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Critiques de Christopher Yost (53)
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X-Men - Les origines, Tome 1 : Colossus - D..

Ce premier tome nous raconte les origines de quatre personnage issus de l’univers X-Men.

Le volume se compose de quatre One-Shot, d’auteurs et de dessinateurs différents, avec donc un style qui peu varié d’un récit à l’autre.



On découvrira dans chacun des récits comment Colossus, Diablo, Emma Frost et Gambit ont du apprendre a gérer leur pouvoirs, ce que cela a pu engendrer pour leur proche et ceux qu’ils sont devenus. Certains rejoindront les X-men, alors que d’autres prendront des voies différentes.



Sans être ce qu’il y a de plus palpitant, ce petit recueil permet tout de même de connaitre la base de quatre personnages, dans un style simple et efficace. Très lisible et très clair, on s’intéresse rapidement aux personnages.



Un bon tome pour découvrir les personnages du monde des X-men.
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Spider-Man (v3) n°3 : Spider-Island (4/4)

Je clôture ma découverte de fond de l’arc Spider-Island par ce troisième numéro du « nouveau » magazine estampillé Spider-Man, bizarrement titré « Spider-Island (4/4). En effet, un ¾ s’est intercalé avec ces numéros, puisqu’il nous faudrait, pour être complétiste, nous pencher sur le Spider-Man Universe n°3… merci Panini, ça fait vraiment magnifique dans une bibliothèque (ironie quand tu nous tiens …) !

Pour revenir au contenu, la fin de Spider-Island se laisse lire sans déplaisir. Nous pardonnerons pour cette fois encore les facilités scénaristiques, notamment au niveau scientifique, mais en même temps il faut bien aider les « gentils » sinon ils ne gagneraient jamais. J’ai trouvé cette résolution simple, mais efficace, un peu (beaucoup !) à l’image de l’ensemble de cet arc d’ailleurs.

Du point de vue d’Avenging Spider-Man qui passe (enfin ?) au second plan, nous retrouvons une énième association : après celle avec Rulk, voici venu le temps pour Spider-Man de s’associer temporairement à Œil-de-Faucon. Au moins, désormais, c’est établi, l’Avenging Spider-Man est un véritable Spider-Man Team Up à l’ancienne ! Pour autant, rien de très réjouissant car la dynamique entre les deux personnages n’est clairement pas motivante, en tout cas pour moi. Le résultat est franchement fade et sans intérêt.



Encore une revue Panini bancale, il faut bien le dire, ou alors c’est moi qui ne correspond plus du tout au public ciblé par ce genre d’opus. Sûrement un peu les deux…



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X-Men : Les Origines - Intégrale

Ce volume reprend 11 des épisodes (je ne sais pas combien il y en a?) de « X-Men Origins » publiés entre 2000 et 2010. Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture.



Les bémols…



* Le professeur X est parfois très différent d'une histoire à l'autre.

* C'est pour moi déstabilisant de passer d'une case à l'autre quand il n'y a pour faire la transition que des indications du genre « un an plus tard ». J'ai toujours l'impression d'avoir manqué un épisode.

* Je n'ai pas du tout aimé les dessins de Mike Mayhew pour Jean Grey (son professeur X est flippant), ni ceux de James Kenneth Woodward pour le Fauve. Certains dessins donnent l'impression d'être des photos maquillées, cela donne un effet « mauvais roman photo ».



Sinon, j'ai beaucoup aimé l'histoire de Diablo, de Colossus et d'Emma Frost.







Challenge BD 2019
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The Avengers Prelude : Fury's Big Week

Fans du Marvel Cinematic Universe, nous voilà servis ! Marvel tend une nouvelle perche entre son univers cinématographique et son univers comics en dévoilant la « Grosse Semaine de Nick Fury ». C’est ce fameux comics qui fait le lien entre tous les longs et courts-métrages de la Phase 1 : Iron Man, The Incredible Hulk, Iron Man 2, Thor, The Consultant, Captain America : The First Avenger, A Funny Thing Happened on the Way to Thor’s Hammer et enfin The Avengers (rien que ça !).



Sans revenir sur le détail de tout ce qui est dévoilé pour tisser du lien entre toutes ces œuvres de cinéma, avouons que c’est déjà habile de l’avoir fait. Je suis particulièrement enthousiasmé par cette lecture et par les révélations, mais, bizarrement, il reste encore quelques questions en suspens (on est toujours trop curieux, j’imagine), mais surtout c’est un comics tellement ciblé que le public l’est tout autant et, en plus, les ellipses réalisées ici sont impossibles à comprendre si on n’est pas conscient de tout ce qui s’est passé dans les films Marvel. Aucun problème pour moi, mais difficile de justifier une telle publication pour un plus large public.

Au niveau du dessin, ce n’est pas toujours ça non plus : on sent que la tentation de revenir à du comics classique est bien là, mais il y a aussi une tentation réaliste, et ce paradoxe se voit surtout dans le détail facial et physique des acteurs comme Samuel Lee Jackson, Scarlett Johansson ou Robert Downey Junior. Un peu déçu de ce côté-là.



Bref, un comics très particulier qui ravira les fans comme moi, mais qui est tout à fait inutile si on ne l’est pas. Paradoxal, mais évident quand on tente de surfer sur une franchise cinématographique en comblant les trous…



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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

Challenge Pavés



Après un très bon premier tome (malgré la découpe et les dessins inégaux) j’avais hate de lire les conséquences de ce fameux cross-over. Je vous rappelle que le cross-over se termine dans le premier tome, mais les conséquences (qui font le lien entre le cross-over et les futures séries de Marvel) se trouvent dans ce deuxième volume.



Ce deuxième et dernier tome donc, se compose ainsi :



- les épisodes AVX VS 1-6



- Avengers vs. X-Men Infinite 1, 6, 10



- AVX : Consequences 1-5



La première moitié du tome contient les 6 chapitres des Versus qui nous détaillent les combat survolés dans le premier tome de AVX. Déjà, premier point noir. La série AVX ne tombait pas dans le détail des combats simpliste et idiots avec un humour qui n’a pas sa place ici. De plus lire les combats une fois qu’on a fini l’histoire, personnellement je n’en vois pas l’interêt. Et pire que tout, c’est mal écrit, les dessins sont infâmes, et les combats sont agrémentes de cases de type : « Le saviez vous ? » nous expliquant un détail stupide et ridicule d’un super-héros.



Vient ensuite les chapitres 1, 6 et 10 nommés Infinites. Ici pas de combats mais des scènes que l’on a déjà vu dans le premier tome, sauf qu’ici on rentre un peu plus dans les détails. Cela apporte un petit plus certes, mais en ce cas, pourquoi ne pas l’avoir intégrer dans le premier tome ? Là, une fois de plus on à déjà fini l’histoire. Revenir dessus n’apporte vraiment rien, mis à part pour meubler un deuxième volume qui jusque-là n’est ni palpitant, ni indispensable.



Par bonheur, il reste le dernier tiers du volume, qui contient les 5 chapitres de AVX : Conséquences. Ici tout va bien, on reprends les personnages quelques jours/semaines après la fin des événement du cross-over. On suit donc ce que chacun devient et les prises de décisions, et les futures intrigues qui vont se dessiner dans les prochaines séries.



Pas indispensable mais quand même bien intéressant, et très utile surtout si vous souhaitez lire les séries de chez « Marvel Now ! » comme « All new X-men », « Avengers » ou « Uncanny Avengers »



J’ai été conquis par ce cross-over, mais j’aurais vraiment aimé que l’éditeur n’essaie pas de nous arnaquer en proposant un deuxième tome au deux-tiers vide. Il aurait été plus sympa (et moins couteux, donc moins rentable pour eux) de sortir un premier tome avec le cross-over complet, plus la série conséquence suivi d’un deuxième tome avec les chapitres VS et les chapitres Infinites.

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Minimum Carnage

Cullen Bunn & Christopher Yost présentent: "Minimum Carnage" - Panini France - 03.10.2018 - 136 pages;

Les persos sont mal introduits.

Tout ça est très moyen...

Le personnage de Carnage n'est absolument pas attachant.

Malgré la baston on s'ennuie. Et le public colle peu à la marque Dark Marvel (Ou faire un méchant sans côté lumineux moi aussi je peux le faire facilement...).

Les graphismes de la dernière partie sont mieux.

Le protagoniste n'a aucune "motivation" il est est juste méchant par essence.

Là aussi très déçu ...

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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X-Men : Les Origines - Intégrale

Cet album nous présente 11 petites histoires sur les origines de certains X-Men, des plus connus (Cyclope, Iceberg, Wolverine...) aux moins connus (Emma Frost, Gambit, Colossus...) du grand public.

On a donc une grande diversité de dessins et d'histoires qui nous permettent de découvrir ou redécouvrir nos mutants préférés.

Mention spéciale pour les origines de Colossus, Diablo, Emma Frost et Deadpool, que j'ai particulièrement apprécié, tant pour le dessin que pour le scénario. Celles du Fauve et de Jean Grey m'ont, au contraire, beaucoup moins plu, le dessin trop réaliste avec des couleurs ternes n'est pas ce qui m'attire dans un comics.

Pour tous ceux qui veulent en apprendre un peu plus sur l'univers des X-Men ou découvrir de nouveaux mutants, cet album est idéal.
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X-Men : Les Origines - Intégrale

J'ai vraiment aimé qu'il y est plusieurs histoires et je pense en relire certaines.

Les origines de certains personnages m'ont beaucoup étonné mais elles étaient excellente.

Si vous vous intéressez au super-héro lisez cette BD.
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X-force

Ce recueil regroupe 2 tomes VO.



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- Angels and demons - Les aventures décrites dans ce tome se déroulent après Messiah Complex. Cette partie regroupe les numéros 1 à 6 de la série mensuelle.



Tout commence quand Cyclops demande à Wolverine de reformer X-Force pour accomplir des missions trop sales pour les X-Men. Logan refuse et décide de faire le sale boulot à lui tout seul. Mais les autres mutants pressentis pour l'accompagner ne l'entendent pas de cette oreille ; ils se joignent à lui. Il s'agit de James Proudstar (Warpath), Laura Kinney (X-23) et Rahne Sinclair (Wolfsbane). Leur mission est de poursuivre le groupe des Purifiers pour mettre fin à leurs agissements. Malheureusement ces derniers ont beaucoup d'avance et ils réussissent à s'emparer des restes de Bastion pour les greffer sur la carcasse de Nimrod. Bastion prend alors la tête de ce groupuscule extrémiste et enrôle vivants (Donald Pierce, Leper Queen) et morts (Cameron Hodge, Bolivar Trask, et Graydon Creed) pour éradiquer les mutants.



Le scénario est enraciné dans les aventures des mutants datant des années 80 et du début des années 90. Il vaut mieux posséder une solide connaissance de l'historique de cette période (The Right, Phalanx, les différents modèles de Sentinels, Friends of Humanity, Upstarts) pour apprécier tous les détails du scénario et les motivations des principaux antagonistes. Les scénaristes font la part belle à l'action, sanglante de préférence. Wolverine et X-23 utilisent leurs griffes pour couper et déchiqueter, le couteau de Warpath n'est pas là pour décorer, et les dents de Wolfsbane sont utilisées comme une arme redoutable. Pour autant ils arrivent à inclure des moments plus personnels (le sort du père de Rahne) ou un recul relatif par rapport aux atrocités commises (le prix à payer par cette équipe de tueurs).



Le dessinateur combine à la fois des dessins traditionnels avec une utilisation vraiment maîtrisée de l'ordinateur. Ce mariage lui permet d'enrichir ses crayonnés par des textures très sophistiquées, des effets spéciaux utilisés avec intelligence et une palette de couleurs riche et subtile.



Ce tome n'est pas pour les enfants : le niveau de violence très graphique le classe dans une catégorie presque gore. Le scénario est truffée de références assez pointues à l'historique des X-Men et des New Mutants (résurgence du Magus, le père de Warlock). L'action est le moteur de cette histoire. 2 points empêche ce recueil de décrocher une cinquième étoile : (1) le dessinateur a de gros problèmes de proportions dans les torses et les tailles de ses personnages et (2) la fin de l'histoire est trop ouverte car elle ne sert que d'installation du statu quo de cette nouvelle série. 4 étoiles.



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- Old Ghosts - Cette partie regroupe les numéros 7 à 11 de la série mensuelle.



Cameron Hodge apparaît à la télé pour révéler qu'il n'était pas mort mais juste dans un programme de protection des personnalités en danger. Il recommence à assimiler les mutants à une menace terroriste implantée sur le sol des États Unis, alors qu'il est manipulé comme une simple marionnette par Bastion. Mais contre toute attente, la nouvelle mission de X-Force confiée par Cyclops concerne le Vanisher (Telford Porter) qui a mis la main sur une éprouvette contenant le Legacy Virus : X-Force doit récupérer l'éprouvette en question à tout prix. Pendant ce temps là, James Proudstar (Warpath) est confronté à un nouveau Demon Bear (initialement un ennemi de Danielle Moonstar dans New Mutants) et le Ghost Rider vient lui prêter main forte. Enfin, l'une des conséquences du tome précédent est révélée : l'impossibilité pour Rahne Sinclair et Warren Worthington de se trouver dans la même pièce.



Les scénaristes reprennent les mêmes ingrédients que dans le tome précédent : (1) X-Force intervient pour exécuter des missions avec permis de tuer, (2) des personnages secondaires de l'univers des X-Men ressurgissent (Demon Bear, Neena Thurman alias Domino, Hrimhari un prince loup d'Asgard dont Rahne était tombée amoureuse dans un numéro spécial paru en 1985 et dessiné par Art Adams, Selene, Stepford Cuckoos...), (3) une violence graphique exacerbée. Ces références très pointues nécessitent une connaissance encyclopédique des X-Men et des autres séries dérivées au risque de ne pas identifier les enjeux de l'intrigue.



Coté dessins, Clayton Crain a laissé la place à Mike Choi pour les épisodes 7 à 10. Ses dessins sont clairs et très lisibles, la mise en page est plutôt traditionnelle. Ce changement de dessinateur s'accompagne d'une diminution de l'aspect visuel de la violence : les illustrations ne flirtent plus avec le gore, mais reviennent à un niveau habituel pour un comics. Par contre, la mise en couleur de Sonia Oback est toujours aussi impressionnante de virtuosité, en particulier pour l'incorporation de texture sur les surfaces (par exemple une table avec une texture de marbre). L'épisode 11 est illustré pour une faible partie par Clayton Crain et pour le reste par Alina Urusov dans un style manga mal digéré.



Au final ce tome est à réserver à des lecteurs des X-Men niveau expert et l'excès de violence graphique du premier recueil a disparu ce qui affadi un peu la série. De surcroît, les relations inter-personnages restent trop schématiques pour que l'on partage vraiment leurs émotions et leurs tourments. 3 étoiles.
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X-Men - Les origines, Tome 1 : Colossus - D..

Ce comics est le premier d’une série de numéros spéciaux consacrés aux origines secrètes des héros mutants. Il regroupe « quatre X-Men des temps modernes » : Colossus, Diablo, Emma Frost et Gambit. Je n’en connaissais aucun, les X-Men se résumant pour ma part à des films vus il y a des années.

C’est la mort de son frère soldat qui déclenche la première transformation de Piotr Raspoutine en géant de métal. Il réussira à cacher son don pendant des années malgré la surveillance du gouvernement russe (« S’ils savaient pour Piotr, ils en feraient une arme »). Mais Colossus sera obligé de se dévoiler afin de protéger sa petite sœur… C’est là qu’intervient le professeur Charles Xavier (lui, je m’en souvenais), sorte « d’ange gardien qui veille sur nous » et qui propose aux mutants d’intégrer son école afin de mettre leurs incroyables capacités « au service d’un monde meilleur ».



Même principe pour Kurt Wagner : avec son physique atypique de diablotin bleu, il est utilisé comme bête de foire dans un cirque, jusqu’à ce qu’il s’échappe grâce à... un prêtre (« Le seul qui m’ai jamais traité comme un être humain ») puis que le professeur Xavier lui offre une nouvelle vie. J’ai été séduite par le graphisme modernisé, beaucoup plus agréable selon moi que le dessin et les couleurs d’origine (même si je comprends qu’on puisse préférer le côté vintage).



Le parcours d’Emma Frost et de Gambit est légèrement différent. Emma est (mauvaise) danseuse dans un club (le Club des Damnés, c’est dire). Constamment rabaissée par son père depuis toute jeune (et humiliée par ses camarades de classe), elle a accumulé beaucoup de honte et de colère, jusqu’à ce que le trop-plein déclenche son pouvoir télépathique. Le professeur Xavier – tout jeune à l’époque ! - lui propose de lui apprendre à maîtriser sa puissance dans son école mais elle refuse. Avec Sebastian Shaw, un autre mutant, elle créera sa propre école (« C’est grâce à l’éducation que je me réalisai vraiment »), avec ses propres méthodes… plutôt violentes et humiliantes, reproduisant plus ou moins consciemment le modèle paternel.



Gambit non plus n’intégrera pas l’école des X-Men. Appartenant à la guilde des voleurs, il devient maudit le jour où il tombe amoureux de Belladonna, la « petite princesse » de la guilde rivale des assassins. Une union impossible (à la Roméo et Juliette) qui lui vaudra une vie d’exil… consacrée à sauver d’autres demoiselles en détresse grâce à son don (il envoie des charges d’énergie). Une fois encore, j’ai apprécié les scènes d’action, d’une grande netteté et avec de beaux volumes.

C’était donc un chouette album que j’ai pris plaisir à découvrir par l’intermédiaire d’un challenge Babelio !
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X-Men - Les origines, Tome 1 : Colossus - D..

Je redoutais énormément cette lecture : chacun des personnages qui peuplent ce volume m’étaient parfaitement connus, leur passé, le moment qui a révélé leur pouvoir, ce qui les a amené aux X-Men, etc… Je craignais donc que ce soit revu à la sauce nouvelle génération, genre on fait table rase des 30 dernières années et on mixe un nouveau truc ce qui me fend le cœur à chaque fois T_T



Lorsque j’ai commencé la première partie, Colossus, j’étais sceptique. Dans ce comics, Piotr découvre ses pouvoirs après l’annonce du décès de son frère Mikhail… euh… ils ne sont pas apparus lorsqu’il a sauvé sa petite sœur Illyana d’un tracteur ? Vous déconnez là, les mecs !… Même si en y réfléchissant, dans les anciens comics, il est juste évoqué que c’est à ce moment-là que les autres ont découvert qu’il était mutant et que Xavier est venu le chercher.

Donc les scénaristes ont pris un peu de largesses mais pas trop et ils ont conservé les détails importants, en rajoutant certains qui entraient parfaitement dans l’histoire et le contexte notamment le gouvernement russe et sa politique de surveillance.

Les illustrations m’ont plu.



Pour Diablo, j’ai trouvé les dessins très beaux, avec un côté peinture qui ajoutait du charme au personnage.

Là aussi, l’histoire est légèrement différente de ce qu’on a connu sauf que pour ce personnage, ça se ressent beaucoup plus. Kurt travaille toujours dans un cirque, sauf qu’il est vraiment considéré comme un monstre de foire : il ne vit pas avec sa mère Margali Szardos, il est battu par le propriétaire, drogué et enfermé chaque soir dans une cage. Alors, d’accord c’est beaucoup plus réaliste mais du coup, il y a quelques incohérences avec le passé du personnage, notamment le fait que sa mère étant en réalité une sorcière est crainte ou sa liaison avec sa sœur d’adoption, fille de Margali, Jimaine de son vrai nom, plus connue sous le nom d’Amanda Sefton.



En ce qui concerne Emma Frost, je ne connaissais pas grand chose du personnage avant le Club des Damnés et la création des Hellions, il me semblait vaguement qu’elle venait d’une famille aisée avec un père autoritaire voire violent mais je n’étais pas sûre, j’ignorais le genre de fillette qu’elle était, ses attentes, itou…

Je pense que des 4 personnages, c’est celui qui a été le plus simple à scénariser parce que son passé est moins étoffé que les autres.



Enfin, le comics Gambit se compose de 4 parties plus ou moins longues.

La première conte sa rencontre avec Belladonna Boudreaux, héritière du clan des assassins de la Nouvelle Orléans puis leur très court mariage et le combat entre le frère de la mariée et Gambit, affrontement qui met fin à la trêve entre les voleurs et les assassins, scelle le destin de Rémi Lebeau et surtout son exil. Par contre, dans ce chapitre, j’ai eu beaucoup de mal avec les dessins, certains visages étaient plutôt difformes, les prochains passaient beaucoup mieux.

La seconde, c’est sa rencontre avec Mister Sinistre, leur deal et le recrutement des Maraudeurs qui a été fait par Gambit – je ne m’en souvenais plus de ça.

Dans la troisième partie, on a droit à un voyage dans les tunnels de New York, balade qui se termine par le célèbre et marquant massacre des Morlocks et dont Gambit a pris part sans le vouloir.

La quatrième partie, très courte, conclut ce comics avec la rencontre entre Ororo et Rémi.



Un coup de cœur pour ce comics. Je ne parvenais plus à retrouver l’ambiance de l’époque où j’ai commencé les X-Men et l’enthousiasme qu’ils me procuraient jusqu’à celui-ci. Une excellente lecture !
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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X-Force : Sex + violence

Loin du côté pacificateur des x-men, les membres de X-force tuent. Si les promesses d’hémoglobine ne répondent pas présentes à tous les épisodes par souci scénaristique, le titre nous annonce d’emblée fastes sanglants et charnels. En fait de sexe, ne voulez attendez pas à des folies mais, pour la violence, les amateurs de dessins un peu gores seront ravis… Avec Wolverine sur le devant de la scène, peu de soucis à se faire.



Le scénario n’invite pas franchement à la réflexion. Il ressemble un peu aux bandes annonces des plus mauvais blockbusters : beaucoup d’explosions, quelques répliques badasses et une vague impression d’histoire en fond. Ceci dit, vu les prouesses graphiques de Dell’Otto, personne n’oserait s’en plaindre. Tout se passe à l’époque où X-force était composé de Wolverine, Archangel, X-23, Elixir, Le Vanisher, Warpath, mais surtout de Domino, une mutante qui attire la chance sans pour autant éviter les ennuis. La belle nous apparaît fraîchement balafrée après s’être mêlé des différents entre La Main et la Guilde des assassins… L’action est lancée. Deux organisations criminelles veulent sa peau, Wolverine s’en mêle, les organes peuvent tomber en pagaille. Ajoutez à cela une forte tension sexuelle entre les deux protagonistes et vous obtenez une lecture détendue où le trash vous giclerait presque au visage. Le rythme est soutenu, aucune seconde de répit n’est accordée avant la fin tant la mort guette à toutes les cases.



L’un de avantages de la série X-force est qu’elle exploite les parts sombres des personnages de X-men. Ici, plus le temps pour faire de la psychologie et se laisser aller aux états d’âmes. Les péripéties mettent cependant en scène une Domino bien sympathique, sexy, taquine et pas vraiment plus innocente que ses ennemis. Pas question sauver le monde, juste de régler ses comptes en restant en vie (idéalement). On appréciera donc la mise en scène d’un personnage secondaire plein de potentiel.



Sexe + Violence est à la croisée de la bande dessinée et de l’artwork. Tout semble écrit pour donner quartier libre à l’illustrateur. Affranchi du texte, le dessin nous offre surtout un bel objet, si tant est, bien sûr, qu’on puisse apprécier la sensualité des chairs déchiquetées… Plus graphique qu’écoeurant, avec une dominance de bleu-gris et de rouges, le volume ne séduira pas tout le monde, mais devrait ravir un public averti. A noter que Dell’Otto nous fait aussi le plaisir de « tableaux » presque détachés du scénario pour représenter quelques super-vilains dépêchés par la Guilde des assassins.
Lien : http://unityeiden.fr.nf/sexe..
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X-Men : La guerre du messie

Lors de Messiah Complex, Nathan Summers (Cable, fils de Scott Summers et Madelyne Pryor) prend en charge la première mutante née après House of M pour la protéger alors qu'elle n'est encore qu'un nourrisson. Pour échapper à ceux qui veulent sa mort, il décide de la cacher dans le futur, ce qui ne manque pas d'ironie puisque lui-même fut élevé dans le futur.



Malheureusement, ils sont pris en chasse par Lucas Bishop qui vient également du futur (mais un autre). Initialement, il avait fait ce voyage temporel pour changer le passé afin d'éviter la survenance de son présent (oui, c'est le bon moment pour prendre une aspirine) imputable à un traître dans les rangs des X-Men. "Messiah complex" a révélé qu'il est lui-même un traître aux X-men (vous pouvez alterner paracétamol et aspirine) car il veut absolument tuer le nourrisson qu'il perçoit comme la cause de l'extermination des mutants (avec camps de concentration) dans sa chronologie (l'ibuprofen, c'est également assez efficace).



Cette mission débute avec la relance en 2008 de la série mensuelle de Cable dont ce tome regroupe les épisodes 1 à 5. Marvel Comics a confié cette série à Duane Swiercziynski, un auteur de romans d'action et d'espionnage. Dès le deuxième épisode, son scénario trahit son incapacité à gérer les paradoxes temporels. Cable et Hope ont trouvé refuge en 2043. Bishop les y retrouve mais arrive quelques semaines trop tard. Ni une, ni deux, il remonte de quelques semaines dans le passé pour les surprendre, mais l'affrontement tourne mal et il a le dessous face à une milice.



Contrairement à toute attente, il se laisse capturer et tabasser, plutôt que de repartir quelques heures dans le passé pour également les surprendre. Confronté à ce genre d'illogismes, le lecteur comprend vite que Swierczynski n'a pas beaucoup réfléchi à la logique des voyages dans le temps, ni aux paradoxes temporels et qu'il va prendre des raccourcis dépourvus de sens pour mener son scénario qui prend l'eau. Je n'insisterai pas non plus sur les faibles de chance de survie du nourrisson que Cable promène sur son torse pour en faire une cible facile, sur l'étonnante coïncidence qui faisait que Muir Island abritait des réserves de lait pour bébé, sur les qualités paternelles de Cable, sur la nature forcément post apocalyptique du futur dans lequel ils arrivent (référence aux prévisions des mayas pour 2012), etc.



Devant une telle enfilade de clichés et de logique abracadabrantesque, les illustrations n'arrivent pas à elles seules à sauver ce naufrage. Et pourtant Ariel Olivetti a choisi un style qui sort de l'ordinaire. Il a réalisé ses dessins directement en infographie avec une maîtrise certaine de l'outil et une retenue dans l'utilisation des effets pyrotechniques qui aboutissent à un graphisme original, clair et lisible avec une palette de couleurs nuancées. L'utilisation de références photographiques retouchées donne des décors très réalistes et une profondeur de champ appréciable.



Le manque de professionnalisme du scénariste transforme cette histoire en une mascarade navrante qui se résume à Bishop poursuit Cable et Hope dans le futur et il n'arrive pas à les rattraper. Circulez, il n'y a rien d'autre à voir, rendez-vous au tome suivant Cable: Waiting for the End of the World en espérant qu'il sera meilleur.





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Ce gros tome de 368 pages comprend les épisodes 11 à 15 de la série Cable (scénario de Duane Swierczynski), 14 à 16 de X-Force (scénario de Craig Kyle et Christopher Yost), la minisérie en 3 numéros "The times and life of Lucas Bishop", le numéro spécial "Messiah war" et le sourcebook "X-Men : future history - the Messiah war sourcebook". L'action se situe après Cable: Waiting for the End of the World et au milieu de X-force 3: Not Forgotten.



Pendant les 2 premiers épisodes, le lecteur suit Cable et Hope à travers des zones désertiques et ravagées. Les dessins de Jamie McKelvie sont risibles et pathétiques. le scénario est décérébré et pathétique également. Oublions vite ces hors d'aeuvre ridicules et dégoutants ; au final Hope et Cable arrivent aux abords de Westchester en plein dans le piège tendu par Bishop et juste à temps pour accueillir X-Force.



Ce crossover est l'occasion pour la série Cable de mettre en perspective la traque dont Nathan Summers et Hope sont les objets et pour la série X-Force de permettre à ses personnages de mettre les pendules à l'heure avec Cable.



Cable, Hope, Wolverine, Warpath, Vanisher, X-23, Domino, Archangel et Elixir sont coincés dans un piège qui leur interdit d'effectuer un nouveau saut dans le temps. Les préparatifs de Bishop effectués dans les tomes précédents de Cable finissent par aboutir : Cable n'a plus d'endroit où fuir, ni même d'époque où fuir. Pour réussir cette embuscade, Bishop s'est associé avec un clone de Nathan Summers. Et pour obtenir son aide, il lui a livré Apocalypse sans défense. Ce tome raconte les différents affrontements entre les uns et les autres dans une partie circonscrite de la ville. Les face-à-face sont rendus d'autant plus compliqués qu'un certain Wade Wilson (Deadpool) vient mettre son grain de sel.



Les illustrations se partagent entre Ariel Olivetti pour les épisodes de Cable (3 épisodes) et Clayton Crain pour les épisodes de X-Force (3 épisodes). Les 2 dessinateurs travaillent essentiellement à la palette graphique mais dans des styles différents. Olivetti est adepte des couleurs délavées, avec des silhouettes plutôt réalistes et des textures nuancées. Crain est adepte de couleurs plus denses et de textures très marquées (avec plein de sang partout). D'une certaine manière, ces choix esthétiques séparent fortement les épisodes des 2 séries, mais de l'autre ils accentuent le fait que chaque série donne un point de vue différent.



Malgré les fondations idiotes de la série Cable (voyages dans le futur sans queue ni tête et toujours dans un futur dévasté), la lecture de ce crossover plonge le lecteur dans des affrontements dont les enjeux dépassent largement les protagonistes. Et la qualité des dessinateurs rend très agréable ce jeu de massacre. Pour être honnête, les affrontements souffrent de quelques longueurs, en particulier dans l'antre de Stryfe. Ce dernier s'apprête à exécuter alternativement Bishop et Hope une bonne demi-douzaine de fois en étant interrompu à chaque fois par des deus machina de plus en plus artificiels.



En fin de tome se trouve la minisérie de Bishop parue en 2009 qui permet de faire connaissance avec le personnage, ou se rappeler d'où il vient, qu'est devenue sa petite soeur, ce que signifient les initiales XSE, etc. Visiblement, cette histoire répond à la fois à la nécessité de familiariser les nouveaux lecteurs avec Lucas Bishop, mais aussi à un petit coup de continuité rétroactive insidieuse. À en croire cette minisérie de Duane Swierczynski, Bishop serait revenu dans le passé uniquement pour arrêter Fitzroy et en profiter pour exécuter Hope. Il t a comme une grosse omission du nm d'Onslaught. Malheureusement les dessins de Larry Stroman font mal à l'aeil dans la mesure où ils sont coincés entre des décors à peine esquissés et un style enfantin pour les pieds, les mains et les visages, absolument incompréhensible, déplacé et mal maîtrisé.



Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de Stryfe et d'En Sabah Nur, Marvel a pensé à inclure un sourcebook très détaillé et bien construit (attention au mal de tête si vous n'avez jamais entendu parlé de X-Cutioner's Song: Featuring the X-Men, X-Factor and X-Force).



Au final, ce tome se lit comme une baston géante divertissante (la caractérisation des personnages est au niveau minimum), bien qu'un peu étirée, avec des illustrations originales, et malgré quelques épisodes (numéros 11 et 12 de Cable) risibles et quelques dessins à interdire (minisérie de Bishop).
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Avengers Vs X-Men, tome 2 : Conséquences

Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie parue en 2012, et constitue un épilogue à Avengers Vs. X-Men (en abrégé AvX) qu'il vaut donc mieux avoir lu avant. Tous les scénarios sont de Kieron Gillen. L'épisode 1 est dessiné et encré par Tom Raney. Le 2 est dessiné par Steve Kurth et encré par Allen Martinez. Le 3 est dessiné par Scot Eaton et encré par Andrew Henessy. Le 4 est dessiné par Mark Brooks et encré par Andrew Henessy. Le 5 est dessiné et encré par Gabriel Hernandez Walta.



Logan a décidé d'emmener les élèves de l'école Jean Grey (inaugurée dans Wolverine & the X-Men 1) au Wakanda pour aider la population. T'Challah lui refuse l'autorisation de se poser. Scott Summers est détenu dans une prison gérée par une entreprise privée, avec d'autres détenus ordinaires (à la fois de par les crimes ou délits commis, et par le fait qu'il s'agit d'homo sapiens, et pas de mutants). Hope Summers prend congé des Avengers. Steve Rogers essaye de convaincre Logan d'aller parler à Scott Summers pour que ce dernier indique où se trouvent les autres membres de l'équipe Extermination (constituée dans Uncanny X-Men 1). Abigail Brand (responsable de l'organisation SWORD) se défie des Avengers et des X-Men, pensant que l'un d'eux renseigne Summers, en sous-main. Dans la clandestinité, d'autres mutants de premier plan s'intéresse au sort de Cyclops.



Du fait de l'ampleur des événements survenus pendant AvX, les responsables éditoriaux ont estimé qu'il fallait une série de transition "AvX consequences" pour que les relances des séries dans le cadre de Marvel NOW! puissent démarrer dans le vif du sujet sans avoir à gérer cette transition, ou à la répéter dans chaque nouvelle série. Il revient à Kieron Gillen de mettre en musique cette lettre de mission peu excitante.



Le premier épisode laisse supposer qu'à nouveau Kieron Gillen s'accommode fort bien des contraintes et s'en sert pour nourrir son scénario. Scott Summers subit le discours du gestionnaire de la prison qui lui explique pourquoi il se retrouve dans une prison privée et comment cette entreprise effectue une mission de service public en s'assurant de la détention de ce mutant dans des conditions de coût raisonnables. Le procédé exposé tient la route, le discours est réactionnaire comme il faut, sans exagération qui en ferait une caricature idiote. Gillen intercale des scènes de dialogue entre différents protagonistes majeurs d'AvX qui permettent de faire le point sur l'état de leur relation, et les actions qu'ils comptent mettre en oeuvre suite aux responsabilités des uns et des autres. Les dessins de Raney sont fonctionnels (un peu influencés par Francis Leinil Yu), sans image marquante, mais avec un niveau de détails satisfaisant. Le lecteur pourra quand même trouver à redire sur la laideur des visages féminins.



Dans le deuxième épisode, Logan et Scott se retrouvent face à face pour une explication assez franche, la tension monte, le lecteur découvre petit à petit les intentions des 2 hommes. Il s'en suit un épisode intense, chargé en émotion et en bilan. La mise en scène de Kurth est assez travaillée pour donner de la vie à ce long dialogue, même si les décors ne l'intéressent pas.



Et puis, durant les 3 épisodes suivants, Gillen déplace les pions pour arriver à la disposition finale qui lui a été imposée, sans réussir à impliquer le lecteur dans les convictions des uns et des autres. Chaque scène n'a plus comme objectif que de montrer tel personnage rencontrer tel autre pour un bref échange sur leur position respective, sans aucune implication pour le lecteur. Abigail rabroue les Avengers, 2 pages et c'est terminé avec pour seul résultat de savoir que l'organisation SWORD reste indépendante. Abigail Brand contacte un autre mutant : 2 pages et 1 pion a été rajouté sur l'échiquier découvrant 2 des cases qui l'entourent. Ces différentes scènes s'ajoutent les unes aux autres pour donner une image assez complète du positionnement respectif des différentes factions et de comment elles se considèrent, mais il n'y a plus d'empathie du lecteur pour ces personnages réduits à l'état de pion. Gillen remplit sa mission : le lecteur a bien compris la logique qui mène d'AvX à Uncanny X-Men (version Marvel NOW!, par de Bendis et Bachalo). Mais ce cheminement n'avait rien de très palpitant, ni en termes humains, ni en termes d'action. Les 3 autres dessinateurs assurent une prestation correcte et fonctionnelle. Il faut attendre le cinquième épisode et Gabriel Walta pour voir apparaître un peu de personnalité dans les dessins pour un résultat intéressant, mais pas toujours convaincant.



Les 2 premiers épisodes laissent supposer que Kieron Gillen va être capable de dépasser le niveau de la minisérie servant uniquement à relier AvX à plusieurs nouvelles séries de l'opération Marvel NOW!, grâce à des dialogues révélateurs des tensions, des sentiments contradictoires et des allégeances cornéliennes. Les dessins sont assez banals, mais d'une qualité suffisante pour ne pas saboter le plaisir de la lecture. Et puis pour les 3 épisodes suivants, Gillen se contente de relier les points dans un diagramme, sans retrouver l'intensité du début, avec des dessinateurs faisant un travail correct sans plus. Il est vraisemblable que cette minisérie ne sera indispensable que pour les Uncanny X-Men de Bendis. Elle devrait avoir peu d'incidence sur Uncanny Avengers de Rick Remender, Avengers de Jonathan Hickman, All-new X-Men de Brian Michael Bendis et Cable and X-Force de Dennis Hopeless, Uncanny X-Force de Sam Humphries (... et toutes les autres).
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X-Force Sexe + Violence

Ce tome comprend les 3 épisodes de cette minisérie est parue en 2010.



Domino (Neena Thurman) est en train de cracher du sang et 2 dents dans un lavabo sur l'île d'Alcatraz. Elle porte la marque de 3 impacts de balles et plusieurs lacérations. Heureusement Elixir (Joshua Foley) arrive et s'apprête à utiliser ses talents de mutant pour la guérir. Mais il en est empêché par Wolverine qui exige des explications. Domino explique qu'elle s'est retrouvée à accepter de travailler pour la Guilde des Assassins, à la demande de Bella Donna Boudreaux. Et ce job l'a amenée à entrer en conflit contre le clan de ninjas The Hand. Wolverine va avoir un peu de mal à tirer les choses au clair et à comprendre pourquoi les 2 factions sont à la poursuite de Domino. Et puis cette ambiance dangereuse semble provoquer une attraction irrésistible et pratiquement bestiale entre eux deux.



Comme à leur habitude, Craig Kyle et Christopher Yost (CK&CY) plongent dans le folklore Marvel pour ressortir des personnages plus ou moins oubliés et les présenter sous un jour beaucoup plus dangereux et malsain. Ils vont donc piocher du coté de Gambit pour exhumer son amour d'enfance, mais aussi du coté de Wolverine pour dépoussiérer des personnages bancals (Boomerang ou Back Mamba), peu originaux (Bushwacker ou Bullet) ou carrément impossible (Razorfist qui a deux lames effilées à la place des mains, très pratique pour manger ou se moucher, ou se gratter le dos). Ils n'hésitent pas à forcer le trait sur chacune de leurs caractéristiques pour les rendre encore plus improbables et risibles, mais aussi terriblement mortels. Pour le reste, le scénario aligne des scènes de carnage, de destruction et de combats sanglants, avec quelques retours en arrière qui expliquent comment Domino en est arrivée là. Et tout ça sert de prétexte plus ou moins convaincant pour que Grabiele Dell'Otto s'en donne à coeur joie.



Il ne s'est pas privé le bougre. Il prend un plaisir non dissimulé à inventer des visuels mémorables pour exacerber la violence. Pour commencer Dell'Otto a choisi une palette de couleurs qui tranche d'avec celles utilisées dans les comics. Il utilise des couleurs délavées qui font sale, du noir et blanc et gris pour les scènes se déroulant dans le passé, du rouge sombre pour les litres d'hémoglobine, des teints de peau blafards ou cireux ou mats. Il évite les tons vifs et criards aux profits de couleurs qui évoquent plus l'obscurité et la dégénérescence. Il construit ses pages sur la base d'un faible nombre de cases, entre 2 et 5. Il a opté pour conserver les costumes gris et argent mat utilisés par la version secrète de X-Force, celle qui fait les sales boulots que les X-Men ne peuvent pas faire. À chaque fois que la violence éclate, elle s'accompagne de giclées de sang d'ampleur raisonnable qui n'ont rien de séduisantes. Par exemple, Wolverine est en train de conduire une voiture lorsqu'il est atteint par une balle en pleine tête. Le pare-brise se teinte de rouge à l'intérieur de l'habitacle ; il est moucheté, au lieu d'être noyé dans des litres de sang. Le résultat provoque une grimace de dégoût car il évoque immédiatement un accident réel de la route, plutôt qu'une séquence exagérée de bandes dessinées. Lors d'un combat, Wolverine découpe la tête d'n adversaire en plusieurs tranches et la matière cervicale tâche les alentours. Lorsque Wolverine se fait arracher la peau lors des combats, son ossature métallique apparaît à nu. Dell'Otto ne triche pas pour représenter les scènes : il représente la rage de chaque personne, la force des impacts, les chairs à vifs tranchées, les impacts de balles, etc. Et pourtant, il sait introduire une ou deux touches d'humour, sans diminuer l'impact visuel des scènes de carnage. Par exemple, sa vision de Razorfist met aussi bien en avant sa puissance musculaire et l'horreur de ses 2 lames, que le coté exagéré et impossible du personnage. Cette implication visuelle permet même de faire abstraction d'un manque de décors pendant plusieurs pages, tellement les personnages semblent sortir des couleurs qui créent le fond et l'ambiance.



Et le sexe promis dans le titre ? Eh bien, il s'agit d'un comics américain, sans interdiction de lecture pour les plus jeunes avec des superhéros de premier plan. Donc les 2 séances de jambes en l'air entre Wolverine et Domino sont bien présentes, mais n'espérez rien de graphique ou de nudité frontale. Ce qui fait l'attrait de ce récit, ce sont les références à des personnages obscurs gravitant dans l'univers des X-Men, un niveau de violence beaucoup plus élevé que dans les comics habituels, une histoire simple servant de défouloir et des illustrations sans concession avec un vrai parti pris graphique éloigné de l'esthétique aguicheuse habituelle.
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X-Men Universe (v2) n°13 Le Tueur parmi nous

Je me suis bien ennuyé à lire ce titre ce mois-ci. A part, la suite et fin de la saga de Logan face aux braconniers et autres trafiquants écrite et illustrée par Phil Jimenez assez inspiré.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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X-men : Messiah Complex

Ce tome contient les chapitres 492-494 d'Uncanny X-men, 205-207 de X-men (actuellement X-men Legacy), 44-46 de New X-men et 25-27 de X-Factor, ainsi qu'une introduction nommée tout simplement Messiah CompleX.



L'histoire commence quand Cerebro détecte la première manifestation d'un pouvoir mutant depuis House of M. Les X-men se mettent immédiatement en route, mais découvrent qu'ils sont les derniers sur le terrain. Les Purifiers de Stryker sont arrivés avant. L'alliance entre Sinister et ses Maraudeurs d'une part, et les Acolytes menés par Exodus aussi. Bizarrement, ils ne se sont pas très bien entendus. Et, apparemment, encore une autre personne.

En fait, dans l'arc précédent de X-men, X-Men, Blinded by the Light, les Maraudeurs se sont activement employés à neutraliser tous ceux qui pourraient avoir des pouvoirs de vision du futur, justement en prévision de ce moment. Ce qui explique pourquoi tout le monde a une meilleure idée que les X-men de ce qui va se passer.



Mais Scott ne se laisse pas abattre. Il demande l'aide de X-Factor (l'agence de détectives mutants), forme une équipe spécialement choisie pour ses pouvoirs de traque (les futurs X-Force), et fait tout pour comprendre ce qui se passe, ce qui va se passer, afin de retrouver et sauver l'enfant.

Quant aux New X-men, il ne leur demande rien, mais ce n'est pas ça qui va les arrêter.



On se retrouve en théorie avec trois camps en présence : les X-men et autres mutants "héroïques", l'alliance Sinister-Exodus, et les Purifiers (qui ont leurs propres alliances). Sauf que dans ces différents camps, il y a des électrons libres, qui ont leur propre agenda et n'hésiteront pas à trahir le moment venu. Nous savons dès le début que Rictor qui "profite" d'avoir été privé de ses pouvoirs dans House of M pour infiltrer les Purifiers - les autres apparaissent comme des révélations que je préfère ne pas livrer tout de suite.

On peut rajouter à cela un Prédateur X, sorte de tyrannosaure-rhinocéros qui a pour unique objectif dans l'affaire de dévorer des mutants, peu importe leur camp.

Autant dire que tout cela devient très compliqué. Sans excès, à savoir que la plupart des développements et retournements de situation réussissent à être inattendus, mais à avoir l'air logique après coup. On n'avais juste pas deviné parce qu'il faut jongler avec une grande quantité de données, et encore plus de données partielles. Et leur enchaînement est bien rythmé, on a le temps de comprendre, pas celui de s'ennuyer. C'est vraiment très agréable à lire.



La fin est globalement satisfaisante, ferme les arcs de scénario ouverts, sauf en ce qui concerne la série X-Factor, où le sort et les motivations de Layla appellent une suite de façon urgente.

Il y a plusieurs morts frappantes, même si ayant lu ce tome après des X-men plus récents, je savais d'avance que la plupart n'ont "pas pris".



Parmi le très grand nombre de personnages impliqués, peu ont la place d'être développés psychologiquement. En général, ils ont juste le droit à être écrits de façon cohérente avec leur caractérisation antérieure et à avoir un ou deux moments de bravoure ou de techniques brillantes dans des combats, c'est tout, et c'est déjà pas mal.

Parmi ceux qui en réchappent, on a le droit entre autres à une évolution de la relation entre Xavier et Scott, ce dernier prenant entièrement son indépendance. Il serait devenu l'unique leader des X-men même sans la fin. Les réactions de Xavier sont intéressantes aussi.

La relation entre Mystique et Rogue offre aussi des passages touchants et cruels, Cable et Bishop ont de l'évolution de personnage (pour ce dernier, je le connais trop peu pour dire si elle est cohérente avec son écriture habituelle).



Les dessins sont agréables, mais les planches de New X-men, dont les dessin est moins réaliste que celui des autres séries, forme une sorte de rupture qui n'a pas bien marché sur moi.
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X-Force : Sex + violence

C’est assez jouissif. Kyle et Yost, habitués désormais des tribulations de nos mutants, s’amusent réellement avec des dialogues vifs bourrés de sous-entendus, où la gouaille de Logan est régulièrement éclipsée par le tempérament très « rentre-dedans » d’une Domino qui n’a jamais été aussi séduisante. D’autant qu’ils ne nous ennuient pas avec des discussions interminables : les Assassins de Belladonna disposent de ressources aussi inépuisables que la Main, et nos deux héros auront fort à faire pour se sortir des multiples traquenards que ces organisations criminelles leur tendront. Ca va donc défourailler sec, et les griffes de Wolverine trancheront dans le vif, découpant les têtes et les membres et transperçant les torses ; le sang giclera abondamment.



Et que croyez-vous donc que feront nos deux mutants boostés d’adrénaline à chaque pause après ces combats dantesques ? Ouaiiiis, vous devinez. C’est que Domino est loin d’être insensible aux regards que lui porte un Logan qui, décidément, a le chic pour tomber les filles farouches. Bref, c’est fougueux, torride et… ben non, ça n’ira pas plus loin.



Un album agréable, plutôt fun et décomplexé
Lien : http://journal-de-vance.over..
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X-23 : TARGET X

Je ne sais pas trop ce que j'attendais en venant sur ce tire, en savoir un peu plus sur X-23, une origine story peut-être ??

Eh bien c'et à peu prêt ce que j'ai eu.



Laura Kinney, alias x-23 est un personnage de l'univers Marvel mais qui a à la base été crée dans la série animée X-Men Evolution, c'est d'ailleurs de la que je la connais.

Le personnage ayant plu, il n'en fallait pas plus pour qu'elle prenne vie dans les pages des comics.



L'univers mutant de marvel étant un univers que j'aime beaucoup et Wolverine étant mon deuxième personnage préféré, il était évident que j'aurais quelques affinités avec le personnage de X-23.



Pour ce qui est de ce récit, nous allons être plongé dans un récit assez sombre, où une "enquête" menée par Captain America et Daredevil reconstituera morceau par morceau les 'origines' de la jeune griffue.

Des origines sombres où l'endoctrinement et le conditionnement auront une grande part d'importance avant que Laura ne puisse s'adouber de ses bourreaux.



Un récit que j'ai beaucoup aimé et qui m'a donné envie d'en lire encore plus sur le personnage.
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La stratégie Ender, tome 1 : Ecole de guerre

Andrew « Ender » Wiggin n’est pas un garçon comme les autres. Dans ce futur lointain qui ne permet que deux enfants par famille, il est le troisième, l’exception autorisée pour le salut de l’humanité. Son frère Peter est trop cruel et sa sœur Valentine trop douce, mais lui sera parfait. À seulement six ans, il est d’ailleurs approché par l’armée pour rejoindre l’École de Guerre, créée dans le but d’éradiquer la menace doryphore, une espèce extra-terrestre hostile qui risque d'exterminer le genre humain.



À quelques semaines de la sortie du film homonyme avec Harrison Ford et Ben Kingsley, Panini comics publie l’adaptation du célèbre roman de science-fiction de Orson Scott Card par Christopher Yost et Pasqual Ferry. Reprenant les épisodes #1 à #6 de la série US Ender’s Game Battle School, ce premier volet relate l’histoire d’un enfant destiné à devenir l’Élu, le commandant suprême de la flotte qui vaincra l’ennemi. Loin des Doryphores et d’une éventuelle bataille finale, ce tome s’attarde sur la formation d’Ender. Pas d’aliens au programme donc, mais la lente transformation en maître tacticien d'un jeune homme plongé dans un environnement qui ne lui réserve que peu de cadeaux.



Si le pitch est des plus classiques, l’utilisation de jeux vidéo comme simulateur de guerre pour stimuler les apprentis soldats durant leur entraînement virtuel est assez intéressante et parfaitement exploitée. Cependant la véritable force de cet ouvrage est l’évolution psychologique de ce gamin manipulé par ses professeurs et maltraité par des camarades d’école obligés de se comporter en adultes, sans en avoir l’âge.



« - On se tue à la tâche, on devient dingue en essayant d’être le meilleur… et pendant ce temps, ces vieux connards nous regardent, nous étudient, décident si on est assez bons.

- J’avais six ans en arrivant ici. Qu’est ce que je savais ?

- Alors pourquoi tu ne repars pas ?

- Parce que je ne peux pas abandonner le jeu. Je l’aime trop. »



Visuellement, le graphisme de Pasqual Ferry restitue parfaitement l’ambiance jeu vidéo du scénario, tout en mettant en scène des protagonistes dont l’aspect très jeune contraste brillamment avec leur comportement.



La stratégie Ender est une épopée galactique qui ravira surtout les fans de science-fiction et de jeux vidéo. Les autres apprécieront néanmoins le développement psychologique du héros de cette saga.

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