à une masse critique, je suis un peu partagée. Je pense que les adolescents devraient l'adorer à cause de son ton et des thèmes si importants à cet âge. Pour ne pas dévoiler l'histoire, je m'en tiendrais à indiquer que Julie et sa maman Clémentine vont pénétrer un peu par effraction dans la vie de Nino et de son père... Le scenario est un peu tiré par les cheveux mais qu'importe, on peut vite avoir envie d'être pris par l'enthousiasme de Julie, adolescente fantasque (manquant parfois de subtilité du pint de vue du lecteur) qui va chambouler la vie de Nino. Les thèmes chers à cette période de la vie sont omniprésents...le désir de liberté et la crainte de sauter le pas, de prendre sa vie à bras le corps, il y a aussi la construction de son identité, des choix que l'on fait qui ne doivent pas nous paralyser. Je n'adhère pas totalement au style et, étant varoise, à la réduction de mon " pays" brossé trop rapidement avec des raccourcis mais ce n'était pas le propos du livre de toute façon ! Même si le roman manque de nuances pour un adulte, pour les adolescents l'histoire, les thèmes abordés et son rythme devraient les toucher.

Un sujet grave traité avec à la fois optimisme et réalisme. Dès les premières pages, on est embarqué par le personnage de Zadig dont la légèreté et l'insouciance viennent contrebalancer le désespoir de la belle Lola. La jeune fille nous touche, le garçon nous fait sourire. Le tout mené tambour battant par l'écriture de l'auteur, un mélange original de métaphores et de jeux de mots, dans un style dynamique et rythmé.
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..

C'est l'histoire de Marilou, une adolescente mal dans sa peau que les autres collégiens ont surnommée Miss Gélatine à cause de son embonpoint. Son seul bonheur entre des parents indifférents et des camarades méprisants est l'atelier théâtral auquel elle est inscrite depui trois ans... et son grand-père fantasque auquel elle rend visite à l'hôpital tous les jours.



C'est un roman extrêmement riche qui m'a énormément plu bien que j'ai eu un peu de mal au début avec le style qui fait s'envoler certains dialogues dans un lyrisme incongru.



Au contact de son grand-père, de son metteur en scène et d'un mystérieux Samuel, Marilou va s'épanouir et trouver sa voie.


Lien : http://toutzazimuth.eklablog..

Livre sur une adolescente, mal dans sa peau à cause de son poids, d'un regarde des autres.

Beaucoup peuvent se retrouver dans ce personnage.

Son Amour pour son grand-père et le théâtre vont lui faire vivre des expériences qui vont lui changer la vie.

Merci à Babelio et aux éditions Lilys pour m'avoir permis la lecture de ce court roman qui porte à réflexion sur l'humanité, la vie et la morale, mais qui aurait tellement gagné à être plus étoffé !



L'idée est originale : Albane, ange gardien, apprend que Pierre, son protégé, est voué à disparaître s'il ne retrouve pas goût à la vie. Car voilà, il a été décidé, par économie de magie, de supprimer les inutiles, ceux qui ne vivent pas. Sa seule et dernière chance : un camp de rééducation auprès d'un professeur des plus singulier pendant qu'Albane se retrouve malgré elle au service d'un terroriste près à tout pour mettre le pays à sang.



Mais, l'intrigue nous laisse seulement l'impression de survoler cette histoire sans trop y entrer en profondeur. Il m'aura manqué plus de richesse, de contenu, de psychologie... Et c'est assez frustrant, car je pense que cette lecture avait de quoi être un vrai coup de coeur. Au lieu de cela, je suis resté sur ma faim. Dommage. Vraiment dommage.

Je remercie Babelio et les éditions Lilys pour l'envoi de ce livre.



Comme l'explique très bien le résumé, Nino est un garçon qui ne s'affirme pas vraiment. Il n'ose pas dire ce qu'il pense et ce qu'il souhaite réellement, de peur de blesser les autres. Mais un jour, Clémentine et Julie débarquent dans sa vie. La première est la nouvelle amoureuse du père de Nino et Julie est la fille de celle-ci. Après un accident aux circonstances étranges, Nino va se retrouver en tête à tête pendant plusieurs jours avec Julie, qui va lui apprendre à oser s'exprimer librement.



Au cours de l'histoire, nous suivons l'affirmation de Nino. Cette évolution est intéressante à suivre, elle montre que c'est compliqué lorsque l'on est adolescent de faire entendre sa voix, surtout à ses parents. Néanmoins, je n'ai rien ressenti de spécial pour ce garçon, si ce n'est un peu de pitié à le voir si soumis aux choix des autres... De même, Julie n'est pas un personnage qui m'a particulièrement plu. Je l'ai trouvé trop curieuse, trop dans le jugement.



J'ai eu du mal à trouver l'histoire crédible. Il y a trop d'éléments étranges, mal justifiés, qui sonnent faux. Ce manque de crédibilité m'a agacée à plusieurs reprises et je n'ai pas réussi à m'en détacher suffisamment pour apprécier l'intrigue. La plume de l'auteur ne m'a pas enchantée non plus. J'ai eu du mal à accrocher à son style assez grandiloquant. La façon dont Nino et Julie parlent (et même les adultes) n'est pas vraiment réaliste. Au début, je suis rentrée assez facilement dans l'histoire. Mais au fil des pages, ces points négatifs ont fini par peser trop lourd pour que je prenne un vrai plaisir dans la lecture. J'ai tout de même tenu à terminer le roman car je voulais savoir comment ça allait se finir mais aussi parce qu'il y a des questions intéressantes qui sont abordées, comme la séparation des parents, le difficile choix d'aller avec l'un ou l'autre...



Nino un si gentil garçon n'est donc pas un roman qui m'a vraiment plu. Son manque de réalisme à plusieurs niveaux m'a trop dérangée ! Un petit flop pour moi, j'espère qu'il sera plus apprécié par d'autres lecteurs !
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Baignade interdite, roman signé Christophe Renault est bien plus qu'un livre sur le thème de l'homosexualité. C'est l'histoire d'une construction : celle d'un jeune adolescent de 14 ans qui peu à peu se découvre. Si on n'échappe pas aux clichés, phrases types et lieux communs de ce nouveau sujet phare des romans ados, Baignade interdite propose aussi sa propre sensibilité et l'histoire fait autant le récit de cette acceptation de l'homosexualité que la naissance d'une profonde amitié entre deux collégiens.

Le roman s'est approprié le quotidien et il n'y a aucune invraisemblance même si je suis étonnée de la maturité de Suzy et Malo : la première est prête à coucher dés le début d'une relation, le second semble sûr de son attirance pour les garçons depuis longtemps même s'il ne l'accepte pas encore...pour moi, cela correspondrait plus à des ados de 16-18 ans...Pour le reste le livre est touchant et aborde sans complexe l'homosexualité. Baignade interdite dépeint aussi l'intolérance rencontrée par les homosexuels et auxquels Malo sera confronté comme les provocations, les remarques blessantes et acerbes, la violence commise parfois et malheureusement contre eux...

Ce que ce livre pose c'est finalement une double contradiction : d'un côté, la volonté de garder secret cette homosexualité et et de l'autre, passer à l'aveu. Malo dans Baignade interdite tentera de passer du premier au second, parfois avec difficulté.

Enfin, sur l'écriture même du texte, le style n'est pas banal. Le début est particulièrement surprenant et relève toute la maîtrise des mots de Christophe Renault : "Suzy (...) annonçait le programme. D'un seul regard, on le couvrait tout entier... Eh oui ! Cette Suzy, quelle introduction aux mathématiques ! Sitôt qu'ils voient ses formes, les garçons normalement constitués rêvent de se multiplier. Tous ! Du coup, les problèmes arrivent en nombre (...)" et ça continue sur les premières pages avant de passer à une écriture moins "complexe" mais toujours aussi travaillée et ponctuée de nombreux dialogues.

Baignade interdite nous captive, se lit d'un coup et les personnages sont tout de suite attachants, saisit dans leur originalité et leurs particularités.

Le sujet abordé est vraiment très intéressant et je pense que si j'avais accroché à la plume de l'auteur j'aurais adoré ce roman. Il aborde un sujet compliqué d'une manière particulière qui personnellement m'a perturbée. Cette histoire est quand même bouleversante. Les personnages sont libres, ils apprennent à vivre pour eux pour être heureux en s'écartant de tous les problèmes.
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Une histoire résolument positive malgré les thèmes abordés. Marilou traverse de nombreuses épreuves (la maladie de son grand-père, les humiliations et l'isolement dus à son obésité, l'incompréhension de ses parents) mais elle reste enjouée malgré tout, s'amusant avec son grand-père dont elle est très complice et s'investissant à fond dans le théâtre, son exutoire. On la voit évoluer tout au long du roman, gagnant en assurance et, galvanisée par les mots d'amour de cet inconnu qui ne connaît que la chaleur de sa voix et de ses rires, osant enfin affirmer haut et fort sa différence et surtout son droit au bonheur.
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..

A 14 ans, Malo a déjà compris qu'il était homosexuel. Toute la question est donc, pour lui, de décider s'il vaut mieux cacher cette homosexualité ou bien l'avouer. Car s'il n'est pas facile d'accepter sa différence - et de la faire accepter aux autres, surtout à sa propre famille - il est aussi pesant de vivre constamment dans le mensonge et la lâcheté... Ce roman est aussi une magnifique histoire d'amitié entre deux adolescents qui s'aiment et se protègent aussi passionnément qu'un couple. Un roman aux personnages attachants, servi par une écriture riche en jeux de mots et en humour.
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