Citations de Chrys Galia (219)
" Vous accepteriez de vous joindre à moi si je vois offre un verre ? "Oh... Demandé si gentiment... Non! Évidemment !" Je suis éberlué ! Elle m'a vraiment dit non?
Elle ne me laisse pas le temps de répondre, ni même de réfléchir à son chantage, elle sort en me claquant la porte au nez, sans plus se retourner.
Je reste là, dans sa chambre de jeune fille, sous le regard doucereux de Marilyn, entouré de livres et des guitares qui ne joueront pas de musique pour nous en ce jour si particulier. Ce jour qui, en d’autres circonstances, aurait pu être un moment de liesse.
Sarah me demande de choisir entre elle et ma vengeance, entre elle et son père, entre elle… et mes parents.
La distance n'est pas une amie pour les relations en général, alors, pour des adolescents…
Je suis toute à lui, c'est mon premier petit ami, je suis sa petite amie, nous sommes ensemble, nous sommes amoureux, j'ai 15 ans, nous avons la vie devant nous !
L'odeur enivrante de son parfum me fait fondre et je ne suis plus que guimauve prête à fondre dans ses bras. Ce moment, je le chéris, je le vis intensément, je le savoure et je veux qu'il se prolonge. J'entends son cœur battre plus fort, je le sais maintenant, lui aussi est troublé, lui aussi a envie de m'embrasser. Mais il fait durer le plaisir, il attise le désir, il me rend folle.
Comment est-il possible, à 5 ans, de se retrouver à côté d'un garçon qui a à peine quatre ans de plus et de ressentir un tel trouble, une telle émotion ? À cet âge-là, on ne cherche pas à mettre des mots là-dessus, ni même à comprendre ce qui se passe, à cet âge-là, on vit intensément le moment, on profite, on savoure, il n'y a pas de barrière.
Dès qu’elle est apparue, elle a attiré la lumière, ou la lumière émane d’elle, je ne saurais même pas trancher sur ce point. Elle doit faire un mètre soixante-quinze, si on lui enlève ses talons aiguilles, blonde, des cheveux remontés haut sur la nuque et piqués de petits strass, des yeux de chat vert émeraude, des pommettes hautes, un nez fin, parfait, et une bouche à faire pâlir d’envie toutes les femmes ici ce soir.
Pauvre monde ! Entre ceux qui parlent politique mais changent leur veste aussi vite que tourne le vent, ceux qui abordent les problèmes économiques du moment sans se rendre compte que, bien protégés derrière leur forteresse payée cash et leurs comptes en banque bien remplis, se cache le vrai monde. Un monde où les prolétaires galèrent pour boucler leurs fins de mois, triment pour offrir un cadeau à leurs gosses à Noël.
Nous ne nous sommes rien promis, d’accord ? Nous ne sommes ni fiancés, ni mariés, ni engagés d’aucune manière que ce soit. Nous ne partageons même pas le même toit. La seule véritable chose qui fonctionne entre nous, c’est la baise, et je vais te révéler une vérité première : ça, on peut en trouver à chaque coin de rue !
Tout ce que j’ai, ça ne compte pas, cela ne signifie absolument rien pour moi. C’est du vent. J’ai vécu sans des années, je peux encore faire sans, je m’en fous complètement. Ce qui compte, c’est de le mettre à terre. Si j’y parviens, je peux crever le lendemain, j’aurai réussi ma vie.
Un peu enfant sauvage – je ne supportais plus le contact –, puis véritable adolescent rebelle, insolent, agité, et enfin jeune homme conscient de ses capacités, de sa force nouvelle et des dons à exploiter pour atteindre le seul but de sa vie.
Peu importe le protocole, c'est pas mal d'avoir des connaissances parfois.
On n'a qu'une vie après tout ! Et le fait est que la gent féminine ne me résiste pas beaucoup... Jamais même, dirais-je sans prétention aucune.
Je ne suis pas misogyne, non, bien au contraire, j'adore les femmes, mais j'ai un physique plutôt très avantageux... J'en ai conscience, et je l'entretiens, pour des tas de raisons d'ailleurs. Je n'ai pas à faire beaucoup d'efforts pour parvenir à mes fins, et je ne me refuse rien...
Cet homme mystère me captive, je suis intriguée, certes, mais pas seulement, je me sens aimantée, je reste plus longtemps avec lui qu'auprès de mes autres patients, et si la joute qui vient de se terminer m'a agacée, je dois bien l'avouer, j'ai adoré ça. Je sens un caractère de feu chez cet homme, c'est un vrai personnage, quelqu'un qui sait ce qu'il veut, qui sait exiger, qui n'a peur de rien...
Ses yeux sont hypnotiques, je pourrais m'y noyer, un bleu océan, limpide, elle s'approche de moi, sourcil levé, sûre d'elle, un air un peu hautain... Cette bouche... Cette bouche si pulpeuse que je voudrais la sentir sur moi, j'imagine le goût de ses lèvres... Elle n'a pas une once de maquillage et elle n'en a clairement aucun besoin. Ses traits sont tout simplement parfaits. Et même avec ce calot ridicule qui me dissimule sa chevelure, elle a une classe folle. Des petits cœurs roses, faites moi rire ! Elle a trop joué aux Barbies !
" Il n'y a point de bonheur sans courage, ni de vertu sans combat "
C'est de Jean-Jacques Rousseau me semble t-il... Si j'en crois la carte des plaies présentes et passées de cet homme, sans compter celles que le drap me cache peut-être encore, il me semble évident que cette phrase a été bien choisie !
J'adore ce moment, cet instant magique où à la satisfaction d'avoir réussi mon challenge, s'ajoute celle du bonheur du patient qui va bientôt découvrir qu'il est comme neuf. Je suis tellement fière de ce que je fais.
" La valeur d'un homme ne se mesure pas à son argent, son statut ou ses possessions. La valeur d'un homme réside dans sa personnalité, sa sagesse, sa créativité, son courage, son indépendance et sa maturité.."
Mark W. B. Brinton