Christopher Edge

Quand Albie perd sa mère, il a du mal à se dire qu'elle ne sera plus là pour lui. Il demande à son père qui lui dit qu'elle existe peut-être encore toujours dans un monde parallèle, en bon scientifique qu'il est. Albie va alors tout faire retrouver sa mère dans un de ces mondes...

Ce petit livre jeunesse est très sympathique et aborde en même temps les mondes parallèles avec le paradoxe du chat de Schrodinger (mort ou vivant le chat ?) et le deuil chez les jeunes enfants. Les expériences de mondes parallèles ne sont pas nombreuses mais assez originales même si bien centrées sur le jeune protagoniste. On pense un peu à Dark Matter, en moins sombre ou la série Sliders.

Dommage qu'on prenne un tiers du roman pour rentrer dans l'action proprement dite. Ca reste un roman jeunesse qui aborde bien le thème du deuil et d'une manière subtile de le surmonter.

Le papa de Jamie Drake est astronaute. Pas toujours facile d'avoir un père célèbre avec qui l'on peut seulement communiquer via un écran pendant des mois et des mois. Le jeune garçon est fier de son père mais celui-ci lui manque énormément et il peut être difficile de devoir le partager avec toute la planète. En se baladant, le jeune garçon tombe sur un observatoire abandonné, cette visite va lui chambouler sa routine et lui permettre de rentrer en contact avec des êtres inconnus qui sont originaires de loin, très loin...



Je ressors véritablement charmé par cet ouvrage de Christopher Edge. Je découvre la plume de cet auteur britannique avec Jamie Drake : l'équation cosmique et j'avoue avoir été fasciné par cette écriture poétique tout en restant totalement accessible pour les plus jeunes. Jamie Drake est un personnage particulièrement attachant. Très intelligent et vivant des aventures assez extraordinaires, Jamie est un jeune garçon très courageux et très frais tout en restant crédible au vu de son âge. Comme on s'en doute, la science a une place très importante dans ce roman. Moi qui suis loin d'être une scientifique dans l'âme, j'ai malgré tout ressenti l'amour de l'auteur pour cette discipline à travers les personnages de cette histoire, le tout reste très accessible bien entendu.



Jamie Drake : l'équation cosmique fut une très belle parenthèse poétique et je ne compte pas en rester là avec l'auteur. Je remercie Babelio et les éditions Hatier pour l'envoi de cette petite perle dans le cadre d'une Masse Critique !

Peneloppe Tredwell est non seulement un célèbre auteur d'histoires à faire peur, publiées sous le nom de "Montgomery Flinch" mais elle est aussi la propriétaire du magazine en vogue, le Frisson illustré. Seul problème, elle n'est encore qu'une toute jeune fille dans le Londres menaçant de 1899. Elle utilise donc un prête-nom dont elle affirme être la nièce afin de pouvoir mieux le diriger.

Seulement cet homme se révèle être alcoolique et couard et tout se complique lorsque Montgomery est appelé en raison de ses capacités de déduction et de réflexion à comprendre pourquoi, tous les pensionnaires de l'asile de fou de la ville, se lèvent tous les soirs, douze minutes avant minuit pour écrire d'étranges phrases...



Cette étrange enquête policière dans l'Angleterre de la fin du 19ème siècle se double d'une refléxion sur la relation qui peut exister entre l'auteur et ses lecteurs. Dans une atmosphère sombre et angoissante, la courageuse héroïne va devoir découvrir l'origine de la folie intense qui peu à peu se répand dans les rues de Londres, au soir du réveillon, à la veille du changement de siècle. Nous croisons dans ce texte riche en intertextualité, Conan Doyle, H.G. Wells ou encore Rudyard Kipling, en prises avec le pouvoir des mots et de l'imagination... Suivons-les...
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Penelope Tredwell a 13 ans : elle est toutefois propriétaire du magazine Le Frisson illustré, et écrit également des histoires sous le pseudonyme de Montgomery Flinch.

Et oui, on ne fait pas ce qu'on veut quand on est une jeune fille, en 1899... Mais Montgomery Flinch, rattrapé par son succès, attise la curiosité... Penelope se voit donc contrainte d'embaucher un acteur, assez minable il faut bien l'avouer, pour jouer le rôle de l'auteur.

L'aide de Montgomery est un jour demandé par le directeur de Bedlam, un asile de fous, car il s'y passe de drôles de choses, 12 minutes avant minuit : certains malades se mettent à écrire frénétiquement, des choses apparemment incompréhensibles. La jeune héroïne décide de mener l'enquête, avec l'aide (ou non) du faux Montgomery...

L'enquête est menée tambour battant, entre suspense, aventures et frisson (brrr de vraies sales bêtes, ces araignées).

J'ai trouvé la trame du récit très originale, mêlant habilement le mystère du Londres fin de siècle au futur XXe siècle.

Une jolie découverte.

Pénélope est propriétaire d’un journal, elle écrit les récits qui font frissonner le Royaume-Uni tout entier, tant ils sont effrayants et brillamment écrit. Elle a même eu l’idée d’embaucher un acteur pour tenir le rôle de l’auteur Montgomery Finch – impossible, n’est-ce pas, dans la société victorienne, ou même dans la société tout court, de présenter une adolescente comme un auteur génial, une enquêtrice hors pair, n’est-ce pas ? Pourtant, après ce coup de génie publicitaire, il faut se rendre à l’évidence : les services de Monty sont demandés d’urgence, et pas par n’importe qui, par le directeur de Bedlam, le célèbre asile de fous londoniens. Et l’acteur, qui tient pourtant le rôle de sa vie – pour ne pas dire le rôle de toute une vie – n’est pas vraiment à la hauteur, tant il est peureux et porté sur la dive bouteille. A sa décharge, il est quand même plus confortable de boire, bien au chaud dans son club, que d’enquêter sur les délires des aliénés.

Et c’est là, après une centaine de pages, que l’enquête devient véritablement intéressante, à mi-chemin entre le policier et le fantastique. S’il est bien un thème essentiel dans ce roman, c’est le pouvoir créatif de l’écriture. Quel emprise peut avoir un texte sur ses lecteurs ? Quel est le lien entre l’auteur et ses personnages, a fortiori quand l’auteur se crée un double qu’il doit chaperonner ? Un auteur peut-il rester prisonnier de son propre univers créatif, au point de ne plus pouvoir en sortir ?

Le second thème est celui de la folie. Qui l’est véritablement dans ce livre ? Il suffit de voir (mais ce n’est pas nouveau) la facilité avec laquelle une personne peut être internée, ou la facilité avec laquelle il est possible de basculer dans l’aliénation mentale. Certains motifs sont plus admissibles que d’autres, et la frontière est vraiment ténue entre la dépression et la folie proprement dite – si ce n’est que certains fous (de pouvoir, de puissance) savent très bien donner le change.

Douze minutes avant minuit est un roman de littérature jeunesse que je recommande sans problème, sauf à ceux qui ont la phobie des araignées. Les chères petites ont un rôle à jouer dans cette intrigue, et gare à ceux qui veulent leur nuire.
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J’avais beaucoup aimé Douze coups avant minuit, le premier volume des aventures de Pénélope. La suite ne démérite pas du premier volume, même si elle est différente.

Il n’est pas facile pour Monty Maples d’être Montgomery Flinch en permanence : un acteur ne peut jouer toute la journée, ou bien il lui est nécessaire de jouer d’autres rôles. Aussi, Pénélope doit-elle le ramener à la raison, grâce à un homme qui les entraînera dans une nouvelle énigme, digne des meilleures enquêtes rédigées par Flinch, alias Pénélope.

Et quoi de mieux que de leur proposer d’adapter, pour le cinéma, une des meilleures histoires de Flinch ? Cet art naissant – qui n’est pas encore considéré tout à fait comme un art – reste encore assez simpliste. Ici, le scénario vient de naître !

Un scénario, ou une histoire vraie ? Eddie Gold, le brillant cinéaste, emprunte les codes du roman gothique : le père, homme cruel, seigneur et maître de son domaine, la jeune fille, douce, pleine de compassion, l’amoureux désargenté, chassé, brisé par le père. Le sentiment qui émerge alors est universel : la vengeance.



Nous sommes en pleine mise en abîme. De la création, d’abord : Pénélope a vu un autre recréer son texte, puis les acteurs, à leur tour, recréent les personnages. Mais qui est crée, au juste ? Les personnages du récit ou les personnes qu’Eddie Gold s’acharne à faire revivre ? D’ailleurs, jusqu’où est-il prêt à aller pour redonner vie à sa bien-aimée ?

J’ai pensé au Château des Carpathes de Jules Verne en lisant ce roman, qui, déjà, exploitait les mêmes thèmes. Le caractère dévastateur, obsessionnel de la passion d’Eddie, sa volonté de rendre justice à la jeune fille qu’il a aimé, l’empêche de comprendre ce qui est en train de s’accomplir. Mais peut-on vraiment comprendre les phénomènes inexplicables qui sont à l’oeuvre ? Presque jusqu’au bout, le doute est là, et le lecteur, comme les personnages, émerge comme d’un cauchemar de ce qu’il a vécu.
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Le 19è siècle est sur le point de s’achever en cette fin décembre 1899 et le tout Londres n’a qu’un nom en tête : Montgomery Flinch ! L’homme est mystérieux, personne ne le connait ni ne sait à quoi il ressemble, il fait pourtant les beaux jours du Frisson Illustré, un magazine au bord de la banqueroute avant que cet homme providentiel n’arrive. Ses histoires terrifiantes font le bonheur de ses lecteurs au grand dam des autres périodiques. C’est d’ailleurs lui qui ouvre le récit avec sa première apparition publique à l’occasion d’une lecture de son conte de Noël paru bien évidemment dans le Frisson Illustré et qui bat des records d’impression, avec un million d’exemplaires écoulés, un tirage, qui terrasse tous ses adversaires. Mais le célèbre et adulé Montgomery Flinch n’existe pas, c’est un personnage inventé de toutes pièces par Penelope Tredwell, une jeune fille de 13 ans, qui est l’éditrice, la rédactrice en chef et la véritable auteure du Frisson Illustré ! Depuis la mort accidentelle de ses parents, c’est elle et son tuteur M. Wigram, le meilleur ami de son défunt père, qui ont réussi hisser ce magazine de l’ombre à la lumière pour en faire le magazine le plus célèbre de Londres. Alors qui est cet homme sur l’estrade en train de captiver son auditoire ? Monty Maples, un acteur totalement inconnu, rarement à jeun, à qui incombe la délicate charge d’incarner l’auteur à la mode du moment.

Un homme qui rencontre de tels succès a un lectorat forcément nombreux et fidèle qui l’abreuve de lettres et parmi celles-ci, l’une retient l’attention de Penelope, celle du docteur Morris, le directeur sanitaire de Bedlam, le célèbre asile de fous. Ce dernier requiert l’aide du grand Montgomery Flinch car il se passe de bien étranges choses chaque nuit, douze minutes avant minuit : tous les patients se réveillent et sont pris d’une frénésie d’écriture impossible à contenir et à tarir, ils sont comme possédés, comme victimes d’un enchantement. Ils écrivent sur tout ce qu’il leur tombe sous la main, sur le papier bien sûr mais aussi sur les murs, les cuvettes et sur eux-mêmes, lorsque c’est le seul support à leur disposition. Ces écrits de minuit que Penelope brûle de lire, ressemblent un peu aux prophéties de Nostradamus (je vous rassure en langage très clair) puisqu’ils traitent de faits qui n’auront lieu qu’au 20è siècle, voire au 21è. Malheureusement pour notre héroïne, tous les écrits se sont volatilisés comme par magie et elle va devoir les retrouver d’urgence. Le peureux Monty Maples n’a qu’une hâte, partir au plus vite et retrouver son club et son verre de whiskie mais Penelope ne l’entend pas de cette oreille et compte bien percer ce mystère, pour en faire une histoire à sensation et glacer une nouvelle fois ses lecteurs de peur.

Douze minutes avant minuit est une véritable plongée dans un Londres victorien très mystérieux et dont l’atmosphère, gothique à souhait, est très réussie. L’auteur connait bien la période et nous offre des balades nocturnes plutôt angoissantes, entre les bas fonds, la maison de la Veuve Noire, le muséum d’histoire naturelle et l’asile de Bedlam. C’est une lecture étonnante et singulière, destinée à un jeune public à partir de 12 ans, qui m’a pourtant beaucoup plu et que j’ai dévoré, je compte d’ailleur la faire lire aux garçons lorsqu’ils auront l’âge, car bien que le héros de cette histoire soit une fille, elle n’en est pas moins une figure forte, indépendante et intelligente, qui pourra leur plaire. Christopher Edge nous livre un récit créatif, mélange de polar, d’horreur et de fantastique, idéal pour la période d’Halloween et une bonne introduction pour faire découvrir aux jeunes lecteurs ces différents genres littéraires. L’auteur en profite aussi pour mettre en scène deux grandes plumes de cette fin de siècle : H.G Wells et sir Arthur Conan Doyle, une bonne façon là aussi de présenter de grands auteurs sous un jour plus familier et abordable et qui donnent envie de les lire à leur tour.

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Il s’agit du premier tome d’une série jeunesse. Et pour tout vous dire, j’ai vraiment accroché et je me suis prise au jeu de cette enquête victorienne. En effet, dès les premières pages nous sommes plongés dans le fin du XIXe siècle et son ambiance parfois sombre et peu rassurante. L’auteur donne le ton en prenant comme point de départ de son intrigue un asile. Une atmosphère gothique est vite décelable par bien des aspects et permet de rendre cette histoire bien mystérieuse dès le début. Pour un roman jeunesse, je trouve que l’intrigue est vraiment bien ficelée. L’auteur a su la faire rebondir et nous emmener encore plus loin dans l’histoire.



Nous avons sous les yeux la classique dualité gentils VS méchants. Cependant, les personnages machiavéliques sont originaux et usent de stratagèmes assez effrayants. Par contre, je n’ai pas vraiment su apprécier ni m’attacher à l’héroïne (Penelope) qui m’a paru distante du lecteur malgré son fort caractère. J’aurais aimé en apprendre plus sur elle. Les personnages dits « gentils » secondaires m’ont, au contraire, beaucoup plu.



Ce roman est vraiment bien écrit. Il permet notamment au jeune public d’apprendre des choses et du vocabulaire varié à propos de cette époque mais aussi de mieux appréhender les convenances et la société anglaise dans sa globalité. Le XIXe siècle y est donc bien représenté et particulièrement par sa scène littéraire foisonnante d’écrivains connus. Ainsi, nous avons l’occasion de croiser Rudyard Kipling et même de passer quelque moment et discussion avec Arthur Conan Doyle en personne.



Pour moi, voilà une lecture vraiment agréable. J’ai passé un bon moment en compagnie de cette panoplie de personnages, de cette intrigue bien menée et de cette plongée au cœur du Londres victorien. Je serais au rendez-vous pour la suite qui, j’espère, ne tardera pas trop.
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Ce titre pourrait à première vue s'apparenter à un "Livre dont on est le héros" mais ce n'est pas exactement le principe, pas d'aller et retour dans l'aventure des pages et ses péripéties, il ne sera pas interactif sur ce point de vue.

"Comment devenir un héros", c'est le vestiaire, il nous préparera pour nos jeux d'imaginaire d'après ou pour, qui sait, écrire, notre aventure sur le papier à faire lire aux copains.



Oui, en effet, c'est un peu le récit d'héroic fantasy mode d'emploi, quels sont les ingrédients pour planter son décor, créer son univers, bâtir une quête et un héros?

Quelle arme sera la plus appropriée pour terrasser un guerrier ou un dragon ?

Dans la fausse échoppe du héros (l'une des double-pages proposées), il faudra choisir : 

Glamdring (Tolkien), Excalibur (La légende de la Table ronde), Gram (Mythologie nordique de Sigmund) ou Caladbolg (Mythologie celtique irlandaise de Fergus Mac Roeg)?

Baume ou mauvais sort à glisser dans votre sac ?



Le livre procédera progressivement par étapes de préparation, nous faisant entrer toujours un peu plus dans l'esprit des légendes et marquant les repères du genre 

(Comment choisir son fidèle compagnon ? Que choisiriez-vous ? La licorne, le phénix ou le nain ?)



L'illustration aura une grande importance pour nous faire vibrer et décorer tous les jeux de volets à soulever, s'apparentant à des tiroirs ou des grimoires ou figurant nos amis et ennemis.

Connaissiez-vous la Carte de la poisse ?

En l'indiquant, les jeunes lecteurs seront évidemment invités à prendre connaissance de pièges sur le parcours, à imaginer s'y trouver et retenir les astuces pour se prémunir contre d'autres légendes très mortelles (la Banshee, les Boggarts, les Nixes, les Kappas.).

Ces éléments sont des passerelles vers leurs propres histoires et ceci permettra habilement de prolonger le plaisir, de se spécialiser et de devenir, qui sait, le fameux héros attendu et promis par le livre.



Le documentaire sera très ludique, on ne pourra que lui reprocher légèrement de ne pas indiquer les sources de ses légendes, ce qui aurait pu être un plus.

Mais qu'à cela ne tienne, ne vous laissez pas intimider, soyez le héros de votre bibliothèque de quartier et à l'assaut !

(Comment ? Non, vous n'allez pas la piller et y mettre le feu avec vos torches, vous allez emprunter ses trésors et dire poliment à bientôt! Vous êtes un héros, ne l'oubliez pas.)

Merci aux éditions Hatier et à Babelio pour cette lecture, qui ne m'a malheureusement pas convaincu.



(attention, ma critique spoile plusieurs éléments de l'intrigue)



Malgré de bonnes intentions, le roman manque d'étincelle, de vie, et surtout de rythme.

Sur 214 pages, il faut en passer 70 d'explications scientifiques avant qu'Albie ne se lance dans son aventure. Ça ne lui laisse plus beaucoup de temps pour rivaliser avec la série Sliders. Et en effet il ne visitera que 3 univers parallèles avant d'atteindre son objectif...

Les idées sont pourtant bonnes : dédramatiser les situations de la vie quotidienne en montrant qu'un détail pourrait changer un ennemi en ami, et en imaginant qu'un parent mort pourrait être vivant dans un univers proche. Le savoir là-bas correspond à l'imaginer au Paradis, et peut éventuellement conforter un enfant athée.

Mais je ne me suis pas attaché au héros. J'ai même eu du mal avec son discours validant l'expérimentation animale (il préfère sacrifier le chat des voisins que de tester son invention sur lui-même) en validant en plus la vengeance car ce chat avait mangé son hamster et méritait donc son sort...



Bref, un roman trop mou, long et plat, avec quelques bonnes intentions de départ.

J'ai retrouvé avec plaisir Penelope et ses acolytes.

Ce second tome nous plonge dans le côté obscur du cinéma. Un tome qui fait frémir et certains personnages sont terrifiants (de folie ou autre...)

Une superbe plongée dans les derniers jours du 19° siècle !

Des personnages charismatiques, une enquête haletante et surprenante ! Mais je ne vous en dirais pas plus sur les personnages croisés et l'intrigue pour ne pas vous gâcher les surprises.

Un livre intelligent. J'attend la suite avec impatience !

Londres, 1899.

Penelope Tredwell, 13 ans, devient propriétaire au décès de son père du célèbre magazine Le Frisson illustré. Elle est également l'auteur d'histoires terrifiantes qui remportent un franc succès auprès des lecteurs. Seul problème, une jeune fille écrivain et journaliste, c'est impensable ! Pénélope met donc sur le devant de la scène un homme, Montgomery, pour répondre aux questions des journalistes et des lecteurs ; elle se fait passer pour sa nièce.

Seulement cet homme se révèle être un alcoolique et un lâche et tout se complique lorsque Montgomery est appelé pour résoudre une énigme.

Tous les soirs, douze minutes avant minuit, un phénomène inquiétant frappe un hôpital psychiatrique : les patients se mettent à écrire frénétiquement d’étranges messages sur des papiers, des murs, et même leur peau. Pénélope décide donc de mener l'enquête.



Si l'intrigue est intéressante, l'histoire manque cependant d'originalité. On aurait également aimé être imprégné par l'atmosphère de Londres du XIXe siècle, ce qui n'est pas le cas.

J'ai été aussi chamboulée qu'à mon premier visionnage du premier "Retour vers le futur" (oui, les mésaventures de Georges McFly m'ont fait un fort effet, quel est le problème ?). Je n'aime pas trop les sciences dures et le thème des surdoués m'agace souvent, mais là, j'ai vraiment accroché.



Un chapitre sur deux, nous suivons Maisie dans un monde cauchemardesque. Les autres chapitres sont dédiés au dixième anniversaire de Maisie. Il faut savoir que Maisie à une soeur, avec qui elle s'entend difficilement. Je me suis pas mal identifiée à cette situation, ayant moi-même une soeur plus âgée qui est plus "sociable" que moi.



Les explications scientifiques demandent parfois un peu de suspension d'incrédulité, mais cela demeure une histoire intéressante et émouvante.

L'histoire de Maisie, qui, toute contente de se réveiller ce samedi 9 juin, car c'est son 10e anniversaire, se retrouve seule dans la maison. C'est la panique ! Où sont ses parents, où est sa grande sœur ?

Maisie est une gamine singulière, car elle est surdouée, dans la même classe, au départ, que sa sœur de 5 ans de plus.. les maths, c'est son affaire.

Elle est donc en train de se demander si elle n'est pas dans un monde parallèle...

Qu'en sera t'il ?

Albie est un jeune garçon d'une douzaine d'années qui vient de perdre sa mère, une scientifique de renom, emportée par un cancer. Il ne lui reste plus que son père, scientifique aussi et animateur d'une série TV, qui s'absente régulièrement, et son grand-père Joe.



De toutes les expériences de son père, Albie a retenu qu'il existe des mondes parallèles. Et dans un de ces mondes, sa mère aurait eu un autre destin, ne serait pas tombé malade et serait toujours en vie. Albie n'a alors qu'une idée en tête pour retrouver celle qu'il aime tant : traverser ces mondes et retrouver sa mère.





Avec ce roman, l'auteur nous embarque dans une aventure extraordinaire avec un jeune garçon attachant. On se prend d'affection pour Albie et on a autant envie que lui qu'il retrouve sa mère et se sente heureux.

Je ne m'attendais pas à une telle lecture et je trouve qu'elle porte à la réflexion sur le monde, l'univers, notre vie, les choix qu'on fait, le destin. Et si des mondes multiples existaient et que d'autres nous vivaient des vies totalement différentes ? Plus jolies ou plus sombres ?



La fin est émouvante et m'a fait versé quelques larmes... Et j'aurai bien parcouru encore quelques mondes au côté de Albie Bright !


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Un 2ème tome très en-dessous du 1er, mais conservant quand même de nombreuses qualités.

Le 1er réservait des surprises à chaque chapitre, imposant un rythme tendu et une créativité rare. Ici, c'est une histoire assez simple qui s'étale calmement, sans retournements de situations.

Toutefois, le style est toujours aussi agréable et fluide. L'ambiance de conte gothique est palpable, et plusieurs scènes restent mémorables.

Un bel hommage au cinéma !

Douze minutes avant minuit est une intrigue pleine de suspense et de rebondissements, qui revisite habilement les codes du roman gothique. Sur fond de récits prophétiques et de complot vénéneux, Christopher Edge entraîne le lecteur dans une aventure palpitante au cœur de Londres.



A seulement treize ans, la jeune Penelope Tredwell est déjà un écrivain et un rédacteur en chef accomplie. Elle dirige d'une main experte le magazine Le Frisson illustré dont elle a hérité à la mort de ses parents. Les histoires terrifiantes qu'elle y publie sous le pseudonyme de Montgomery Flinch rencontrent un grand succès. Après une lecture publique, lors de laquelle sa dernière histoire fait sensation, Penelope reçoit une lettre énigmatique de la part du directeur d'un hôpital psychiatrique qui lui réclame son aide. Intriguée, elle se rend alors sur place et constate de ses propres yeux le phénomène inquiétant et inexpliqué qui s'empare des patients, chaque nuit, douze minutes avant minuit... Tirés de leur sommeil, ceux-ci se mettent à écrire d'étranges messages sur des papiers, des murs, et même leur peau. De quel mal souffrent-ils ? Qu'est-ce qui peut bien les pousser à écrire partout et avec frénésie ces messages dont le sens semble défier toute logique ? Lorsqu'elle accepte de mener l'enquête, l'intrépide Penelope se retrouve plongée au cœur d'une aventure qui pourrait fort bien lui coûter la vie et la raison...



Action, suspense, ambiance crépusculaire et visions apocalyptiques envoûtantes... Tout est réuni autour d'une intrigue efficace et habilement construite. L'ambiance, digne des meilleurs romans fantastiques du XIXème siècle, est sombre et mystérieuse à souhait ! J'ai particulièrement apprécié le duo de personnages constitué de Penelope, curieuse, intrépide, impertinente et déterminée, et de Monty Maples (alias Montgomery Flinch), qui se révèle être un acolyte pleutre et alcoolique notoire. Entre ces deux-là, les répliques ne manquent pas de piquant ! Rien à redire non plus de la mise en scène, que l'auteur a impeccablement soignée ! L'enquête est menée tambour battant, sans aucun temps mort, et l'intrigue, savant mélange de policier et de fantastique, attire et fascine de la première à la dernière page... Christopher Edge fait durer le suspense et ça marche !



Douze minutes avant minuit est le premier tome d'une série dont on n'a pas fini d'entendre parler ! Un thriller ensorcelant et déroutant qui devrait plaire à tous les amateurs de fantastique ! A partir de 12 ans.

Une ambiance victorienne, un adversaire terrifiant, une énigme insoluble ?

J'ai découvert avec grand plaisir les aventures étonnantes de Penelope Tredwell dans "Douze minutes avant minuit" de Christopher Edge.
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Nombre de jeunes lecteurs aiment à leur tour raconter des histoires (je ne parle pas de mentir), d'imaginer des aventures et de les consigner quelque part, comme si elles avaient été édité. Comme un vrai livre.



Jouer à l'auteur et imiter ses auteurs préférés, c'est aussi excitant.



Le documentaire très pratique sera à réserver à un public d'environ 9 ans, qui sera amené à faire bientôt des devoirs plus structurés qu'une rédaction, à partir du collège de préférence.



En dessous, nous recommandons juste d'ouvrir un cahier blanc et de lâcher ses idées, d'illustrer également en regard comme pour un livre d'images. (ces recueils seront à conserver précieusement, nous vous le conseillons; Imaginez-vous retomber sur vos vieilles histoires plusieurs années plus tard).







Jeunes collégiens, en attendant de participer à un atelier d'écriture, faites-vous plaisir.



On se trouve un cahier ou des feuilles volantes et une agrafes et le tour est joué!



Mais par quoi commencer?



"Deviens # Jeune auteur" devrait aider à structurer les idées et fournir une méthode.







Ne devrait-on pas avoir des choses à raconter avant de les ordonner?



On peut effectivement se lancer et puis y revenir, pour retravailler son histoire, peaufiner ses personnages, assurer son intrigue pour qu'elle mène ses héros quelque part.



P.10, on vous soutient devant la peur de la page blanche.



Sinon, hop hop, les sans-idées, il suffit simplement de suivre le guide:



On vous suggère p.14 de vous inspirer de votre petit quotidien. Il peut vous arriver des choses sympas à retransformer au profit d'un monde de dragon ou d'un détective.

P.22, on imagine de toutes pièces.

Les chapitres sont courts (environ 4 pages consacrés à une étapes), le texte est concis, compréhensible, aéré et surtout de bons conseils.

Nous suivrons le parcours de l'auteur de l'accouchement de l'idée à son développement.

Il y a même des trucs et astuces pour dynamiser le récit avec de bonnes transitions, pour bâtir de bonnes descriptions, donner du sentiment à ses personnages (de quoi ici encore se mettre dans la peau de l'autre avec imagination).



Le guide ne vous oubliera pas sur le final, à propos de la relecture, du choix d'un bon titre etc...

Tout ceci est passionnant et permettra de gagner un peu de hauteur sur la montagne de travail que réclame la création. Ceci développera aussi sans doute un peu d'esprit critique. Parfois, nous n'aimons pas certaines choses du récit mais il est difficile de mettre le doigt précisément sur ce qui nous déplait dans le travail de l'auteur.



C'est une deuxième aventure passionnante que de passer à l'analyser et peut-être aussi, angoissante, si vous envisagez d'offrir de vous faire lire.

Bon courage.