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Critiques de Claire Lombardo (90)
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Tout le bonheur du monde

Vivent les hommes !

Et là vous vous dites, qu'est ce qu'elle raconte Anne-Sophie, elle a eu un week-end fatigant, ou elle vient juste de lire la critique de Paulo ;-)

Eh non, mais dans ce livre évoquant l'histoire d'une famille sur une trentaine d'années, ce sont eux qui m'ont permis de franchir le cap où j'ai failli abandonner : une ambiance trop américaine, des femmes trop incompréhensibles, parfois à la limite de la méchanceté, parfois à la limite de l'hystérie (si j'en entends un qui dit des femmes quoi ! je retire la première phrase de cette critique).



Donc beaucoup de femmes dans cette saga, Marilyn la mère et les quatre filles aux caractères bien différents, aux réactions devant la vie parfois surprenantes, et en contrepoint le père David, médecin, qui navigue comme il peut, s'en remet beaucoup à sa femme dont il reste amoureux fou après plus de trente ans de mariage et le petit-fils ainé, Jonah, invité surprise dans cette famille une peu intimidante.



J'aime les sagas familiales, et j'attendais le coup de cœur au vu des critiques. Ce n'a pas été le cas, mais le nombre d'étoiles a remonté au fur et à mesure de la lecture, car c'est là la magie des sagas, sauf les vraiment mauvaises, c'est qu'on finit par s'attacher à tout ce petit monde, c'est comme dans la vie, les membres de la familles peuvent nous exaspérer, nous indigner par moments, on ne peut s'empêcher de les aimer et de vouloir continuer à partager un moment leur vie.

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Tout le bonheur du monde

Je suis rentrée dans la maison familiale par la porte de service. Ce que j’en ai lu ne me plaisait pas forcément puisque au détour d’une porte, d’un couloir ou d’un canapé, les parents passaient leur temps à des ébats sexuels. Il était clair que j’allais abandonner ce livre, je lui laissais juste quelques pages de sursis. Mais dans ces quelques pages, le récit de cette famille a pris de la profondeur, hors sexualité, de l'authenticité et j’ai continué à faire connaissance avec Marylin et David, les parents, et leurs quatre filles, Wendy, Violet, Liza et Grâce. Les quatre filles, adultes, ont des problèmes pour construire et vivre leur vie et accusent leurs parents et leur amour intense et impérissable d’en être la cause.



Marylin et David se sont connus à la fac et leur amour était une évidence. Une enfance un peu bousculée pour les deux qui ne prend pas de place dans leur vie de couple. David est posé, serein, stable, Marylin vit avec ses angoisses, ses failles, ses peurs, sans forcément se confier. Sa première grossesse, une surprise, va la terroriser, les trois suivantes aussi.



Wendy, la rebelle, Violet qui maîtrise tout, Liza, facile et sans problème et Grâce, l’épilogue, vont naître et grandir dans un foyer heureux, malgré l’angoisse tenace et les peurs de Marylin pour ses petites. Quand les filles quittent la maison familiale et leurs parents, les choses se compliquent.



Nous suivons cette famille sur quarante ans et les péripéties sont nombreuses. C’est une histoire addictive, cynique, drôle, émouvante, sur l’acceptation, la bienveillance et la tolérance au sein d’une famille.



J’ai eu un coup de coeur pour Marylin, cette femme et mère qui puise cet amour merveilleux pour ses filles au plus profond de ses peurs.
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Tout le bonheur du monde

Marilyn et David se sont connus à la fac, en 1975. Entre eux, cela a été comme une évidence. Si lui a terminé ses études de médecine, elle a arrêté à la naissance de son premier enfant, Wendy. Et sa vie de mère, d'épouse et femme au foyer a été grandement occupée puisqu'ont suivi trois autres filles, Violet, Liza et Grace, la petite dernière née 9 ans après. Celle-là même qui, aujourd'hui, diplômée du prestigieux Reed College, s'est installée à Portland et attend, fébrilement, la réponse de la fac de droit de l'Oregon. Le jour-même, Liza l'appelle, tout en joie, et lui annonce qu'elle vient d'être nommée prof à la fac. Quant aux ainées, qu'à peine une année sépare, leur relation connaît, depuis toujours, des hauts et des bas. Et ce n'est pas l'enfant caché de Violet, aujourd'hui ado de 15 ans, et retrouvé par Wendy, qui va arranger les choses entre elles...



Sur plus de quarante ans, l'on va suivre la vie de la famille Sorenson. De Marylin et David qui, après tant d'années de mariage, se vouent un amour indéfectible, aux quatre filles qui ont chacune un caractère bien trempé. Wendy, la forte tête que la vie a malmenée ; Violet, mariée et mère de deux garçons, soucieuse des apparences ; Liza, la plus discrète et la plus conciliante ; et enfin, Grace, la petite dernière qui se cache derrière ses mensonges. Chacune connaît (ou a connu) son lot de déboires, de chagrin, de bonheur aussi, et surmonte, autant que faire se peut, les épreuves de la vie. En alternant passé et présent, Claire Lombardo donne à voir des instantanés de vie, des moments marquants ou des anecdotes croustillantes. Entre secret, mensonge, rire, larme, coup bas, jalousie, entraide, amour, sororité... l'on ne s'ennuie pas un seul instant tant la galerie de personnages, finement dépeinte et fouillée, est extrêmement attachante et touchante. Avec talent et beaucoup de tendresse, Claire Lombardo explore le concept de famille, dans tout ce qu'elle recèle de complexité.

C'est avec un petit pincement au cœur que l'on referme alors cet album de famille...
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Tout le bonheur du monde

Je ne devais lire que quelques pages. Finalement , j’ai fini le dernier chapitre de la famille Sorenson à 4h du matin (700 pages d’avalées 😅). Impossible de lâcher ce livre avant d’avoir tourné la dernière page. Le récit est aussi addictif que la série This is us dont il semble être le pendant littéraire. Un roman fleuve, raconté entre passé et présent ; 40 ans d’une vie et d’une famille avec ses disputes, ses joies, ses deuils, ses frustrations et trahisons. L’histoire d’une fratrie, de parents tellement amoureux qu’il leurs est parfois difficile de voir les problèmes de leurs filles et de 4 sœurs attachantes, aussi différentes que possible : Wendy l’intrépide, Violet la femme parfaite, Liza la conciliante et Grace l’épilogue, la petite dernière, en quête d’elle même . Un récit passionnant mené d’une main de maître et d’une plume limpide, avec de multiples rebondissements et des personnages terriblement humains et vivants. Un beau coup de coeur ♥️
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Tout le bonheur du monde

Devient-on un adulte plus épanoui si on a eu une enfance heureuse ?

Les quatre soeurs Sorenson n'en sont pas persuadées.

Cette saga familiale nous permet de faire la connaissance de David et Marilyn, les parents, qui après 40 ans de mariage, sont toujours aussi amoureux, et de leurs quatre filles : Wendy, Violet, Liza et Grace, qui ont toutes traversé des moments difficiles et vont mal.

Nous ferons également la connaissance des petits copains, maris, amants et enfants de ces quatre jeunes femmes.

Comme dans toutes les sagas familiales, il y aura des rencontres, des mariages, des bébés, mais aussi des trahisons, des séparations, des secrets et des deuils.

J'ai été très touchée par ces quatre soeurs issues d'une famille considérée comme équilibrée, aisée et heureuse, mais qui sont toutes bien mal en point.

J'ai aimé l'originalité de l'intrigue, à savoir un secret mis au jour dès le tout début du livre et qui va impacter la famille entière.

J'ai aimé suivre l'évolution de cette famille de la classe moyenne de Chicago durant plus de 40 ans.

L'écriture est fluide, le rythme ne faiblit jamais et les quatre filles Sorenson m'ont émue, chacune à leur façon.

C'est un très joli roman, qui fait sourire et fait du bien, sans être mièvre du tout.
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Tout le bonheur du monde

Marilyn et David se sont rencontrés lorsqu'ils étaient étudiants, dans les années soixante-dix. Il est devenu médecin, mais elle n'a pas fini ses études, à cause de la naissance de leur première fille, Wendy. Cette naissance a été suivie par trois autres, toutes de filles : Violet à peine un an après Wendy, Liza, puis, longtemps après, Grace. Après avoir vécu à Iowa City, ils ont déménagé dans la grande maison des parents de Marilyn à leur décès, à Chicago. Nous sommes maintenant en 2016. Wendy est veuve d'un homme très riche ; Violet est la mère de deux petits garçons qu'elle a eus avec Matt ; les deux soeurs ont une entente en dents de scie, et cela ne s'arrange pas lorsque Wendy retrouve Jonah, le fils maintenant adolescent que Violet a abandonné à la naissance. Liza est professeure à l'Université, elle est en couple avec Ryan, qui est profondément dépressif. La petite dernière, Grace, vient d'être diplômée du Reed College et attend une réponse d'une fac de droit pour poursuivre ses études. ● Nous suivons tout ce petit monde sur une quarantaine d'années, selon deux fils narratifs entremêlés : le premier se déploie sur les quatre saisons de l'année 2016, lorsque les parents sont déjà âgés et que les enfants volent de leurs propres ailes, ou, pour Grace, essaient de le faire. le second remonte à la rencontre des parents et nous raconte l'histoire de la famille depuis le début ; nous assistons à l'enfance, puis à l'adolescence, puis à l'entrée dans l'âge adulte des enfants. ● C'est donc une saga familiale comme l'aiment les Américains, avec des histoires de Thanksgiving par exemple, comme dans la série This Is Us, mais, même si son traitement est très américain, le récit est universel car il parle d'amour et de filiation. ● L'amour presque sans faille de Marilyn et David est un modèle pour leurs enfants, mais c'est aussi un handicap car ils le voient comme un objectif inatteignable. « “We all desperately want your life,” Liza said. “And we all know we'll never have it.” ["Nous voulons tous désespérément votre vie", dit Liza. "Et nous savons tous que nous ne l'aurons jamais."] » Et aussi ils leur reprochent de trop s'aimer : « We're all emotionally stunted because you and Dad love each other more than you love us. [Nous sommes tous émotionnellement retardés parce que toi et papa vous vous aimez plus que vous ne nous aimez.] » On le voit aussi, par exemple, dans ce dialogue entre Marilyn et Wendy : « “Who are you to say how love works, though?” Wendy asked. “Just because you've been married for like eight centuries and you still check out Dad's butt when he's mowing the lawn?” “Who made you girls this way? Dad and I were lucky to find each other, but I don't love him more than—It's a whole different thing. A different ball game. An entirely different kind of love, your love for your kids.” “I'm not talking about the kind, I'm talking about the amount.” ["Mais qui es-tu pour dire comment fonctionne l'amour ?" demanda Wendy. "Juste parce que vous êtes mariés depuis genre huit siècles et que tu regardes toujours les fesses de papa quand il tond la pelouse ?" "Qui a fait de vous des filles comme ça ? Papa et moi avons eu de la chance de nous trouver, mais je ne l'aime pas plus que... C'est tout autre chose. Un autre jeu. Un tout autre genre d'amour, celui qu'on porte à ses enfants." "Je ne parle pas du genre, je parle de la quantité."] » ● L'amour maternel et paternel est une composante essentielle de l'histoire ; surtout l'amour inconditionnel que Marilyn voue à ses filles (le titre en anglais vient de là : « I just love being a mom. It's the most fun I've ever had. [J'adore être maman. C'est le plus grand plaisir que j'ai jamais eu.] ») et qui est si mal récompensé, notamment par Wendy. Trop d'amour, trop de bonheur reçu étant enfant peut conduire à une vie de déceptions : « Other people—the crux—probably didn't miss their parents this much. She could picture her dad leaning against the kitchen counter, drinking lukewarm coffee, scratching Loomis's neck with his free hand. And this was what worried her the most: nothing had ever felt as comfortable, as easy, as good as being with her parents, her family. No one, it seemed, would ever regard her with the same enthusiastic awe as her mother; the same quiet, feverish pride as her father. It aroused concern within that she was slated for a lifetime of disappointment from the outside. [D'autres personnes – la plupart - ne regrettaient probablement pas leurs parents à ce point. Elle pouvait imaginer son père appuyé contre le comptoir de la cuisine, buvant du café tiède, grattant le cou de Loomis de sa main libre. Et c'est ce qui l'inquiétait le plus : rien ne lui avait jamais paru aussi confortable, aussi facile, aussi bon que d'être avec ses parents, sa famille. Personne, semblait-il, ne la considérerait jamais avec la même admiration enthousiaste que sa mère, la même fierté tranquille et fébrile que son père. Elle s'inquiétait intérieurement d'être condamnée à une vie entière de déception du monde extérieur.] » Comme le dit Marilyn, il est impossible de réussir, en tant que parent («There was no such thing as winning, as a parent. »). ● L'amour sororal et toutes ses difficultés est aussi convoqué : les jalousies, les vacheries, les secrets, les choses qu'on n'ose pas s'avouer… ● C'est un roman magnifique sur la famille, plein de sensibilité, de tendresse et d'humour. Les personnages sont complexes et habitent le lecteur qui termine le livre avec au coeur le regret de les quitter. Malgré les 628 pages on aurait aimé que cela se prolonge…
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Tout le bonheur du monde

"Il était une fois en Amérique... la famille idéale. "

C'est ainsi que démarre le résumé de ce livre sur la quatrième de couverture...



A partir d'incessants allers-retours entre aujourd'hui et les années 70, Claire Lombardo brosse le portrait d'une famille vivant dans une banlieue de Chicago, de sa création jusqu'aux enfants arrivés à l'âge adulte avec leurs enfants ( ou leur absence d'enfants ).

Le père et la mère se sont rencontrés en faculté. Lui est devenu médecin généraliste, elle a abandonné ses études littéraires dés le premier enfant.

S'en est suivi quatre filles , avec un grand écart d'age entre la troisième et la petite dernière .

Malgré la stabilité du foyer, malgré l'amour entre les deux parents, on découvre les quatre filles en pleines crises existencielles pour des raisons diverses. Comment être à la hauteur du "rêve conjugual vendu" par leurs parents ?

Qu'est ce qu'une éducation réussie ? Et qu'est ce qu'une famille ?



Amour, couples, enfants, sororité, complicités, jalousies, mauvais coups, réussite sociale, trahisons, tentations, entraide, mains tendues, drames, vacheries, bouderies, mensonges, immaturité, secrets : vous saurez tout sur la famille Sorensen !



Une fresque à la fois intimiste et pudique découpées en quatre saisons , comme au scalpel, sans que jamais le lecteur ne se perde. J'ai regardé vivre cette famille comme si j'étais une petite souris, en totale immersion, et je me suis régalée. Comme beaucoup de lecteurs...

Addictif...



A noter que ce livre va être adapté sur HBO avec Laura Dern et Amy Adams.

Déjà hâte de voir ce que ça donnera...
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Tout le bonheur du monde

Ce roman familial est semblable à une confiserie exquise, concentré de suavité et d'amertume, de tout l'amour d'un foyer et de tous ses non-dits dont l'importance se noie presque dans les souvenirs heureux et la solidité des liens du sang. Ce bonbon fait fondre sur notre langue tout le bonheur du monde, réconfortant et suave, à peine âpre derrière sa douceur de façade (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/05/20/tout-le-bonheur-du-monde-claire-lombardo/).
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Tout le bonheur du monde

Voilà encore un roman qui me laisse un arrière-goût de cafard lorsque je le referme définitivement. Oui, cette famille nombreuse est encore avec moi, et je vais la trainer toute la journée avec ce sentiment de perte que beaucoup de lecteurs passionnés doivent connaitre.



C’est qu’elle est attachante cette famille de 4 filles ! Des filles au caractère bien trempé, toutes différentes l’une de l’autre, que nous suivons à coups de flash-backs bien organisés dans leur enfance, adolescence et jeune âge adulte. Des parents aimants et s’aimant d’un amour intense.



Et pourtant, que de difficultés ! Que de non-dits, que de secrets de famille gros comme des maisons ou plutôt comme des enfants cachés ! Des deuils, des trahisons, de la causticité, de la nervosité, des méchancetés, mais que d’amour…



Je ne vais pas dire que le style est original, mais l’histoire m’a tellement emportée que j’ai passé outre. Je n’ai écouté que les confidences des parents et de chaque fille.



Tout ça pour vous transmettre le message de ce roman : tout le bonheur du monde est à portée de chacun, à condition que l’on accepte les aléas de la vie, mais aussi le bonheur des autres.



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Tout le bonheur du monde

Alors voilà, je ne vais pas tergiverser ni user de circonvolutions interminables, je vais juste déclarer que je me suis vautrée avec un plaisir croissant dans l'univers de la famille Sorenson, de plus en plus convaincue au fil des 700 pages de ce roman qui filent beaucoup trop vite. En gros, sachez que si vous avez aimé la série "This is us", vous allez adorer ce livre qui en adopte les codes et la construction, enchevêtre présent et incursions dans le passé des membres de cette famille que l'on voudrait faire sienne et ne plus jamais quitter. Dans les rires et les larmes, pour le meilleur et pour le pire.



Tout le bonheur du monde est ce ces bons gros romans immersifs qui décortiquent parfaitement les sentiments et manient habilement les ressorts psychologiques et dramatiques au point de rendre les personnages plus vivants que certaines personnes que vous côtoyez tous les jours. Il paraît que la romancière travaille à une adaptation pour HBO, rien d'étonnant tant ce roman est visuel mais surtout profond dans l'exploration des liens qui unissent une famille. Et quelle famille... Marylin et David Sorensen se sont rencontrés à l'université et sont amoureux depuis plus de quarante ans, sans rien cacher des élans qui les poussent encore à se câliner à tout bout de champ. De leur union sont nées 4 filles : Wendy, Violet, Liza et Grace par ordre d'apparition, qui ont grandi à l'ombre de cette figure idéalisée de l'amour conjugal dans la maison familiale de Chicago, sous la protection du ginkgo centenaire au centre du jardin. D'ailleurs, si les arbres pouvaient parler... Au fil du roman, la complexité des relations entre les membres de la fratrie se fait jour, une bonne dose de jalousies, quelques cachotteries, une pincée de trahison, quelques grammes de dénigrement. Le modèle parental place la barre haut et être l'aînée, la numéro 2, 3 ou la petite dernière affectueusement surnommée "l'épilogue" par David et Marylin apporte son lot de doutes, d'appréhensions ou d'empêchements. Ajoutez à cela un joli secret qui fait surface dès les premières pages et va permettre à l'auteure d'ajouter un point d'observation extérieur très malin sur cette famille. Vous avez les ingrédients du succès.



Tout est dans les détails. L'enfer comme le paradis. Et Claire Lombardo est douée pour mettre tout ceci en musique dans une farandole subtile et addictive qui dévoile peu à peu la réalité des uns et des autres. Et interroge en beauté les concepts de maternité, de transmission, d'appartenance et d'émancipation. En lisant les remerciements en fin de volume on comprend qu'elle s'est inspirée de sa propre expérience dans une famille nombreuse ce qui explique sans doute l'acuité avec laquelle elle saisit la particularité des liens entre les différents membres.



C'est drôle et touchant, j'ai souri et pleuré. J'ai beaucoup aimé.
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Tout le bonheur du monde

Un gros roman, presque un pavé, sur l'histoire d'une famille dans le Middle-Ouest. Je dois dire que j'ai trouvé le livre globalement plaisant (même si je me suis trouvé à décrocher involontairement par moment) mais qu'au fil des pages une sensation s'est doucement insinuée : ce roman est un peu fabriqué, un peu trop "calibré". Ainsi la construction en deux périodes parallèles ( un chapitre sur deux en gros) entre maintenant et un passé plus ou moins lointain donne un caractère un peu artificiel à tout cela et ne se justifie finalement que par quelques révélations plus ou moins passionnantes.

C'est un peu dommage car le livre ne manque pas de finesse par moment, de talent pour dessiner des personnages et pour évoquer un thème plutôt original : des parents trop heureux, trop amoureux peuvent-ils constituer, malgré eux bien sûr, une sorte de handicap pour leurs enfants ?

En fin de livre 4 pages de remerciements, à la fois typiquement américaines et typiquement best-seller, témoignent in fine du caractère un peu artificiel de tout cela, et a un côté bisounours qui colle bien avec la fin, trop prévisible, du livre.

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Tout le bonheur du monde

Avant d'entamer la lecture de ce roman assurez- vous que vous avez du temps devant vous car il y a 700 pages.

Il s'agit d'une saga familiale qui retrace la vie d'un couple et de leurs quatre filles sur 40 ans à peu près. David et Marilyn se sont rencontrés à la Fac et se sont mariés très vite. D'abord est née Wendy puis très rapidement Violet. Alors Marilyn a renoncé à ses études. Vinrent ensuite Liza puis beaucoup plus tard Grace.

C'est un roman qui parle des petits et grands bonheurs d'une famille, et aussi des soucis et des secrets.

Un roman qui se lit très bien.

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Tout le bonheur du monde

Roman-fleuve, mais aussi saga familiale « Tout le bonheur du monde » raconte l’histoire de la famille Sorenson : un couple Marilyn et David et leurs quatre filles Wendy, Violet, Liza et Grace. Dans une narration qui oscille entre présent et passé, Claire Lombardo explore, grâce à une plume affûtée et un incroyable esprit d’analyse les fondations du couple, les jeunes années des filles et leurs impasses d’adultes. (l’auteur n’a que 30 ans !) Le roman s’ouvre sur un prologue qui plonge directement le lecteur dans le monde des Sorenson, à l’occasion du mariage de leur aînée Wendy, mariage qui a lieu dans la maison familiale. C’est ainsi que nous faisons la connaissance de Marilyn partie se réfugier sous le ginkgo, là où tout a commencé avec David… Elle contemple la fête de loin, s’interroge sur les années passées si vite, admire ses filles dont les plus jeunes, Liza et Grace n’ont que respectivement 16 et 7 ans. Marilyn Sorenson fait le point sur sa vie de femme et sa vie de mère. « Comment était-il possible de concevoir des êtres humains, de les créer à partir de rien, puis soudain de ne plus les reconnaître ? » Par petites touches, le lecteur découvre également les filles, si différentes les unes des autres, dans des portraits courts qui seront étoffés bien plus tard dans le récit. La fratrie se décompose en deux binômes, Wendy et Violet qui n’ont que quelques mois d’écart et dont les relations sont très tendues parce qu’elles partagent un terrible secret, puis Liza et Grace. Le roman couvre plus de 40 ans de vie, sans linéarité, mais en précisant toujours à quelle époque on se trouve.



Cette famille, c’est d’abord l’histoire d’un couple. Marilyn et David forment un duo parfait, un astre dont les rayons irradient sur toute la maisonnée. Ils sont solaires, terriblement amoureux, fusionnels et passionnés. « Ça peut paraître étrange, continua sa mère, mais je pense que le meilleur moyen de faire fonctionner un mariage, c’est de privilégier la bienveillance, même quand on n’en a pas envie. », et bienveillants ils le sont, malgré les vicissitudes de la vie qui ne fait pas toujours de cadeaux. Ici, il n’est pas question de couple dysfonctionnel comme dans la majorité des romans que j’ai pu lire. Claire Lombardo dresse le portrait d’un couple qui va bien, qui s’aime éperdument et semble flotter sur les épreuves de la vie sans jamais réellement boire la tasse. Leur couple est évidemment chahuté par les affres de l’existence, mais la réconciliation a toujours lieu, jamais ils ne se couchent fâchés, et en toute circonstance, ils se retrouvent toujours, d’une manière ou d’une autre, derrière les portes closes de leur chambre à coucher. « Marilyn avait ravi le cœur de David et elle continuait à en prendre soin, emplissant toutes ses petites brèches de son attention, de son affection et de sa bienveillance. Depuis quarante ans. », et réciproquement.



Ce bonheur, si parfait, si idyllique fait planer une ombre sur la vie des filles. Le duo modèle qu’ils représentent est un défi, voire un affront pour leurs quatre enfants qui n’espèrent même pas posséder un jour le quart de leur bonheur. « Le problème, c’est que ça met la barre trop haut une fois qu’il s’agit de devenir adulte. On rêve toutes d’avoir ta vie, maman. Et on sait qu’on n’y arrivera jamais. » C’est bien connu, les parents ne font jamais les choses correctement. Ils sont destructeurs ou au contraire trop heureux. Dans les deux cas, les enfants finissent sur le canapé des psys ! Néanmoins, si vous êtes parents, vous risquez fort de jalouser cette forte connexion, cette quasi-fusion, cette fabuleuse cohésion.



Quarante ans de vie de femme, de maternité, de « marathon d’instabilité et de soins capillaires. », d’interrogations sur ce qu’on lègue véritablement à ses enfants « Elle retrouvait en chacune de ses filles une part d’elle-même que, le plus souvent, elle n’aimait pas. », de vide quand les enfants quittent le nid, d’angoisses quand elles y reviennent magnifiquement racontés par l’auteur.



Sur ces fondations, les filles grandissent et ce sont aussi leurs vies que l’on suit avec enthousiasme. Jamais de temps mort, jamais de vide, jamais de creux. Si certaines situations sont parfois moroses, elles sont largement contrebalancées par des rires francs. Ces quatre sœurs sont uniques, très différentes, mais uniques. Wendy est « impulsive et compulsive, turbulente et effrontée » et n’a pas sa langue dans sa poche. « Mon Dieu, maman, tu es la seule personne que je connaisse qui dise tout d’un coup au lieu de tout à coup. Tu avais pourtant commencé des études littéraires, non ? Avant que je vienne détruire ta vie ? »



Violet est la rigidité incarnée, très soucieuse des apparences, de son statut social, de ces deux beaux enfants dont pas un cheveu ne dépasse. Elle est la plus proche de Wendy parce qu’elle partage avec elle un moment clé de sa vie. Ce duo-là est comme chien et chat, elles se volent dans les plumes, s’aiment et se détestent avec la force d’un ouragan, se font des coups bas sans arrêt, mais elles sont tellement attachantes qu’on ne peut qu’être attendri.



Liza a la position de « l’enfant du milieu » dans cette fratrie, autant dire la moins enviable. Elle cherche sa place. Elle vit avec un dépressif chronique qu’elle ne peut quitter tellement elle a peur de l’abandon. Conciliante, elle navigue avec le vent.



Grace est la petite dernière, celle de « l’épilogue » de la maternité. Elle est élevée comme une enfant unique puisqu’elle est la dernière à quitter le nid et restera longtemps seule chez ses parents. « La plupart des gens ont un père et une mère. Gracie a un père et quatre mères. »



« Tout le bonheur du monde » est un roman sur la vie, parfois calme, parfois sous avis de tempête. Claire Lombardo entrelace présent et passé sans jamais lasser. Les émotions sont présentes à chaque page, tendresse, compassion, empathie, colère et indignation. On rit beaucoup dans ce récit tant les dialogues sont savoureux. L’histoire de cette famille est totalement immersive, captivante et je défie quiconque de ne pas aller au bout une fois le livre commencé. L’auteur fait preuve d’une grande finesse psychologique (elle aussi issue d’une famille nombreuse). Ses portraits sont réussis, ses personnages attachants et le couple des parents est de toute beauté. Leurs souvenirs durant 40 ans deviennent un peu les nôtres, et leurs interrogations en tant que parents résonnent dans nos esprits. Tel un puzzle, l’histoire de cette famille se construit sous nos yeux, entre joies et peines, réussites et échecs sous l’œil bienveillant de ces parents fusionnels.



« Tout le bonheur du monde » c’est du bonheur en barre et une délectation de lecture.



Rendez-vous sous le ginkgo centenaire, témoin privilégié de cette belle aventure…
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Tout le bonheur du monde

Avec plus de 600 pages, ce roman est bien trop long. Certes, c'est une saga familiale couvrant des décennies, avec de multiples récits, mais, pour être honnête, je me suis parfois ennuyée, personnellement, j'aurais enlevé une 100aine des pages. Même si c'était trop long et parfois fastidieux, j'ai continué à lire parce que j'étais tellement engagée avec ces personnages que j'avais du mal a lâcher. J'aimais la famille Sorenson. J'ai aimé son désordre, son excentricité, ses chagrins et ses triomphes. Et je n'ai pas regretté une seule heure d'être plongé dans leur univers.

L'aspect le plus engageant de ce drame multigénérationnel est l'authenticité de ses personnages. Complexes et imparfaits, bouillonnants de jalousie, impulsifs et turbulents.

Marilyn et David forment LE COUPLE et ont rapidement l'intuition qu'ils sont faits l'un pour l'autre, leur union est un portrait de stabilité et de passion au fil des années. Ils ont élevé quatre filles, maintenant adultes et malheureusement aucune d'entre elles n'a une vie heureuse. Grâce à leurs récits alternés, nous avons une bonne image de qui sont ces personnages et de la dynamique familiale.

La plus âgée, Wendy, sort des pages avec sa personnalité surdimensionnée et ses commentaires ironiques. Sa "presque jumelle", Violet, est beaucoup plus traditionnelle et attachée à la perfection dans tout ce qu'elle fait. Ensuite, il y a Liza, qui est mariée à un développeur de logiciels déprimé et s'accroche a un semblant de bonheur, et la plus jeune, Grace, qui se retrouve exclue de la fraternité en raison de son statut de "dernier enfant". La relation entre les quatre sœurs vibre d'authenticité (un peu comme moi et mes 4 soeurs :) ).

Lorsque Jonas, l'enfant "caché" de l'une d'entre elles, est soudainement plongé dans leur vie, certaines fisures se creusent encore plus.

Tous les éléments tumultueux qui font partie intégrante d'une famille sont ici - les secrets, les maladies, l'éducation des enfants, les événements inattendus qui bouleversent des vies soigneusement planifiées.



Je pense que ce que j'ai trouvé si rafraîchissant et pertinent dans ce livre, c'est à quel point la description de la vie de ces gens était honnête. Elle montrait le bon, le laid et la complexité des relations familiales. Les frères et sœurs ne s'entendent pas toujours et les enfants ne s'entendent pas toujours avec leurs parents. Cependant, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de loyauté et d'amour qui durent à travers tout.

Globalement, j'ai trouvé ce roman génial!

C'est un récit désespéré d'une famille accablée de tension et de toxicité alors qu'elle lutte pour garder des secrets cachés et en même temps qui cherche a s'entourer d'amour.

Je ne saurais que vous recommander ce premier roman de Claire Lombardo et j'ai hâte de voir ce qu'elle nous prépare!
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Tout le bonheur du monde

Claire Lombardo, l'auteure, a 30 ans. Non mais vous rendez-vous compte ? 30 ans ! Je suis épatée.



Elle nous raconte l'histoire de la famille Sorenson. Les parents David et Marilyn et leurs quatre filles Wendy, Violet, Liza et Grâce.

Et ça virevolte d'une époque à une autre, d'un personnage à un autre et cela dans Le même chapitre.

Et il y a Jonah, un adolescent paumé et terriblement attachant qui nous tombe dessus et qui va faire valser un peu plus vite tout ce petit monde. Qui est-il ? Je vous laisse le découvrir.



Ma préférence va à David et Marilyn, les parents avec ce fil invisible qui les relie continuellement. Et à Wendy, l'aînée, la sarcastique Wendy qui en a bien bavé mais toujours présente..et à Jonah..et à..



Franchement quel chouette bouquin. Merci Mme Lombardo. Svp, ne tardez pas à en écrire un autre.
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Tout le bonheur du monde

« Tout le bonheur du monde est dans l’inattendu » - Jean D’Ormesson.

*

Saga d’une famille américaine de Chicago depuis les années 70 jusqu’à nos jours.



La vie n'est pas un long fleuve tranquille...

Qu'en sera-t-il sur les rives du Lac Michigan ?



La famille Sorenson, de classe aisée, est composée de Marylin et David, et de leurs quatre filles qui, à travers l’image de leurs parents, idéalisent ce couple parental toujours amoureux.



« Le mariage, avait-elle compris, était une lutte de pouvoir étrangement plaisante à base d’ego en friction perpétuelle et d’humeurs contradictoires : protection et réciprocité ».



Sur plusieurs décennies on fait connaissance avec cette famille, ses joies, ses peines.

Un album haut en couleurs avec des portraits dorés, et sous le vernis de surface, des failles, des mensonges et cachotteries, des jalousies, de la complicité, et de l’amour.

Des pans de vie d’une famille au panel de personnalités bien marquées, une famille avec ses tourments.

Des personnages avec des ambitions, des doutes et des imperfections.



Des quotidiens et des secrets, jusque dans les démonstrations de leur vie sexuelle.



Une exploration avec toute la complexité des relations humaines au cœur d’une famille au modèle parental bien difficile à égaler pour leurs quatre progénitures.



« Quand tout va bien, on peut compter sur les autres ; quand tout va mal, on ne peut compter que sur sa famille » Proverbe chinois.



*



Si j’aime beaucoup les romans sur les histoires de famille, je n’ai pas tellement accroché au style de l’auteure et j’ai été tentée d’abandonner.

Un roman qui se prête à une adaptation en série télé, en effet, et comme prévu semble-t-il.

Il se lit facilement et c’est divertissant.

Un roman à mon goût trop long et un côté légèrement caricatural et surfait.

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Tout le bonheur du monde

La famille Sorenson, une tribu attendrissante aux histoires foisonnantes. Une famille nombreuse – plus ou moins heureuse – dans tous ses états ; ses éclats, ses joies, ses secrets, ses souffrances, ses folies, ses reflets flous. Quarante ans de vies virevoltantes à souhait, autour de Chicago, et de l’arbre familial, un Ginkgo centenaire qui se dresse fièrement au milieu du jardin. Il abrite et scelle l’amour incommensurable de David et Marilyn. Un amour intense qui fait souvent de l’ombre aux quatre filles du couple. Les 700 pages filent à une vitesse folle, on s’attache aux personnages, et comme eux nous surfons sur les vagues – à l’âme, les débordements d’émotions, les rebondissements -. Au fil des chapitres, des flash-back (des années 70 à nos jours), le puzzle familial se constitue, levant le voile sur les traumatismes, nos incompréhensions, nos colères, nos agacements sur certaines réactions. Marilyn et David s’aiment follement, il deviendra médecin, elle arrêtera ses études pour élever leur quatre filles, Wendy, Violet, Liza et Grace. Autant de vies faites de hauts et de bas ; des amours naissants, des mariages, des grossesses, des séparations, des dépressions, des maladies, des deuils, des abandons, des regrets, des rêves, des renoncements, des mensonges, des trahisons, des attentes… Des enfants qui ont du mal à trouver leur place dans la fratrie et face à leurs parents fusionnels. Des liens qui se tendent et se distendent, des relations complexes, des jalousies, des différences sociales… L’arrivée de Jonah, jeune homme de seize ans – que l’une des filles a abandonné bébé – va bouleverser cette famille – dans le bon sens du terme. En les mettant face à leurs contradictions, en agitant d’anciennes querelles, en posant un regard neuf juste et sincère sur chacun de ses membres. Une saga à dévorer, tendre et drôle – cynique parfois – infiniment touchante. Un premier roman prenant, à la construction habile et à l’écriture enlevée, pour notre plus grand bonheur. Claire Lombardo, une conteuse sur laquelle la littérature américaine peut désormais compter!
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Tout le bonheur du monde

Les sagas familiales en sont pas vraiment ma tasse de thé. Les livres de 698 pages non plus, d'ailleurs . Et pourtant j'ai adoré l'histoire de cette famille de quatre sœurs dont les parents semblent vivre un amour sans faille et donc placent la barre très (trop ? ) haut pour leurs filles.

On ne se perd pas dans une flopée de personnages, l'histoire reste centrée sur cette famille et les "pièces rapportées "qui s'y agrègent ou non.

Claire Lombardo a su nuancer ses héros, leur donnant des caractères bien défini et à multiples facettes.  Les relations  à géométrie variable entre les filles sont particulièrement bien décrites et on ne se perd pas dans la chronologie qui est pourtant chahutée.

La toute jeune autrice ne embarrasse pas de bons sentiments et n'hésite pas à nous montrer que les vieux couples peuvent encore (au grand dam parfois de leur progéniture) avoir une vie sexuelle et à nous décrire les conséquences physiques et morales peu glorieuses d'un accouchement.

Gare, c'est le genre de roman qu'on ne peut pas lâcher tant les rebondissements sont nombreux et tant on s'attache aux personnages !





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Tout le bonheur du monde

Comment se construire quand on grandit dans une fratrie de quatre sœurs, et entourée de parents qui s'aiment comme au premier jour, et n'hésitent pas à le montrer ? Comment trouver sa place ?

Wendy, Violet, Lize et Grace, les quatre filles du Docteur Sorenson (oui elle était facile, je n'ai pas pu résister), se sont forcément posé cette question un jour ou l'autre.

Mais la dynamique de cette famille parfaite va être mise à mal le jour où un secret est dévoilé.



J'ai adoré ce roman, je l'ai lu à vitesse grand V, ayant hâte de retrouver les membres de la famille Sorenson à chaque fois que je reposais mon livre.

Je me suis attachée à chacun des personnages de ce roman, qui seront tous mis en lumière à un moment ou à un autre. Certains sont très travaillés et je salue le talent de l'auteure à analyser les besoins et moteurs qui nous meuvent.

La relation complexe et ambiguë des deux sœurs ainées m'a particulièrement touchée et je garderai Wendy dans mon cœur.



Il y a parfois quelques facilités, notamment un twist que l'on sent venir au début du roman ou certaines scènes un peu mélo, mais l'ensemble est bien équilibré et donne une belle peinture d'une famille aussi faillible que toutes les familles heureuses.



Claire Lombardo signe là un premier roman très réussi, qui est déjà en cours d'adaptation par HBO. En bonne fan de This Is Us, à laquelle Tout le bonheur du monde m'a souvent fait penser, autant vous dire que je serai aux premières loges pour cette série !



Et last but not least, j'aime beaucoup lire les remerciements ; ceux de Claire Lombardo sont très émouvants, à l'image de ce roman dans lequel elle semble avoir mis beaucoup de son vécu.

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Tout le bonheur du monde



C’est l’histoire des 4 filles du Docteur .... Sorenson : Wendy, Violet, Liza et Grace. Quatre filles, quatre tempéraments, mais une même difficulté à ne pas se laisser complexer par le modèle parental, un couple toujours aussi amoureux (et démonstratif !) après quarante ans de mariage .



Le récit alterne les époques et les personnages, à la manière de la série This is us à laquelle il est souvent comparé . Une adaptation est d’ailleurs annoncée et , si le casting est réussi, ce sera sûrement un succès car le bouquin s’y prête à merveille ! Quand on a eu des sœurs et/ou des filles, on peut y reconnaître une ambiance de complicités ou de chamailleries, mais ces demoiselles ont des traumatismes et des secrets plus profonds .



Un roman qui se lit facilement, qui aurait gagné à être un peu plus resserré à mon avis (on se lasse un peu des démonstrations amoureuses des parents notamment !). Un moment de détente en ce début d’année.
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