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Critiques de Claire Lombardo (92)
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Tout le bonheur du monde

Un roman é p i q u e ✨



Si la jolie couverture a attiré mon regard en premier lieu (on sent bien l’histoire familiale qui s’y cache!), le résumé a fini de me convaincre. On nous présente une famille parfaite, des parents qui s’aiment d’un amour fou, dans leur belle maison de Chicago, et qui ont eu quatre filles ensemble. Comment grandir et trouver sa place quand on est toujours dans l’ombre d’un tel amour ? Ce traumatisme inversé les fera avancer dans la vie à leur manière, « entre complicités et vacheries, cachotteries et mensonges, échecs et aspirations ».



Voilà un roman qui se dévore comme une série ! Un livre parfait pour nous accompagner sur la plage en été, ou sous la couette en hiver ! Ce pavé de 700 pages nous emmène au cœur de l’intimité de la famille. Des flash backs nous emmènent dans les années 70 pour nous montrer la rencontre de David et Marilyn, et la naissance de leur amour. Ils avanceront ensemble dans la vie, et nous offriront des moments de leur quotidien, avec le lot de hauts et bas qui le constitue.

La naissance des filles fera évoluer leur relation, et le présent sera plus accentué sur les sœurs et leurs liens indestructibles. Malgré les disputes et les mensonges, elles seront toujours là les unes pour les autres.

On y découvrira 4 filles devenues femmes, chacune avec un caractère bien déterminé et avec des ambitions propres. Elles se ressemblent mais sont en même temps si différentes.

Si au premier abord ce modèle familial semble sain, il est en réalité complètement toxique pour les filles qui ont commencé la vie pleines de désillusions. Elles ne seront donc jamais à la hauteur de leurs parents… de quoi tomber de haut !



Bref, voilà une saga familiale qui m’a beaucoup plu (vous savez à quel point je les aime 🤍) malgré les quelques longueurs présentes dans le livre. J’ai été touchée par cette histoire qui s’avère être une belle découverte 🥰
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Tout le bonheur du monde

🌺Tout le bonheur du monde 🌺 de Claire Lombard -703 pages- 24,90€



💐Il était une fois, une famille de Chicago qu'on va suivre de 1970 à nos jours.



💐David et Marilyn s'aiment passionnément, ils sont fusionnels comme deux aimants.



💐Leur famille se composent de 4 filles, Wendy, Violet, Lisa et Grace.



💐On va suivre le parcours de ce petit monde sur plusieurs années avec les hauts et les bas, le caractère de chacun.



💐On va vivre avec eux les rires et les disputes, les non-dits, les secrets et les jalousies mais aussi l'amour, la fraternité, les rires et le bonheur, une famille comme on en voit tous les jours où chacun peut se reconnaître.



💐Les exigences de la vie familiale avec l'omniprésence de ses enfants qu'on aime pourtant d'un amour fou.



💐Les difficultés de tous les jours pour essayer d'être à l'écoute de chacun de ses enfants malgré leurs caractères différents.



💐 On a aussi le regard des enfants et la peur de decevoir ses parents, de ne pas être à la hauteur.



💐Ce livre m'a fait passer du rire aux larmes, du bonheur à la tristesse. J'ai vécu avec les personnages que j'ai eu du mal à quitter.



💐 Je termine ce livre avec l'envie de revoir tout ce petit monde.



💐Une plume addictive et agréable.



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Tout le bonheur du monde

Ce livre nous raconte l’épopée d’une famille classique dans la proche banlieue de Chicago. Des histoires réalistes autour de 4 filles au destin toute tracé et pourtant rien n’est arrivé comme prévu. Il y a dans ce livre des vérités de la vie si douloureuse parfois mais tellement émouvante avec ce sentiment qu’on aurait pu vivre et subir les mêmes situations. Ce livre devrait pouvoir rassurer les familles traditionnelles car en fin de compte rien est parfait quand on a des enfants et rien n’est non plus comme on l’aurait souhaité. Et pourtant, dans ce livre tout ce petit monde semble avoir bien réussi à surmonter des situations tragiques et douloureuses même si ça n’a pas été au début simple.à vivre. Alors, on se laisse porter par l’auteur au fil des pages, et parallèlement aux événements qui se succèdent , les remarques familières des personnages fusent et ne se ressemblent pas.
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Tout le bonheur du monde

📖 Tout le bonheur du monde, c’est l’histoire d’une famille.



Marylin et David sont tombés amoureux, ils se marièrent et eurent 4 filles. Alors que David a réussi à ouvrir son propre cabinet de médecine, Marylin est restée à la maison pour s’occuper de ses filles. Ils ont rarement manqué de moyens et ont continué à s’aimer d’un amour incommensurable pendant des décennies. Sur le papier, l’intrigue a tout du conte de fée.



❤️ Mais Claire Lombardo, avec justesse et précision, dépeint les relations intra-familiales dans toute leur complexité. C’est ce qui rend ce roman particulièrement addictif et attachant, le lecteur ne peut que s’identifier car la famille parfaite n’existe pas. La jalousie, les tromperies, les divergences d’opinion sont toujours au rendez-vous à plus ou moins haute dose.



L’auteure, qui signe ici son premier roman, embarque ses lecteurs pour une aventure de l’intime bouleversante qui ne tombe jamais dans le pathos. Ses personnages sont intelligemment construits et traversent des épreuves qui ne font qu’exacerber les tensions et encourager leur nature profonde. La maternité est par exemple présentée avec réalisme et un humour mordant, s’écartant définitivement de l’image d’Epinal de la mère comblée par sa progéniture.



Ce roman choral, qui alterne les temporalités, est servi par une plume efficace et délicate.



Je n’ai pas eu de coup de coeur car il m’a manqué un peu de lyrisme mais j’ai adoré suivre cette famille, me reconnaître dans certains personnages.



Une auteure à suivre et une oeuvre à découvrir ( une adaptation sérielle est prévue ) !
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Tout le bonheur du monde

Ce roman est tombé pile au bon moment. Il me fallait un bon gros livre passionnant, addictif, le genre dans lequel on s’immerge et dont on sort avec regret. L’équivalent d’une excellente série télé, à laquelle on est accro. Mais bien écrit, s’il-vous-plaît.



Bingo !



« Tout le bonheur du monde » et ses 700 pages remplit toutes ces promesses haut la main. Impossible de ne pas s’attacher aux personnages, de s’identifier à l’un d’entre eux, ou de s’ennuyer.



(suite sur le blog)
Lien : https://histoiresdenlire.wor..
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Tout le bonheur du monde

Si cette lecture n'avait été faite sous le format livre audio, je l'aurais sans doute abandonnée. Ce n'est pas que ce roman est mauvais, mais c'est que l'histoire n'a pas beaucoup d'intérêt que les personnages ne sont pas bien passionnants. Voire carrément détestables par moment.



Le plus intéressant est la forme qui mêle passé et présent de la famille, jusqu'à ce que les deux lignes temporelles se rejoignent. Parfois, les éléments du passé permettent de mieux comprendre les personnages du présent, mais c'est rarement le cas. Je dois avouer que je me suis souvent dit que les filles faisaient beaucoup de cinéma et assumaient très rarement leurs actes et leurs paroles. Cela donne l'impression de personnages injustes, qui subissent les évènements.



Dans la catégorie des romans modernes et saga familiale, je ne recommande pas cette histoire, que j'ai trouvé sans intérêt et sans implication émotionnelle de ma part.



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Tout le bonheur du monde

Alors voilà, je ne vais pas tergiverser ni user de circonvolutions interminables, je vais juste déclarer que je me suis vautrée avec un plaisir croissant dans l'univers de la famille Sorenson, de plus en plus convaincue au fil des 700 pages de ce roman qui filent beaucoup trop vite. En gros, sachez que si vous avez aimé la série "This is us", vous allez adorer ce livre qui en adopte les codes et la construction, enchevêtre présent et incursions dans le passé des membres de cette famille que l'on voudrait faire sienne et ne plus jamais quitter. Dans les rires et les larmes, pour le meilleur et pour le pire.



Tout le bonheur du monde est ce ces bons gros romans immersifs qui décortiquent parfaitement les sentiments et manient habilement les ressorts psychologiques et dramatiques au point de rendre les personnages plus vivants que certaines personnes que vous côtoyez tous les jours. Il paraît que la romancière travaille à une adaptation pour HBO, rien d'étonnant tant ce roman est visuel mais surtout profond dans l'exploration des liens qui unissent une famille. Et quelle famille... Marylin et David Sorensen se sont rencontrés à l'université et sont amoureux depuis plus de quarante ans, sans rien cacher des élans qui les poussent encore à se câliner à tout bout de champ. De leur union sont nées 4 filles : Wendy, Violet, Liza et Grace par ordre d'apparition, qui ont grandi à l'ombre de cette figure idéalisée de l'amour conjugal dans la maison familiale de Chicago, sous la protection du ginkgo centenaire au centre du jardin. D'ailleurs, si les arbres pouvaient parler... Au fil du roman, la complexité des relations entre les membres de la fratrie se fait jour, une bonne dose de jalousies, quelques cachotteries, une pincée de trahison, quelques grammes de dénigrement. Le modèle parental place la barre haut et être l'aînée, la numéro 2, 3 ou la petite dernière affectueusement surnommée "l'épilogue" par David et Marylin apporte son lot de doutes, d'appréhensions ou d'empêchements. Ajoutez à cela un joli secret qui fait surface dès les premières pages et va permettre à l'auteure d'ajouter un point d'observation extérieur très malin sur cette famille. Vous avez les ingrédients du succès.



Tout est dans les détails. L'enfer comme le paradis. Et Claire Lombardo est douée pour mettre tout ceci en musique dans une farandole subtile et addictive qui dévoile peu à peu la réalité des uns et des autres. Et interroge en beauté les concepts de maternité, de transmission, d'appartenance et d'émancipation. En lisant les remerciements en fin de volume on comprend qu'elle s'est inspirée de sa propre expérience dans une famille nombreuse ce qui explique sans doute l'acuité avec laquelle elle saisit la particularité des liens entre les différents membres.



C'est drôle et touchant, j'ai souri et pleuré. J'ai beaucoup aimé.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Tout le bonheur du monde

Tout le bonheur du monde de Charlie Lombardo

Editions rivages

En librairie début avril 2021



Premières phrases : » En présence des gens, elle se sentait prise à la gorge. Cela pouvait paraitre étrange pour une femme qui avait, certes sans l’avoir voulu au départ, mis quatre filles au monde, mais c’était une réalité… »

Etre un couple, se dire que l’on va fonder une famille c’est merveilleux c’est excitant mais c’est aussi être capable de se mettre d’accord sur l’éducation d’éventuelles enfants, sur camping ou hôtel et enfin sur la cuisson des pâtes.

Ce n’est pas simple mais c’est jouable…

David et Marilyn à leur rencontre ne s’imaginent pas qu’ils seront les heureux parents de quatre filles, mais ce dont ils sont certain c’est qu’ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre. Et même si la vie, n’est jamais simple, leur amour est fort et inébranlable…

Grandir auprès de parents qui s’aiment à ce point c’est le rêve, les voir toujours main dans la main, surprendre des regards, des baisers des mots doux, c’est rassurant, oui, mais du coup comment faire aussi bien…

Idyllique mais pas évident pour leurs filles..

Car les failles, les faiblesses, les fragilités sont là.

Ont ‘elles vraiment tout vus, les larmes séchées d’un revers de la manche à la hâte, les colères contenues et ce parent qui rentre de plus en plus tard ?

Mais le propre d’un couple uni c’est que toutes ces épreuves et ces tempêtes renforcent, et consolide un amour déjà puissant.



Au départ de ma lecture, je me suis un peu perdu, qui parle, à quel moment de l’histoire suis-je ? Et puis rapidement, j’ai compris l’organisation, chaque personnage prendra la parole pour nous conter un passage de l’histoire familiale.

Alors j’avance… je lis… je tourne les pages parce que je veux tout connaitre de la famille Sorenson, mais plus je lis et plus je me régale, plus les pages tournent et plus je prends conscience que je n’ai fait qu’une bouchées des 700 pages et que je vais devoir me séparer de cette famille attachante.



Emma aime

-les histoires de famille

-les 700 pages

- les lectures plaisirs




Lien : https://www.instagram.com/le..
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Tout le bonheur du monde

Marylin Sorenson, née Connolly (catholique d’origine irlandaise) marie sa fille ainée dans son jardin, en ce 15 avril 2000. Wendy (21ans), Violet (20 ans), Liza (16 ans) et Grace (7 ans) sont « les quatre filles du Docteur Sorenson ». Elles ne représentent – aux yeux de leurs parents – rien de moins que « tout le bonheur du monde » ! Seize années plus tard, bien des évènements se sont déroulés dans la vie des membres de cette famille charismatique …



Une intrigue tout en flashbacks, qui se déroule entre les années soixante-dix et notre époque. Un somptueux récit qui soulève – petit à petit – les pans d’un voile, sur des secrets de famille, des non-dits, des regrets, des remords, des frustrations et des ressentiments … Entre la jeunesse des parents et celle des enfants. Entre Iowa City et Chicago … Des tranches de vie – divisées en quatre saisons – qui ont fait de la famille Sorenson ce qu’elle est aujourd’hui.



Une histoire à laquelle on s’attache dès les premières lignes et que l’on voudrait prolonger à l’infini ! L’auteure, âgée d’à peine trente ans est carrément bluffante ! Dotée d’une extraordinaire maturité, Claire Lombardo semble posséder une expérience des êtres et des évènements, habituellement acquise après une longue existence … Un style littéraire et une maitrise de l’écriture dignes d’écrivains émérites et rompus à l’exercice ! On les aime, on les déteste, on est agacé, touché, triste, amusé, voire furieux, on vibre avec eux, tout au long de ces 700 pages, et à aucun moment la qualité du récit ne démérite ! C’est le livre qu’on aurait aimé écrire !



Ce premier roman est un véritable phénomène littéraire qui ne passera pas inaperçu, ça ne fait pas l’ombre d’un doute : Claire Lombardo, vous êtes géniale !
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Tout le bonheur du monde

Une histoire de famille sur plusieurs décennies. Déjà il y a de bonnes chances que ça me plaise !

Les parents, un couple éternellement amoureux qui met la barre haute dans l'esprit de leurs quatre filles.

Des secrets bien sûr ...

Des personnages que l'on découvre et apprend à connaître de mieux en mieux au fur et à mesure des pages.

Un vrai régal !!
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Tout le bonheur du monde

Claire Lombardo, l'auteure, a 30 ans. Non mais vous rendez-vous compte ? 30 ans ! Je suis épatée.



Elle nous raconte l'histoire de la famille Sorenson. Les parents David et Marilyn et leurs quatre filles Wendy, Violet, Liza et Grâce.

Et ça virevolte d'une époque à une autre, d'un personnage à un autre et cela dans Le même chapitre.

Et il y a Jonah, un adolescent paumé et terriblement attachant qui nous tombe dessus et qui va faire valser un peu plus vite tout ce petit monde. Qui est-il ? Je vous laisse le découvrir.



Ma préférence va à David et Marilyn, les parents avec ce fil invisible qui les relie continuellement. Et à Wendy, l'aînée, la sarcastique Wendy qui en a bien bavé mais toujours présente..et à Jonah..et à..



Franchement quel chouette bouquin. Merci Mme Lombardo. Svp, ne tardez pas à en écrire un autre.
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Tout le bonheur du monde

Ah, quel sentiment agréable que celui de constater, dès les premières pages, qu'on entame là un roman qui semble prometteur et si bien écrit.

C'est drôle, spontané, vif et le ton est plutôt aiguisé.



Une famille de 4 filles, il n'en fallait pas plus pour me faire succomber. Mon rêve de petite fille. Un couple soudé et qui traverse le temps et les enlèvements en restant accordés. Ce que j'espère poursuivre dans mon couple année après année.



Les secrets, les rivalités, les choix de vie et les caractères qui font nos différents mais tout en restant liés parce que la famille malgré tout nous construit et fait beaucoup...



C'est délicieux, frais et passionnant.

Ca me rappelle la saga de "L'esprit de famille" de Jeanine Boissard que j'avais tant aimé adolescente. Mais avec plus de profondeur ici, plus de douleur aussi. Un peu de Joyce Maynard et son "Où vivaient les gens heureux" aussi.



En fait, c'est tout ce que j'aime. Ce genre de romans, sans prétention, sans grands rebondissements, les gens, la famille, leurs liens, la Vie tout simplement.
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Tout le bonheur du monde

J'avoue avoir été tenté d'abandonner cette lecture à plusieurs reprises. 700 pages souvent insignifiantes, voire irritantes, même si on peut s'attacher à quelques personnages du récit, pour moi c'était Wendy et Jonah. L'accident cardiaque de David, "l'heureux père, grand père et futur grand père de plusieurs façons" relance un peu le rythme de l'histoire à partir de la page 488. Je crois que le lieu, les Etats Unis d'Amérique, les personnages, la classe moyenne aisée américaine, fait qu'il est presque impossible pour un européen de se sentir concerné par les problèmes existentiels de cette famille. J'espère qu'il n'y aura pas de suite mais j'en doute.

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Tout le bonheur du monde

Marilyn et David se sont connus à la fac, en 1975. Entre eux, cela a été comme une évidence. Si lui a terminé ses études de médecine, elle a arrêté à la naissance de son premier enfant, Wendy. Et sa vie de mère, d'épouse et femme au foyer a été grandement occupée puisqu'ont suivi trois autres filles, Violet, Liza et Grace, la petite dernière née 9 ans après. Celle-là même qui, aujourd'hui, diplômée du prestigieux Reed College, s'est installée à Portland et attend, fébrilement, la réponse de la fac de droit de l'Oregon. Le jour-même, Liza l'appelle, tout en joie, et lui annonce qu'elle vient d'être nommée prof à la fac. Quant aux ainées, qu'à peine une année sépare, leur relation connaît, depuis toujours, des hauts et des bas. Et ce n'est pas l'enfant caché de Violet, aujourd'hui ado de 15 ans, et retrouvé par Wendy, qui va arranger les choses entre elles...



Sur plus de quarante ans, l'on va suivre la vie de la famille Sorenson. De Marylin et David qui, après tant d'années de mariage, se vouent un amour indéfectible, aux quatre filles qui ont chacune un caractère bien trempé. Wendy, la forte tête que la vie a malmenée ; Violet, mariée et mère de deux garçons, soucieuse des apparences ; Liza, la plus discrète et la plus conciliante ; et enfin, Grace, la petite dernière qui se cache derrière ses mensonges. Chacune connaît (ou a connu) son lot de déboires, de chagrin, de bonheur aussi, et surmonte, autant que faire se peut, les épreuves de la vie. En alternant passé et présent, Claire Lombardo donne à voir des instantanés de vie, des moments marquants ou des anecdotes croustillantes. Entre secret, mensonge, rire, larme, coup bas, jalousie, entraide, amour, sororité... l'on ne s'ennuie pas un seul instant tant la galerie de personnages, finement dépeinte et fouillée, est extrêmement attachante et touchante. Avec talent et beaucoup de tendresse, Claire Lombardo explore le concept de famille, dans tout ce qu'elle recèle de complexité.

C'est avec un petit pincement au cœur que l'on referme alors cet album de famille...
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Tout le bonheur du monde

Claire Lombardo propose avec Tout le bonheur du monde une grande fresque familiale centrée sur le clan essentiellement féminin des Sorenson. A la tête de la tribu il y a David et Marylin qui partagent un amour incandescent et qui n'ont jamais oublié d'être un couple alors qu'ils étaient les parents fatigués de quatre filles : Wendy, Violet, Liza et Gracie. Au gré des chapitres et des analepses, le lecteur remonte le fil du temps et découvre les secrets, les tensions, les rivalités qui ont pris racine dans cette famille et qui atteindront leur paroxysme lorsque le fils abandonné d'une des filles Sorenson refera surface. J'ai une appétence de lecture particulière pour les sagas familiales qui proposent des univers denses et qui donnent aux lecteurs l'impression d'avoir sa place à la table des personnages mais si ce roman-fleuve m'a transportée très rapidement dans l'histoire mouvementée de cette famille, je dois avouer que mon enthousiasme s'est essoufflé aux deux-tiers du livre, éprouvé par les longueurs.

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Tout le bonheur du monde

Contrairement à son nom, voici une auteure américaine nous présentant un livre de 700 pages denses.

L’histoire ? La vie d’un couple très amoureux et de leurs quatre filles, Wendy, Violet, Liza et Grace. Leur vie s’entremêle sans cesse avec le lot de déception, tromperie, amertume, succès mais quand même un lot de fêlures dépassant la norme. Surtout quand Jonah, le fils abandonné de Violet il y a quinze ans, arrive dans cette famille brinquebalante. Et si les parents ont toujours une grande complicité sexuelle, eux non plus ne font pas exception dans le nombre de crises partagées.

Donc, la vie d’une tribu, soudée malgré les disputes et les mensonges. Beaucoup de retour dans le passé, on passe d’un personnage à l’autre sans s’y attendre mais c’est assez facile de s’y repérer car ils sont tous bien caractérisés.

Je l’ai lu sans déplaisir, mais sans transcendance non plus, contrairement à toutes les critiques que j’ai lu. Le livre aurait dû être moitié moins long, on n’en finit pas de leurs états d’âme et il m’a manqué de l’originalité, de la vraie empathie. Je suis restée extérieure dans leurs problèmes, hormis Jonah qui est le plus attachant et qui est le plus équilibré alors qu’il est passé de foyer en foyer. D’ailleurs, je le trouve un peu trop bien élevé, tolérant, en y repensant.

Ce genre de saga peut plaire, mais dans le genre, lisez « les sœurs Ribelli » de Corinne Atlas qui se passe en France et peut être est-ce pour cela, plus près de ma sensibilité.

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Tout le bonheur du monde

Un gros roman, presque un pavé, sur l'histoire d'une famille dans le Middle-Ouest. Je dois dire que j'ai trouvé le livre globalement plaisant (même si je me suis trouvé à décrocher involontairement par moment) mais qu'au fil des pages une sensation s'est doucement insinuée : ce roman est un peu fabriqué, un peu trop "calibré". Ainsi la construction en deux périodes parallèles ( un chapitre sur deux en gros) entre maintenant et un passé plus ou moins lointain donne un caractère un peu artificiel à tout cela et ne se justifie finalement que par quelques révélations plus ou moins passionnantes.

C'est un peu dommage car le livre ne manque pas de finesse par moment, de talent pour dessiner des personnages et pour évoquer un thème plutôt original : des parents trop heureux, trop amoureux peuvent-ils constituer, malgré eux bien sûr, une sorte de handicap pour leurs enfants ?

En fin de livre 4 pages de remerciements, à la fois typiquement américaines et typiquement best-seller, témoignent in fine du caractère un peu artificiel de tout cela, et a un côté bisounours qui colle bien avec la fin, trop prévisible, du livre.

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Tout le bonheur du monde

Reflet de la réel complexité humaine et de la complexité de leurs relations. J'ai beaucoup aimé le roman, autant l'histoire que les personnages si bien dépeints. Je ne connaissais pas cet auteur et je suis agréablement surprise. Le roman est adictif et se devore. Quand il se termine on est en manque ou en deuil comme si on perdait les membres d'une famille adoptive.
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Tout le bonheur du monde

Roman-fleuve, mais aussi saga familiale « Tout le bonheur du monde » raconte l’histoire de la famille Sorenson : un couple Marilyn et David et leurs quatre filles Wendy, Violet, Liza et Grace. Dans une narration qui oscille entre présent et passé, Claire Lombardo explore, grâce à une plume affûtée et un incroyable esprit d’analyse les fondations du couple, les jeunes années des filles et leurs impasses d’adultes. (l’auteur n’a que 30 ans !) Le roman s’ouvre sur un prologue qui plonge directement le lecteur dans le monde des Sorenson, à l’occasion du mariage de leur aînée Wendy, mariage qui a lieu dans la maison familiale. C’est ainsi que nous faisons la connaissance de Marilyn partie se réfugier sous le ginkgo, là où tout a commencé avec David… Elle contemple la fête de loin, s’interroge sur les années passées si vite, admire ses filles dont les plus jeunes, Liza et Grace n’ont que respectivement 16 et 7 ans. Marilyn Sorenson fait le point sur sa vie de femme et sa vie de mère. « Comment était-il possible de concevoir des êtres humains, de les créer à partir de rien, puis soudain de ne plus les reconnaître ? » Par petites touches, le lecteur découvre également les filles, si différentes les unes des autres, dans des portraits courts qui seront étoffés bien plus tard dans le récit. La fratrie se décompose en deux binômes, Wendy et Violet qui n’ont que quelques mois d’écart et dont les relations sont très tendues parce qu’elles partagent un terrible secret, puis Liza et Grace. Le roman couvre plus de 40 ans de vie, sans linéarité, mais en précisant toujours à quelle époque on se trouve.



Cette famille, c’est d’abord l’histoire d’un couple. Marilyn et David forment un duo parfait, un astre dont les rayons irradient sur toute la maisonnée. Ils sont solaires, terriblement amoureux, fusionnels et passionnés. « Ça peut paraître étrange, continua sa mère, mais je pense que le meilleur moyen de faire fonctionner un mariage, c’est de privilégier la bienveillance, même quand on n’en a pas envie. », et bienveillants ils le sont, malgré les vicissitudes de la vie qui ne fait pas toujours de cadeaux. Ici, il n’est pas question de couple dysfonctionnel comme dans la majorité des romans que j’ai pu lire. Claire Lombardo dresse le portrait d’un couple qui va bien, qui s’aime éperdument et semble flotter sur les épreuves de la vie sans jamais réellement boire la tasse. Leur couple est évidemment chahuté par les affres de l’existence, mais la réconciliation a toujours lieu, jamais ils ne se couchent fâchés, et en toute circonstance, ils se retrouvent toujours, d’une manière ou d’une autre, derrière les portes closes de leur chambre à coucher. « Marilyn avait ravi le cœur de David et elle continuait à en prendre soin, emplissant toutes ses petites brèches de son attention, de son affection et de sa bienveillance. Depuis quarante ans. », et réciproquement.



Ce bonheur, si parfait, si idyllique fait planer une ombre sur la vie des filles. Le duo modèle qu’ils représentent est un défi, voire un affront pour leurs quatre enfants qui n’espèrent même pas posséder un jour le quart de leur bonheur. « Le problème, c’est que ça met la barre trop haut une fois qu’il s’agit de devenir adulte. On rêve toutes d’avoir ta vie, maman. Et on sait qu’on n’y arrivera jamais. » C’est bien connu, les parents ne font jamais les choses correctement. Ils sont destructeurs ou au contraire trop heureux. Dans les deux cas, les enfants finissent sur le canapé des psys ! Néanmoins, si vous êtes parents, vous risquez fort de jalouser cette forte connexion, cette quasi-fusion, cette fabuleuse cohésion.



Quarante ans de vie de femme, de maternité, de « marathon d’instabilité et de soins capillaires. », d’interrogations sur ce qu’on lègue véritablement à ses enfants « Elle retrouvait en chacune de ses filles une part d’elle-même que, le plus souvent, elle n’aimait pas. », de vide quand les enfants quittent le nid, d’angoisses quand elles y reviennent magnifiquement racontés par l’auteur.



Sur ces fondations, les filles grandissent et ce sont aussi leurs vies que l’on suit avec enthousiasme. Jamais de temps mort, jamais de vide, jamais de creux. Si certaines situations sont parfois moroses, elles sont largement contrebalancées par des rires francs. Ces quatre sœurs sont uniques, très différentes, mais uniques. Wendy est « impulsive et compulsive, turbulente et effrontée » et n’a pas sa langue dans sa poche. « Mon Dieu, maman, tu es la seule personne que je connaisse qui dise tout d’un coup au lieu de tout à coup. Tu avais pourtant commencé des études littéraires, non ? Avant que je vienne détruire ta vie ? »



Violet est la rigidité incarnée, très soucieuse des apparences, de son statut social, de ces deux beaux enfants dont pas un cheveu ne dépasse. Elle est la plus proche de Wendy parce qu’elle partage avec elle un moment clé de sa vie. Ce duo-là est comme chien et chat, elles se volent dans les plumes, s’aiment et se détestent avec la force d’un ouragan, se font des coups bas sans arrêt, mais elles sont tellement attachantes qu’on ne peut qu’être attendri.



Liza a la position de « l’enfant du milieu » dans cette fratrie, autant dire la moins enviable. Elle cherche sa place. Elle vit avec un dépressif chronique qu’elle ne peut quitter tellement elle a peur de l’abandon. Conciliante, elle navigue avec le vent.



Grace est la petite dernière, celle de « l’épilogue » de la maternité. Elle est élevée comme une enfant unique puisqu’elle est la dernière à quitter le nid et restera longtemps seule chez ses parents. « La plupart des gens ont un père et une mère. Gracie a un père et quatre mères. »



« Tout le bonheur du monde » est un roman sur la vie, parfois calme, parfois sous avis de tempête. Claire Lombardo entrelace présent et passé sans jamais lasser. Les émotions sont présentes à chaque page, tendresse, compassion, empathie, colère et indignation. On rit beaucoup dans ce récit tant les dialogues sont savoureux. L’histoire de cette famille est totalement immersive, captivante et je défie quiconque de ne pas aller au bout une fois le livre commencé. L’auteur fait preuve d’une grande finesse psychologique (elle aussi issue d’une famille nombreuse). Ses portraits sont réussis, ses personnages attachants et le couple des parents est de toute beauté. Leurs souvenirs durant 40 ans deviennent un peu les nôtres, et leurs interrogations en tant que parents résonnent dans nos esprits. Tel un puzzle, l’histoire de cette famille se construit sous nos yeux, entre joies et peines, réussites et échecs sous l’œil bienveillant de ces parents fusionnels.



« Tout le bonheur du monde » c’est du bonheur en barre et une délectation de lecture.



Rendez-vous sous le ginkgo centenaire, témoin privilégié de cette belle aventure…
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Tout le bonheur du monde

On m'avait dit "C'est comme This is us", mais je n'ai jamais regardé cette série. On m'a dit "tu vas adorer", peut-être un peu trop dit, d'ailleurs, parce que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, du mal à accrocher aux personnages, du mal à continuer cette lecture, et puis tout à coup, c'était comme l'arrivée à un col, la vue se dégage et zou, on redescend à une allure plus rapide mais douillette, en profitant bien plus du voyage, voilà, enfin j'étais à l'aise.
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